Patrimoine mondial https://whc.unesco.org?cid=305&l=fr&search_session_decision=56&action=list&mode=rss Centre du patrimoine mondial - décision du Comité 90 fr Copyright 2024 UNESCO, World Heritage Centre Tue, 25 Jun 2024 22:37:05 EST UNESCO, World Heritage Centre - Decisions https://whc.unesco.org/document/logowhc.jpg https://whc.unesco.org 18 BUR VI.B Parc national Sangay (Equateur) Le Bureau a rappelé que le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1983 et a été porté sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1992 par suite des menaces que représentaient le braconnage et la construction d'une route. Une mission a été effectuée sur le terrain en 1993 et un rapport a été soumis à la dix-septième session du Comité du patrimoine mondial en décembre 1993. Un bref rapport de mise à jour a été fourni par le Bureau de l'UICN en Equateur qui fait état d'une importante restructuration de l'administration du parc et d'une réduction de son personnel. En outre, la construction de la route Macas-Guamote se poursuit sans tenir compte des conditions de l'accord conclu entre les institutions. Le Bureau a décidé de demander au Centre de préparer deux lettres adressées au gouvernement équatorien, l'une à la signature du Directeur général de l'UNESCO et l'autre à celle de la Présidente du Comité du patrimoine mondial, afin d'exprimer l'inquiétude du Bureau à ce sujet.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5425 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Vallée de Kathmandu (Népal) L'état du site du patrimoine mondial de la Vallée de Kathmandu cause une vive inquiétude depuis 1992 et a déjà été porté à l'ordre du jour d'un certain nombre de réunions du Bureau et du Comité du patrimoine mondial. Le Bureau a été informé des conclusions de la mission d'étude conjointe UNESCO/ICOMOS effectuée du 14 au 30 novembre 1993, recommandant que le site soit placé sur la Liste du patrimoine mondial en péril en attendant d'être remis sur la Liste du patrimoine mondial d'ici un à trois ans, après que seize points critiques spécifiques aient été améliorés. Ainsi qu'il a été expliqué, le site du patrimoine mondial est constitué de sept zones distinctes comportant des monuments, trois d'entre elles étant urbaines, centrées autour des palais des villes de Kathmandu, Patan et Bhaktapur, et le reste étant, constitué de deux sanctuaires bouddhistes et de deux sanctuaires hindouistes qui se trouvaient auparavant dans un environnement rural. Le rapport de la mission avait recommandé le retrait effectif de la Liste de certaines parties de Darbar Square à Kathmandu et des zones de monuments à Bauddhanath, par suite d'un échec général du contrôle du développement immobilier, mais une extension des zones de monuments de Swayambunath, Patan et surtout Bhaktapur, qui demeure alors la seule ville Newar à conserver l'ensemble de son caractère traditionnel. Il a été noté que le sanctuaire hindou de Pashupati, bien que faisant partie du site du patrimoine mondial, n'avait jamais bénéficié de la protection conférée par la notification officielle de son classement comme zone protégée comportant des monuments historiques selon la loi népalaise.

Le rapport de la mission présente des exemples de démolitions, d'empiètements, de pressions provoquées par la circulation, d'introduction nuisible de services modernes et de pratiques de conservation non conformes aux normes internationalement reconnues. L'UNESCO a pris un certain nombre d'initiatives, y compris des plans de formation technique et une mission consultative sur les amendements à la Loi népalaise sur la préservation des monuments historiques. L'ICOMOS a prévu d'organiser un séminaire pour les professionnels en octobre 1994.

Le Représentant de la Thaïlande a déclaré qu'il était important de juger du degré de détérioration du site et s'il méritait toujours ou non d'être inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. L'État partie népalais devrait être tenu au courant des vives préoccupations du Bureau et informé que, si l'on ne remédiait pas à la situation, des mesures seraient prises en vue de retirer le site de la Liste seraient prises. Il a suggéré que, plutôt que de retirer de la Liste certaines parties des zones monumentales, on devrait demander à l'État partie de rédéfinir lui-même les zones constituant le site du patrimoine mondial. Le Représentant des États-Unis d'Amérique s'est montré du même avis. L'Observateur de l'Allemagne a souligné l'importance d'une concentration des efforts sur les zones centrales où l'on pourrait obtenir de meilleurs résultats, plutôt que sur les zones périphériques qui pourraient toujours faire partie des zones monumentales, mais où des bâtiments traditionnels ont déjà été démolis et remplacés par des constructions en béton.

L'ICOMOS a signalé que la question était extrêmement délicate et pouvait être abordée de plusieurs manières différentes. Il est possible de suggérer que, selon l'esprit de la Convention du patrimoine mondial, le site devrait être placé sur la Liste du patrimoine mondial en péril, mais l'opposition du Népal à une telle mesure pourrait la rendre totalement inefficace. Il a souligné qu'il était important de faire du mieux possible pour le site, et ce, en collaboration avec les autorités népalaises, afin d'essayer de résoudre ces difficultés exceptionnelles. Le Représentant du Sénégal a également proposé de définir une nouvelle approche qui permettrait aux autorités népalaises d'accorder davantage de protection au site du patrimoine mondial mais a confirmé que l'État partie devait être totalement informé des vives préoccupations du Bureau concernant les violations des articles de la Convention du patrimoine mondial.

Le Directeur du Centre a soutenu l'idée d'une redéfinition des zones monumentales, mais a proposé que, plutôt que de mettre le site sur la Liste du patrimoine en péril, il serait plus constructif de mettre au point une assistance globale à l'intention des Népalais, afin de leur permettre de jouer plus efficacement leur rôle de gardiens du site du patrimoine mondial, en coopération avec l'UNESCO et les autres agences concernées. Il va contacter ses collègues de la Division du patrimoine physique pour élaborer des propositions plus concrètes.

La Présidente a résumé la discussion et rappelé qu'une lettre deva être envoyée à l'État partie pour lui transmettre la vive préoccupation du Bureau quant à l'état du site du patrimoine mondial de la Vallée de Kathmandu. Le Bureau recommande au Comité d'envisager une retrait partiel de la Liste et une redéfinition de la partie toujours intacte et méritant de demeurer patrimoine mondial, partie qui devrait être placée sur la Liste du patrimoine mondial en péril afin de souligner particulièrement la nécessité d'éviter de nouvelles détériorations. En même temps, il est demandé à l'UNESCO d'élaborer un projet d'assistance internationale.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5452 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Kizhi Pogost (Fédération de Russie) Le Bureau a été informé des améliorations considérables apportées à la gestion et à la conservation du site dans les deux ans qui ont suivi la mission initiale. Ces améliorations ont été obtenues grâce à l'appui du gouvernement canadien. Le Bureau a noté avec satisfaction que l'ICOMOS fournirait un rapport détaillé à la session de décembre du Comité, ainsi qu'une évaluation à long terme des problèmes de conservation du site pour les dix ans à venir.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5453 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Ile de Gorée (Sénégal) Ce bien inscrit en 1978 a également fait l'objet d'une Campagne internationale de l'UNESCO. Le coordonnateur du programme "100 sites historiques" PAM/PNUE a dressé un bilan des études et travaux de restauration réalisés depuis 1965. Au terme de ce bilan, il apparaît que nombre de bâtiments ont été préservés et conservés, toutefois les problèmes du développement socio-économique de l'île sont loin d'avoir été entièrement solutionnés. Il ne suffit plus d'effectuer des travaux de restauration mais de prêter attention aux besoins d'unepopulation frappée par le chômage. Il s'agit maintenant de promouvoir des actions créatrices d'emplois, qui permettront de fixer la population sur l'île. Les actions dans ce domaine doivent être coordonnées avec le Comité national pour la sauvegarde de Gorée et concernent notamment:

- la protection des rivages,

- la reprise du réseau d'assainissement,

- le renforcement de l'éclairage public,

- la poursuite et la remise en état des sols et des rues

- la mise en service d'un incinérateur,

- l'organisation du secteur de l'artisanat,

- l'animation culturelle et notamment la possibilité de faire du spectacle "son et lumière" une manifestation qui serait donnée pendant toute la durée de la saison touristique.

Le Bureau a pris note de ces informations, et de la présence de nombreux bailleurs de fonds (Union européenne, Banque mondiale, France, Allemagne, UNESCO, etc.) qui financent des projet dans l'ile.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5454 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Ancienne ville de Damas (République arabe syrienne) Le Bureau a été informé qu'à la suite des recommandations formulées par la mission d'experts de l'UNESCO effectuée en décembre 1993, une réunion de travail a été organisée au Siège avec le Délégué de la République arabe syrienne auprès de l'UNESCO et les autorités nationales chargées de la conservation du patrimoine culturel, le 31 mai 1994.

Un programme de travaux pour ce site a ainsi été établi, qui sera financé sur le crédit de 19.500 dollars des États-Unis accordés par le Président du Comité du patrimoine mondial en 1992. Un partenariat technologique a été établi par l'UNESCO avec Electricité de France qui mettra à disposition un ou deux experts hydrogéologues, ce qui permettra de faire d'importantes économies. Un contrat pour l'utilisation du solde disponible sur ces 19.500$ des EU est en cours d'établissement avec le Ministère de la culture de la Syrie. Le Bureau a pris note avec satisfaction des progrès accomplis.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5456 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Angkor (Cambodge) M. Bouchenaki, Directeur de la Division du patrimoine physique, après avoir rappelé les recommandations faites par le Comité lors de l'inscription du site d'Angkor sur la liste du patrimoine mondial en décembre 1992, a souhaité informer le Bureau des dernières dispositions prises par le Directeur général del'UNESCO au sujet de la sauvegarde d'Angkor. Le Directeur général a décidé de renforcer le Bureau de l'UNESCO au Cambodge, en nommant M. Khamliène Nhouyvanisvong, ancien Sous-Directeur général a.i. pour les Relations extérieures, au poste de Directeur de ce Bureau et en qualité de Représentant personnel du Directeur général. De son côté, M. Richard Engelhardt a été appelé à de nouvelles fonctions au Bureau régional de l'UNESCO pour l'Asie et le Pacifique à Bangkok, en tant que Conseiller régional pour la culture. M. Bouchenaki a également informé le Bureau de la nomination de M. Azedine Beschaouch aux fonctions de Chargé de mission auprès du Sous-Directeur général pour la culture. M. Beschaouch continuera néanmoins à suivre les travaux techniques concernant la sauvegarde d'Angkor en qualité de Représentant spécial du Directeur général.

Mme Minja Yang, en tant que responsable des programmes intersectoriels pour le Cambodge et Chef de l'Unité Angkor, a été invitée à présenter les dernières évolutions du projet de "zonage et gestion de l'environnement du site d'Angkor" (ZEMP). Mme Yang a distingué les catégories de protection des sites culturels qui ont servi de base à l'établissement des différentes zones à Angkor: i) sites monumentaux; ii) réserves archéologiques protégées; iii) paysages culturels protégés; iv) points d'intérêt archéologique, anthropologique et historique. Elle a souligné l'importance de prendre en considération les aspects sociologiques, touristiques et économiques, en vue d'un développement intégré durable de la région d'Angkor.

En complément de l'information sur le zonage du site d'Angkor, M. Beschaouch a présenté les conclusions de sa récente mission au Cambodge. Il a souligné le fait que le Comité international de coordination pour la sauvegarde et le développement d'Angkor, créé lors de la Conférence intergouvernementale de Tokyo, co­présidé par la France et le Japon et dont l'UNESCO assure le secrétariat, a strictement observé les recommandations du Comité du patrimoine mondial. A cet égard, sur la base des propositions faites par le "ZEMP", le Gouvernement royal du Cambodge, par le décret-loi du 4 juin 1994 relatif en particulier au zonage et à la gestion du site d'Angkor, a défini une zone de sauvegarde qui couvre dans son ensemble (Angkor proprement dit, Banteay Srei et Roluos) une superficie de 401 kilomètres carrés. M. Beschaouch a ajouté que, lors de la prochaine session parlementaire du Royaume du Cambodge, deux textes de loi relatifs à la protection des biens culturels et à l'administration du site d'Angkor seraient soumis à l'examen de l'Assemblée nationale. Il a tenu à souligner l'exemplarité du Royaume du Cambodge dans sa volonté de mettre en place une structure juridique, règlementaire, technique et administrative pour la sauvegarde intégrée du site d'Angkor.

A la fin de cet exposé, le représentant de l'ICOMOS a exprimé sa satisfaction au sujet des actions entreprises pendant les 18 derniers mois en faveur de la sauvegarde du site d'Angkor et a félicité le Secrétariat de l'UNESCO pour son travail. Le déléguéde la Thaïlande a proposé l'envoi d'une lettre de félicitations au Gouvernement royal du Cambodge. Le délégué du Sénégal, après avoir félicité M. Beschaouch pour sa nomination à l'UNESCO, s'est associé à cette dernière initiative.

Le Bureau a approuvé cette proposition.

A titre de complément d'information, M. Beschaouch a insisté sur le volume et la qualité des travaux menés par les équipes françaises et japonaises à Angkor. Il a signalé que le "WMF" se propose, en accord avec le Gouvernement royal du Cambodge, de développer et de diversifier son action. Enfin, il a attiré l'attention sur l'intérêt, en ce qui concerne les données recueillies dans le cadre du programme "GIS" sur la base du logiciel "Intergraph", de les convertir vers la base "SPANS", grâce en particulier à la collaboration de "Parks Canada".

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5438 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Site de Palmyre (République arabe syrienne) Le Bureau a été informé qu'à la suite des recommandations formulées par la mission d'experts de l'UNESCO effectuée en décembre 1993, une réunion de travail a été organisée au Siège avec le Délégué de la République arabe syrienne auprès de l'UNESCO et les autorités nationales chargées de la conservation du patrimoine culturel, le 31 mai 1994.

Le Centre du patrimoine mondial a ainsi été informé que les autorités syriennes préparaient à l'heure actuelle un projet global de sauvegarde et de développement du site de Palmyre, pour lequel une contribution aux efforts financiers nationaux sera demandée au Comité lors de sa 18e session de décembre 1994, dans la mesure où ce plan global aura été mis au point dans toutes ses composantes. Le Bureau a pris note avec satisfaction des progrès accomplis.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5457 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Parc national de Gôreme et sites rupestres de Cappadoce (Turquie) Le Bureau a été informé que les Actes du Séminaire international sur la sauvegarde des Eglises rupestres de Gôreme, qui s'était tenu sur place du 5 au 11 septembre 1993 avec l'aide du Fonds du patrimoine mondial, sont actuellement en cours de publication à l'ICCROM, en étroite collaboration avec les autorités turques chargées de la conservation. Un crédit de 10.000 dollars des États-Unis du Fonds du patrimoine mondial avait été accordé pour financer cette publication. Le Bureau a pris note de cette information.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5458 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Pueblo de Taos (Etats-Unis d'Amérique) Le Délégué des États-Unis d'Amérique a rappelé que le Comité, à sa dix-septième session, avait exprimé sa préoccupation au sujet du plan d'extension de l'aéroport de Taos qui pourrait constituer une menace potentielle pour ce site du patrimoine mondial.

Le Délégué a informé le Bureau que le National Park Service a maintenu constamment d'étroites relations avec le Conseil chargé de l'administration du Pueblo, les mandataires représentant les intérêts du Pueblo et l'agence fédérale responsable, à savoir l'administration fédérale de l'aviation, et qu'il est d'avis que toutes les procédures de consultation et d'évaluation des impacts sur les structures historiques prévues à l'article 106 de la Loi nationale sur la préservation historique (National Historic Preservation Act) doivent s'appliquer à ce cas précis. Le National Park Service est également d'avis que ce projet d'aéroport peut avoir des conséquences importantes (bruit et vibrations) sur les caractéristiques historiques, archéologiques et_ architecturales du Pueblo et que sa culture vivante traditionnelle risque également d'être affectée par l'accroisse­ment du trafic aérien et l'ensemble des projets de développement des transports et de la communauté qui y sont associés.

Le Délégué a informé le Bureau que les États-Unis d'Amérique fourniraient un rapport plus complet à la prochaine réunion du Comité.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5459 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Réserve naturelle de Srébarna (Bulgarie) Le Bureau a rappelé que ce site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1983 et placé sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1992. Par ailleurs, il a noté que d'importantes discussions avaient eu lieu au cours des sessions du Comité et du Bureau au sujet d'un éventuel retrait de ce site de la Liste et que depuis décembre 1991, l'UICN a présenté à denombreuses reprises des rapports sur l'état du site qui indiquent une dégradation de ses valeurs de site naturel. En outre, un rapport rédigé par des spécialistes des zones humides rattachés au National Park Service des États-Unis d'Amérique indique que la restauration de ce site exige un effort considérable. Le Secrétariat a informé le Bureau que le ministère bulgare de l'Environnement a présenté un rapport sur les efforts menés par les autorités bulgares en matière de restauration de 1992 à 1994 parmi lesquels une extension du site (qui, de 600 ha passait à 902 ha), l'élaboration d'un système de restauration hydrologique du Lac de Srébarna et une étude du rétablissement des liens entre le lac et le Danube.

Le Bureau a pris note du rapport et félicité les autorités de leurs efforts. Il a cependant décidé que le site devait être suivi en permanence et qu'un rapport détaillé sur le site devait être présenté à la dix-neuvième session du Bureau, en 1995.

Il a été recommandé que le Centre du patrimoine mondial écrive au nom du Bureau aux autorités concernées pour insister sur la nécessité de l'établissement d'un programme permanent de recherche et de suivi à Srebarna.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5424 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Stonehenge, Avebury et sites associés (Royaume-Uni) Ce site inscrit en 1986 est menacé par le tracé de l'autoroute A303 qui passe dans la partie sud du monument. A la demande de l'Observateur du Royaume-Uni, une communication préparée par les autorités concernées a été portée à la connaissance du Bureau. Deux propositions pour l'aménagement du site seront discutées le 8 juillet prochain lors d'une réunion organisée par The English Heritage et le National Trust, et à laquelle participeront les représentants du Ministère des Transports et des experts internationaux. La première prévoit la construction d'un tunnel qui serait creusé sous le site. La seconde prévoit la création d'un pont d'accès des visiteurs à l'extrêmité est du site, qui serait relié à un poste d'observation sur la crête de la colline qui surplombe Stonehenge. La première option est de loin la plus onéreuse.

Le Bureau a pris note de ces informations et souhaité qu'un projet satisfaisant puisse être réalisé dès que possible.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5460 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Sanctuaire de faune de Manas (Inde) Le Bureau a noté que le gouvernement indien avait enfin répondu, par une lettre datée du 24 janvier 1994, à l'inquiétude manifestée par le Comité du patrimoine mondial et par le Bureau. Toutefois, le Bureau s'est inquiété au sujet de la gestion du site, de la recrudescence du braconnage et du déclin continu de ce site du patrimoine mondial en péril. Il a donc (a) soutenu la proposition de l'UICN de fournir une assistance internationale d'un montant de 20.000 $EU du Fonds du patrimoine mondial, à condition que cela fasse l'objet d'une demande officielle du gouvernement indien, et (b) demandé au Centre et à l'UICN detravailler en étroite collaboration avec deux organisations non gouvernementales, le WWF-Inde et la Swaminathan Foundation, afin d'obtenir un rapport de suivi détaillé sur l'état de conservation de ce site menacé.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5426 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Baie Shark (Australie) Le Bureau a été informé d'une mission récente de l'UICN sur le site qui fait état : (a) de l'entrée en vigueur de l'accord de gestion qui a été signé entre l'Etat et le Commonwealth, mais qui n'a été suivi jusqu'ici d'aucune mesure et (b) des efforts pour parvenir à une meilleure conservation du site, efforts qui ont permis une amélioration.

Le Bureau a demandé au Centre d'écrire aux autorités australiennes pour les informer de son inquiétude et leur demander qu'un rapport à jour sur l'avancement de la mise en oeuvre de l'accord soit présenté à la prochaine session du Comité.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5427 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Zone de nature sauvage de Tasmanie (Australie) Le Bureau a noté que plusieurs rapports avaient été adressés au Centre et aux membres du Bureau par la Wilderness Society au sujet du site du patrimoine mondial de Tasmanie et de l'impact des opérations de bûcheronnage dans les zones adjacentes à celledu site du patrimoine mondial. Par lettre en date du 22 mars 1994, le Centre en a informé le Délégué permanent de l'Australie et a demandé une réponse des autorités australiennes au sujet de cette affaire. L'Observateur de l'Australie a indiqué que des discussions sont actuellement en cours entre le gouvernement et l'Etat de Tasmanie et qu'une nouvelle lettre du Centre du patrimoine mondial pourrait avoir des effets négatifs à ce moment précis. Le Bureau a demandé au Centre et à l'UICN de suivre cette question et de présenter un rapport à ce sujet à la prochaine session.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5428 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Région des Lacs Willandra (Australie) Le Bureau a été informé par l'UICN de la première mission effectuée dans le cadre du patrimoine mondial sur ce site mixte. Le rapport mentionnait des problèmes sur le site avec les propriétaires terriens qui y résidaient, des sujets d'inquiétude pour les aborigènes, ainsi que le fait qu'aucun plan de gestion n'avait encore été préparé. Toutefois, ces problèmes seront étudiés au niveau du Commonwealth et, d'autre part, une étude d'impact socio-économique est en cours. L'UICN a suggéré que toutes les autorités envisagent l'éventualité de reproposer la zone concernée selon des critères culturels et avec des limites réduites. L'Observateur de l'Australie a informé le Bureau qu'un Comité technique et scientifique procède actuellement à la révision des limites du site, conformément à son plan de gestion approuvé. Les résultats de cette étude seront transmis au Centre du patrimoine mondial.

Le Bureau a pris note des suggestions de l'UICN visant à reconsidérer la proposition d'inscription du site de la Région des Lacs Willandra selon des critères culturels et à envisager une révision des limites du site. Le Centre du patrimoine mondial a été chargé de consulter le gouvernement australien, l'ICOMOS, l'Union internationale des sciences géologiques et l'UICN et de présenter au Comité un rapport sur les résultats de cette enquête.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5429 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Iles Galapagos (Equateur) Le Bureau a été informé qu'un incendie avait éclaté sur l'île Isabela le 12 avril 1994 et avait été découvert par un bateau de surveillance des autorités du Parc national des Galapagos. La lutte contre le feu a été très difficile et a exigé l'aide du personnel du parc, celle de l'armée et celle de la marine. Au bout d'un mois, l'incendie était contrôlé mais 4.500 ha ont brûlé. Les tortues géantes ne sont pas en danger mais le risque d'extinction de la race demeure. Les autorités ont reçu une aide d'urgence du Fonds du patrimoine mondial (50.000 $EU), de l'UNESCO (20.000 $EU) et de plusieurs gouvernements, d'ONG et de donateurs individuels. Le Bureau a pris note du rapport et a rappelé que l'extension de la réserve marine des Iles Galapagos sera discutée au chapitre "Propositions d'inscription" du présent rapport.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5430 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Mont Athos (Grèce) Le Bureau a rappelé qu'à sa seizième session il avait manifesté son inquiétude devant le déboisement accru effectué sur le site, mais qu'aucune mission n'avait été effectuée. Un rapport récent, rédigé par le WWF et le Patriarcat oecuménique de Constantinople (EPC) portant sur la situation écologique du site, fait état de surpâturage, de pollution chimique, ainsi que d'un projet de construction de barrage hydro-électrique. L'UICN a insisté sur la nécessité de réaliser des études d'impact, d'élaborer un plan de gestion de la forêt et d'instaurer un système de réserves. Le Bureau a pris note du rapport et demandé au Centre d'écrire aux autorités concernées pour leur faire part de son inquiétude suscitée par le rapport mentionné ci-dessus. Il faudra demander à la Grèce de présenter un rapport à la dix-huitième session du Comité.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5431 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Parc national du Banc d'Arguin (Mauritanie) Le Bureau a pris note du rapport du Centre faisant état de la traversée du site par le Rallye Paris-Dakar laquelle n'a eu que très peu d'impact sur la situation écologique du Parc. L'UICN a présenté un rapport sur le projet de capture de six phoques moines de la population du parc (100 à 130 individus) et leur transfert à Antibes (dans le Sud de la France) pour les élever en captivité. Après quelques discussions sur les expériences d'élevage en captivité, le Bureau a demandé qu'un rapport sur l'efficacité de l'opération de capture proposée soit adressé au Centre du patrimoine mondial.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5432 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Te Wahipounamu (Nouvelle-Zélande) Le Bureau a pris note du rapport de l'UICN sur les sujets suivants : (a) questions juridiques, en particulier revendications foncières et sites sacrés du peuple Maori; (b) pâturage permanent du bétail qui a un impact sur les valeurs naturelles du site du patrimoine mondial et qui devrait être stoppé et (c) constatation que la recommandation faite en 1986 par l'UICN et proposant d'inclure le site de la forêt côtière (forêt de Waitutu) dans la zone du site du patrimoine mondial, n'a pas été suivie d'effet. Les propriétaires fonciers maoris ont fait des plans pour vendre les terres pour des opérations de bûcheronnage.

Le Bureau a demandé au Centre d'envoyer une lettre aux autorités néo-zélandaises pour leur faire part des préoccupations mentionnées plus haut.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5433 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Sanctuaires de faune de Thung Yai - Huai Kha Khaeng (Thaïlande) Le Bureau a été informé qu'un incendie a éclaté sur le site le 22 février 1994, dans la zone tampon, et qu'il a rapidement gagné le site. Un rapport rédigé par la Division de Contrôle des Incendies de Forêts et des Secours du Département royal des Forêts à Bangkok indiquait que la lutte contre l'incendie avait été difficile, particulièrement dans la partie montagneuse du Sanctuaire. Il mentionnait également que l'incendie était entièrement éteint le 15 mars 1994 et qu'une évaluation des dégâts révélait que 10.924 ha avaient brûlé. Le rapport signalait que les incendies étaient des événements normaux et fréquents sur le site mais qu'ils ne causaient généralement pas trop de dégâts. Le Bureau a pris note du rapport et félicité les autorités thaïlandaises d'avoir soumis un rapport détaillé qui a été distribué à la session du Bureau.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5435 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST