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Canal du Midi

France
Facteurs affectant le bien en 1997*
  • Déchets solides
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1997
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1997
Une organisation française non gouvernementale a transmis un rapport au Secrétariat concernant la construction d'une vaste décharge pour la réutilisation de déchets organiques qui devait se situer dans le proche voisinage du site du patrimoine mondial. L'ICOMOS a effectué une mission d'étude d'impact et a
conclu sur la base des informations communiquées par les autorités françaises, que l'ensemble industriel ne risquait pas d'avoir des impacts négatifs sur le site du patrimoine mondial. Le Bureau a pris note du rapport de l'ICOMOS concernant la construction de l'unité de compostage. Il a recommandé que lorsque l'opération devra être réalisée, les autorités françaises compétentes vérifient dans l'étude d'impact obligatoire pour ce type de projet que les mesures adéquates soient prévues pour éviter toute nuisance éventuelle sur le site.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1997

En février 1997, l'organisation française de Castelnaudary intitulée "Comité des riverains de la zone industrielle En Tourre-Bagatelle" a présenté un rapport au Secrétariat sur la construction d'une décharge pour la transformation et la réutilisation des déchets dans le proche voisinage du Canal. Ces déchets comprennent le résidu (boue) de l'épuration des déchets urbains, du purin, des déchets d'abattoir ainsi que des déchets industriels (carton).

En réponse à ce rapport, l'ICOMOS a effectué une mission à Castelnaudary en avril 1997. Le rapport de mission de l'ICOMOS présenté au Centre du patrimoine mondial étudie l'emplacement du site prévu pour l'ensemble industriel, à environ 700 m du Canal du Midi et à 1600 m des écluses de Saint-Roche. Après examen détaillé de l'impact possible de cette usine et des discussions serrées avec les autorités compétentes, l'ICOMOS a conclu que cela ne menaçait pas le site du patrimoine mondial et que le risque de pollution vis-à-vis du Canal du Midi était insignifiant.

Décisions adoptées par le Comité en 1997
21 COM VII.C.55
Rapports sur l'état de conservation de biens culturels dont le Comité a pris note

VII.55 Le Comité a pris note des décisions de la 21e session extraordinaire du Bureau concernant les biens culturels qui suivent, tels qu'ils figurent dans le rapport de la session du Bureau (documents de travail WHC-97/CONF.208/4B Section III.C.c) :

Site archéologique de Joya de Ceren (El Salvador)

Vieille ville de Ségovie et son aqueduc (Espagne)

Le Canal du Midi (France)

Mont-Saint-Michel et sa baie (France)

Bâtiments traditionnels asante (Ghana)

Site maya de Copan (Honduras)

Fort d'Agra, Taj Mahal, Fatehpur Sikri (Inde)

Quseir Amra (Jordanie)

Ville de Luang Prabang (République populaire démocratique lao)

Cité préhispanique de Teotihuacan (Mexique)

Ile de Mozambique (Mozambique)

Itchan Kala, Centre historique de Boukhara (Ouzbékistan)

Mohenjo Daro (Pakistan)

Eglises baroques des Philippines (Philippines)

Sites culturels du patrimoine mondial au Sri Lanka

Ancienne ville de Damas (République arabe syrienne)

Zones historiques d'Istanbul (Turquie)

Shibam et Zabid (Yémen)

Le Bureau pourrait souhaiter adopter le texte suivant et le transmettre au Comité pour qu'il en prenne note :

"Le Bureau prend note du rapport de l'ICOMOS concernant la construction de la décharge. Il recommande que les autorités françaises étudient de près l'impact du site industriel, afin d'éviter tout impact négatif sur le site du patrimoine mondial et d'envisager de définir une zone tampon."

Année du rapport : 1997
France
Date d'inscription : 1996
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(ii)(iv)(vi)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.