Limites (outil d'aide)
Le manuel de référence Établir une proposition d’inscription au patrimoine mondial (2ème édition, UNESCO 2011) détaillent plusieurs principes concernant les limites des biens du patrimoine mondial :
- « les limites du bien doivent contenir les attributs nécessaires pour que le bien réponde aux conditions d’intégrité, c’est-à-dire présente un ensemble complet et intact d’attributs exprimant la valeur universelle exceptionnelle virtuelle ;
- les limites du bien doivent être logiques et justifiables eu égard aux attributs identifiés comme exprimant la valeur du bien ;
- elles doivent être clairement définies, en relation avec la protection juridique et la gestion du bien ;
- il importe que les limites soient facilement reconnaissables si l’on veut qu’elles facilitent la gestion du bien. Dans bien des cas, le tracé épousera la configuration des lieux, et parfois du relief. Il peut aussi être pratique de se fonder sur des éléments construits par l’homme comme les routes, qui jouent souvent un rôle essentiel pour la gestion du bien. Toutefois, il convient alors de s’assurer avec un soin particulier que l’aire ainsi délimitée répond aux conditions d’intégrité ;
- il est essentiel de réaliser une carte de bonne qualité indiquant les limites du bien ;
- il est également indispensable de mener l’établissement des limites (y compris les plans de zonage) du bien proposé pour inscription de pair avec la définition des priorités de gestion et la mobilisation efficace des parties prenantes, cela pour articuler solidement ce processus à l’élaboration des mesures de protection, de conservation et de gestion ».
« Des limites inadéquates rendent difficiles le maintien de la valeur universelle exceptionnelle du bien » implique que les attributs de la VUE se trouvent bien à l’intérieur des limites, mais que ces dernières sont inadéquates pour d’autres raisons (trop limitées, absence de zone tampon, etc.).
Source(s) : Manuel de référence Établir une proposition d’inscription au patrimoine mondial (2ème édition, UNESCO 2011)