Site archéologique de Sabratha
Facteurs affectant le bien en 2024*
- Espèces envahissantes/exotiques terrestres
- Guerre
- Habitat
- Humidité relative
- Modification du régime des sols
- Système de gestion/plan de gestion
- Autres menaces :
Croissance excessive de la végétation ; Impact de l'humidité et du sel d'eau de mer sur la maçonnerie en pierre
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Empiètement urbain/Habitat
- Espèces envahissantes/exotiques terrestres
- Modification du régime des sols
- Dégradation naturelle
- Système de gestion/Plan de gestion : Absence de plan de gestion et de stratégie globale de conservation
- Situation de conflit régnant dans le pays
- Autres menaces : Croissance excessive de la végétation ; Impact de l'humidité et du sel d'eau de mer sur la maçonnerie en pierre
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
Situation de conflit régnant dans le pays
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Pas encore rédigé
Mesures correctives pour le bien
Pas encore identifiées
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Pas encore identifié
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2024
Montant total accordé : juin 2020 : Fonds-en-dépôt néerlandais : 49 620 dollars EU pour le renforcement des capacités nationales pour l'élaboration de mesures correctives pour les biens du patrimoine mondial libyens.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2024
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2024**
Juin 2000 : mission du Centre du patrimoine mondial ; mars 2003 : mission du Centre du patrimoine mondial ; janvier 2007 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2024
L'État partie n'a pas soumis le rapport sur l'état de conservation demandé par le Comité du patrimoine mondial lors de sa 45e session élargie (Riyad, 2023). Aucune information récente sur l'état de conservation du bien n'est disponible.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2024
Malheureusement, l'État partie n'a pas soumis de rapport sur l'état de conservation du bien. Il est donc recommandé au Comité de réitérer ses demandes précédentes compte tenu de l'absence d'informations actualisées.
Suite à l'examen technique par l'ICOMOS des études effectuées au Théâtre romain, aucune information complémentaire n'a été fournie, notamment sur les enquêtes sur site, l'établissement d'une stratégie de conservation durable, ou les caractéristiques techniques et les matériaux pour les travaux de conservation. Il est recommandé de demander à l'État partie de poursuivre les consultations avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives sur les projets de conservation du bien, y compris en termes de matériaux et de techniques à utiliser, avant de les appliquer. Il est également recommandé de réitérer la précédente demande à l'État partie de continuer à tenir le Comité informé de l'évolution de la situation sur le bien et de l'informer par l'intermédiaire du Centre du patrimoine mondial de tout projet majeur de restauration ou de construction susceptible d'avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations.
Réitérant le besoin urgent d'une stratégie de gestion globale, l'État partie est fortement encouragé à donner la priorité à l'élaboration d'un plan de gestion et à rechercher le soutien technique et financier nécessaire à cet égard.
Il est recommandé au Comité de continuer d'encourager l'État partie à consulter le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS pour la définition d'une zone tampon adéquate et la soumission d'une proposition de modification mineure des limites, conformément au paragraphe 164 des Orientations. Il est également recommandé que l'État partie lance, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS, l'élaboration de la Déclaration rétrospective de VUE pour examen par le Comité du patrimoine mondial.
La mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS reste indispensable et doit être effectuée dès que les conditions le permettront afin d'évaluer l'état de conservation général du bien. En attendant, il est important que l'État partie amorce le processus de développement de l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et d'un ensemble de mesures correctives, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives.
Sur la base de ce qui précède, il est recommandé au Comité de maintenir le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Décisions adoptées par le Comité en 2024
46 COM 7A.22
Site archéologique de Sabratha (Libye) (C 184)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7A,
- Rappelant la décision 45 COM 7A.35 adoptée à sa 45e session élargie (Riyad, 2023),
- Regrette que l'État partie n'ait pas soumis de rapport sur l'état de conservation du bien, comme l'avait demandé le Comité lors de sa 45e session élargie, et se déclare préoccupé par l'absence d'informations actualisées sur le sujet ;
- Réitère sa demande à l'État partie de poursuivre ses efforts pour la conservation du bien et de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE) dans la mesure du possible et de rechercher les fonds nécessaires le cas échéant ;
- Demande à l'État partie de poursuivre les consultations avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives sur tous les projets de conservation prévus sur le bien, notamment au sujet des matériaux et des techniques à utiliser, avant leur application ;
- Réitère également sa demande à l'État partie de continuer à tenir le Comité informé de l'évolution de la situation sur le bien et de l'informer, par l'intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de tout projet majeur de restauration ou de construction en cours et à venir, susceptible d'avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations.
- Continue d'encourager l'État partie à poursuivre l'élaboration d'un plan de gestion pour le bien, et l'invite à rechercher le soutien technique et financier nécessaire et à allouer les ressources requises pour sa mise en œuvre ;
- Réitère en outre sa demande à l'État partie de poursuivre une consultation étroite avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour l'élaboration d'une proposition de modification mineure des limites du bien, et de la soumettre conformément au paragraphe 164 des Orientations ;
- Prie instamment l'État partie d'élaborer, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, un projet de Déclaration rétrospective de VUE, pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;
- Prie instamment l'État partie d'amorcer le processus d'élaboration d'un ensemble de mesures correctives et d'un calendrier de mise en œuvre, ainsi que de l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
- Rappelant l'invitation de l'État partie pour la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le bien, encourage la tenue de cette mission dès que les conditions le permettront ;
- Continue d'appeler à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour apporter un soutien financier et technique à l'État partie, notamment par le biais du Fonds d'urgence du patrimoine de l'UNESCO ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session;
- Décide de maintenir le Site archéologique de Sabratha (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Projet de décision : 46 COM 7A.22
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7A,
- Rappelant la décision 45 COM 7A.35 adoptée à sa 45e session élargie (Riyad, 2023),
- Regrette que l'État partie n'ait pas soumis de rapport sur l'état de conservation du bien, comme l'avait demandé le Comité lors de sa 45e session élargie, et se déclare préoccupé par l'absence d'informations actualisées sur le sujet ;
- Réitère sa demande à l'État partie de poursuivre ses efforts pour la conservation du bien et de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE) dans la mesure du possible et de rechercher les fonds nécessaires le cas échéant ;
- Demande à l'État partie de poursuivre les consultations avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives sur tous les projets de conservation prévus sur le bien, notamment au sujet des matériaux et des techniques à utiliser, avant leur application ;
- Réitère également sa demande à l'État partie de continuer à tenir le Comité informé de l'évolution de la situation sur le bien et de l'informer, par l'intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de tout projet majeur de restauration ou de construction en cours et à venir, susceptible d'avoir un impact sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations.
- Continue d'encourager l'État partie à poursuivre l'élaboration d'un plan de gestion pour le bien, et l'invite à rechercher le soutien technique et financier nécessaire et à allouer les ressources requises pour sa mise en œuvre ;
- Réitère en outre sa demande à l'État partie de poursuivre une consultation étroite avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour l'élaboration d'une proposition de modification mineure des limites du bien, et de la soumettre conformément au paragraphe 164 des Orientations ;
- Prie instamment l'État partie d'élaborer, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, un projet de Déclaration rétrospective de VUE, pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;
- Prie instamment l'État partie d'amorcer le processus d'élaboration d'un ensemble de mesures correctives et d'un calendrier de mise en œuvre, ainsi que de l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
- Rappelant l'invitation de l'État partie pour la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le bien, encourage la tenue de cette mission dès que les conditions le permettront ;
- Continue d'appeler à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour apporter un soutien financier et technique à l'État partie, notamment par le biais du Fonds d'urgence du patrimoine de l'UNESCO ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session;
- Décide de maintenir Site archéologique de Sabratha (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.