Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B,
- Rappelant la décision 41 COM 7B.64, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
- Apprécie les efforts déployés par l’État partie pour donner suite aux recommandations du Comité et de la mission de conseil de 2017, et invite fortement l’État partie à prendre en considération et à mettre en œuvre de manière exhaustive l’ensemble des recommandations de la mission de conseil de 2017 ;
- Regrette qu’un nouveau projet de téléphérique soit en cours d’élaboration pour la colline San Cristobal, et prie instamment l’État partie d’entreprendre une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP), y compris des études d’impact visuel et d’atténuation, et de les soumettre dès qu’elles seront disponibles au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
- Note avec un profond regret que malgré des demandes répétées, l’État partie n’a pas soumis les EIP relatives aux transports collectifs de grande capacité en site propre ;
- Note que le système complexe de transports en cours de réalisation pourrait avoir un impact considérable sur la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et réitère sa demande que des EIP appropriées soient entreprises pour tous les éléments situés au sein du bien ou de sa zone tampon, et soumises dès qu’elles seront disponibles au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, particulièrement au sujet des points suivants :
- Les stations de Colmena, Ramon Castilla, Quilca et Central de transports collectifs de grande capacité en site propre,
- Les stations des lignes de métro 2 et 3,
- L’aménagement et l’agrandissement routier de la Linea Amarilla ;
- Accueille favorablement l’achèvement du plan directeur 2018-2028 et demande à l’État partie que son approbation formelle soit garantie et comprenne en sa version finale révisée les recommandations de l’examen technique de l’ICOMOS ;
- Recommande à l’État partie de garantir une coordination avec les municipalités concernées et toutes les parties prenantes dans la phase de mise en œuvre du plan directeur et qu’un service autonome chargé de la gestion de l’intégralité du bien soit créé ;
- Exprime sa plus vive préoccupation face aux interventions inappropriées dans le très emblématique couvent de San Francisco et prie aussi instamment l’État partie à prendre les mesures nécessaires pour les corriger et/ou les atténuer ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.