Grotte de Seokguram et temple Bulguksa
Facteurs affectant le bien en 1999*
- Installations localisées
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1999
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1999**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1999
Nouvelles informations : En avril 1999, le Secrétariat a reçu un rapport d'un institut de recherche scientifique coréen basé dans une université indiquant qu'un incinérateur périmé interdit dans de nombreux pays est en cours d'installation à un endroit situé à 6,6 km du temple de Pulgulksa. Selon ce rapport, le taux moyen d'émission de 0,92 ng de dioxine par m3 produit par ce type d'incinérateur aura un impact néfaste sur le temple.
Action requise
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1999
Résumé des précédents débats :
Vingt-troisième session du Bureau – paragraphe IV.64.
Nouvelles informations : En août 1999, le Secrétariat a profité d’une invitation à une conférence tenue en République de Corée pour visiter le site du patrimoine mondial de la Grotte de Sokkuram et le temple de Pulgulksa et s’entretenir avec les autorités nationales et locales de la préoccupation du Bureau concernant le projet de construction d’un incinérateur susceptible d’avoir un impact négatif sur le site et les habitants de l’endroit. L’Etat partie a présenté un bref rapport en octobre 1999 déclarant que la construction en 2002 de l’incinérateur à ordures dans la région de Kyongju attend toujours l’accord du conseil municipal en raison de la forte opposition de particuliers et de groupes de défense de l’environnement. L’Etat partie a demandé au Secrétariat d’informer le Comité qu’en cas d’approbation de la construction prévue à 6,6 km du site du patrimoine mondial, le gouvernement central contrôlerait le processus afin de s’assurer que les autorités municipales respectent les normes internationales d'émission de dioxine (0,1 ng/m3) ainsi que la loi nationale sur la gestion des déchets et qu’elles vérifient l’état de l’environnement naturel aux alentours.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1999
23 BUR IV.B.64
Grotte de Sokkuram et temple de Pulgulksa (République de Corée)
Le Secrétariat a reçu un rapport indiquant qu'un incinérateur périmé interdit dans de nombreux pays est en cours d'installation à un endroit situé à 6,6 km du temple de Pulgulksa. Selon ce rapport, le taux moyen d'émission de 0,92 ng de dioxine par m3 produit par ce type d'incinérateur aura un impact néfaste sur le temple.
Le délégué de la République de Corée a informé le Bureau que malgré la mise en œuvre de la construction de l'incinérateur par la ville de Kyongju, ce projet avait été momentanément suspendu en raison de la forte opposition manifestée par les communautés locales. Il a cependant exprimé son soutien à la recommandation du Secrétariat au Bureau compte tenu de la possibilité existante de la construction de l'incinérateur susceptible d'avoir un impact néfaste.
Le Bureau, ayant été informé par un rapport de l'impact écologique potentiellement néfaste que pourrait avoir l'installation d'un incinérateur sur le temple de Pulgulksa, a demandé à l’État partie de fournir un rapport scientifique au Secrétariat avant le 15 septembre 1999 pour étude par le Bureau à sa vingt-troisième session extraordinaire.
23 COM VIII.3
Changement d'appellation d'un bien inscrit
VIII.3 Le Comité a approuvé le changement d'appellation du bien suivant inscrit sur la Liste du patrimoine mondial :
"Sokkuram Grotto" devient "Sokkuram Grotto et le Temple Pulguksa" (République de Corée).
En ce qui concerne la demande de l'Allemagne visant à ce que le titre "Trèves - Monuments romains, cathédrale et église Notre-Dame" soit changé en "Trèves - monuments romains, cathédrale Saint-Pierre et église Notre-Dame", le Président a suggéré que le Centre et l'État partie trouvent ensemble le titre correct en anglais.
23 COM X.B.46
Rapports sur l’état de conservation de biens culturels dont le Comité a pris note
X.46 Le Comité a pris note des décisions de la vingttroisième session extraordinaire du Bureau telles qu'elles figurent dans le Rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-99/CONF.209/6) et incluses en Annexe VIII de ce rapport sur les biens suivants :
Missions jésuites des Guaranis (Argentine et Brésil)
Mission jésuite de Santa Ana (Argentine)
Palais du Potala, Lhasa (Chine)
Ville de Quito (Equateur)
Le Délégué de l'Equateur a informé le Comité que le volcan La Pichincha avait eu des éruptions le 5 octobre et le 26 novembre 1999 et que l'Institut national pour le patrimoine culturel (INPC) et la Municipalité de Quito avaient pris des mesures préventives pour protéger la population et les monuments.
Centre historique (vieille ville) de Tallin (Estonie)
Mont-Saint-Michel et sa Baie (France)
Trèves - Monuments romains, cathédrale et église Notre- Dame (Allemagne)
Bâtiments traditionnels Asante (Ghana)
Eglises et couvents de Goa (Inde)
Luang Prabang (Laos)
Ile de Mozambique (Mozambique)
Lumbini, lieu de naissance du Bouddha (Népal)
L'observateur du gouvernement népalais de Sa Majesté a assuré le Comité que la conservation du Temple de Maya Devi serait entreprise conformément aux normes internationales de conservation prescrites par la Convention du patrimoine mondial. Il a informé le Comité que le gouvernement népalais de Sa Majesté serait heureux de recevoir les suggestions d'experts de l'UNESCO concernant l'avant-projet conceptuel des travaux de conservation du Temple de Maya Devi, car ces avis fourniraient des orientations pour élaborer les détails du projet en préparation. L'observateur a assuré le Comité que les projets des travaux du Temple de Maya Devi, une fois achevés, seraient transmis à l'UNESCO, comme l'a assuré le Gouvernement népalais de Sa Majesté. L'observateur a informé le Comité qu'une demande de coopération technique en vue de l'organisation d'une réunion technique internationale pour débattre de l'avant-projet de conservation, restauration et présentation du Temple de Maya Devi serait présentée, conformément à la demande du Bureau à sa vingt-troisième session.
Site archéologique de Chavin (Pérou)
Ville de Cuzco (Pérou)
Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (Philippines)
L'observateur des Philippines a assuré le Comité que le plan de développement intégré à long terme du site, comprenant un plan de développement touristique du site, serait soumis en temps voulu à l'UNESCO, de préférence avant le 15 septembre 2000. Afin de s'assurer du maintien de l'authenticité et de la conservation durable de ce site fragile, l'observateur a déclaré que son gouvernement accepterait l'offre généreuse du Comité de fournir une expertise technique au titre du Fonds du patrimoine mondial.
Camp de concentration d'Auschwitz (Pologne)
Grotte de Sokkuram et temple de Pulgulksa (République de Corée)
Alhambra, Generalife et Albaicin, Grenade (Espagne)
Zones historiques d'Istanbul (Turquie)
L'observatrice de la Turquie a remercié le Comité de la sympathie exprimée aux victimes du tremblement de terre de cette année et elle a déclaré qu'Istanbul est le seul des neuf sites turcs du patrimoine mondial situé dans la région touchée par le tremblement de terre d'août 1999. Bien qu'il faille un certain temps pour évaluer les dommages, les premières estimations ont révélé des fissures mineures dans plusieurs monuments historiques, dont Sainte-Sophie et quatre musées. On a cependant constaté plusieurs grosses fissures au Musée archéologique d'Istanbul, au laboratoire de conservation installé dans un monument historique, dans deux bâtiments historiques abritant des bibliothèques, dans plus de dix tombes, ainsi que dans les remparts de la ville. Le Comité a été informé que les bureaux régionaux du ministère turc de la Culture ne lui ont pas encore communiqué l'importance de l'impact du second tremblement de terre (novembre 1999) sur les sites du patrimoine mondial. L'observatrice a déclaré qu'un rapport détaillé serait présenté au Comité dès son achèvement.
S'agissant du plan de conservation urbaine de la péninsule historique d'Istanbul, l'observatrice a informé le Comité que le plan au 1/5000e venait d'être achevé et présenté au Conseil du Grand Istanbul et après approbation sera transmis pour adoption au Conseil régional de conservation. Après avoir été officiellement approuvé, un plan au 1/1000e sera préparé pour les municipalité de Fatih et d'Eminonu. De plus, le plan de conservation détaillé au 1/500e du district de Zeyrek, établi par l'Université technique d'Istanbul et cofinancé par le Fonds du patrimoine mondial est presque achevé et sera présenté à la municipalité de Fatih pour approbation. L'observatrice a remercié le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO d'avoir mobilisé l'appui international pour la conservation du patrimoine urbain d'Istanbul et, à cet égard, s'est déclarée particulièrement satisfaite de l'aide financière octroyée par la Commission européenne et le gouvernement français.
L'observatrice a conclu son exposé en déclarant que les activités de réhabilitation dues au tremblement de terre avaient entraîné de sévères coupures dans le budget de l'Etat, et notamment celui du ministère de la Culture. Bien que l'on poursuive les projets de conservation avec les municipalités d'Istanbul, aucun développement du travail ou des activités complémentaires ne sera possible en l'an 2000.
La Déléguée de la Grèce a demandé au Comité de fournir un soutien à la Turquie pour la réhabilitation des zones touchées par le tremblement de terre et, à cet égard, a rappelé sa déclaration à la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau concernant la nécessité d'établir des priorités dans l'octroi du soutien international, étant donné l'étendue des besoins en matière de conservation de l'aire de patrimoine mondial d'Istanbul. Le Président, à titre personnel, a déclaré que l'esprit de collaboration et de solidarité témoigné par la Grèce en faveur de la Turquie rejoignait celui de la Convention du patrimoine mondial.
Le Bureau pourrait souhaiter adopter le texte suivant et le transmettre au Comité pour qu’il en prenne note :
« Le Bureau, après examen du rapport présenté par le Secrétariat, remercie l’Etat partie de son engagement à contrôler la planification et le processus de construction éventuel de l’incinérateur afin de s’assurer que les normes internationales sont respectées et qu’il n’aura pas d’impacts négatifs sur les habitants ni sur l’environnement de la grotte de Sokkuram et du temple de Pulguksa. Le Bureau demande à l’Etat partie de tenir le Bureau informé, par le biais de son Secrétariat, de l’évolution de la situation concernant la construction de l’incinérateur et de tous autres travaux qui pourraient avoir un impact sur ce site du patrimoine mondial. »
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.