Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 40 COM 7B.79, adoptée lors de sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
- Exprime sa vive préoccupation quant aux dommages sur les forêts, mais aussi sur les champs et plantations des communautés locales, causés par l’inondation provoquée par la mise en eau partielle du barrage de Mékin et quant à la situation extrêmement fragile du bien due aux menaces auxquelles il est confronté ;
- Réitère sa vive préoccupation sur le fait que la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de 2015 avait constaté que la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien risquait d’être soumise à de graves menaces, au cas où la construction du barrage de Mékin se terminerait sans qu’aucune mesure d’atténuation ne soit mise en œuvre pour réduire les impacts négatifs de ce projet ;
- Prie à nouveau instamment l’État partie de mettre en œuvre urgemment le Plan de gestion environnemental et social (PGES) assurant que les mesures d’atténuation des impacts négatifs du barrage sur le bien soient mises en œuvre ;
- Demande à l’État partie de fournir des informations détaillées sur les mesures prises pour atténuer les impacts causés par la mise en eau partielle du barrage sur le bien ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018, afin de considérer, en l’absence de progrès significatifs dans la mise en œuvre des mesures susmentionnées et de celles contenues dans sa décision 40 COM 7B.79, l’inscription éventuelle du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.