Liste du patrimoine mondial
Kazakhstan
- Mausolée de Khoja Ahmad Yasawi
Le mausolée de Khoja Ahmad Yasawi, dans la ville de Yasi, aujourd’hui appelée Turkestan, fut construit à l’époque de Tamerlan, de 1389 à 1405. Dans ce bâtiment, dont certaines parties demeurèrent inachevées, les maîtres constructeurs perses expérimentèrent de nouvelles solutions architecturales et structurelles qui furent ensuite adoptées pour la construction de Samarkand, capitale de l’Empire timuride. C’est aujourd’hui l’une des constructions les plus grandes et les mieux conservées de l’époque timuride.
- Pétroglyphes du paysage archéologique de Tanbaly
Les environs de la gorge de Tanbaly, relativement luxuriante par rapport aux vastes et arides monts Chu-Ili, recèlent une remarquable concentration de quelque 5 000 pétroglyphes (gravures sur pierre) ; leur datation va de la seconde moitié du deuxième millénaire av. J.-C. au début du XXe siècle. Répartis en 48 ensembles avec les sites funéraires et les peuplements associés, ils témoignent de l’élevage, de l’organisation sociale et des rituels des peuplades de pasteurs. Les vestiges des peuplements humains, souvent stratifiés en plusieurs couches, révèlent les activités à travers les âges. On y trouve également une grande abondance de sites funéraires antiques, dont des enceintes de pierres avec des urnes et des cistes (milieu et fin de l’âge de bronze) et des tertres de pierre et de terre (kugans) érigés au-dessus des tombes (des débuts de l’âge du fer jusqu’à l’époque actuelle). La gorge centrale contient la plus forte concentration de gravures et ce qui est estimé être des autels, suggérant que ces lieux étaient utilisés pour des offrandes sacrificielles.
- Saryarka - Steppe et lacs du Kazakhstan septentrional
Saryarka – Steppe et lacs du Kazakhstan septentrional, comprend deux zones protégées : la Réserve naturelle d’Etat de Naurzum et la Réserve naturelle d’Etat de Korgalzhyn totalisant une surface de 450 344 ha. On y trouve des zones humides d’une importance exceptionnelle pour les oiseaux d’eaux, notamment des espèces en danger, comme la grue de Sibérie, le pélican frisé ou l’aigle de Pallas pour n’en citer que quelques-uns. Ces zones humides représentent un carrefour et des sites de repos essentiels sur les voies de migration d’oiseaux d’Asie centrale, des oiseaux d’eau venus d’Afrique, d’Europe ou d’Asie du sud vers leur site de reproduction en Sibérie occidentale et orientale. Les 200 000 ha de steppe d’Asie Centrale compris dans le site offrent un refuge à plus de la moitié de la flore de steppe de la région, à un bon nombre d’oiseaux menacés et à l’antilope saïga. En danger critique d’extinction, cette dernière espèce était autrefois abondante mais sa population a été dramatiquement réduite par le braconnage. Le site comprend aussi deux groupes de lacs d’eau douce et d’eau salée situés dans un bassin versant compris entre des rivières s’écoulant vers le nord et l’Arctique et vers le sud et le bassin Aral-Irtysh.
- Routes de la soie : le réseau de routes du corridor de Chang’an-Tian-shan
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Cette section des Routes de la soie s’étend sur 5 000 km, de Chang’an/Luoyang, capitale centrale de la Chine sous les dynasties Han et Tang, jusqu’à la région de Jetyssou, en Asie centrale. Ce corridor a pris forme entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle apr. J.-C. ; il a été utilisé jusqu’au XVIe siècle, reliant de nombreuses civilisations et facilitant des échanges à longue distance en matière de commerce mais aussi de croyances religieuses, de connaissances scientifiques, d’innovations technologiques, de pratiques culturelles et artistiques. Parmi les 33 sites inclus dans la nomination figurent d’importants ensembles de villes/palais de différents empires ou royaumes de khans, des établissements de commerce, des temples de grottes bouddhistes, des voies antiques, des relais de poste, des cols, des tours balises, des parties de la Grand Muraille, des fortifications, des tombes et des édifices religieux.
- Tien Shan occidental
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Ce bien transnational se trouve dans le système de montagnes du Tien Shan, l'une des plus grandes chaînes de montagnes du monde. Le Tien Shan occidental varie en altitude de 700 à 4 503 m. Ce site comprend une grande diversité de paysages qui abritent une biodiversité́ exceptionnellement riche. Il est important au plan mondial comme centre d’origine d’un certain nombre d’espèces d’arbres fruitiers cultivés, et pour sa grande diversité de types de forêts et d’associations uniques de communautés de plantes.
- Déserts turaniens à hiver froid
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Ce bien en série transnational comprend quatorze éléments constitutifs, distribués à travers les zones arides de la zone tempérée de l’Asie centrale, entre la mer Caspienne et les hautes montagnes turaniennes. La zone est sujette à des conditions climatiques extrêmes avec des hivers très froids et des étés chauds, et possède une flore et une faune exceptionnellement diverses qui se sont adaptées à ces conditions rigoureuses. Le bien représente aussi une diversité considérable d’écosystèmes de désert, s’étendant sur plus de 1 500 kilomètres d’est en ouest. Les éléments constitutifs se complètent du point de vue de la biodiversité, des types de déserts et des processus écologiques.
Kirghizistan
- Montagne sacrée de Sulaiman-Too
La Montagne sacrée de Sulaiman-Too domine le paysage de la vallée du Fergana et forme l’arrière-plan de la ville d’Osh, au croisement d’importantes routes de la soie d’Asie centrale. Pendant plus d’un millénaire et demi, Sulaiman-Too a été un phare pour les voyageurs, une montagne sacrée révérée par tous. Ses cinq pics et ses flancs abritent de nombreux anciens lieux de culte et des grottes ornées de pétroglyphes, ainsi que deux mosquées plus tardives (XVIème siècle) et largement reconstruites. Sur le site, on a recensé 101 emplacements comportant des pétroglyphes représentant humains, animaux ou formes géométriques. On y trouve aussi de nombreux sites rituels dont 17 sont encore utilisés. Dispersés autour des pics, ils sont reliés par des sentiers et sont associés à des croyances : cures soignant la stérilité, les migraines, le mal de dos et accroissant la longévité. Ce lieu de vénération mélange croyances préislamiques et islamiques. Le site est considéré comme un parfait exemple de montagne sacrée d’Asie centrale, adorée à travers plusieurs millénaires.
- Routes de la soie : le réseau de routes du corridor de Chang’an-Tian-shan
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Cette section des Routes de la soie s’étend sur 5 000 km, de Chang’an/Luoyang, capitale centrale de la Chine sous les dynasties Han et Tang, jusqu’à la région de Jetyssou, en Asie centrale. Ce corridor a pris forme entre le IIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle apr. J.-C. ; il a été utilisé jusqu’au XVIe siècle, reliant de nombreuses civilisations et facilitant des échanges à longue distance en matière de commerce mais aussi de croyances religieuses, de connaissances scientifiques, d’innovations technologiques, de pratiques culturelles et artistiques. Parmi les 33 sites inclus dans la nomination figurent d’importants ensembles de villes/palais de différents empires ou royaumes de khans, des établissements de commerce, des temples de grottes bouddhistes, des voies antiques, des relais de poste, des cols, des tours balises, des parties de la Grand Muraille, des fortifications, des tombes et des édifices religieux.
- Tien Shan occidental
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Ce bien transnational se trouve dans le système de montagnes du Tien Shan, l'une des plus grandes chaînes de montagnes du monde. Le Tien Shan occidental varie en altitude de 700 à 4 503 m. Ce site comprend une grande diversité de paysages qui abritent une biodiversité́ exceptionnellement riche. Il est important au plan mondial comme centre d’origine d’un certain nombre d’espèces d’arbres fruitiers cultivés, et pour sa grande diversité de types de forêts et d’associations uniques de communautés de plantes.
Ouzbékistan
- Itchan Kala
Itchan Kala est la ville intérieure, retranchée derrière des murailles de brique hautes d'une dizaine de mètres, de l'ancienne oasis de Khiva, qui était l'ultime étape des caravaniers avant de traverser le désert en direction de l'Iran. Bien qu'ayant conservé peu de monuments très anciens, elle constitue un exemple cohérent et bien préservé d'architecture musulmane de l'Asie centrale avec des constructions remarquables comme la mosquée Djouma, les mausolées et les medersa et les deux magnifiques palais édifiés au début du XIXe siècle par le khan Alla-Kouli.
- Centre historique de Boukhara
Située sur la Route de la soie, Boukhara a plus de 2 000 ans. C'est l'exemple le plus complet d'une ville médiévale d'Asie centrale dont le tissu urbain est resté majoritairement intact, avec de nombreux monuments dont la célèbre tombe d'Ismaël Samani, chef-d'œuvre de l'architecture musulmane du Xe siècle, et de nombreuses medersa du XVIIe siècle.
- Centre historique de Shakhrisyabz
Le centre historique de Shakhrisyabz compte des édifices monumentaux exceptionnels et des quartiers anciens témoignant du développement séculaire de la ville, et tout particulièrement de son apogée, sous le règne d'Amir Temour et des temourides, du XVe au XVIe siècle.
- Samarkand – carrefour de cultures
La ville historique de Samarkand représente un carrefour et un lieu de synthèse des cultures du monde entier. Fondée au VIIe siècle avant l'ère chrétienne sous le nom d'Afrasyab, Samarkand connut son apogée à l'époque timouride, du XIVe au XVe siècle. Les principaux monuments comprennent la mosquée et les médersas du Registan, la mosquée de Bibi-Khanum, l'ensemble de Shah i-Zinda et celui de Gur i-Emir, ainsi que l'observatoire d'Ulugh-Beg.
- Tien Shan occidental
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Ce bien transnational se trouve dans le système de montagnes du Tien Shan, l'une des plus grandes chaînes de montagnes du monde. Le Tien Shan occidental varie en altitude de 700 à 4 503 m. Ce site comprend une grande diversité de paysages qui abritent une biodiversité́ exceptionnellement riche. Il est important au plan mondial comme centre d’origine d’un certain nombre d’espèces d’arbres fruitiers cultivés, et pour sa grande diversité de types de forêts et d’associations uniques de communautés de plantes.
- Déserts turaniens à hiver froid
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Ce bien en série transnational comprend quatorze éléments constitutifs, distribués à travers les zones arides de la zone tempérée de l’Asie centrale, entre la mer Caspienne et les hautes montagnes turaniennes. La zone est sujette à des conditions climatiques extrêmes avec des hivers très froids et des étés chauds, et possède une flore et une faune exceptionnellement diverses qui se sont adaptées à ces conditions rigoureuses. Le bien représente aussi une diversité considérable d’écosystèmes de désert, s’étendant sur plus de 1 500 kilomètres d’est en ouest. Les éléments constitutifs se complètent du point de vue de la biodiversité, des types de déserts et des processus écologiques.
- Routes de la soie : corridor de Zeravchan-Karakoum
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Le corridor de Zeravchan-Karakoum est un des principaux tronçons des routes de la soie de l’Asie centrale, qui raccorde d’autres corridors venant de toutes les directions. Situé dans des montagnes escarpées, des vallées fluviales fertiles et des déserts inhabités, ce corridor de 866 kilomètres de long part de l’est vers l’ouest en longeant la rivière Zeravchan et continue vers le sud-ouest en suivant l’ancienne route des caravanes, à travers le désert du Karakoum jusqu’à l’oasis de Merv. Les échanges est-ouest étant en grande partie canalisés sur les routes de la soie du IIe siècle avant notre ère au XVIe siècle de notre ère, d’importantes quantités de marchandises furent négociées le long de ce corridor. Des hommes voyagèrent, s’établirent, firent des conquêtes, ou subirent des défaites en cet endroit, le transformant en un creuset mêlant appartenances ethniques, cultures, religions, sciences, et technologies.
Tadjikistan
- Sarazm
Sarazm, qui signifie « le commencement de la terre », est un site archéologique qui témoigne de peuplements humains sédentaires en Asie centrale, du IVe millénaire avant J.-C. à la fin du 3e millénaire avant J.-C. Les vestiges montrent l'essor d'un proto-urbanisme précoce dans cette région. Ce centre de peuplement, parmi les plus anciens d'Asie centrale, est situé entre une zone montagneuse propice à l'élevage du bétail par des bergers nomades et une grande vallée favorable au développement de l'agriculture et de l'irrigation par les premières populations sédentarisées de la région. Sarazm démontre aussi l'existence d'échanges matériels et culturels et des liaisons marchandes entre les steppes de l'Asie centrale, le Turkménistan, le plateau iranien, la vallée de l'Indus et jusqu'à l'océan Indien.
- Parc national tadjik (montagnes du Pamir)
Situé à l’est du Tadjikistan, au cœur du « nœud du Pamir » (carrefour des plus hautes chaînes montagneuses de l’Eurasie), le site couvre plus de 2,5 millions d’hectares accidentés et très peu peuplés. A l’est, il s’agit de hauts plateaux et, à l’ouest, de pics dont certains dépassent les 7 000 mètres d’altitude. Les variations saisonnières de température sont extrêmes. Le Fedtchenko – le plus long glacier de vallée en dehors des régions polaires - est un des 1085 glaciers dénombrés sur ce site qui compte 170 cours d’eau et plus de 400 lacs. Deux groupes d’espèces florales (celui d’Asie centrale et celui d’Asie du sud-ouest) poussent sur le site qui héberge aussi des espèces rares et menacées d’oiseaux et de mammifères (notamment l’argali de Marco Polo, le léopard des neiges, l’ibex de Sibérie). Sujet à de fréquents tremblements de terre, le Parc est très peu affecté par l’agriculture et les établissements humains. Il offre une occasion unique d’étudier les phénomènes de tectonique des plaques et de subduction continentale.
- Forêts de tugay de la Réserve naturelle de Tigrovaya Balka
Ce bien se trouve dans l’interfluve des rivières Vakhsh et Panj, dans le sud-ouest du Tadjikistan. La réserve comprend de vastes écosystèmes ripicoles de tugay, le désert sableux du Kashka-Kum, le pic de Buritau, ainsi que les montagnes Hodja-Kaziyon. Le bien se compose d’une série de terrasses de plaine d’inondation couvertes de sols alluviaux comprenant, dans la vallée, des ripisylves de tugay à la biodiversité très spécifique. Les forêts de tugay de la réserve sont les plus vastes et les plus intactes de ce type en Asie centrale, et c’est le seul lieu au monde où l’écosystème de tugay et de peupliers d’Asie a été préservé dans son état d’origine sur une superficie de cette taille.
- Routes de la soie : corridor de Zeravchan-Karakoum
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Le corridor de Zeravchan-Karakoum est un des principaux tronçons des routes de la soie de l’Asie centrale, qui raccorde d’autres corridors venant de toutes les directions. Situé dans des montagnes escarpées, des vallées fluviales fertiles et des déserts inhabités, ce corridor de 866 kilomètres de long part de l’est vers l’ouest en longeant la rivière Zeravchan et continue vers le sud-ouest en suivant l’ancienne route des caravanes, à travers le désert du Karakoum jusqu’à l’oasis de Merv. Les échanges est-ouest étant en grande partie canalisés sur les routes de la soie du IIe siècle avant notre ère au XVIe siècle de notre ère, d’importantes quantités de marchandises furent négociées le long de ce corridor. Des hommes voyagèrent, s’établirent, firent des conquêtes, ou subirent des défaites en cet endroit, le transformant en un creuset mêlant appartenances ethniques, cultures, religions, sciences, et technologies.
- Sites du patrimoine culturel du Khuttal ancien
Le Khuttal ancien était un royaume médiéval, situé entre les rivières Panj et Vakhch et les contreforts du Pamir. Ce bien comprend une série de dix sites et un monument témoignant de son rôle entre les VIIe et XVIe siècles lors des échanges commerciaux des Routes de la Soie. Le Khuttal fournissait des produits de grande valeur : sel, or, argent et races de chevaux locales, et servait de carrefour culturel, religieux et technologique. Ses vestiges archéologiques comme les temples bouddhistes, les palais, les établissements, les sites de fabrication et les caravansérails, illustrent son importance stratégique et les interactions florissantes avec les empires voisins.
Turkménistan
- Parc national historique et culturel de l’« Ancienne Merv »
Merv est la plus ancienne et la mieux préservée des cités-oasis le long de la Route de la soie en Asie centrale. Les vestiges de cette vaste oasis couvrent quatre milliers d'années d'histoire humaine, et un certain nombre de monuments, particulièrement des deux derniers millénaires, restent visibles.
- Kunya-Urgench
Kunya-Urgench est située dans le nord-ouest du Turkménistan, sur la rive gauche de l’Amou Daria. Urgench était la capitale de la région du Khorezm, qui appartenait à l’empire achéménide. La vieille ville inclut une série de monuments datant essentiellement du XIe au XVIe siècle. Ces constructions, qui comprennent une mosquée, les portes d’un caravansérail, des forteresses, des mausolées et un minaret haut de 60 m, témoignent des fabuleuses réalisations architecturales et artistiques dont le rayonnement est parvenu jusqu’en Iran et en Afghanistan, et qui plus tard ont influencé l’architecture de l’empire moghol dans l’Inde du XVIe siècle.
- Forteresses parthes de Nisa
Les deux tells de l’ancienne et de la nouvelle Nisa signalent le site de l’une des plus anciennes et importantes cités de l’Empire parthe, une grande puissance du milieu du IIIe siècle av. J.-C jusqu’au IIIe siècle de notre ère. Ces tells conservent enfouis dans leur sol les vestiges d’une puissante civilisation antique qui associa avec ingéniosité des éléments de sa culture traditionnelle avec ceux des cultures occidentales hellénistique et romaine. Des fouilles archéologiques dans deux parties du site ont révélé une architecture richement décorée correspondant à des fonctions domestiques, officielles et religieuses. Situé au carrefour d’importants axes commerciaux et stratégiques, cet empire puissant formait une barrière à l’expansion romaine tout en servant d’important centre de communication et de négoce entre l’est et l’ouest, le nord et le sud.
- Déserts turaniens à hiver froid
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Ce bien en série transnational comprend quatorze éléments constitutifs, distribués à travers les zones arides de la zone tempérée de l’Asie centrale, entre la mer Caspienne et les hautes montagnes turaniennes. La zone est sujette à des conditions climatiques extrêmes avec des hivers très froids et des étés chauds, et possède une flore et une faune exceptionnellement diverses qui se sont adaptées à ces conditions rigoureuses. Le bien représente aussi une diversité considérable d’écosystèmes de désert, s’étendant sur plus de 1 500 kilomètres d’est en ouest. Les éléments constitutifs se complètent du point de vue de la biodiversité, des types de déserts et des processus écologiques.
- Routes de la soie : corridor de Zeravchan-Karakoum
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Le corridor de Zeravchan-Karakoum est un des principaux tronçons des routes de la soie de l’Asie centrale, qui raccorde d’autres corridors venant de toutes les directions. Situé dans des montagnes escarpées, des vallées fluviales fertiles et des déserts inhabités, ce corridor de 866 kilomètres de long part de l’est vers l’ouest en longeant la rivière Zeravchan et continue vers le sud-ouest en suivant l’ancienne route des caravanes, à travers le désert du Karakoum jusqu’à l’oasis de Merv. Les échanges est-ouest étant en grande partie canalisés sur les routes de la soie du IIe siècle avant notre ère au XVIe siècle de notre ère, d’importantes quantités de marchandises furent négociées le long de ce corridor. Des hommes voyagèrent, s’établirent, firent des conquêtes, ou subirent des défaites en cet endroit, le transformant en un creuset mêlant appartenances ethniques, cultures, religions, sciences, et technologies.
Légende
Culturel
Naturel
Mixte
Culturel
Naturel
Mixte
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