Note : les rapports suivants sur les biens de la République arabe syrienne sont à lire en conjonction avec le point 36.
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7A.Add,
- Rappelant les décisions 41 COM 7A.45, 41 COM 7A.50 et 41 COM 8B.39, adoptées à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Prenant en compte la décision 42 COM 7A.36 sur les biens du patrimoine mondial de la République arabe syrienne,
- Exprime sa préoccupation sur la situation au sein du bien et sur l’absence d’informations détaillées sur les dommages subis et les travaux de restauration entrepris ;
- Reconnaît les efforts des communautés locales en faveur du suivi et de la protection du bien malgré les circonstances très difficiles ;
- Invite tous les États membres de l’UNESCO à soutenir les mesures de sauvegarde d’urgence, y compris par le biais du Fonds d’urgence du patrimoine de l’UNESCO ;
- Demande que la mission invitée de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM soit menée, dès que la situation sécuritaire le permettra, pour procéder à une évaluation d’ensemble de l’état de conservation du bien et identifier les mesures nécessaires visant à enrayer les dégradations et garantir la conservation et la protection du bien ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019 ;
- Décide de maintenir l’Ancienne ville de Bosra (République arabe syrienne) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.