L'Assemblée générale élit 12 nouveaux membres au Comité du patrimoine mondial et fixe des priorités pour l'avenir de la Convention du patrimoine

jeudi 29 octobre 2009
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© UNESCO

L'Assemblée générale des Etats parties de la Convention du patrimoine mondial de 1972 a remplacé plus de la moitié des 21 membres du Comité du patrimoine mondial lors de sa session bisannuelle qui s'est tenue au siège de l'UNESCO du 23 au 28 octobre. Le Comité est chargé d'appliquer la Convention. L'Assemblée générale s'est également penchée sur les priorités à fixer pour mettre en oeuvre la Convention qui s'apprête à fêter son 40ème anniversaire.

Les nouveaux membres élus au Comité du patrimoine mondial sont les suivants : Cambodge, Estonie, Ethiopie, France, Iraq, Mali, Mexique, Fédération de Russie, Afrique du Sud, Suisse, Thaïlande et Emirats Arabes Unis. Chaque pays accomplira un mandat de quatre ans.

Ils rejoignent ainsi l'Australie, Bahreïn, Barbade, le Brésil, la Chine, l'Egypte, la Jordanie, le Nigeria et la Suède dans ce Comité composé de 21 membres qui se réunit chaque année pour examiner les demandes que déposent les Etats parties pour faire inscrire de nouveaux sites culturels et naturels sur la Liste du patrimoine mondial. Le comité procède également à l'examen de l'état de conservation des sites déjà inscrits. La prochaine session aura lieu à Brasilia (Brésil) du 25 juillet au 3 août 2010.

Ratifiée par 186 pays à ce jour, la Convention sur le patrimoine mondial culturel et naturel, qui célébrera ses 40 ans en 2012, bénéficie d'une adhésion quasi universelle. Sa réussite a conduit à l'inscription de 890 sites sur la Liste du patrimoine mondial à ce jour, soulevant de plus en plus de questions sur les critères d'inscription, le suivi et la conservation des sites inscrits, la sensibilisation du public au patrimoine mondial et l'implication des communautés dans la gestion et la conservation du patrimoine mondial.

Lors des débats sur l'avenir de la Convention, les Etats parties ont mis l'accent sur le besoin de poursuivre la réflexion sur des thèmes tels que : la relation entre la Convention, la conservation et le développement durable ; l'image publique de la Convention ; l'aide à apporter aux Etats pour développer les compétences nécessaires à la préservation de leur patrimoine ; la coopération et la synergie entre les activités et les programmes relatifs à la Convention de 1972 et les autres instruments normatifs et activités de l'UNESCO.