Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-09/33.COM/7B,
2. Rappelant la décision 32 COM 7B.5, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),
3. Prend note du rapport de l'Etat partie, y compris des progrès enregistrés et de l'évaluation des défis considérables auxquels le bien est confronté, notamment dans les domaines de la protection et de la gestion efficace de ses valeurs, de la gouvernance et des relations avec les propriétaires fonciers privés, et des menaces plus larges liées au développement illégal et à la pollution de l'eau ;
4. Regrette les importants développements illégaux qui ont eu lieu et ont eu un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle du bien ;
5. Prie instamment l'État partie d'établir une protection légale efficace du bien du patrimoine mondial, de toute urgence, y compris une protection des principaux sites géologiques vulnérables à l'intérieur du bien et de leur cadre paysager, une promulgation du statut du bien et une mise à disposition de ressources adéquates pour mettre en application cette législation de manière efficace ;
6. Note également le souhait de l'État partie d'inviter une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial / UICN sur le bien pour évaluer l'ampleur de l'impact des développements sur les valeurs du bien et comment ceci peut être corrigé, et invite la mission à apporter ses conseils, en conjonction avec les parties prenantes, sur le développement d'un plan d'action visant à assurer que la protection efficace et la gestion du bien peuvent être rapidement mises en place, et sur la définition précise des limites officielles des trois sites satellites composant ce bien en série ;
7. Invite en outre l'État partie à soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2011, un rapport sur l'état de conservation du bien et sur les mesures prises pour mettre en application les recommandations la mission de suivi 2008 Centre patrimoine mondial / UICN et sur les inquiétudes supplémentaires soulevées ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011, afin d'envisager, en l'absence de progrès substantiel, l'inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.