Zone de nature sauvage de Tasmanie
Facteurs affectant le bien en 2010*
- Exploitation forestière/production de bois
- Infrastructures de transport de surface
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Construction potentielle d'un barrage (problème résolu)
- Exploitation forestière commerciale dans les zones attenantes au bien du patrimoine mondial
- Projets de construction de routes
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2010
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2010**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2010
Le 1er février 2010, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation de la Zone de nature sauvage de Tasmanie (TWWHA). Ce rapport fournit des informations détaillées sur les questions précédemment soulevées par le Comité du patrimoine mondial, comme demandé dans la décision 32 COM 7B.41 duComité du patrimoine mondial.
L’État partie a apporté les réponses suivantes aux questions soulevées par le Comité du patrimoine mondial dans sa décision 32 COM 7B.41 :
a) Questions relatives à la gestion du bien du patrimoine mondial actuel
- Participation des parties prenantes et suivi : en collaboration avec le gouvernement australien, le gouvernement de Tasmanie étudie diverses options pour créer le cadre le plus approprié et représentatif du suivi, de l'évaluation et de la gestion de l’intégrité écologique de la TWWHA et des réserves attenantes. Les rôles et dispositions stipulant la participation et l’engagement des parties prenantes dans la gestion de la TWWHA sont également revus dans le cadre d’un examen national des comités consultatifs et de gouvernance du patrimoine mondial, qui doit être achevé en mars 2010. Un accord national sur la création de comités consultatifs spécifiques sur le bien du patrimoine mondial fait l’objet de discussion et l’État partie indique qu’un accord bilatéral sur un mécanisme amélioré est envisagé d’ici juin 2010. Ceci a également une importance considérable dans les processus de suivi, d'évaluation et de compte rendu futurs sur la TWWHA et les zones mitoyennes, notamment dans le cadre de la prochaine révision du plan de gestion de la TWWHA.
- Exploration et exploitation minières et réhabilitation : l’État partie affirme considérer l’industrie minière comme inappropriée sur le bien du patrimoine mondial, précise que la zone protégée sud-ouest, au sud de Melaleuca vers Cox Bight, devrait être incorporée dans le bien dès expiration des licences de concession minière, et qu’aucune reconduction ni aucun octroi de nouvelles concessions ne devraient être envisagés. Il indique que les gouvernements travaillent de concert pour annuler les autres autorisations d’exploration en cours, telles que les autorisations accordées dans la région d’Adamsfield. L’État partie rappelle être d’avis que la législation nationale sur l’environnement protège les valeurs du bien des menaces internes et externes, mais aussi l’exploitation minière.
- Ressources pour le patrimoine culturel aborigène : l’État partie fait savoir que des fonds et des ressources complémentaires ont été alloués pour l’identification et la gestion du patrimoine culturel aborigèneà l'intérieur et autour du bien ainsi que pour le renforcement des capacités de la communauté aborigène. Ce soutien inclut un montant supplémentaire de 387 500 dollars australiens du gouvernement australien pour un projet de patrimoine aborigèneà l’intérieur du bien.
- Gestion du patrimoine culturel aborigène à l’extérieur du bien : Forestry Tasmania a approuvé toutes les recommandations de la mission de suivi réactif de 2008, y compris les mesures de protection améliorées pour les sites archéologiques et aborigènes au sein et dans les environs de la TWWHA.
- Chemins forestiers : l’État partie précise que grâce à l’application du code de pratiques forestières de Tasmanie (Tasmanian Forest Practices Code) et des recommandations pertinentes émanant de la seconde revue quinquennale de l’Accord forestier régional (AFR) de Tasmanie, l’intégrité écologique et les valeurs esthétiques du bien, ainsi que d’éventuels sites culturels, continuent d’être pris en compte dans la planification et la gestion des opérations d’exploitation forestière, mais aussi les chemins utiles à l'exploitation des zones mitoyennes de la TWWHA. Des décisions sur la récupération et la réhabilitation des routes adjacentes qui ne servent pas la sylviculture sont prises en considérant de futures opportunités récréatives et le zonage des secteurs mitoyens, à la TWWHA.
- Gestion de la végétation : le gouvernement de Tasmanie a revu la planification de la gestion de la végétation de la TWWHA et des réserves forestières limitrophes à la lumière de plusieurs initiatives, incluant la prochaine révision du plan de gestion de la TWWHA, la gestion de la zone étendue de la TWWHA (lorsque la modification des limites aura été adoptée), et des initiatives déjà en cours portant sur la gestion des risques liés aux incendies et au changement climatique sur la végétation.
- Seconde révision quinquennale de l’Accord forestier régional de Tasmanie : en janvier 2010, une réponse détaillée des gouvernements australien et Tasmanien à la “seconde révision quinquennale des progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’Accord forestier régional de Tasmanie” a été publiée. Elle définit une série d’actions qui prendra en compte chaque recommandation et leurs objectifs de mise en œuvre.
- Changement climatique : les risques liés au changement climatique sur le bien ont été identifiés et évalués et ces informations incorporées dans un programme de suivi actif et une stratégie de gestion des risques. l>
Le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives notent que le rapport de l’État partie contient des informations concernant les engagements et le travail entrepris depuis la dernière décision du Comité du patrimoine mondial. La reconnaissance du caractère inapproprié de l’exploitation minière est une déclaration importante et l’engagement d’ajouter la zone Melaleuca-Cox Bight au bien après expiration des licences d’exploitation est également accueilli avec satisfaction. La révision de l’AFR de Tasmanie sert également de déclaration publique sur les améliorations recherchées vis-à-vis de la gestion générale de l’exploitation forestière en Tasmanie.
Le Centre du patrimoine mondial et l’UICN ont reçu un certain nombre de rapports détaillés d’ONG de conservation de la nature et d’un sénateur australien. Un de ces rapports a été présenté par l’ONG qui l’a rédigé comme adressé au Comité du patrimoine mondial. Ces rapports font part d’inquiétudes concernant les pratiques forestières dans les zones limitrophes au bien, notamment l’impact de 80 aires d’abattage signalées dans un rayon de 5 km des limites du bien dont l’exploitation est prévue jusqu’en 2012. Leurs impacts sur l’intégrité du bien seraient dûs à divers facteurs. Ainsi, l’abattage de deux coupes dont les limites sont déclarées contigües au bien et d’autres coupes situées non loin de ses limites, serait susceptible d’exposer la zone au risque “d’effet de lisière” entraînant un dépérissement de la végétation, un assèchement du sol et une exposition accrue au vent et au soleil au sein du bien. D’autres paramètres préoccupants sont également mentionnés, dont l’impact de l’abattage sur les risques d’incendies et sur les réseaux d’eau, les impacts directs et indirects des chemins forestiers nécessaires à l’exploitation du bois comme vecteur des espèces invasives et des maladies, la fragmentation de l’habitat, les impacts des aires d’abattage sur les vues à l’extérieur et à l’intérieur du bien. Il faut souligner que, l’an passé, onze autres aires d’abattage ont été exploitées et que deux autres aires, essentiellement dans la Upper Florentine Valley et la Styx Valley, ont été affectées par la construction et la mise en service d’une route. Dans leurs rapports, les ONG font part de leur mécontentement sur les consultations, ces deux dernières années, entre l’État partie et les parties prenantes sur l’abattage des forêts entourant la TWWHA.
Le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives notent les progrès accomplis dans la création d’un mécanisme de suivi pouvant impliquer l’ensemble des parties prenantes concernées, la réalisation de ce mécanisme peut être prévue au terme de l’examen national des comités consultatifs et de gouvernance sur le patrimoine mondial en juin 2010. Ils considèrent qu’une méthode objective et concertée est essentielle pour soutenir l’évaluation de l’impact que les activités contiguës ont ou peuvent avoir sur la valeur universelle exceptionnelle du bien. Ces dispositions pourraient, avec le temps, déboucher sur un dialogue accru et un meilleur consensus sur l’équilibre entre abattage et conservation dans l’utilisation des parcelles de forêts qui entourent le bien, y compris les zones précédemment signalées comme pouvant l éventuellement être ajoutées au bien. L’UICN considère que les aires d’abattage proches ou contigües au bien pourraient représenter des risques évitables sur son intégrité et se dit préoccupée par les rapports permanents sur cet abattage.
b) Déclaration de valeur universelle exceptionnelle
L’État partie a préparé un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle pour examen par le Comité qui, de son point de vue, reflète mieux l’ensemble des valeurs du bien ainsi que les éléments du paysage culturel. Le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives accueillent favorablement la soumission du projet, qui sera soigneusement revu en collaboration avec l’État partie, pour présentation à la 35e session du Comité du patrimoine mondial pour adoption.
c) Limites du bien
Le rapport de l’État partie inclut une proposition qui ajouterait un total de 23 873 hectares au bien, qui s’étend déjà sur 1,38 million d’hectares, soit 20% de la superficie de l’État de Tasmanie. Étayée par une carte illustrant la modification des limites, cette proposition – qui sera considérée comme une “modification mineure” par le Comité du patrimoine mondial en vertu du point correspondant – répond aux recommandations de la mission de suivi réactif de 2008 visant à inclure les réserves adjacentes, qui prévoit un régime de gestion plus cohérent et qui accroît la représentation de la forêt de grands eucalyptus dans la TWWHA. Une fois la date d’expiration des licences d’exploitation minière atteinte, l’État partie propose également d’ajouter au bien la zone de Melaleuca à Cox Bight.
Le Comité a demandé à l’État partie, dans sa décision 32 COM 7B.41, d’envisager, lorsqu’il le jugera opportun, une extension potentielle du bien pour inclure des zones supplémentaires considérées par l’UICN et l’ICOMOS comme ayant le potentiel de témoigner de sa valeur universelle exceptionnelle. En dehors de l’ajout de 21 zones adjacentes de parcs nationaux et de réserves de l’État, et de la zone protégée sud-ouest, au sud de Melaleuca vers Cox Bight, l’État partie ne propose pas d’autre extension des limites de la TWWHA. Il considère l’ajout des 21 réserves officielles attenantes au bien suffisamment représentatif des forêts de grands eucalyptus et des sites culturels d’importance pour la communauté aborigène.
Les rapports reçus des ONG et autres organismes de conservation considèrent que les 21 réserves officielles attenantes ne sont pas suffisamment représentatives des forêts de grands eucalyptus et ils identifient des zones qui, de leur avis, pourraient être ajoutées en vue d’une extension complémentaire du bien. La superficie des zones qui, selon eux, satisfont les critères du patrimoine mondial pourrait s’étendre à 806 000 ha, incluant des zones actuellement gérées dans le cadre du plan de gestion de la TWWHA. Des études sur la biodiversité récemment réalisées par des ONG prouvent la présence d’espèces vulnérables et menacées dans les aires dont l’abattage est prévu dans la Upper Florentine Valley. Les rapports recommandent vivement que les limites de la TWWHA soient étendues pour inclure les forêts environnantes à haute valeur de conservation et demandent au Comité du patrimoine mondial d’inviter l’État partie à mettre en œuvre un moratoire immédiat sur l’ensemble des opérations forestières dans un rayon de 2 km des limites de la TWWHA, notant que l’exploitation de ces zones limite clairement la possibilité de les inclure dans une quelconque extension éventuelle du bien.
L’UICN a soigneusement étudié les points susmentionnés dans les conseils et en a fait part, lors de la 33e session du Comité du patrimoine mondial, dans le rapport sur l’état de conservation. Elle a pris en compte les éléments des études écologiques de la zone, les informations fournies par l’État partie lors de l’inscription et de l’extension du bien, et les différentes missions d’experts sur le bien. Comme rapportée à la 33e session, l’UICN réitère sa position, concernant le potentiel des zones attenantes au bien pour témoigner de sa valeur universelle exceptionnelle. L’UICN reconnaît qu’il incombe à l’État partie d’envisager de procéder ou non à une extension mais regrette que l’examen de la demande de la précédente décision du Comité du patrimoine mondial n’ait pas fait l’objet d’une approche plus positive de la part de l’État partie et que les zones susceptibles d’être ajoutées au bien continuent de faire l’objet d’abattage. Dans la mesure où le bien est un bien mixte, l’ICOMOS note que toute proposition d’extension devrait tenir compte de la pertinence, au sein de la zone ajoutée, des critères culturels utilisés pour le bien inscrit. Cela devra être basé sur des éléments archéologiques résultant d’études et de documentation appropriées.
En résumé, le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives reconnaissent les progrès accomplis dans la gestion du bien en réponse à la dernière décision du Comité tout en notant l’absence persistante d’accord entre l’État partie, les entités d’exploitation forestière et les organismes de conservation sur la gestion des réserves forestières adjacentes et la gestion des impacts de l’abattage sur l’intégrité du bien. Un cadre de suivi concerté impliquant toutes les parties prenantes, comme précédemment demandé par le Comité du patrimoine mondial, reste donctrès important.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2010
34 COM 7B.38
Zone de nature sauvage de Tasmanie (Australie) (C/N 181)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-10/34.COM/7B,
2. Rappelant la décision 32 COM 7B.41, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),
3. Reconnaît les efforts réalisés par l'État partie pour prendre en compte les actions demandées dans la décision 32 COM 7B.41 ;
4. Accueille avec satisfaction la soumission d'un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle pour le bien ;
5. Remercie l'État partie d'avoir proposé une modification mineure pour inclure 21 réserves officielles qui sont déjà couvertes par le plan de gestion de la Zone de nature sauvage de Tasmanie (TWWHA) au sein du bien, accueille également son engagement à ajouter la zone Melaleuca-Cox Bight au bien dès que la date d'expiration des licences d'exploitation minière sera atteinte, et rappelle également sa demande concernant le potentiel d'autres zones dont l'ajout éventuel au bien pourra être envisagé, lorsque l'État partie le jugera opportun ;
6. Note le potentiel en termes d'impacts sur l'intégrité du bien du patrimoine mondial actuel des activités forestières attenantes et demande à l'État partie de conserver des méthodes d'évaluation et de gestion rigoureuses afin de garantir que de tels impacts ne se réalisent ;
7. Demande également à l'État partie de finaliser dès que possible la création d'un mécanisme impliquant l'ensemble des parties prenantes concernées, pour suivre, évaluer et gérer l'impact des opérations forestières, de la construction de routes et de la régénération sur l'intégrité de la TWWHA et des réserves attenantes, comme précédemment demandé par le Comité ;
8. Demande en outre à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2012, un rapport actualisé sur l'État de conservation du bien, en particulier sur les résultats des mesures de suivi s'intéressant plus spécifiquement à l'impact des opérations d'abattage et de construction de routes sur la valeur universelle exceptionnelle du bien actuel, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 36e session en 2012.
34 COM 8B.46
Biens Mixtes - Examen des modifications mineures des limites - Zone de nature sauvage de Tasmanie - (Australie)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné les documents WHC-10/34.COM/8B, WHC-10/34.COM/INF.8B1.Add et WHC-10/34.COM/INF.8B2,
2. Approuve la modification mineure aux limites de la Zone de nature sauvage de Tasmanie, Australie, en accord avec la proposition de l'État partie et comme précédemment demandé par le Comité du patrimoine mondial ;
3. Se félicite de l'intention de l'État partie d'ajouter au bien la zone de conservation du sud‑ouest, allant du sud de Melaleuca à Cox Bight lorsque les permis d'exploitation minière auront expiré ;
4. Demande à l'État partie de veiller à ce que la protection et la gestion du bien, au sein des limites modifiées, tiennent compte des décisions précédentes du Comité du patrimoine mondial concernant l'État de conservation du bien existant, notamment la gestion des menaces dans les régions limitrophes;
5. Recommande que l'État partie considère des modifications mineures de délimitation supplémentaires afin de permettre la prise en compte de sites culturels appropriés, associés et complémentaires à ceux inclus dans le bien, avec la mise en place d'une protection appropriée et la considération des décisions antérieures du Comité du patrimoine mondial relatives aux limites du bien en rapport avec les valeurs naturelles et culturelles;
6. Recommande aussi que l'État partie étoffe son personnel avec des spécialistes du patrimoine culturel, afin d'assurer une protection et une gestion appropriées des sites culturels dans le bien et immédiatement en dehors de ses délimitations.
Projet de décision : 34 COM 7B.38
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-10/34.COM/7B,
2. Rappelant la décision 32 COM 7B.41, adoptée à sa 32e session (Québec, 2008),
3. Reconnaît les efforts réalisés par l’État partie pour prendre en compte les actions demandées dans la décision 32 COM 7B.41 ;
4. Accueille avec satisfaction la soumission d’un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle pour le bien ;
5. Remercie l’État partie d’avoir proposé une modification mineure pour inclure 21 réserves officielles qui sont déjà couvertes par le plan de gestion de la TWWHA au sein du bien, accueille avec satisfaction son engagement à ajouter la zone Melaleuca-Cox Bight au bien dès que la date d’expiration des licences d’exploitation minière sera atteinte, et rappelle également sa demande concernant le potentiel d’autres zones dont l’ajout éventuel au bien pourra être envisagé, lorsque l’État partie le jugera opportun ;
6. Note le potentiel en termes d’impacts sur l’intégrité du bien du patrimoine mondial actuel des activités forestières attenantes et demande à l’État partie de conserver des méthodes d’évaluation et de gestion rigoureuses afin de garantir que de tels impacts ne se réalisent ;
7. Demande à l’État partie de finaliser dès que possible la création d’un mécanisme impliquant l’ensemble des parties prenantes concernées, pour suivre, évaluer et gérer l’impact des opérations forestières, de la construction de routes et de la régénération sur l’intégrité de la TWWHA et des réserves attenantes, comme précédemment demandé par le Comité ;
8. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2012, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien, en particulier sur les résultats des mesures de suivi s’intéressant plus spécifiquement à l’impact des opérations d’abattage et de construction de routes sur la valeur universelle exceptionnelle du bien actuel, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 36e session en 2012.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.