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Monuments historiques de l'ancienne Kyoto (villes de Kyoto, Uji et Otsu)

Historic Monuments of Ancient Kyoto (Kyoto, Uji and Otsu Cities)

Built in A.D. 794 on the model of the capitals of ancient China, Kyoto was the imperial capital of Japan from its foundation until the middle of the 19th century. As the centre of Japanese culture for more than 1,000 years, Kyoto illustrates the development of Japanese wooden architecture, particularly religious architecture, and the art of Japanese gardens, which has influenced landscape gardening the world over.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Monuments historiques de l'ancienne Kyoto (villes de Kyoto, Uji et Otsu)

Construite en 794 sur le modèle des capitales de la Chine ancienne, Kyoto a été la capitale impériale du Japon depuis sa fondation jusqu'au milieu du XIXe siècle. En tant que foyer de la culture japonaise depuis plus de mille ans, Kyoto retrace le développement de l'architecture japonaise en bois, notamment l'architecture religieuse, et l'art des jardins japonais qui a influencé la conception des jardins dans le monde entier.

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النصب التاريخيّة في كيوتو القديمة (مدينة كيوتو ومدينة أوجي ومدينة أوتسو )

أُنشئت كيوتو في العام 794 على نموذج عاصمات الصين القديمة وهي كانت العاصمة الامبراطوريّة لليابان منذ إنشائها وحتّى منتصف القرن التاسع عشر. وبصفتها مهد الثقافة اليابانيّة منذ أكثر من ألف عام، تُعيد كيوتو إحياء الهندسة المعماريّة اليابانيّة الخشبيّة، لا سيّما الهندسة المعماريّة الدينيّة وفن الحدائق الياباني الذي أثّر على طريقة تصميم الحدائق في العالم بأسره.

source: UNESCO/CPE
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古京都遗址(京都、宇治和大津城)

古京都是仿效古代中国首都形式,于公元794年建立的。从建立起直到19世纪中叶古京都一直是日本的帝国首都。作为一千多年来日本的文化中心,古京都不仅见证了日本木结构建筑,特别是宗教建筑的发展,而且也向世人展示着日本花园艺术的变迁,现在日本的花园设计艺术已经对全世界的景观花园设计产生了重大影响。

source: UNESCO/CPE
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Исторические памятники старой части Киото и в городах Удзи и Оцу

Построенный в 794 г. по модели столиц древнего Китая, город Киото был имперской столицей Японии с момента своего основания до середины XIX в. Киото, бывший центром японской культуры на протяжении более 1000 лет, демонстрирует историю развития японской деревянной архитектуры, особенно религиозной. Искусство японских садов Киото повлияло на ландшафтное садоводство во всем мире.

source: UNESCO/CPE
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Monumentos históricos de la antigua Kyoto (ciudades de Kyoto, Uji y Otsu)

Construida el año 794 a imagen y semejanza de las capitales de la antigua China, Kyoto fue la capital imperial del Japón desde su fundación hasta mediados del siglo XIX. Núcleo central de la cultura japonesa desde mil años atrás, Kyoto es un vivo exponente del desarrollo de la arquitectura tradicional en madera –sobre todo la religiosa–, así como del arte paisajístico nipón que ha influido en el diseño de los jardines en el mundo entero.

source: UNESCO/CPE
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古都京都の文化財(京都市、宇治市、大津市)
794年の平安京建都から江戸時代まで京都は日本の都として貴族、武士、王朝が築いた時代の舞台となったところです。古都京都には、それぞれの時代の文化を示す文化財が数多く残されています。その中でも古都京都の歴史と2千件を越える文化財を代表して16社寺と1城が世界遺産に登録された。

source: NFUAJ

Historische monumenten van oud Kyoto (Kyoto, Uji en Otsu)

Kyoto werd gebouwd in 794 naar het model van de hoofdsteden van het oude China. Het was de keizerlijke hoofdstad van Japan vanaf de oprichting tot halverwege de 19e eeuw. De stad was het hart van de aristocratische maatschappij die zich rond het keizerlijk hof schaarde tijdens de vier eeuwen van de Heian periode (794-1192). Kyoto was meer dan 1.000 jaar het middelpunt van de Japanse cultuur en illustreert de ontwikkeling van de Japanse houten architectuur – in het bijzonder de religieuze architectuur – en de kunst van Japanse tuinen, die tuinarchitectuur over de hele wereld heeft beïnvloed.

Source : unesco.nl

Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Les monuments historiques de l'ancienne Kyoto (villes de Kyoto, Uji et Otsu) comportent dix-sept éléments qui sont situés dans les villes de Kyoto et Uji dans la préfecture de Kyoto et dans la ville d’Otsu dans la préfecture de Shiga. Construite en 794 sur le modèle des anciennes capitales de Chine, Kyoto a été centre culturel tout en servant de capitale impériale jusqu'au milieu du XIXe siècle.

En tant que foyer de la culture japonaise pendant plus de mille ans,  Kyoto couvre le développement de l'architecture japonaise en bois, en particulier l'architecture religieuse, et l'art des jardins japonais, qui a influencé l'aménagement paysager dans le monde entier. La plupart des 198 bâtiments et des douze jardins qui constituent les dix sept éléments du bien ont été construits ou conçus entre le Xe et le XVIIe siècles.

Tous les dix-sept éléments du bien inscrit sont des établissements religieux, sauf le château de Nijo-jo. En tout ils couvrent une superficie totale de 1.056 hectares et sont entourés d'une zone tampon de 3.579 hectares.

Critère (ii) : Kyoto a été le principal centre de l'évolution de l'architecture religieuse et séculière et de l’art des jardins entre le VIIIe et le XVIIe siècle ; à ce titre, cette ville a joué un rôle décisif pour le développement des traditions culturelles japonaises qui, depuis le XIXe siècle, et en particulier dans le cas des jardins, exerce une influence profonde sur le reste du monde.

Critère (iv) : l’association de bâtiments et de jardins dans les monuments de Kyoto qui survivent représente l’élément fondamental de la culture matérielle japonaise de la période pré-moderne.

Intégrité

Bien que chacun des édifices individuels, complexes bâtis et jardins, qui constituent  le bien inscrit, représente différentes périodes uniques de l’histoire, ils illustrent ensemble l'évolution historique générale de l'architecture et des jardins japonais.
Les dix-sept éléments permettent ensemble une compréhension claire de l'histoire et la culture de l'ancienne capitale. En outre, le bien donne une image très complète de la culture japonaise au cours de cette longue période. Ainsi, l'intégrité de l’ensemble du bien et sa totalité et son caractère intact sont assurée. En outre, chacun des dix-sept éléments du bien présente individuellement un degré élevé d'intégrité.

Comme les éléments sont dispersés dans un contexte urbain, le développement incontrôlé constitue une menace pour l'intégrité visuelle d’ensemble du bien inscrit.

Authenticité

A la lumière de la tradition japonaise en matière de restauration et de reconstruction, les bâtiments et les jardins inclus dans le bien présentent un niveau élevé d’authenticité. Bien que les bâtiments qui sont restés intacts de façon totale ou même partielle depuis leur construction soient rares, le respect rigoureux des formes, de la décoration et des matériaux d’origine, qui a prévalu au Japon pendant plus d'un millénaire, a assuré que les biens visibles de nos jours soient presque parfaitement conformes dans presque tous les détails aux structures d’origine. Cette tradition a été renforcée depuis la fin du XIXe siècle, lorsque la Loi sur la préservation des sanctuaires et des temples anciens a été promulguée (1897). Seules les parties endommagées sont réparées ou, le cas échéant, remplacées, et ce travail est effectué sur la base d’une documentation minutieuse et de recherche scientifique. Alors que les jardins n’étaient pas bien préservés dans la période suivant immédiatement la Seconde Guerre mondiale, depuis 1965 leur conservation fait partie des projets appuyés par l'Agence des affaires culturelles et est menée à bien en accordant la même attention aux relevés de fouilles et à d'autres recherches. Les responsables de ces travaux ont pris grand soin de veiller à l'utilisation de matériaux et techniques traditionnels, jusqu’à reproduire des outils d’origine.

Dans les cas où des travaux de restauration ou de réparation antérieurs ont utilisé des matériaux ou des techniques inappropriées, des réparations fondées sur une recherche appropriée en excluant les suppositions les ont remplacés. Les éléments endommagés de les bâtiments en bois ou de jardins ne sont remplacés qu'en cas de nécessité et en prêtant attention aux détails historiques. L’authenticité de la finition est renforcée par l’étude approfondie des techniques et par l'utilisation d'outils appropriés. La plupart des 198 bâtiments qui constituent  le bien inscrit sont dans leur emplacement d'origine.

Ainsi, les bâtiments et les jardins qui constituent le bien présentent des degrés élevés d’authenticité en termes de forme/conception, matériaux/substance,  traditions/techniques et emplacement/cadre.

Eléments requis en matière de protection et de gestion

Tous les bâtiments, et les jardins qui constituent le bien sont protégés en vertu de la Loi de 1950 pour la protection des biens culturels. Parmi les 198 bâtiments, trente-huit sont désignés Trésors nationaux et cent soixante Biens Culturels Importants. En ce qui concerne les douze  jardins, huit sont désignés Paysages d’une particulière beauté et quatre lieux d’une grande  beauté. En vertu de la loi de 1950, les modifications proposées à l'état actuel du bien sont limitées, et toute modification doit être approuvée par le gouvernement national ou les collectivités locales pour les modifications mineures.

Les règles d’urbanisme sont appliquées de façon stricte dans les zones tampons et il existe une communication permanente entre les autorités de la ville et les propriétaires afin d'équilibrer la protection de l'intégrité du bien avec le développement urbain. Les zones tampons sont protégées en tant que zones de protection des lieux historiques. Dans ces zones, les projets d’activités de développement sont soumis à (i) la Loi sur les parcs nationaux, (ii) la Loi pour les mesures spéciales pour la protection des villes anciennes (iii) les zones paysages en vertu de l’Ordonnance de la Préfecture de Shiga sur les zones paysages et de l’Ordonnance de la Préfecture de Kyoto sur les paysages, et/ou (iv) régis par le plan d’urbanisme ou les ordonnances municipales concernées. Au-delà des zones tampons, la hauteur des bâtiments dans les zones urbaines est réglementée par la zone de contrôle de l'environnement historique.

Après les efforts entrepris par la Ville d'Uji en 2000, la Ville de Kyoto a également développé une nouvelle politique et stratégie de conservation du paysage en 2007, afin de renforcer le contrôle de la hauteur et d’améliorer les règles de conception des bâtiments.

En ce qui concerne la propriété du bien inscrit, les organisations religieuses possèdent seize des dix-sept éléments, et la Ville de Kyoto est propriétaire de la partie restante, le château de Nijo -jo. La gestion quotidienne est de la responsabilité des propriétaires individuels qui effectuent les réparations nécessaires, y compris le  renforcement des mesures antisismiques.

Comme les incendies constituent le risque principal qui pèse sur le bien, les monuments sont équipés d’alarmes automatiques d'incendie, de bouches d'incendie, et, si nécessaire, de paratonnerres. En outre, certains propriétaires organisent des brigades de sapeurs-pompiers privées qui travaillent en coopération avec les services publics d’incendie.

L'agence pour les Affaires culturelles, les préfectures de Kyoto et de Shiga, et les Villes de Kyoto, d’Uji et d’Otsu fournissent aux  propriétaires des différents éléments du bien à la fois une aide financière et des conseils techniques pour une conservation et une gestion adéquates.

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