Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-08/32.COM/7B.Add,
2. Rappelant les décisions 28 COM 14B.11 et 31 COM 7B.42, respectivement adoptées à ses 28e (Suzhou, 2004) et 31e (Christchurch, 2007) sessions,
3. Note avec inquiétude que le développement continue d'affecter l'intégrité du bien, ce qui, en l'absence de mesures rapidement mises en oeuvre, est susceptible d'entraîner une altération significative de sa valeur universelle exceptionnelle;
4. Accueille avec satisfaction la préparation d'une stratégie de développement intégré pour le bien et demande à l'État partie de prendre les mesures nécessaires pour adopter ses recommandations comme bases d'un cadre de planification conforme pour le bien en vertu des lois de Sainte-Lucie, notant la nécessité pour l'État partie de réfléchir davantage à ses recommandations afin de garantir que les niveaux de développement anticipés pouvant résulter de cette stratégie ne portent pas atteinte à la valeur universelle exceptionnelle du bien ;
5. Encourage l'État partie à élaborer des activités avec des partenaires locaux, dont l'UNDP et l'UICN, pour un programme permettant de consolider la gestion du bien, en relation notamment avec la capacité des agences de gestion et les communautés présentes au sein et dans les environs du bien pour protéger, gérer et tirer profit du statut de patrimoine mondial ;
6. Demande également à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2009, un rapport complet sur l'état de conservation du bien et sur les mesures prises pour mettre en oeuvre les recommandations susmentionnées, incluant des données de base détaillées sur l'utilisation actuelle des sols au sein du bien et une description du processus de demande et d'examen des aménagements, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session en 2009.