Parc national de Kaziranga
Facteurs affectant le bien en 1999*
- Inondations
- Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Inondations
- Braconnage des rhinos
- Nécessité de sensibiliser les villageois de la région à l'importance du statut de patrimoine mondial de Kaziranga
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1999
Montant total approuvé : 50 000 dollars E.U.
1997 | Support to Strengthening Protection of Kaziranga ... (Approuvé) | 50 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 1999**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1999
Résumé des précédentes délibérations : Ce site abrite la plus forte population de grands rhinocéros à une corne ; un recensement réalisé en 1993 a fait état de 1 164 animaux dans le Parc. Parmi les autres espèces importantes, on compte le cerf des marais, le tigre, l'éléphant et le buffle d'eau. A sa vingt et unième session (Naples, 1997), le Comité a approuvé l'octroi d'une somme de 50 000 dollars pour la construction de dix camps pour les gardes et de cinq refuges dans les hautes terres pour la faune sauvage, ainsi que pour l'achat d'équipement audiovisuel pour le centre d'interprétation du Parc.
Nouvelles informations : Une pluviométrie record en 1998 a entraîné des crues exceptionnelles du Brahmapoutre et certaines parties du Parc se sont trouvées sous 6 mètres d'eau. Une zone de plus d'un kilomètre carré de la plaine a disparu et le Directeur du Parc a informé l'UICN que l'inondation avait causé la perte d'environ 652 animaux, dont 42 rhinocéros. Lors des inondations, le WWF-Inde a fourni une assistance matérielle et l'armée indienne a construit dix îles sur des terrains en hauteur pour servir de refuges à la faune sauvage. Les pluies ont retardé le début des travaux de construction de 5 refuges dans les hautes terres pour la faune sauvage, à réaliser avec l'assistance financière approuvée par le Comité en décembre 1997. Un membre du Bureau de l’UNESCO à New Delhi, Inde, a visité Kaziranga du 7 au 9 mars 1999 et a signalé que les travaux de construction des 5 refuges dans les hautes terres et d'autres activités prévues dans le cadre du projet financé par le Fonds du patrimoine mondial avaient commencé et progressaient de manière satisfaisante. L'UICN a noté que 44 km2 de nouvelles terres avaient été ajoutés au Parc qui couvre maintenant une zone de 470 km2.
Action requise
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1999
Résumé des précédents débats :
Vingt-troisième session ordinaire du Bureau – paragraphe IV.33.
Nouvelles informations : L’Etat partie n’a pas encore répondu à l’invitation de la vingt-troisième session ordinaire du Bureau à présenter un rapport détaillé sur les recensements de faune sauvage éventuellement entrepris après les inondations de 1998, sur les mesures à long terme actuellement mises en œuvre pour limiter les menaces de futures inondations à Kaziranga et sur ses intentions de proposer l'ajout de la récente extension (44 km2) du Parc au site du patrimoine mondial. Un membre du personnel du Centre a rencontré un haut fonctionnaire planificateur du gouvernement de l’Etat d’Assam lors d’une mission au Japon et il a attiré son attention sur la nécessité de répondre à l’invitation du Bureau afin de pouvoir présenter les informations éventuellement fournies par l’Etat partie à la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau en novembre 1999.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1999
23 BUR IV.B.33
Parc national de Kaziranga (Inde)
Ce site abrite la plus forte population de grands rhinocéros à une corne ; un recensement réalisé en 1993 a fait état de 1 164 animaux dans le Parc. Parmi les autres espèces importantes, on compte le cerf des marais, le tigre, l'éléphant et le buffle d'eau. Une pluviométrie record en 1998 a entraîné des crues exceptionnelles du Brahmapoutre et certaines parties du Parc se sont trouvées sous 6 mètres d'eau. Une zone de plus d'un kilomètre carré de la plaine a disparu et le Directeur du Parc a informé l'UICN que l'inondation avait causé la perte d'environ 652 animaux, dont 42 rhinocéros. Lors des inondations, le WWF-Inde a fourni une assistance matérielle et l'armée indienne a construit dix îles sur des terrains en hauteur pour servir de refuges à la faune sauvage. Les pluies ont retardé le début des travaux de construction de 5 refuges dans les hautes terres pour la faune sauvage, à réaliser avec l'assistance financière approuvée par le Comité en décembre 1997. Un membre du Bureau de l’UNESCO à New Delhi, Inde, a visité Kaziranga du 7 au 9 mars 1999 et a signalé que les travaux de construction des 5 refuges dans les hautes terres et d'autres activités prévues dans le cadre du projet financé par le Fonds du patrimoine mondial avaient commencé et progressaient de manière satisfaisante. L'UICN a noté que 44 km2 de nouvelles terres avaient été ajoutés au Parc qui couvre maintenant une zone de 470 km2.
Le Bureau a reconnu l'appui apporté par le WWF-Inde et l'armée indienne pour protéger la faune sauvage lors des inondations de 1998. Le Bureau a invité l’État partie à présenter un rapport détaillé sur les recensements de faune sauvage éventuellement entrepris après les inondations de 1998 et sur les mesures à long terme qui sont actuellement mises en œuvre pour limiter les menaces de futures inondations à Kaziranga. Le Bureau a demandé à l’État partie de clarifier s'il a l'intention de proposer l'ajout de la récente extension (44 km2) du Parc au site du patrimoine mondial.
23 COM X.B.28
Rapports sur l’état de conservation de biens naturels dont le Comité a pris note
X.28 Le Comité a pris note des décisions de la vingttroisième session extraordinaire du Bureau telles qu'elles figurent dans le Rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-99/CONF.209/6) et incluses en Annexe VIII de ce rapport sur les biens suivants. Des observations complémentaires faites au cours de la session du Comité sont reflétées ci-dessous :
Baie Shark - Australie occidentale (Australie)
Tropiques humides de Queensland (Australie)
Les îles Heard et McDonald (Australie)
Le Délégué de l'Australie a remercié l'UICN du processus consultatif amorcé, qui pourrait servir de modèle à d'autres États parties. Il a aussi informé le Comité que l'aire de protection marine autour de l'Ile Macquarie avait été étendue et qu'elle comprend maintenant 16 millions d'hectares, ce qui en fait la plus grande zone marine sous haute protection du monde.
Forêt Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza Belovezhskaya Puscha (Bélarus/Pologne)
Réserve de faune du Dja (Cameroun)
Parc national de Los Katios (Colombie)
Le Délégué de la Colombie a informé le Comité qu'une délégation du ministère de l'Environnement s'était récemment rendue à Los Katios et avait visité des zones dont l'accès n'était pas possible jusque là. Il a souligné que la proposition d'accorder un droit collectif de propriété sur 100.000 hectares concernerait un secteur situé à l'extérieur du Parc, dans la zone tampon. Il a ajouté que son gouvernement serait heureux de recevoir la visite de la mission de suivi sur ce site en l'an 2000. Les autorités colombiennes ont resserré la coopération transfrontalière avec le Parc national de Darien (Panama) et renforcé le système des aires protégées.
Parc national de Morne Trois Pitons (Dominique)
Les Iles Galapagos (Equateur)
L'observateur des États-Unis a souligné le rôle de son gouvernement dans la sauvegarde des îles Galapagos et il a félicité le gouvernement équatorien des progrès réalisés. Il a noté la décision de référence relative à la Loi sur les Galapagos et a demandé si elle était entrée en vigueur, notamment en ce qui concerne la zone de 40 milles marins. Le Secrétariat a informé le Comité que l'on avait signalé quelques menaces de pêche illégale. L'UICN a noté le caractère essentiel de l'application de cette législation novatrice et le fait qu'il fallait rapidement élaborer et mettre en oeuvre une réglementation spécifique. La Déléguée de l'Equateur a fourni des informations provenant du ministère de l'Environnement faisant état de progrès dans le contrôle des espèces introduites et d'une amélioration générale de la conservation de la biodiversité du site. S'agissant du contrôle de la zone de 40 milles marins, elle a déclaré que la loi n'était pas encore entrée en vigueur mais qu'il existait déjà une base sur laquelle fonder la conservation et le contrôle de l'environnement. Elle a remercié le Comité de tous ses efforts de sauvegarde des Galapagos.
Parc national de Kaziranga (Inde)
Parc national de Komodo (Indonésie)
Parc national du Mont Kenya (Kenya)
Parc national de Sagarmatha (Népal)
L'observateur du Népal a exprimé sa gratitude pour l'appui international en faveur de l'important projet touristique mené dans le Parc national de Sagarmatha. L'observateur du Royaume- Uni a noté la caractère novateur du projet.
Te Wahipounamu - Zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande)
Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)
Le Délégué de la Thaïlande a noté les sérieux motifs de préoccupation soulevés par le Bureau concernant la gestion de ce site, vu la diminution du nombre d'oryx arabes et le fait que la délimitation des limites et la planification de la gestion devaient être achevés depuis longtemps. Il a rappelé que le Comité avait inscrit ce site en l'absence d'un texte de loi et d'un plan de gestion en décembre 1994. Il a souligné le rôle des Orientations concernant le retrait des biens. Le Délégué du Bénin a noté que l'on n'avait pas toujours agi avec rigueur dans le passé et qu'un certain nombre de sites n'auraient pas été acceptés s'ils étaient présentés aujourd'hui. S'agissant du retrait, un site serait d'abord mis sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Délégué de la Thaïlande a clairement indiqué qu'il n'avait pas proposé le retrait du site de la Liste du patrimoine mondial et qu'il était parfaitement informé des modalités de cette procédure. L'observateur du Royaume-Uni a observé que l'on rencontre des problèmes similaires dans un certain nombre de sites et que le processus de soumission périodique de rapports permettra certainement de traiter ces questions. L'UICN a fait remarquer qu'elle avait signalé à maintes reprises les problèmes que pose ce site. L'IUCN a noté que la législation était inefficace si l'on ne disposait pas de ressources suffisantes pour sa mise en oeuvre. Le Président a rappelé aux membres du Comité que les sites naturels de la Région arabe étaient rares sur la Liste. En conclusion, le Président a remercié le Comité du débat qui avait eu lieu et il a noté qu'il fallait sensibiliser les pays à la Convention du patrimoine mondial et à ses obligations, ainsi qu'aux valeurs à préserver pour les générations futures, en particulier les décideurs. Il a remercié le Délégué de la Thaïlande de sa déclaration et il a engagé le Comité à continuer à réfléchir sur la manière de renforcer la protection des sites du patrimoine mondial.
Parc national de Huascaran (Pérou)
Lac Baïkal (Fédération de Russie)
L'observateur de la Russie a demandé que les informations concernant ce site, fournies durant l'adoption du rapport de la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau, soient incluses dans ledit rapport.
Forêt impénétrable de Bwindi (Ouganda)
Ile de Gough (Royaume-Uni)
Zone de conservation de Ngorongoro et Parc national de Serengeti (République-Unie de Tanzanie)
Parc national Canaima (Venezuela)
Baie d'Ha-Long (Viet Nam)
Mosi-oa-Tunya/Victoria Falls (Zambie/Zimbabwe)
Le Bureau, à partir des nouvelles informations qui pourraient être disponibles lors de sa vingt-troisième session extraordinaire, pourrait prendre des décisions et faire des recommandations comme il convient.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.