Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
- Rappelant la décision 44 COM 7B.164, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
- Accueille l'avancement de la préparation du « Plan d'ensemble pour la protection de l'environnement des églises » et demande à l'État partie d'achever la procédure pour Achao, Rilan, Dalcahue et d'envisager de la reprendre à Caguach en vue de la soumission de modifications mineures des limites des zones tampons proposées et de soumettre des « Orientations d'intervention » pour toutes les zones typiques du bien, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
- Accueille également les progrès accomplis dans la réalisation du « Plan de gestion intégrée » (PGI) du bien, note avec satisfaction que l'établissement du « Plan Cuidemos Chiloe » est coordonné par un comité intra-ministériel et prie instamment l'État partie d'achever le projet de PGI et de le soumettre à l'examen du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives avant son approbation ;
- Note les progrès réalisés par l'État partie dans les actions de conservation, ainsi que la finalisation de l' « Inventaire de l'imagerie religieuse », du « Programme des espaces publics » et du « Programme des petites villes », mais regrette que l’achèvement du « Projet de contournement de Castro » subisse encore des retards et demande également à l'État partie d'en conclure l'exécution ;
- Demande en outre à l'État partie d’achever le « Plan de gestion des risques » et de le soumettre à l'examen du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives avant approbation ;
- Regrette l'absence de progrès en matière de mesures d'atténuation et de protection juridique de l’environnement élargi du bien depuis la mission de suivi réactif de 2013, et réitère sa demande à l'État partie de soumettre d'urgence des mesures d'atténuation efficaces, comprenant l'extension de la zone typique, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, avant leur mise en œuvre ;
- Considère qu'en l'absence de toute mesure d'atténuation du centre commercial, les menaces réelles pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) engendrées par sa construction demeurent ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session, considérant que les besoins urgents de ce bien en matière de de conservation nécessitent une large mobilisation pour préserver sa VUE, y compris une possible inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril.