Le Bureau a rappelé que le Comité à sa dernière session avait recommandé aux autorités bulgares de demander l'inscription de ce bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril parce que ce petit site du patrimoine mondial (600 hectares) n'était plus écologiquement viable. Le Bureau a été informé que, depuis la dernière session du Comité, deux missions de l'UICN avaient été menées en Bulgarie : bien que l'importance de la réserve comme site de Ramsar et comme réserve de la biosphère, en particulier dans le contexte européen, subsiste à condition de prendre certaines mesures de réhabilitation, son statut de site du patrimoine mondial ne peut plus être justifié car il s'est détérioré au point de perdre l'ensemble des caractéristiques qui lui ont valu son inscription sur la Liste du patrimoine mondial.
Le Bureau a recommandé que le Comité à sa prochaine session, en décembre, considère le retrait de ce bien de la Liste du patrimoine mondial et, conformément au paragraphe 41(c) des Orientations, a chargé le Centre du patrimoine mondial d'informer les autorités bulgares de sa recommandation au Comité. Le Bureau a demandé au Centre du patrimoine mondial d'obtenir les observations et commentaires des autorités bulgares sur cette recommandation, à temps pour les soumettre à la session du Comité en décembre 1992.