Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant été informé des activités menées au titre du projet extrabudgétaire financé par le gouvernement japonais sur le bien,
- Remercie l’État partie de s’être mobilisé pour sauvegarder le bien et le gouvernement japonais d’avoir apporté sa généreuse contribution au développement de la participation communautaire à cet égard ;
- Reconnaît les efforts renouvelés de l’État partie pour améliorer la gestion du bien et mettre en oeuvre les recommandations de la Réunion d’experts de juillet 2003 ;
- Encourage l’État partie à continuer d’intéresser la population locale à la gestion et à la mise en valeur du bien par des activités pédagogiques et promotionnelles ;
- Réitère sa recommandation d’interdire la construction de grandes routes à l’intérieur des Zones 1 à 3, bien que l’amélioration des routes existantes soit autorisée, et d'arrêter la construction de grands centres commerciaux près du bien et à l’intérieur de toutes les zones de protection ;
- Réaffirme son opposition à l’édification de la nouvelle entrée des touristes et de la galerie commerciale (Jagad Jawa) prévues dans la Zone 3, à l’extrême ouest du site ;
- Demande à l’État partie de soumettre, d’ici le 1er février 2005, un rapport détaillé sur la gestion et la stratégie de développement à long terme proposées pour le bien, afin que le Comité du patrimoine mondial puisse l’examiner à sa 29e session en 2005. Ce rapport devrait inclure les progrès accomplis dans la mise en oeuvre des recommandations suivantes :
- informations détaillées sur les mécanismes de coordination existants ou proposés entre les différentes autorités chargées de la gestion du bien, mais aussi entre elles et les autorités nationales,
- plan de gestion des visiteurs proposé pour atténuer les effets de l’afflux des visiteurs sur la viabilité du bien à long terme,
- stratégie proposée à moyen et long terme pour le développement durable du bien, y compris les consultations avec la communauté locale et les activités commerciales sur le site,
- Demande en outre à l’État partie d’envisager de revoir, en étroite consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, les limites du bien compte tenu des résultats des études susmentionnées.