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Paysage archéologique sassanide de la région du Fars

Iran (République islamique d')
Facteurs affectant le bien en 2019*
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Certains éléments constitutifs de la série présentent un risque d’effondrement ou sont dans un état de détérioration grave

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
Facteurs identifiés lors de l'inscritpion du bien:
  • Nécessité de modifier les délimitations des éléments constitutifs restants 
  • Nécessité de finaliser un plan de gestion et de conservation intégré pour le bien
  • Activités de conservation immédiates nécessaire pour tous les éléments constitutifs de la série qui présentent un risque d’effondrement ou qui sont dans un état de détérioration grave
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2019
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2019**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2019

L'État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 9 avril 2019, disponible à https://whc.unréglemesco.org/fr/list/1568/documents/ et aborde des recommandations faites au moment de l’inscription du bien en 2018 (décision 42 COM 8B.21) comme suit :

  • L’État partie informe qu’il considère que la recommandation d’ajuster les délimitations des éléments de Firouzabad et de Bishapour n’est pas applicable, en raison de la distance entre les sites et de la présence de nouveaux établissements dans cette zone. L’État partie a entrepris de fournir de nouveaux règlements pour les zones tampons des deux éléments ci‑dessus mentionnés, concernant des restrictions sur de nouveaux aménagements et des activités touristiques ;
  • Le plan de gestion et de conservation intégré (PGCI) pour le bien est en cours de finalisation, y compris des stratégies de préparation aux risques et de réponse aux catastrophes ;
  • S’agissant de la recommandation du Comité d’assurer la priorisation d’activités de conservation immédiates, l’État partie indique qu’un certain nombre de recherches ont été menées par l’Organisation iranienne du Patrimoine culturel, de l'Artisanat et du Tourisme (Iranian Cultural Heritage Handicrafts and Tourism Organization (ICHHTO)), incluant des discussions avec des membres du comité de l’ICOMOS ISCARSAH (International Scientific Committee on the Analysis and Restoration of Structures of Architectural Heritage, Comité Scientifique International sur l'analyse et la restauration des structures du patrimoine architectural) au sujet du dôme de Qaleh Dokhtar en octobre 2018. D’autres travaux, dont la restauration structurelle immédiate de Sarbazkhane et des tours à l’extrémité septentrionale des fortifications de la citadelle royale, sont énumérés dans le rapport, mais n’y sont pas décrits en détail ;
  • En ce qui concerne la nécessité d’envisager des études géophysiques dans l’élément d’Ardashir Khurreh et pour limiter des pratiques agricoles dans des zones archéologiquement sensibles, l’État partie indique qu’une collaboration franco-iranienne va lancer de premiers tests en novembre 2019 afin d’appliquer des techniques de géophysique plus adaptées ;
  • L’État partie met au point un nouveau cadre pour la documentation, l’étude et l’analyse de structures et de reliefs. Le nouveau système de suivi sera pleinement intégré dans le PGCI. Des appareils de mesure des fissures permettant d’améliorer le suivi ont été installés pour la citadelle royale ;
  • L’État partie a fourni des informations concernant un large éventail de travaux de gestion et de conservation pertinents, parmi lesquels : la documentation et l’examen de l’état de conservation de plusieurs sites, la restauration d’œuvres décoratives (Arg-e Shai à Bishapour) ; diverses actions pour réorganiser des parcs de stationnement, la gestion de l’eau, l’infrastructure électrique et l’éclairage ; l’élimination chimique de la végétation ; diverses expositions, la formation et des manifestations associant la communauté ; et le dragage de la rivière à proximité de Tang-e Chogan. Plusieurs de ces activités sont décrites, alors que la plupart sont simplement répertoriées dans le rapport.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2019

Le rapport de l’État partie montre que des progrès ont été accomplis en ce qui concerne plusieurs recommandations du Comité du patrimoine mondial formulées au moment de l’inscription. En particulier, l’indication de l’État partie, selon laquelle des modifications du plan de gestion sont en cours de révision finale, est accueillie favorablement, y compris les dispositions pour la préparation aux risques, la gestion des catastrophes et la documentation améliorée et les modalités du suivi. Le Comité pourrait en conséquence souhaiter demander à l’État partie de soumettre le plan de gestion au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, préalablement à son adoption. Il est pris note des efforts déployés pour lancer des études géophysiques de la ville de Gur (Ardashir Khurreh) en 2019, de même que des divers travaux de gestion et de conservation du site qui ont été répertoriés par l’État partie.

Alors que peu de temps s’est écoulé depuis l’inscription, des progrès pour répondre aux besoins urgents de conservation et les prioriser ont néanmoins été relativement modestes, étant donné qu’un certain nombre de sites évalués dans le cadre de l’évaluation par ICOMOS étaient dans un mauvais état de conservation et risquaient de subir un délabrement plus poussé ou même un effondrement. Une approche de conservation bien planifiée, évitant des reconstructions importantes, est nécessaire pour assurer la préservation du bien à long terme, et le Comité pourrait souhaiter que cet aspect soit traité en tant que priorité et intégré dans le PGCI.

La réponse de l’État partie concernant la recommandation d’ajuster les délimitations des éléments de Firouzabad et de Bishapour est notée, bien que les raisons justifiant la recommandation du Comité demeurent valables. Alors que les travaux en cours de l’État partie pour modifier la réglementation qui s’applique aux zones tampons, notamment des restrictions sur de nouvelles constructions, des limites à l’expansion de villages existants, et des exigences visant des entreprises de tourisme, constituent une étape intermédiaire éventuellement utile, cette réglementation doit encore être adoptée et mise en œuvre. Il est par conséquent considéré que les délimitations des éléments restent trop resserrées et doivent être élargies pour inclure l’environnement paysager des caractéristiques architecturales et archéologiques. Il est recommandé au Comité du patrimoine mondial de réitérer sa demande à l’État partie d’œuvrer à la reconnaissance de ces problèmes en ajustant les délimitations des éléments.

La liste d’activités complémentaires concernant la conservation et la gestion des sites est notée, étant entendu, qu’en temps utile, de telles activités seront pleinement intégrées dans un plan de  conservation et de gestion en état de fonctionner et feront l’objet d’un suivi et d’un examen régulier.

Enfin, il est noté que la déclaration de valeur universelle exceptionnelle provisoire a été révisée et qu’un projet ayant fait l’objet d’un accord sera présenté pour adoption à la présente session du Comité du patrimoine mondial.

Décisions adoptées par le Comité en 2019
43 COM 7B.65
Paysage archéologique sassanide de la région du Fars (Iran, République islamique d’) (C 1568)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 42 COM 8B.21, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Prend note des progrès accomplis par l’État partie et demande qu’il continue à travailler sur les problèmes identifiés au moment de l’inscription, notamment en :
    1. Ajustant les délimitations des éléments du bien en série pour inclure l’environnement paysager des attributs archéologiques et architecturaux à l’intérieur des délimitations et/ou de la zone tampon du bien du patrimoine mondial ;
    2. Adoptant et mettant en œuvre la nouvelle réglementation proposée pour les zones tampons des éléments de Firouzabad et de Bishapour,
    3. Finalisant, en priorité, le plan de conservation et de gestion intégré pour le bien, y compris des stratégies de préparation aux risques et de réponse aux catastrophes, et soumettant ce plan au Centre du patrimoine mondial préalablement à son adoption officielle pour examen par les Organisations consultatives,
    4. Assurant que des attributs en mauvais état, risquant une grave détérioration ou risquant un effondrement sont identifiés, suivis et bénéficient d’une priorité de premier plan pour des programmes de conservation et des ressources,
    5. Menant des études géophysiques pour le site d’Ardashir Khurreh afin d’identifier des zones de sensibilité archéologique, et assurant que des pratiques agricoles sont interdites dans des zones archéologiquement sensibles,
    6. Établissant un système de suivi qui soit approprié pour soutenir la valeur universelle exceptionnelle du bien et intègre pleinement les modalités du suivi dans le plan de conservation et de gestion intégré ;
  4. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.
43 COM 8B.54
Déclarations de valeur universelle exceptionnelle des biens inscrits lors des sessions précédentes et non adoptées par le Comité du patrimoine mondial

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/8B.Add,
  2. Adopte les déclarations de valeur universelle exceptionnelle, pour les biens du patrimoine mondial suivants inscrit lors des sessions précédentes du Comité du patrimoine mondial :
  • Allemagne, Cathédrale de Naumburg
  • Chine, Fanjingshan
  • Iran (République islamique d'), Paysage archéologique sassanide de la région du Fars
  • Iraq, Les Ahwar du sud de l’Iraq : refuge de biodiversité et paysage relique des villes mésopotamiennes
  • Italie, Ivrée, cité industrielle du XXe siècle
  • Mexique, Vallée de Tehuacán-Cuicatlán : habitat originel de Méso-Amérique
  • Oman, Cité ancienne de Qalhât
  • République de Corée, Sansa, monastères bouddhistes de montagne en Corée
  • Turquie, Aphrodisias
  • Turquie, Göbekli Tepe.
Projet de décision: 43 COM 7B.65

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 42 COM 8B.21, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Prend note des progrès accomplis par l’État partie et demande qu’il continue à travailler sur les problèmes identifiés au moment de l’inscription, notamment en :
    1. Ajustant les délimitations des éléments du bien en série pour inclure l’environnement paysager des attributs archéologiques et architecturaux à l’intérieur des délimitations et/ou de la zone tampon du bien du patrimoine mondial ;
    2. Adoptant et mettant en œuvre la nouvelle réglementation proposée pour les zones tampons des éléments de Firouzabad et de Bishapour,
    3. Finalisant, en priorité, le plan de conservation et de gestion intégré pour le bien, y compris des stratégies de préparation aux risques et de réponse aux catastrophes, et soumettant ce plan au Centre du patrimoine mondial préalablement à son adoption officielle pour examen par les Organisations consultatives,
    4. Assurant que des attributs en mauvais état, risquant une grave détérioration ou risquant un effondrement sont identifiés, suivis et bénéficient d’une priorité de premier plan pour des programmes de conservation et des ressources,
    5. Menant des études géophysiques pour le site d’Ardashir Khurreh afin d’identifier des zones de sensibilité archéologique, et assurant que des pratiques agricoles sont interdites dans des zones archéologiquement sensibles,
    6. Établissant un système de suivi qui soit approprié pour soutenir la valeur universelle exceptionnelle du bien et intègre pleinement les modalités du suivi dans le plan de conservation et de gestion intégré ;
  4. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.
Année du rapport : 2019
Iran (République islamique d')
Date d'inscription : 2018
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(v)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2019) .pdf
arrow_circle_right 43COM (2019)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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