Patrimoine mondial https://whc.unesco.org?cid=305&l=fr&search_theme=5&year_end=1988&year_start=1988&action=list&mode=rss Centre du patrimoine mondial - décision du Comité 90 fr Copyright 2024 UNESCO, World Heritage Centre Wed, 13 Nov 2024 09:40:32 EST UNESCO, World Heritage Centre - Decisions https://whc.unesco.org/document/logowhc.jpg https://whc.unesco.org 12 BUR VII.14 Etat de conservation 14. Le représentant de l'UICN a présenté un rapport sur l'état de conservation de trois sites naturels, dont deux sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

Parc national de Manu (Pérou) : Du gaz naturel pouvant faire l'objet d'une exploitation commerciale avait été découvert près du Parc et une exploitation complémentaire était imminente. Ces travaux amèneraient sur les lieux de nombreux ouvriers et des établissements près de la frontière occidentale du parc et pourraient mener à des empiètements sur le parc et à des problèmes connexes. Le Bureau a demandé au Secrétariat de prendre contact avec les autorités péruviennes pour obtenir des informations supplémentaires.

Parc national du Djoudj (Sénégal) : L'arrivée de l'eau au parc, qui avait été modifiée par la construction d'un barrage, était désormais assurée grâce à une écluseconstruite avec l'appui du Fonds du patrimoine mondial. Un plan de gestion était également en préparation à l'aide de fonds du WWF. Bien que la gestion de ce site nécessite encore des améliorations, le Bureau a estimé que les principales menaces étaient prises en compte et il a demandé au Secrétariat de prendre contact avec les autorités sénégalaises dans le but de retirer ce bien de la Liste du patrimoine mondial en péril.

Zone de conservation de Ngorongoro (Tanzanie) : La situation générale de ce site s'était sérieusement améliorée. De l'équipement avait été fourni grâce au Fonds du patrimoine mondial et l'UICN s'occupait actuellement de renforcer les activités concernant la gestion, le développement du site et la formation, avec le Ministère des ressources naturelles et du tourisme. Le Bureau a demandé au Secrétariat de prendre contact avec les autorités tanzaniennes afin de retirer ce site de la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5300 wh-support@unesco.org Tue, 14 Jun 1988 00:00:00 EST
12 BUR VII.16 Etat de conservation 16. Le délégué permanent de l'Iran auprès de l'Unesco a fait une dé­claration au sujet des dommages subis par la Meidan Emam (Meidan Nagh Cheh Jahan) à Ispahan qui avait été touchée par un missile lors des récentes attaques des villes iraniennes. Il a estimé que la Meidan Emam devrait être considérée comme un site de la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5301 wh-support@unesco.org Tue, 14 Jun 1988 00:00:00 EST
12 COM X.A SOC : Zone de conservation de Ngorongoro (Tanzanie) 1) Zone de conservation de Ngorongoro (Tanzanie)

Le Comité a été heureux d'apprendre que l'état de conservation de ce bien s'était considérablement amélioré. Toutefois, les autorités de Tanzanie ont demandé qu'il soit maintenu sur la Liste du patrimoine mondial en péril, surtout en vue du danger de braconnage qui persiste. Le Comité a accepté de maintenir ce bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril, mais a exprimé le vœu qu'il puisse en être retiré en 1989.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3659 wh-support@unesco.org Mon, 05 Dec 1988 00:00:00 EST
12 COM X.A SOC : Parc national du Djoudj (Sénégal) 2) Parc national du Djoudj (Sénégal)

Le Comité a noté avec satisfaction que, grâce en partie à l'assistance du Fonds, l'état de conservation de ce bien s'était considérablement amélioré. Le Comité a décidé d'accéder à la demande des autorités sénégalaises de retirer ce bien de la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3660 wh-support@unesco.org Mon, 05 Dec 1988 00:00:00 EST
12 COM X.A SOC : Parc national de Tai (Côte d'Ivoire) 3) Parc national de Tai (Côte d'Ivoire)

Le Comité a noté que les valeurs naturelles de ce bien s'étaient détériorées à la suite de diverses activités illicites à l'intérieur du parc. Il a toutefois été heureux de prendre connaissance d'un futur projet financé par le WWF, l'US-AID et comportant éventuellement une contribution du Fonds du patrimoine mondial, qui serait de nature à améliorer la situation actuelle et il a demandé à l'UICN de présenter un nouveau rapport au Comité lors de sa prochaine session.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3661 wh-support@unesco.org Mon, 05 Dec 1988 00:00:00 EST
12 COM X.A SOC : Réserve de la biosphère de Rio Platano (Honduras) 4) Réserve de la biosphère de Rio Platano (Honduras)

Le représentant de l'UICN a indiqué que ce bien se trouvait actuellement gravement menacé par l'invasion de quelque 50.000 réfugiés et colons dans la réserve. Le Comité a chargé le Secrétariat de prendre contact avec les autorités de l'Honduras pour obtenir des informations complémentaires et leur demander de prendre en considération l'inscription de ce bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3662 wh-support@unesco.org Mon, 05 Dec 1988 00:00:00 EST
12 COM X.A SOC : Parc national de Yellowstone (Etats-Unis d'Amérique) 5) Parc national de Yellowstone (États-Unis d'Amérique)

Le Comité a noté qu'un incendie particulièrement étendu avait affecté le parc en 1988, mais qu'aucune valeur du patrimoine mondial n'avait été perdue. Il a été heureux de la proposition du représentant des États-Unis d'Amérique d'apporter des informations complémentaires sur le résultat de la révision de la politique de lutte contre l'incendie pour les sites protégés au titre de la vie sauvage et sur le plan de restauration/réhabilitation dont le but est de montrer aux visiteurs la "renaissance" de Yellowstone.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3663 wh-support@unesco.org Mon, 05 Dec 1988 00:00:00 EST
12 COM X.B.34-40 Suivi de l’état de conservation des biens culturels du patrimoine mondial : questions générales B. Biens culturels

34. A la demande du Président, le Secrétariat a fait part au Comité de ses observations relatives aux résultats obtenus au stade actuel de mise en œuvre du système expérimental de suivi des biens culturels adopté par le Comité à sa onzième session. Il a attiré l'attention du Comité sur les difficultés que de nombreux États avaient eues à respecter les dates-limites et lui a proposé d'approuver un calendrier modifié qui permettrait à la fois au Secrétariat et à l'ICOMOS de traiter les réponses reçues et de faire rapport au Bureau avant de faire rapport au Comité. Le Secrétariat a, par ailleurs, déclaré que les résultats obtenus étaient encourageants, mais qu'il était prématuré de tirer des conclusions définitives. Il a donc suggéré de prolonger d'un an la mise en œuvre du système. S'exprimant ensuite à l'invitation du Président, l'ICOMOS a déclaré que les renseignements parvenus, bien que nécessaires et précieux, étaient cependant insuffisants. Il a démontré combien des réponses trop laconiques renseignaient peu sur les degrés des périls évoqués, combien de trop succinctes analyses rendaient impossible toute évaluation sérieuse des dangers et des problèmes posés. Il a en outre déploré le manque d'informations relatives aux installations muséales sur les sites archéologiques ainsi que le manque de précisions concernant l'environnement. En conclusion, il a déclaré que les procédures pourraient sans doute être améliorées, soit en remaniant le questionnaire, soit en incitant les États à fournir des réponses plus circonstanciées.

35. Plusieurs membres se sont interrogés sur l'utilité et l'efficacité du questionnaire dans sa forme actuelle. Un orateur a suggéré qu'il soit éventuellement considéré comme un aide-mémoire pour rappeler aux États qu'ils doivent effectuer un rapport sur l'état de conservation de leurs biens. Il se demandait en outre si un seul questionnaire pouvait s'appliquer à tous types de biens et a suggéré qu'une réflexion soit conduite sur cette question, ajoutant qu'il conviendrait peut-être de faire une distinction entre des biens simples et des biens complexes, entre des centres urbains et des sites archéologiques, etc..

36. Un membre a suggéré que le questionnaire soit accompagné d'une lettre explicative présentant le plus clairement possible aux États parties concernés les objectifs du Comité relatifs au système de suivi. Un autre membre, appuyant cette proposition, a en outre suggéré qu'une nouvelle lettre soit envoyée aux États dont les réponses avaient été fournies de façon incomplète. Un membre a émis le souhait que le questionnaire soit également accompagné d'exemples types de réponses satisfaisantes. Il a été conclu que l'expérience serait poursuivie et donc que l'état de conservation des cinquante biens culturels suivants serait examiné en 1989 (Annexe II). Le Secrétariat ferait rapport au Comité à sa prochaine session. Le Comité en a ainsi décidé. Il a en outre approuvé le nouveau calendrier proposé par le Secrétariat.

37. Le représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a fait part au Comité de ses vues sur le système de suivi. Selon lui, en tout projet étaient étroitement liées les questions de suivi, de coopération technique, de planification et d'évaluation. Tout système efficace de suivi nécessitait l'établissement d'une stratégie et l'adoption de méthodologies appropriées. Il s'agissait d'un processus dynamique qui devait autant que possible être initié et mis en œuvre sur le terrain. Par ailleurs, il a déclaré que le suivi était en soi une forme de coopération et qu'il était un excellent moyen pour opérer une jonction entre différents secteurs, outre ceux de la culture et de la nature. A cet égard, il notait la relation très étroite entre la conservation et l'environnement. Enfin, il a déclaré qu'il était prêt à collaborer avec le Secrétariat, l'ICOMOS, l'ICCROM et les gouvernements pour toutes les activités de suivi. Plusieurs membres du Comité ont exprimé leur appréciation des commentaires qui leur ont été faits par le représentant du PNUD.

38. En réponse à une intervention d'un membre du Comité, le représentant de l'ICCROM a attiré l'attention sur les problèmes particuliers des villes historiques et sur la nécessité de bien définir les principes et les objectifs de la conservation dans chaque cas. Il a confirmé la volonté de coopération de l'ICCROM dans le domaine de la formation et du suivi. Un membre du Comité a souligné l'urgence d'une réflexion commune sur les méthodes d'intervention et les techniques à mettre en œuvre pour la restauration des structures anciennes. Par ailleurs, la représentante de l'ICOM, à l'aide d'un exemple précis, a attiré l'attention du Comité sur l'importance que peuvent revêtir les musées dans le processus global de conservation et de réhabilitation des villes historiques. Le Comité a pris bonne note de ces commentaires.

39. L'importance de la conservation de l'environnement des biens culturels a été illustrée par l'exemple que le représentant de la France a porté à l'attention du Comité. En effet, cet orateur a évoqué la question du Mont-Saint-Michel, site où le problème de l'environnement se pose de façon cruciale. Le Comité a noté avec attention les informations qui lui ont été données sur les méthodes d'intervention sur le site des autorités françaises qu'il encourage très vivement à poursuivre leurs travaux.

40. Le représentant du Sénégal a souhaité être renseigné sur l'état d'avancement de la Campagne internationale pour la sauvegarde de Gorée et sur la procédure à suivre afin de proposer l'inscription de ce bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Les informations désirées ont été fournies par le Secrétariat.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3664 wh-support@unesco.org Mon, 05 Dec 1988 00:00:00 EST
12 COM X.B.41-43 SOC : Vieux-Québec (Canada), Göreme (Turquie) & Monastère de Studenica (Yougoslavie) 41. Le Secrétariat a porté à l'attention du Comité des problèmes particuliers qui s'étaient posés dans trois sites. Il a d'abord évoqué le cas de la ville de Québec où deux projets immobiliers avaient suscité des inquiétudes en 1987 et l'a informé que les autorités du Canada lui avaient fait parvenir un dossier à ce sujet. Le représentant du Canada a déclaré au Comité que, bien que plusieurs projets soient encore à l'étude, la protection du patrimoine culturel du Vieux-Québec serait garantie et le Comité averti de tout changement au sein du bien.

42. En ce qui concerne le site de Göreme, en Turquie, le Secrétariat a fait part au Comité d'un rapport reçu de l'ICOMOS faisant état de deux graves problèmes relatifs à l'environnement de ce site. Les autorités turques ont fait parvenir au comité une communication lui faisant part de l'intention du gouvernement de la Turquie de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sauvegarde de ce site fragile.

43. Le cas du Monastère de Studenica a également été porté à l'attention du Comité. Afin d'évaluer l'impact de la construction éventuelle d'un barrage à une dizaine de kilomètres de ce bien, l'Unesco avait confié, à la demande des autorités yougoslaves, une mission à l'ICCROM dont le représentant, ayant lui-même pris part à la mission, a pris la parole, à l'invitation du Président. Il a déclaré qu'il n'y avait apparemment pas de véritable raison technique pour empêcher la réalisation du projet de barrage tel qu'il était actuellement prévu, mais que la question éthique du maintien de toutes les profondes valeurs culturelles et historiques liées à la vallée de la Studenica, éponyme du monastère, était très importante et qu'elle devait être prise en considération. Il a également fait part au Comité de la possibilité de solutions alternatives sans doute plus conteuses qui permettraient de construire le barrage en un lieu beaucoup plus éloigné du monastère. Ayant informé le Comité que l'objectif principal de la construction du barrage était d'approvisionner en eau courante une région où les autres rivières sont polluées, il a posé le problème fondamental de la sauvegarde de l'environnement qui sous-tend d'autres questions également primordiales. Il a enfin posé la question de savoir s'il était vraiment nécessaire de sacrifier l'admirable site de Studenica, étant donné qu'il existe d'autres alternatives pour améliorer les conditions socio­-économiques en Serbie. Le Comité a pris acte du rapport qui lui a été fait et il a demandé au Secrétariat de faire part aux autorités yougoslaves de ses préoccupations à ce sujet.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3665 wh-support@unesco.org Mon, 05 Dec 1988 00:00:00 EST
12 COM XVI.73 Questions diverses : préoccupations au sujet de la situation du patrimoine architectural urbain et rural en Roumanie 73. Le Secrétaire général de l'ICOMOS a donné lecture d'un télex du Professeur Roberto Di Stefano, Président de l'ICOMOS, exprimant les graves préoccupations de son Organisation au sujet de "la situation du patrimoine architectural urbain et rural en Roumanie". Après description des mesures prises par l'ICOMOS, le message indiquait que l'organisation était disposée à apporter son soutien au Comité de toutes les manières possibles. Le Comité a constaté que la Roumanie n'était pas un État partie à la Convention et que cette question avait été soulevée récemment lors de la 130ème session du Conseil exécutif de l'Unesco. Le Directeur général avait fait informer le conseil des démarches qu'il avait entreprises pour obtenir des précisions des autorités roumaines en ce qui concerne les répercussions sur le patrimoine architectural de leur politique de "systématisation rurale". Le Comité a fait sien le souci de l'ICOMOS et a exprimé le voeu que ce souci soit porté à la connaissance des autorités roumaines. L'observateur d'un État partie a suggéré que, dans le cadre de "l'étude globale" qu'il allait entreprendre, l'ICOMOS accorde une attention prioritaire à des biens roumains importants pour le patrimoine mondial.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3687 wh-support@unesco.org Mon, 05 Dec 1988 00:00:00 EST