Patrimoine mondial https://whc.unesco.org?cid=305&l=fr&searchDecisions=&search_decision=&search_focalpoint=&search_session_decision=65&search_status=&search_theme=&action=list&mode=rss Centre du patrimoine mondial - décision du Comité 90 fr Copyright 2024 UNESCO, World Heritage Centre Thu, 19 Sep 2024 02:40:01 EST UNESCO, World Heritage Centre - Decisions https://whc.unesco.org/document/logowhc.jpg https://whc.unesco.org 21 BUR IV.A.2 Etat de conservation Le Bureau a étudié les rapports sur l'état de conservation de onze des treize biens naturels inclus sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Bureau a noté que pour ce qui était de la Réserve naturelle de Srébarna (Bulgarie) et du Parc national des Everglades (États-Unis d'Amérique), aucune nouvelle information n'avait été reçue depuis la conclusion de la vingtième session du Comité.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5552 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.A.3 Parc national Plitvice (Croatie) Le Bureau a rappelé que le Comité, à sa vingtième session, avait jugé que le conflit armé du début des années quatre-vingt-dix n'avait pas eu de conséquences préjudiciables aux valeurs de patrimoine mondial du Parc national Plitvice et qu'il avait conclu que les systèmes naturels du site retrouvaient leur équilibre après le surdéveloppement et l'utilisation excessive d'avant-guerre. Le Comité a décidé de maintenir le Parc national Plitvice sur la Liste du patrimoine mondial en péril en raison des menaces potentielles reconnues après la guerre, notamment les impacts croissants des visiteurs et l'infrastructure endommagée du Parc.

Le Bureau a été informé que les autorités croates avaient révisé les limites du Parc pour augmenter sa superficie totale, afin d'inclure l'ensemble du bassin souterrain qui alimente en eau les lacs et ruisseaux de Plitvice, et qu'elles avaient dispensé une formation aux employés du Parc. Une route à l'extérieur de la limite nord-est du Parc était en construction afin de dévier la circulation qui traversait actuellement le Parc. Un rapport sur l'état de conservation du Parc, comprenant un compte rendu d'expérience de la gestion des flux de visiteurs au cours de l'été 1997, devrait être présenté au Centre d'ici le 15 septembre 1997.

Le Bureau a félicité les autorités croates d'avoir augmenté la superficie totale du Parc pour inclure l'ensemble du bassin souterrain qui alimente en eau les lacs et ruisseaux de Plitvice et de construire une route à l'extérieur de la limite nord-est du Parc, afin de dévier la circulation des camions traversant actuellement le Parc. Le Bureau a demandé au Centre de prendre contact avec les autorités croates afin d'obtenir une carte des nouvelles limites du Parc et savoir si elles ont l'intention d'agrandir la zone classée patrimoine mondial pour se conformer aux nouvelles limites du Parc. Le Bureau a recommandé que le Comité, après examen du rapport sur l'état de conservation dû pour le 15 septembre 1997, décide s'il faut ou non retirer le Parc national Plitvice de la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5553 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.A.4 Parc national des Virunga (République démocratique du Congo), Parc national de la Garamba (République démocratique du Congo) Depuis la vingtième session du Comité, l'Est de la République démocratique du Congo est de plus en plus déstabilisé et le conflit militaire s'est étendu à d'autres parties du pays. Les rapports reçus indiquent que l'infrastructure a été détruite et que les populations de faune sauvage ont été décimées dans ces deux sites. Le Bureau a noté que l'UICN et le Centre continueraient à garder des contacts avec le HCR et des ONG spécialisées dans la conservation et qu'ils fourniraient des rapports à jour sur les Virunga comme sur la Garamba lors de la vingt et unième session du Comité.

Le Bureau a demandé au Centre et à l'UICN de prendre contact avec les autorités concernées du nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo afin d'organiser une rencontre d'une mission de haut niveau avec de hauts fonctionnaires pour leur rappeler leurs responsabilités aux termes de la Convention du patrimoine mondial et pour discuter de la restauration et de la réhabilitation des cinq sites du patrimoine mondial du pays. Cette mission devrait prendre l'initiative de proposer des projets en consultation avec les autorités de la République démocratique du Congo. La mise en oeuvre de certains de ces projets pourrait être financée par une assistance d'urgence du Fonds du patrimoine mondial. Une politique à long terme et une vision stratégique de la préservation du patrimoine mondial en République démocratique du Congo sont les deux principaux objectifs actuels. Le Centre devrait coordonner ses activités avec celles d'autres agences des Nations Unies et des ONG spécialisées en conservation qui jouent un rôle actif dans le pays. Le Bureau a demandé au Centre et à l'UICN de présenter des rapports détaillés sur ces deux sites à la vingt et unième session extraordinaire du Bureau qui doit se tenir les 28 et 29 novembre 1997 à Naples, Italie.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5554 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.A.5 Parc national Sangay (Equateur) Le Bureau a rappelé que le Comité, à sa vingtième session, avait félicité l'administration du Parc (Instituto Ecuadoriano Forestal y de Areas Naturales y Vida Silvestre (INEFAN)) des mesures prises et de ses rapports, mais qu'il s'était de nouveau déclaré très préoccupé des activités de construction d'une route, du braconnage et de la colonisation et qu'il avait renouvelé sa demande d'une évaluation d'impact environnemental (EIA). Le Bureau a noté que l'INEFAN avait présenté un rapport au Centre, rapport qui considérait la construction de la route Guamote-Macas comme le problème essentiel et qui indiquait que l'on avait mis un terme à la colonisation dans la vallée de la Guamboya et le long des rives de la Palora, ainsi qu'aux activités d'exploitation minière à petite échelle. Le nouveau plan de gestion était presque mis au point et des institutions gouvernementales ainsi que des ONG avaient manifesté de l'intérêt pour participer à sa mise en oeuvre.

L'UICN a informé le Bureau du début de l'exécution d'un certain nombre de projets de conservation à Sangay, dont plusieurs projets financés par le WWF et l'Union Européenne.

Le Bureau a félicité l'INEFAN de son rapport et de son action, mais a renouvelé sa demande d'évaluation d'impact environnemental (EIA) du projet de construction de la route Guamote-Macas. Le Bureau a recommandé au Comité de maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5555 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.A.6 Parc national du Simen (Ethiopie) Le Bureau a rappelé que le Comité à sa vingtième session avait pris note du rapport de la mission technique sur le site (2-9 novembre 1996), qui a signalé une détérioration de la population de Walia ibex, une perte de la biodiversité, des empiétements à l'intérieur des limites du site et des impacts de la construction d'une route dans le Parc et que, conformément au paragraphe 79 des Orientations, il avait inclus le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Le Bureau a été informé que le directeur du Bureau de l'agriculture de la région de Bahir Dar, où est situé le Parc national du Simen, avait informé le Centre du désaccord de son gouvernement régional quant à la décision du Comité d'inclure le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Il a attiré l'attention du Centre sur le fait que bien que le Simen ait été négligé durant le régime précédent, il faisait maintenant l'objet d'une grande attention et d'une protection efficace. La population de Walia ibex avait augmenté suite à une bonne protection du Parc et le gouvernement central comme le gouvernement régional mettaient en oeuvre un programme de réhabilitation pour restaurer l'infrastructure du Parc et lui faire retrouver son état initial. De plus, il a signalé une augmentation du nombre de Walia ibex suite à bonne protection du Parc. De plus, il a indiqué que les autorités régionales n'acceptaient pas la déclaration suivante figurant à la page 24 du rapport de la mission technique entreprise en novembre 1996 au Simen : "Une majorité de participants a souscrit à la recommandation selon laquelle le Parc national de la montagne du Simen devrait figurer sur la Liste du patrimoine mondial en péril". A la suite de la décision du Comité d'inclure le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril, les autorités régionales de Bahir Dar avaient décidé de ne pas organiser l'atelier technique initialement prévu du 10 au 18 avril 1997 et pour lequel le Comité a approuvé une somme de 30.000 dollars E.U. à sa dernière session. Elles ont demandé au Gouvernement central éthiopien de coopérer avec les institutions nationales et régionales concernées pour organiser un forum de discussion avec l'UNESCO afin d'inverser la décision prise par le Comité.

Le Bureau a noté qu'une mission au Parc national du Simen avait été entreprise par le FENU (Fonds d'équipement des Nations Unies) du 10 au 25 avril 1997 et qu'un projet de développement de la zone tampon du site était à l'étude.

Le Bureau a reconnu la possibilité que les points de vue du gouvernement régional de Bahir Dar aient pu ne pas être fidèlement reflétés lorsque le Comité a décidé d'inclure le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Néanmoins, le Bureau a demandé aux autorités éthiopiennes d'Addis Abeba et de Bahir Dar de considérer la décision du Comité de manière positive et de reprendre l'organisation de la réunion des partenaires. Le Bureau a en particulier demandé au Directeur du Centre de rencontrer le Délégué permanent de l'Ethiopie auprès de l'UNESCO pour résoudre le problème et expliquer la décision du Comité. Par ailleurs, le Bureau a recommandé que le Centre et l'UICN prennent toutes les mesures nécessaires pour aider les autorités éthiopiennes l'organisation de la réunion de partenaires, et qu'ils présentent un rapport à la vingt et unième session du Comité en décembre 1997, afin de permettre au Comité de revoir le statut du Parc national du Simen en tant que site du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5556 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.A.7 Réserve de nature intégrale du Mont Nimba (Guinée/Côte d'Ivoire) Le Bureau a rappelé qu'à sa vingtième session le Comité avait noté le fait que le service des Affaires juridiques de l'UNESCO étudiait les propositions d'un groupe de travail en vue de créer une "Fondation internationale pour le Mont Nimba". Le Bureau a été informé que le Service des Affaires juridiques de l'UNESCO avait signalé au Centre que l'UNESCO ne pouvait pas créer de Fondation internationale mais qu'il était possible de créer une telle Fondation dans le cadre de la législation nationale d'un État partie approprié. Le cas de la Fondation suisse instituée pour assurer la protection du Parc national du Banc d'Arguin (Mauritanie) a été considéré comme un bon exemple. Les contributions affectées au Mont Nimba pourraient également être mises de côté sur un compte spécial du Fonds du patrimoine mondial (conformément au paragraphe 118 des Orientations), ou constituer un Fonds de dépôt séparé, similaire au Fonds du patrimoine mondial, au sein de l'UNESCO.

Le Bureau, tout en reconnaissant ces possibilités de création d'une Fondation ou d'un Fonds spécial pour le Mont Nimba, a noté que les compagnies minières n'étaient pas encore prêtes à verser des fonds pour lancer ce projet. De plus, le Bureau a pris note du fait que le ministre guinéen de l'Environnement reconnaissait les menaces qui pesaient sur le Mont Nimba, réaffirmait l'engagement de son gouvernement envers la protection du site et demandait que celui-ci soit maintenu sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Le Bureau a demandé au Centre de transmettre les informations concernant les possibilités de création d'une Fondation ou d'un Fonds spécial pour le Mont Nimba aux autorités guinéennes et il a recommandé au Comité de maintenir le Mont Nimba sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5557 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.A.8 Réserve de la biosphère Rio Platano (Honduras) Le Bureau a rappelé que le Comité à sa vingtième session avait inclus Rio Platano sur la Liste du patrimoine mondial en péril et avait prié les autorités honduriennes de mettre en oeuvre le plan de mesures correctives en onze points entériné par le ministre hondurien de l'Environnement ; il avait également demandé à être tenu régulièrement informé des mesures prises pour protéger ce bien.

Le Bureau a noté qu'il n'avait toujours pas reçu des autorités honduriennes une ventilation budgétaire révisée pour un projet de 30.000 dollars E.U. approuvé par le Bureau à sa vingtième session et portant sur la préparation d'un plan de gestion pour Rio Platano. Le Bureau a été informé que d'importants changements de personnel au Ministère hondurien de l'Environnement avaient eu lieu et qu'un certain nombre de projets avaient été entrepris avec Nature Conservancy, le WWF et KFW (Allemagne). Le Bureau a noté que l'UICN présenterait un rapport sur Rio Platano à la prochaine réunion du Comité.

Le Bureau a demandé au Centre de prendre contact avec les autorités honduriennes afin d'obtenir les informations nécessaires pour la mise en oeuvre du projet de planification de la gestion de Rio Platano et a recommandé au Comité de maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5558 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.A.9 Sanctuaire de faune de Manas (Inde) Le Bureau a noté que le ministère indien de l'Environnement et des Forêts (MOEF) avait accueilli une réunion de gestionnaires de sites du patrimoine mondial naturel pour le Sud de l'Asie, du 16 au 19 janvier 1997. Le directeur du Sanctuaire de faune de Manas a présenté un rapport sur l'état de conservation du site lors de cette réunion. L'un des membres du personnel du Centre qui participait à la réunion a accompagné l'inspecteur général adjoint pour la faune sauvage en Inde à une mission à Manas du 20 au 23 janvier 1997. La mission a conclu que :

(i) Les actions militantes des Bodo, au début des années 1990, avaient endommagé l'infrastructure de protection de Manas et démoralisé le personnel et que les braconniers avaient largement décimé les populations de faune sauvage à l'intérieur du site ;

(ii) Depuis 1993, l'activité militante avait diminué et que les autorités de Manas avaient pu améliorer les relations avec les villageois des environs et rechercher leur soutien pour la conservation du site. La paix et l'ordre ont été rétablis à Manas et aux alentours et l'on estime qu'environ 8.000 touristes ont visité le site en 1996 ;

(iii) Les installations des gardes forestiers et des gardiens restaient endommagées et nécessitaient des réparations urgentes ou même une reconstruction. La menace du braconnage est toujours présente car la mobilité et les possibilités de communication du personnel de Manas restaient limitées.

Le Bureau a été informé d'un rapport sur Manas, réalisé par le MOEF et transmis par la Délégation permanente de l'Inde, qui indique que "Manas mérite de continuer à figurer sur la Liste du patrimoine mondial en péril", car cela contribue à attirer l'attention internationale sur le site. Le MOEF a également présenté une demande d'assistance d'urgence pour une contribution de 235.000 dollars E.U. du Fonds du patrimoine mondial pour mettre en oeuvre un plan de réhabilitation sur trois ans estimé à un total de 2.135.000 dollars E.U.

Le Bureau a félicité les autorités indiennes du rapport fourni et de leur appui lors de la mission dans le site. Le Bureau a noté que la demande d'assistance d'urgence pour contribuer à la réhabilitation du site serait discutée au point 6 de l'ordre du jour ("Demandes d'assistance internationale") et a recommandé au Comité de maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5559 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.A.10 Réserve de l'Aïr et du Ténéré (Niger) Le Bureau a rappelé que la signature d'un accord de paix, le 20 avril 1995, avait instauré un dialogue entre les parties en conflit et fait démarrer le processus de rétablissement d'un régime normal de gestion, et que le Comité, à sa vingtième session avait noté qu'il pourrait être possible de réaliser dans un proche avenir une évaluation détaillée du site et la mise en place d'un programme d'action pour son redressement. Le projet UICN/WWF, financé par la DANIDA, pour le rétablissement du régime normal de gestion du site doit bientôt reprendre.

Par lettre du 20 mars 1997, la Délégation permanente du Niger a défini le mandat d'une mission de suivi sur le site qui devrait avoir lieu à l'automne 1997. Le Bureau a écouté un exposé de

M. André Bourgeot (CNRS/EHSS, France) qui a effectué une mission dans le site en avril 1997 avec des membres locaux de l'UICN. Il a indiqué que : (a) il n'y avait pas de problème de sécurité dans la région ; (b) la végétation était moins touchée que les populations de faune sauvage dont la diminution était sensible ; (c) une analyse de la situation de la Réserve devait être entreprise par une équipe comprenant un spécialiste de l'écologie compétent. Le Bureau a noté que le projet d'établissement d'une Réserve de la biosphère de l'Aïr et du Ténéré qui couvrirait 24 millions d'hectares était favorablement recommandée au Bureau du MAB pour inscription sur le Réseau mondial des réserves de la biosphère. Le Délégué du Niger a informé le Bureau que cette Réserve de la biosphère s'étendrait jusqu'à la frontière algérienne et constituerait une immense réserve de faune sauvage dont le site du patrimoine mondial constituerait la zone centrale et la zone tampon. Le Délégué du Niger a remercié M. Bourgeot de son rapport et a félicité l'UICN de ses efforts pour contribuer à la préservation du site. De plus, il a estimé que l'état de conservation du site s'était beaucoup amélioré et que le site pouvait être retiré de la Liste du patrimoine mondial en péril.

Le Bureau a recommandé que le Comité étudie lors de sa prochaine session la situation de l'Aïr et du Ténéré ainsi que les futurs plans de redressement durable du site, et décide ou non de son maintien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5560 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.A.11 Parc national de l'Ichkeul (Tunisie) Le Bureau a rappelé que le Comité à sa vingtième session avait noté que la construction de deux barrages limitait l'écoulement de l'eau douce et détruisait les valeurs de zone humide du Parc national de l'Ichkeul, provoquant une augmentation considérable de la salinité des eaux du lac et des marécages et une forte diminution des populations d'oiseaux migrateurs. Le Comité a donc inclus l'Ichkeul sur la Liste du patrimoine mondial en péril et a demandé aux autorités tunisiennes de présenter un programme de mesures correctives pour freiner la dégradation du site et les a prévenues du risque de retrait de l'Ichkeul de la Liste du patrimoine mondial si la réhabilitation du site n'était pas possible.

L'UICN a informé le Bureau que le rapport d'une mission officielle effectuée sur place par le Secrétariat de la Convention de Ramsar avait suggéré que les autorités tunisiennes indiquent clairement les mesures qu'elles avaient l'intention de prendre, à partir d'un certain nombre d'études déjà réalisées qui avaient défini des actions en matière de conservation. De plus, il faudrait parvenir à un accord quant à un déversement des eaux des barrages, et créer un service central de gestion qui traiterait de toutes les questions de gestion du site, y compris la gestion à long terme des écluses du canal de Tindja. La mission de Ramsar a recommandé de réparer les écluses, de combler le canal de Joumine pour restaurer le marécage de Joumine et de contrôler scientifiquement en permanence l'écologie du Parc.

Au cours des débats sur un éventuel retrait de l'Ichkeul de la Liste, le Bureau a rappelé les discussions du Comité concernant une autre zone humide, la Réserve naturelle de Srébarna (Bulgarie) et le fait que le Comité avait accordé un délai de trois ans aux autorités pour restaurer le site.

Le Bureau a demandé au Centre de transmettre aux autorités tunisiennes les recommandations faites par la mission du Secrétariat de Ramsar et les a invitées à faire connaître leur point de vue quant à la mise en oeuvre des recommandations, d'ici le 15 octobre 1997. Le Bureau a également recommandé que le Comité établisse un calendrier sur trois ans pour passer en revue les résultats des efforts de restauration du Parc national de l'Ichkeul et de maintenir, en attendant, le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5561 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.A.12 Parc national de Yellowstone (Etats-Unis d'Amérique) Le Bureau a rappelé que le Comité à sa vingtième session avait noté plusieurs mesures de redressement prises par l'État partie pour réduire les dangers établis et les menaces potentielles dans le Parc, et qu'il avait félicité le Président du pays de ses efforts pour supprimer totalement la menace d'exploitation minière qui mettait en péril l'intégrité du site, par une transaction foncière évaluée à 65 millions de dollars E.U. qui devait faire l'objet d'un accord. Depuis, le Bureau d'Etat du Montana du Service d'Aménagement du Territoire du Département d'Etat américain de l'Intérieur et le Service des Forêts de la Région du Nord qui dépend du Département de l'Agriculture des États-Unis, ont publié un résumé, ainsi que le Projet complet de déclaration d'impact environnemental (EIS) pour le projet d'extraction minière de la région de la ville de Cooke. Ils l'ont diffusé et ont invité toute personne ou tout groupe à commenter le projet de Déclaration d'impact environnemental (EIS). 

Le Bureau a recommandé que le Comité, en consultation avec l'UICN et l'Etat partie, à partir de l'examen du rapport sur l'état de conservation que l'État partie doit fournir d'ici le 15 septembre 1997, détermine si les mesures prises pour atténuer les menaces potentielles et certaines qui pèsent sur Yellowstone sont appropriées et si Yellowstone doit être ou non retiré de la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5562 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.A.14 Angkor (Cambodge) Le Bureau s'est montré préoccupé par le pillage et les fouilles illégales de biens culturels dans la zone d’Angkor, et notamment par le marché organisé d’antiquités, allant jusqu’au démontage de monuments. Le Bureau a invité le Gouvernement Royal du Cambodge à soumettre un rapport à la 21e session du Comité sur les mécanismes réglementaires et administratifs en vue de la mise en oeuvre de la Loi sur le patrimoine y compris les mesures adoptées, pour la prévention du trafic illicite de biens culturels. Enfin, le Bureau a pris acte avec satisfaction de la décision prise par le Gouvernement Royal du Cambodge d’interdire toute construction d’hôtel dans les zones 1 et 2 du site d’Angkor. De plus, le Bureau a vivement souhaité que, conformément aux études de mise en oeuvre du plan de zonage, les hôtels ne soient construits que dans la zone hôtelière.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5563 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.A.15 Fort de Bahla (Oman) Après avoir pris connaissance du rapport du Secrétariat sur la situation concernant le Fort de Bahla, le Bureau a remercié les autorités omanaises de leurs lettres des 12 et 14 mars 1997 par lesquelles elles confirment leur engagement à réaliser toutes les recommandations des experts de l'UNESCO. Il a exprimé cependant sa vive inquiétude à la suite de l'effondrement de la tour nord-ouest du Fort et leur a demandé de tout mettre en oeuvre pour consolider le monument. Il leur a confirmé son accord pour l'envoi d'une nouvelle mission d'experts en octobre prochain, sur la base d'un partage des coûts comme il a été fait jusqu'à présent.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5564 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.B.17 Sites du patrimoine mondial australien L'UICN a complété la présentation de son rapport écrit sur l'état de conservation de biens naturels du patrimoine mondial par un rapport présenté verbalement sur les faits nouveaux les plus récents en Australie. L'UICN a rappelé les précédents débats du Bureau et du Comité sur ce qui allait advenir des terrains boisés publics attenants à la Zone de nature sauvage de Tasmanie classée patrimoine mondial et la réponse de l'Etat partie, à l'époque, selon laquelle les questions relatives au patrimoine mondial seraient prises en compte lors des négociations d'un accord régional forestier entre les gouvernements d'Australie et de l'Etat de Tasmanie. Le représentant de l'UICN a déclaré qu'un groupe d'experts du patrimoine mondial avait présenté un rapport aux deux gouvernements en juin 1997 afin de faciliter l'examen des questions concernant le patrimoine mondial. Ce rapport, ainsi que d'importantes bases de données devraient permettre de s'assurer de la disponibilité des informations sur le potentiel de caractéristiques de patrimoine mondial lors de la prise de décisions sur la mise au point de l'accord régional forestier qui doit être achevé pour le 30 juin 1997.

Le Bureau a décidé de féliciter l'État partie pour l'approche globale adoptée et de l'inviter à présenter un rapport au Centre sur les résultats concernant le patrimoine mondial pour le 15 octobre 1997.

L'UICN a également fait des commentaires favorables sur la manière dont les valeurs culturelles et naturelles étaient prises en compte dans la préparation d'un nouveau plan de gestion pour le Parc national d'Uluru-Kata Tjuta, ainsi que lors d'un atelier tenu le 16 juin 1997 en présence des Anangu (propriétaires traditionnels et légitimes) et du personnel du Parc sur les implications du statut de patrimoine mondial sur la gestion des visiteurs. Les questions soulevées dans le rapport de l'UICN sur d'autres sites - la Grande Barrière, le Parc national de Kakadu et la Baie Shark, ont fait apparaître un certain nombre de décisions positives, particulièrement celles qui visaient à préserver les habitats Dugong dans la Grande Barrière.

La Déléguée de l'Australie a répondu en détail sur tous ces points soulevés dans le rapport de l'UICN au sujet de l'Australie et elle a suggéré que l'UICN obtienne une réaction officielle du gouvernement australien. Elle s'est également montrée préoccupée du manque de temps pour étudier et répondre au rapport. Elle a demandé de plus amples consultations avec l'État partie pour permettre un dialogue sur les questions soulevées. Le Délégué de l'Allemagne a également exprimé sa préoccupation de la présentation tardive du rapport. La Déléguée de l'Australie a assuré le Bureau que l'État partie maintiendrait son engagement du respect de l'intégrité de ses sites du patrimoine mondial.

La Présidente a estimé que les points soulevés dans le rapport de l'UICN ne devaient pas être examinés par cette réunion, puisque très souvent les États parties n'avaient pas pu étudier les questions soulevées, pour être en mesure d'en vérifier la pertinence et d'y répondre.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5565 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.B.18 Parc national d'Iguaçu (Brésil) Le Bureau a noté qu'une situation alarmante s'était récemment développée dans ce Parc et qu'elle exigeait d'urgence l'attention. Une organisation locale fait campagne pour la réouverture d'une route de 18 km qui avait été fermée en 1986 pour renforcer la protection du site. Au début de mai, 800 personnes ont envahi le Parc et se sont installées pour commencer des travaux non autorisés de réouverture de la route. Les autorités responsables de la conservation n'ont pu résister aux pressions politiques associées à cet événement et n'ont pas agi pour prévenir les dommages.

Le Bureau a demandé au Centre de prendre contact d'urgence avec les autorités brésiliennes pour les encourager à rétablir le contrôle sur cette partie du Parc afin de fermer la route et de réhabiliter les zones endommagées à l'intérieur du Parc. Le Bureau a observé le fait que les Parcs nationaux d'Iguaçu (Brésil) et d'Iguazu (Argentine) continuaient à rester deux sites distincts du patrimoine mondial, malgré l'occasion possible de les relier en une seule zone transfrontalière de patrimoine mondial pour la Liste du patrimoine mondial.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5566 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.B.19 République démocratique du Congo a)   Réserve de faune à okapis  

Le Bureau a été très préoccupé d'apprendre que le conflit armé qui s'est étendu au début de 1997 dans toute la région a abouti au pillage de toutes les installations et à la tuerie de plusieurs éléphants dans ce site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial au Mexique (décembre 1996). La plupart des expatriés et le personnel de recherche ont fui le Parc et ceux qui restent sur place ne reçoivent qu'un salaire minimum. On fait état d'exploitation minière d'or dans le Parc. La politique du nouveau gouvernement quant au respect des limites de cette zone de patrimoine mondial n'est pas toujours claire.

b)   Parc national de Kahuzi Biega

Le Bureau a noté avec une grande préoccupation que cette partie du Parc avait été déboisée et que la faune sauvage était abondamment chassée. Les installations du Parc ont été pillées et détruites et la majorité du personnel a quitté cette zone. Le Parc pourrait servir à cacher des groupes militants et, selon des informations, il y aurait également des conflits entre populations tribales. Bien que le HCR et la GTZ (Allemagne) envisagent de fournir un appui pour le Parc, les projets ne peuvent pas démarrer avant le retour de la sécurité dans la région.

Le Bureau s'est montré sérieusement préoccupé quant à l'intégrité de la Réserve de faune à okapis et du Parc national de Kahuzi Biega et a recommandé que le Comité, à sa prochaine session, inscrive ces deux sites sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Bureau a rappelé sa recommandation d'envoi d'une mission de haut niveau en République démocratique du Congo, concernant les deux sites de cet État partie déjà reconnus comme sites du patrimoine mondial en péril (Parcs nationaux de la Garamba et des Virunga) et a suggéré qu'une telle mission engage des discussions sur l'état de conservation de la Réserve de faune à okapis et du Parc national de Kahuzi Biega, et prévoit d'entreprendre des projets pour leur réhabilitation.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5567 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.B.20 Parc national des Galapagos (Equateur)  Le Bureau a remercié l'UICN et l'Observateur de l'Equateur de leur rapport. Il a noté qu'un grand effort était fait en Equateur pour prendre des mesures pour préserver les valeurs de patrimoine mondial des îles.

Le Bureau a rappelé qu'à sa vingtième session à Mérida, le Comité du patrimoine mondial avait décidé "d'inclure effectivement le Parc national des Galapagos sur la Liste du patrimoine mondial en péril à la date du 15 novembre 1997, à moins qu'une réponse écrite sur les points fondamentaux ne soit reçue d'ici le 1er mai 1997, et que le Bureau, à sa vingt et unième session, ne s'accorde sur l'efficacité des mesures prises."

Après étude du rapport de l'État partie et du rapport de l'UICN, le Bureau a été convaincu que des mesures efficaces avaient été effectivement prises et qu'il fallait rendre hommage aux efforts des autorités équatoriennes. Le Bureau a donc décidé qu'il ne conviendrait pas d'inclure le parc national des Galapagos sur la Liste du patrimoine mondial en péril pour le moment.

Afin de permettre au Comité du patrimoine mondial, à sa vingtième session, d'avoir une vue d'ensemble de la situation réelle du site du patrimoine mondial, le Bureau a demandé à l'État partie de présenter un rapport de situation d'ici le 15 novembre 1997, sur les neuf points suivants soulevés dans le rapport de l'UICN du 3 juin 1997:

  • Décret
  • Loi
  • Contrôle de résidence
  • Quarantaine
  • Gestion environnementale des zones peuplées
  • Espèces introduites
  • Réserve marine
  • Tourisme
  • Financement.

Le Bureau a recommandé au Comité du patrimoine mondial de demander à l'État partie un rapport annuel de situation sur les points mentionnés ci-dessus, de la fin de 1998 jusqu'à la fin de 2002.

Le Bureau a en plus recommandé que si les décrets du gouvernement équatorien ne se traduisaient pas par une loi d'ici la vingt et unième session du Comité du patrimoine mondial qui doit se tenir en décembre 1997 à Naples, Italie, le Comité pourrait de nouveau envisager d'ajouter le Parc national des Galapagos à la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5568 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.B.21 Parc national de Kaziranga (Inde) Le Bureau a noté qu'un membre du personnel du Centre avait accompagné l'inspecteur adjoint pour la faune sauvage en Inde à une mission au Parc national de Kaziranga, dans l'Etat d'Assam, du 23 au 25 janvier 1997. Le Bureau a appris avec satisfaction le succès de la préservation du grand rhinocéros à une corne dont la population à l'intérieur du Parc est passée de 366 en 1966 à environ 1.200 actuellement. Toutefois, on assiste à un braconnage annuel d'environ 26 rhinocéros et il en meurt environ 52 de causes naturelles, la plupart de noyade lors des inondations annuelles du Brahmapoutre.

Le Bureau a encouragé la direction de Kaziranga son projet d'ajouter au Parc six parcelles attenantes d'une superficie totale de plus de 400 km², d'augmenter le nombre de camps de lutte contre le braconnage autour du périmètre du parc, de construire des abris dans les hautes terres pour permettre au animaux de se réfugier pendant la saison des inondations du Brahmapoutre, et de lancer des campagnes éducatives et de protection de l'environnement pour les villageois de la région. De plus, le Bureau a noté que les autorités indiennes avaient présenté une demande d'assistance financière pour contribuer à la mise en oeuvre d'une partie des activités mentionnées ci-dessus et que le Bureau allait étudier cette demande au point 6 de l'ordre du jour ("demandes d'assistance internationale").

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5569 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.B.22 Parc national de Keoladeo (Inde) Le Bureau a rappelé le fait que le Comité s'était précédemment déclaré préoccupé de constater la diminution de la population de grues de Sibérie qui venaient hiverner dans le site ainsi que les problèmes de gestion, (comme l'envahissement de certaines zones par des herbes formant un épais tapis) ce qui avait des conséquences négatives pour l'habitat et la reproduction des grues de Sibérie. Les dossiers tenus par la direction du Parc indiquaient que la population de grues de Sibérie hivernant à Keoladeo est passée d'environ 38 en 1985-1986, quand le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, à 5 en 1992-1993. Aucune grue de Sibérie n'a été vue à Keoladeo entre 1993 et 1995. Trois grues de Sibérie sont revenues à Keoladeo en 1996-1997.

Le Bureau a noté que l'Etat partie, reconnaissant que la diminution du nombre de grues de Sibérie qui viennent hiverner à Keoladeo dépend de la chasse et d'autres facteurs dominants le long de l'itinéraire migratoire des espèces, a signé un Mémorandum d'accord (MOU) avec les huit pays (l'Afghanistan, l'Azerbaïdjan, la République islamique d'Iran, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Pakistan, la Fédération de Russie et le Turkménistan) dont les différents territoires constituent comme le sien les lieux de prédilection des populations de grues de Sibérie du centre et de l'ouest de l'Asie. Le PNUE, qui abrite le Secrétariat de la Convention sur les espèces migratoires (CMS), l'International Crane Foundation (ICF) et la Wild Birds Society of Japan sont également signataires. Aux termes du MOU, un plan d'action a été établi et prévoit : (i) la libération de grues de Sibérie élevées en captivité pour augmenter les populations de grues sauvages ; (ii) la capture de grues de Sibérie et la mise en place d'émetteurs satellites sur les grues pour suivre leur itinéraire depuis leurs lieux d'hivernage à Keoladeo vers leurs lieux de reproduction au printemps dans d'autres pays. Sur place, dans le site, la direction du Parc a instauré un programme de contrôle de brûlage et coupage des herbes pour en limiter la croissance qui a des conséquences négatives pour les habitats et la reproduction des grues. Elle a également fermé le Parc pour laisser les villageois de la région y faire paître leurs troupeaux. Le Bureau a prié le Centre de coopérer avec le Secrétariat de la CMS et d'apporter son appui à la mise en oeuvre du plan d'action.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5570 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
21 BUR IV.B.23 Parc national des Sundarbans (Inde) Le Bureau a été informé que le Parc national des Sundarbans et aire de patrimoine mondial couvrant 1.330 km², constitue la zone centrale de la Réserve de Tigres du Projet de Sundarbans (2.585 km²) plus étendue et de l'encore plus grande "Réserve de la biosphère des Sundarbans" qui s'étend sur plus de 9.000 km² de la zone intertidale du delta des Sundarbans. Bien que l'Inde n'ait pas encore officiellement proposé l'inscription de la "Réserve de la biosphère des Sundarbans" dans le réseau international des réserves de la biosphère, cet exemple illustre clairement une application intéressante des concepts de patrimoine mondial et de réserve de la biosphère de l'UNESCO dans le même écosystème. Plusieurs activités d'écodéveloppement, comme par exemple la pêche, la récolte du miel, le ramassage du bois, etc., dans la Réserve de la biosphère la plus étendue ont permis à la direction d'établir des relations de travail avec la population locale et de lui demander de collaborer à la protection de la zone centrale de la Réserve de la biosphère, c'est-à-dire le Parc national des Sundarbans, aire de patrimoine mondial. Ces relations de travail entre la direction et la population locale ont été particulièrement utiles pour atténuer le risque de braconnage qui menace la plus importante population de tigres du Bengale dans ce site du patrimoine mondial. Le Bureau a noté avec intérêt l'application harmonieuse des concepts de patrimoine mondial et de réserve de la biosphère de l'UNESCO dans le Parc des Sundarbans et a prié le Secrétariat et l'UICN de recenser des cas similaires et de les porter à l'attention des États parties à la Convention.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5571 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST