Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B,
- Rappelant la décision 38 COM 8B.9, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
- Se félicite des progrès accomplis par l'État partie pour intégrer la planification, la gouvernance et la gestion à l'ensemble du bien en série, y compris la finalisation du Plan de conservation et de gestion du Karst de Chine du Sud (CMP-SCK) et la création du Comité de coordination pour la protection et de la gestion des sites du patrimoine mondial du Karst de Chine du Sud (PACC) ;
- Note avec satisfaction les efforts déployés par l'État partie pour traiter les impacts du tourisme, de la pollution de l'eau, de l'agriculture et du développement urbain, considère que la mise en œuvre de la CMP-SCK devrait permettre à l'État partie de faire d'autres progrès à cet égard, et prie instamment l'État partie de suivre de près l'efficacité des mesures adoptées, et de veiller en particulier à ce que la promotion du tourisme pour remplacer l'agriculture en tant que moyen de subsistance n'exacerbe pas les répercussions et les menaces actuelles liées au développement du tourisme et à un nombre élevé de visiteurs dans le bien ;
- Note avec préoccupation le projet de deux routes touristiques qui traverseraient le site de Shilin Karst, ce qui selon l'État partie aurait une influence négative sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et prie aussi instamment l'État partie de ne pas lancer ces projets ;
- Demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l'UICN, les résultats d’une évaluation d’impact environnemental (EIE) du projet de chemin de fer à grande vitesse Guiyang-Nanning qui traverserait la zone tampon de Libo Karst, avec une section distincte portant sur l'impact potentiel du projet sur la VUE, avant de prendre toute décision difficilement réversible, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
- Prend note de la délocalisation du village de Wukeshu et demande également à l'État partie de fournir des informations détaillées sur les processus suivis, en particulier pour s'assurer que cette délocalisation a été effectuée avec le consentement de la population concernée ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.