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Ouadi Qadisha ou Vallée sainte et forêt des cèdres de Dieu (Horsh Arz el-Rab)

Liban
Facteurs affectant le bien en 2003*
  • Activités illégales
  • Cadre juridique
  • Habitat
  • Modification du régime des sols
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2003
Demandes approuvées : 3 (de 1993-2001)
Montant total approuvé : 45 000 dollars E.U.
2001 Installation of Plaques and Publication of Leaflets to ... (Approuvé)   2 500 dollars E.U.
1999 Restoration works in the site of Ouadi Quadisha and the ... (Approuvé)   35 000 dollars E.U.
1993 Financial contribution for the preparation of a ... (Approuvé)   7 500 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2003**

Juin 2003 : mission de suivi réactif du Centre du patrimoine mondial.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2003

En juin 2003, le Centre a organisé et  conduit une mission sur le site, en étroite collaboration avec les autorités libanaises concernées, afin d’évaluer l’état de conservation du site. Les conclusions de la mission peuvent se résumer comme suit :

- Cadre juridique

Le site n’est protégé par aucun instrument juridique au niveau national. Il n’existe aucune réglementation concernant les constructions à l’intérieur du périmètre du site du patrimoine mondial. Par conséquent, selon la législation en vigueur, tout bâtiment peut être édifié à l’intérieur du site si il y a eu obtention d’un permis de construire. De plus, quatre nouvelles constructions sont apparues de façon illicite à l’intérieur du site, sans aucun permis de construire.

- Gestion

Le Plan de gestion présenté lors de l’inscription du site sur la Liste du patrimoine mondial n’est pas opérationnel. Les villages surplombant la Vallée ont un impact visuel négatif sur le site ; ils n’ont pas de système de traitement des eaux usées adapté et, dans certains cas, sont construits sur un terrain meuble, constituant p25/06/2003ar là-même une menace sérieuse pour les habitants et le site lui-même.

A la demande de la Direction générale des Antiquités (DGA), le site devrait être intégré dans le champ d’activités d’une étude menée par la Direction générale de l’urbanisme, en vue de déterminer le zonage approprié des terres autour du site (le coefficient de constructibilité ne devrait pas dépasser 0,01-0,05). De plus, la mission a également été informée d’une proposition de projet pour le développement touristique de la Vallée de la Qadisha, financé par le Gouvernement japonais, pour un montant d’un million de dollars.

La mission a également rencontré le Ministre de la Culture, le Ministre de l’Environnement et le Patriarche maronite. Lors de ces réunions, les autorités nationales ont toutes reconnu l’urgente nécessité de désigner « Réserve nationale » le site du patrimoine mondial de la Vallée de la Qadisha, lui assurant ainsi une protection juridique et la mise en œuvre d’un plan de gestion approprié. Les autorités nationales concernées ont également souligné le besoin d’intégrer aux objectifs du plan de gestion les questions liées au contexte socio-économiques de la région, avec une mention particulière faite à l’importance de s’assurer que le site constitue une ressource durable pour le bien-être de la population locale.

Décisions adoptées par le Comité en 2003
27 COM 7B.103
Ouadi Qadisha ou Vallée sainte et forêt des cèdres de Dieu (Horsh Arz el-Rab) (Liban)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Prend note du rapport sur l'état de conservation du site de la Vallée de la Qadisha présenté par le Centre du patrimoine mondial ;

2. Invite l'État partie à établir, en étroite consultation avec le Centre du patrimoine mondial, un cadre juridique approprié pour la protection du bien, désignant le site du patrimoine mondial de la Vallée de la Qadisha comme Réserve nationale, et à développer un plan de gestion détaillé ;

3. Invite l'État partie à mettre en place un mécanisme de coordination entre l'ensemble des parties concernées par l'élaboration et la mise en œuvre du plan de gestion du bien ;

4. Demande à l'Etat partie, en ce qui concerne les constructions illégales à l'intérieur du bien du patrimoine mondial, de rétablir l'intégrité du bien et de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer sa protection.

Projet de décision : 27 COM 7 (b) 103 

« Le Comité du patrimoine mondial,

1.   Prend note du rapport sur l’état de conservation du site de la Vallée de la Qadisha présenté par le Secrétariat;

2.   Invite l’Etat partie à établir, en étroite consultation avec le Centre du patrimoine mondial, un cadre juridique approprié pour la protection du site, désignant le site du patrimoine mondial de la Vallée de la Qadisha comme Réserve nationale, et à développer un plan de gestion détaillé ;

3.  Invite l’Etat partie à envisager la  possibilité d’établir un Comité inter-ministériel pour coordonner et surveiller la mise en œuvre du futur plan de gestion ;

4.   Demande à l’Etat partie, en ce qui concerne les constructions illégales à l’intérieur du site du patrimoine mondial, de rétablir l’intégrité du site et de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer sa protection. »

Année du rapport : 2003
Liban
Date d'inscription : 1998
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)(iv)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 27COM (2003)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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