La Convention du patrimoine mondial au cœur de la préservation de la biodiversité du bassin du Congo
Le Centre du patrimoine mondial a réaffirmé son action en faveur de la protection du patrimoine naturel lors de la 18e édition de la Réunion des Parties du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) à Bruxelles, Belgique, qui s’est tenue le 27 et 28 novembre derniers.
Mme Mechtild Rössler, Directrice du Centre du patrimoine mondial, a salué les avancées menées en faveur de sa protection et souligné les futurs défis majeurs pesant sur ce deuxième poumon de la Terre lors de la session ministérielle.
Ces défis ont été abordés plus en détails lors de l’évènement organisé par le Centre du patrimoine mondial sur le rôle de la Convention du patrimoine mondial dans la protection de la biodiversité du Congo. L’événement a rassemblé plus de 50 personnes et a été l’occasion de rappeler l’urgence d’intervenir contre les effets néfastes du braconnage, des projets miniers, pétroliers et agro-industriels, ou encore du changement climatique sur la conservation du bassin forestier du Congo.
Les différents témoignages du Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), de la Commission Européenne et de la Banque Allemande pour le Développement KfW ainsi que les ONG de conservation WWF et WCS ont mis en avant le dynamisme de la Convention du patrimoine mondial dans la mobilisation des parties prenantes pour la conservation des sites. Cet événement a rendu visible la multiplicité des actions menées dans la région avec leurs défis et succès respectifs. Chaque acteur de la conservation a appelé à renforcer les synergies et efforts pour faire face aux défis importants qui continuent à menacer l’intégrité des sites, en dépit de leur reconnaissance global en tant que Patrimoine mondial.
L’évènement était suivi par le lancement d’un nouvel ouvrage sur le parc national de Salonga en RDC, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial depuis 1984. Le livre, « Salonga, au coeur de la grande forêt congolaise », édité par ICCN et WWF met en évidence la richesse de la diversité biologique du site, les défis à sa conservation et les résultats des efforts de gestion en cours.