Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7A,
2. Rappelant la décision 35 COM 7A.15, adoptée à sa 35e session (UNESCO, 2011),
3. Exprime sa plus vive préoccupation quant au fait que l’État partie ne se soit pas clairement et explicitement engagé à abandonner les concessions pétrolières concédées dans les limites du bien, qui menacent – si elles sont activées – de gravement et irréversiblement affecter sa valeur universelle exceptionnelle, et réitère sa position selon laquelle l’exploration et l’extraction pétrolières sont incompatibles avec le statut de patrimoine mondial ;
4. Note avec une extrême inquiétude que le bien est grandement menacé, prenant en compte la perspective de l’exploitation pétrolière extracôtière, l’incertitude à propos de l’impact des espèces invasives, le risque accru lié au changement climatique en plus des menaces existantes pour lesquelles des mesures correctives existent mais vis-à-vis desquelles les progrès accomplis dans leur mise en œuvre sont vagues ;
5. Regrette que très peu de progrès mesurables aient été accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives et l’obtention de l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril et prie instamment l’État partie de considérablement accroître ses efforts pour mettre en œuvre les mesures correctives adoptées par le Comité à sa 33e session (Séville, 2009) ;
6. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, dès que possible, un exemplaire de l’étude d’impact environnemental du complexe touristique de Yum Balisi, conformément au paragraphe 172 des Orientations, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et l’UICN ;
7. Demande également à l’État partie de demander l’assistance du Programme marin du Centre du patrimoine mondial et d’inviter une mission UICN de suivi réactif mondial pour évaluer l’état de conservation du bien dans son ensemble, actualiser les mesures correctives, établir un calendrier de mise en œuvre, et aider l’État partie à élaborer un État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril ;
8. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2013, un rapport détaillé sur l’état de conservation du bien, étayé par une documentation détaillée notamment textes de loi, politiques et plans de gestion, incluant un rapport sur les progrès concrets accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives et les progrès accomplis vis-à-vis de l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 37e session en 2013 ;
9. Décide de maintenir le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (Belize) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.