Patrimoine mondial https://whc.unesco.org?cid=305&l=fr&&searchDecisions=&search_session_decision=72&action=list&mode=rss Centre du patrimoine mondial - décision du Comité 90 fr Copyright 2024 UNESCO, World Heritage Centre Sun, 02 Jun 2024 00:23:02 EST UNESCO, World Heritage Centre - Decisions https://whc.unesco.org/document/logowhc.jpg https://whc.unesco.org 23 COM II.1 Adoption de l'ordre du jour et du calendrier II.1 Le Comité a adopté l'ordre du jour (WHC- 99/CONF.209/1), l'ordre du jour annoté (WHC-99/CONF.209/2) et le calendrier provisoire avec plusieurs modifications. Il a convenu à l'unanimité de débattre du Point 7 de l'ordre du jour sur la 'Suite à donner au travail de l'Organe consultatif du Comité du patrimoine mondial', afin de permettre la création d'un groupe de travail, conformément à ce point de l'ordre du jour, qui puisse s'acquitter de sa tâche aussi vite que possible pendant la session. En réponse aux interventions des Délégués de l'Australie, de la Belgique, du Canada, de la Hongrie, de la Thaïlande et du Zimbabwe, le Président a proposé de débattre du Point 7 avant le point 10 de l'ordre du jour qui concerne l'état de conservation de biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril et la Liste du patrimoine mondial, le lundi 29 novembre 1999, à la fin de la session de l'après-midi, ce qui a été accepté. Il a ensuite demandé au Secrétariat de rédiger à nouveau le calendrier en conséquence.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2529 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM IV.1 Rapports des rapporteurs sur les sessions du Bureau du Patrimoine mondial IV.1 Le Rapporteur de la vingt-troisième session du Bureau (5-10 juillet 1999) et de la troisième session extraordinaire du Comité (12 juillet 1999) a présenté les deux rapports, WHC- 99/CONF.209/4 et WHC-99/CONF.209/5 respectivement. En ce qui concerne le rapport de la vingt-troisième session du Bureau, M. Jànos Jelen (Hongrie) a indiqué que le rapport de la vingttroisième session du Bureau en reflète fidèlement les débats et que le document peut servir aux États parties et aux membres du Comité pour se préparer aux futures réunions. Le Rapporteur a souhaité que le rapport de la troisième session extraordinaire du Comité fasse l'objet d'un examen attentif dans la mesure où les délibérations du Comité servent d'exemple pour l'avenir. Il a déclaré qu'il se sentait honoré et fier d'avoir pris part au travail du Comité et du Bureau. Les deux rapports ont été adoptés sans aucun commentaire de la part des membres du Comité.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2530 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VI.14 Rapport d’avancement sur la mise en œuvre des actions régionales décrites dans le plan d’action pour la Stratégie globale adopté par le comité à sa vingt-deuxième session VI.1 Le Président a rappelé les documents de référence : WHC-99/CONF.209/8 et WHC-99/CONF.209/8Add. et WHC-99/CONF.209/7Annexe II (texte de la résolution adoptée par la douzième Assemblée générale sur les moyens d'assurer une Liste du patrimoine mondial représentative). Il a indiqué que le document WHC-99/CONF.209/8 faisait suite à l'adoption en 1998 par le Comité à sa vingt-deuxième session de plans d'actions régionaux :

(a) sa section III présente le compte rendu des activités entreprises en 1999, et des plans d'actions pour les années 2001 à 2002 pour l'Afrique, les États arabes, l'Asie, le Pacifique, l'Europe et l'Amérique du Nord, ainsi que l'Amérique latine et les Caraïbes ;

(b) sa section IV présente la contribution des organismes consultatifs à la Stratégie globale ;

(c) sa section V inclut un chiffré des activités pour l'an 2000.

VI.2 Il a ajouté que ce document a été préparé avant la douzième Assemblée générale des États parties et que les conclusions du débat sur « Les moyens d'assurer une Liste du patrimoine mondial représentative » étaient présentées dans le rapport de l'Assemblée générale document WHC-99/CONF.209/7. Il a indiqué que le débat et les résolutions adoptées par l'Assemblée générale appelaient des modalités d'actions présentées dans le document WHC-99/CONF.209/8Add. qui pourraient être examinées par le Bureau en juin 2000 lors de sa vingt-quatrième session.

VI.3 Le Secrétariat a rappelé les antécédents du document et s'est référé au document WHC-98/CONF.203/12 « Rapport d'avancement, synthèse et plan d'action de la Stratégie globale pour une Liste du patrimoine mondial représentative et crédible » adoptée à la vingt-deuxième session du Comité. Ce document présentait des analyses régionales ainsi que six plans d'action régionaux pour : l'Afrique, l'Asie, le Pacifique les États arabes, l'Europe et l'Amérique du Nord, l'Amérique latine et les Caraïbes. Le Secrétariat a donc présenté pour chaque région (a) les activités exécutées en 1999; (b) les activités programmées pour l'an 2000 dans le cadre des plans régionaux pluri-annuels (2000-2002). Chaque plan précisait également les possibilités qui pourraient être offertes au titre de l' « assistance internationale » du Fonds du patrimoine mondial aux États parties. Les plans tiennent compte du : (i) constat de déséquilibre entre biens naturels et culturels ; (ii) des caractéristiques de chaque région ; (iii) des catégories de biens sous-représentées ; (iv) mais aussi, des priorités définies en coopération avec les organismes consultatifs, les États parties et en synergie avec les réseaux régionaux existants, notamment en Afrique, en Asie et dans le Pacifique ; (v) et des analyses et recommandations des publications faisant suite à des réunions d'experts, telles que : les rapports de la réunion d'Amsterdam, les rapports des réunions thématiques et de Stratégie globale en Afrique, dans le Pacifique, en Europe orientale et centrale, dans les États baltes, dans la région andine et les Caraïbes, et les études thématiques de l'UICN sur la diversité globale et les sites géologiques.

VI.4 Dans le cadre des objectifs visant à augmenter le nombre des États parties, à sensibiliser les décideurs, à encourager la préparation de listes indicatives et des propositions d'inscription, à renforcer les capacités existantes en matière de conservation, les activités ciblées des plans d'action répondent aux besoins de chaque région et se fondent sur des besoins déjà identifiés. Elles seront réajustées au cours des années en fonction des résultats, et à la lumière des remarques et observations du Comité. L'ensemble des activités tient compte des ressources humaines affectées au Centre pour chaque région.

VI.5 Les activités proposées en l'an 2000, dans le cadre des plans d'action, mettent l'accent sur : (i) l'organisation de réunions de Stratégie globale, et leur suivi ; (ii) l'organisation de réunions thématiques sur les catégories de biens sous-représentés et la préparation de publications ; (iii) une attention particulière est accordée aux sites transfrontaliers, aux propositions en série ; (iv) à l'utilisation de réseaux d'expertise existants, et au renforcement des capacités existantes en matière de formation ; (v) les études stratégiques en cours de préparation devraient susciter de nombreuses propositions des sites mixtes et naturels, notamment en Asie et dans le Pacifique.

VI.6 Les contraintes de temps dues au calendrier de travail très chargé du Comité n'ont pas permis un examen détaillé des activités proposées. Néanmoins, le Délégué du Zimbabwe a précisé, qu'à l'invitation de son pays, la « Réunion sur l'intégrité/l'authenticité dans un contexte africain », aurait lieu en mai 2000.

VI.7 Le Comité a noté qu'en ce qui concerne la Réunion thématique d'experts sur les montagnes sacrées d'Asie, des réunions préliminaires se sont tenues avec les autorités japonaises pour organiser cette réunion au Japon en l'an 2001 et que des informations complémentaires seront fournies à la vingtquatrième session du Comité du patrimoine mondial.

VI.8 L'observateur de l'Autriche a informé le Comité que son gouvernement compte accueillir la Réunion d'experts sur les Alpes européennes en juin 2000 et que cette réunion s'inscrit dans la continuité de la Stratégie globale pour une Liste du patrimoine mondial équilibrée et représentative. Aucun bien naturel de cette région n'a été jusqu'ici inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. Un débat constructif a été amorcé et des projets de cahiers des charges ont été préparés. La réunion définira des sites potentiels du patrimoine mondial et traitera d'un certain nombre de questions dont les sites transfrontaliers.

VI.9 L'observateur de l'Allemagne a informé le Comité d'un projet d'atelier sur « Les perspectives du patrimoine mondial dans la région du Caucase » qui devrait se tenir en Géorgie en juillet 2000. Cet atelier traitera de la diversité culturelle aussi bien que biologique de la région, actuellement sous-représentée sur la Liste du patrimoine mondial. Il a fait remarquer qu'il faudrait disposer d'une assistance financière au titre de l'assistance préparatoire.

VI.10 Le Délégué du Zimbabwe a informé le Comité qu'une réunion aura lieu en mai 2000 pour étudier la question de l'authenticité dans un contexte africain pour donner suite à la réunion de Tiwi (1998). Cette réunion bénéficie également d'une aide financière du Bureau nordique du patrimoine mondial.

VI.11 Le Délégué de l'Italie, à la suite de la proposition de l'Autriche, a proposé d'accueillir une réunion d'experts sur « Les paysages culturels en Europe et en Méditerranée » en février 2000 en Sicile, en collaboration avec l'administration du Parc régional de l'Etna. Cette réunion traitera de questions soulevées au cours du débat sur les paysages culturels au point de l'ordre du jour sur les propositions d'inscription.

VI.12 Le Délégué de la Hongrie a proposé d'organiser une réunion sur « Le patrimoine naturel et culturel de l'Europe de l'Est » et a suggéré son financement au titre du Chapitre II du budget. Il a également proposé de modifier le libellé de l'activité proposée pour les États arabes de manière à ce que l'information qui sera distribuée tienne compte des besoins liés à la préparation du rapport périodique de cette région.

VI.13 Le délégué de l'Australie a fait un exposé concernant le point focal Asie-Pacifique pour les gestionnaires de sites, qui avait été proposé lors des deux premières réunions du Réseau régional pour la gestion du patrimoine mondial en Asie du Sud- Est, en Australie et en Nouvelle-Zélande. L'Australie a établi ce Point focal en juillet 1999 pour partager des informations et des expériences, développer les réseaux et faciliter la formation pour épauler la conservation dans la région. Il s'est référé au Point focal comme à une initiative qui fournira un apport à la Stratégie globale, en particulier dans le Pacifique où si peu de pays ont signé la Convention. Il a présenté brièvement le site Web du Point focal qui allait inclure des informations spécifiques sur les sites de la région. Il a noté que le travail du Point focal sera accompli en partenariat avec l'UNESCO, l'UICN, l'ICOMOS, l'ICCROM, les États parties de la région et d'autres organisations.

VI.14 Le Comité, ayant reconnu que les plans d'action régionaux ont déjà contribué de manière tangible à la mise en oeuvre de la Stratégie globale, a approuvé au titre du Chapitre II du Budget pour l'an 2000, 278.000 dollars EU dont 20.000 dollars EU pour l'Europe centrale et orientale, et au titre des études thématiques, 40.000 dollars EU pour l'ICOMOS et 15.000 dollars EU pour l'UICN. Il a pris également note des documents d'information WHC-99/CONF.209/INF.8, WHC-99/CONF.209/INF.11, WHC-99/CONF.209/INF.14 et WHC-99/CONF.209/INF.16.

VI.15 Le Directeur du Centre s'est référé au document WHC-99/CONF.209/8Add. qui présente les suites à donner aux deux résolutions adoptées par la Douzième Assemblée générale des États parties (octobre 1999) : a) « Moyens d'assurer une Liste du patrimoine mondial représentative » et b) « la représentation équitable au sein du Comité ». Il a proposé que le Centre adresse une lettre d'invitation à tous les représentants des États parties à Paris ainsi qu'à l'ICOMOS, les conviant à une réunion au Siège de l'UNESCO à la mi-janvier de l'an 2000 afin que soient constitués deux groupes de travail qui définiront leurs mandats, leurs méthodes de travail, leur évolution. Ces groupes présenteront leur rapport à la vingt-quatrième session du Bureau en juin 2000. Les Délégués des pays suivants : Belgique, Finlande, Grèce et Italie ainsi que l'observateur de la France ont apporté leur soutien à cette proposition qui a été adoptée. La Déléguée de la Grèce a souligné les aspects juridiques du groupe de travail qui aura à traiter de la question de la représentation équitable au sein du Comité et suggéré que son Président soit un juriste.

VI.16 Le Directeur du Centre du patrimoine mondial a précisé que deux autres groupes avaient été constitués au cours de cette vingt-troisième session du Comité ; il s'agit :

  • d'un groupe d'étude sur la mise en oeuvre de la Convention du patrimoine mondial présidé par Mme Christina Cameron (Canada) ;
  • d'un groupe de travail qui va se réunir à Canterbury (avril 2000), grâce à la généreuse invitation du Royaume-Uni, et qui portera sur une vision globale pour la réorganisation et une révision des Orientations.

Ces deux groupes présenteront également les résultats de leurs travaux à la vingt-quatrième session du Bureau en juin 2000.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2531 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VII.1-8 Suite à donner au travail de l’organe consultatif du Comité du patrimoine mondial VII.1 Le Président a introduit le point 7 et a rappelé au Comité l'origine de la création de cet organe consultatif (vingtième session du Comité, Mérida - décembre 1996). Il a informé les Délégués des documents relatifs à ce point et a demandé au Directeur du Centre de le présenter.

VII.2 Le Directeur du Centre a pris la parole et a décrit le contenu du document de travail et a résumé les décisions à prendre qu'il a proposé de soumettre au Comité l'un à la suite de l'autre. La décision relative aux questions techniques, amendée par le Bénin, a été adoptée comme suit :

« Le Comité a demandé que le Centre du patrimoine mondial et les organismes consultatifs continuent de tenir compte du travail de l'Organe consultatif sur les questions techniques (l'application des critères culturels (i) et (vi), l'examen de l'authenticité, le déséquilibre de la Liste du patrimoine mondial et la mise en oeuvre de la Stratégie globale) en particulier en relation avec la mise en oeuvre de la Stratégie globale, la résolution de l'Assemblée générale concernant les moyens d'assurer une Liste du patrimoine mondial représentative, et les réunions sur la Rationalisation des Directives opérationnelles qui doivent se tenir au Royaume-Uni en avril 2000 et la réunion sur l'intégrité/authenticité dans un contexte africain qui devrait avoir lieu en Afrique en mai 2000. »

VII.3 Suite a cette adoption, plusieurs membres du Comité sont intervenus pour demander que la discussion sur ce point de l'ordre du jour soit menée d'une manière globale puisque les différents éléments soumis à discussion sont intimement liés. Des Délégués ont demandé qu'un groupe de travail spécial soit constitué rapidement pour qu'il puisse soumettre à cette session du Comité des propositions concrètes.

VII.4 Le Canada, soutenu en cela par plusieurs délégations dont la Belgique - qui a proposé des thèmes à étudier par ce groupe de travail, l'Australie, la France, la Grande Bretagne, a suggéré que l'équipe spéciale se concentre d'abord sur l'achèvement des travaux de l'Organe consultatif créé en 1996 par le Comité. Le Délégué du Canada a aussi proposé que ce groupe de travail n'aborde pas le domaine de la représentativité de la Liste qui est étudiée dans le cadre de la Stratégie globale. Cette proposition a reçu l'adhésion des Délégués.

VII.5 Pour ce qui est de la composition du groupe de travail, des Délégués ont émis le souhait qu'il soit représentatif de la composition géographique des États parties à la Convention tout en étant relativement limité en nombre. Il a aussi été suggéré que les Organismes consultatifs de la Convention y soient représentés.

VII.6 Au terme d'un débat qui a abordé de nombreux aspects des termes de référence du groupe de travail, le Président du Comité a suggéré la composition suivante pour ce groupe restreint qui puisse se réunir en dehors des réunions du Comité et qui puisse soumettre à cette session un projet de décision sur les termes de référence détaillés du futur groupe d'étude au Comité : Canada (Président), Afrique du Sud, Australie, Belgique, Hongrie, Maroc, Mexique, Thaïlande et les organismes consultatifs (ICOMOS, UICN, ICCROM), le secrétariat en étant assuré par le Centre du patrimoine mondial. Le Comité a suggéré que le groupe de travail discute, entre autres, des points suivants : méthodes de travail du Comité et de son Bureau ; trop grand nombre de réunions statutaires, rôle des organismes consultatifs, calendrier des propositions d'inscription, ressources humaines et financières du Centre du patrimoine mondial.

VII.7 Ces propositions ont été approuvées par le Comité et le Président a demandé au groupe de travail de soumettre ses résultats au Comité le jeudi 2 décembre, au cours de la session de l'après-midi. Le Président a proposé que les Délégations souhaitant contribuer aux travaux de ce groupe lui soumettent leurs propositions ou lui donnent le nom de leurs représentants à ce groupe de travail.

VII.8 Le groupe de travail s'est réuni deux fois et a formulé des propositions concernant les termes de référence de l'équipe spéciale, qui ont été soumis au Comité , amendés et approuvés après discussion. Au cours du débat, les Délégués ont insisté sur la nécessité de laisser la composition du groupe d'étude ouverte aux États parties qui souhaiteraient contribuer à ses travaux. Les termes de référence approuvés sont les suivants :

GROUPE D'ETUDE SUR LA MISE EN OEUVRE DE LA CONVENTION DU PATRIMOINE MONDIAL

A la demande du Comité du patrimoine mondial, un groupe de travail présidé par le Canada soumet au Comité des propositions relatives à la composition et au mandat du Groupe d'étude chargé d'améliorer la mise en oeuvre de la Convention du patrimoine mondial.

Composition du Groupe d'étude : Identique à celle du groupe de travail créé par le Comité à Marrakech en 1999. Le Groupe d'étude est présidé par le Canada et comprend l'Afrique du Sud, l'Australie, la Belgique, la Hongrie, le Maroc, le Mexique, la Thaïlande et les organes consultatifs (ICOMOS, ICCROM et UICN), ainsi qu'un représentant du Centre du patrimoine mondial. L'Australie a accepté d'en être le Rapporteur.

Mandat du Groupe d'étude : Définir et proposer pour considération par le Bureau en juin 2000 des mesures pratiques prioritaires en vue d'un fonctionnement plus efficace de la Convention. Ces mesures, dont certaines devraient être applicables lors de la préparation et de la tenue de la réunion du Comité de décembre 2000, seront centrées sur :

  • L'organisation et la tenue des réunions statutaires ;
  • Les procédures de prise de décision ;
  • La gestion de l'information et de la documentation.
  • Les Orientations

Le Groupe d'étude appuiera ses travaux sur les conclusions des précédentes réunions de l'Assemblée générale, du Comité et du Bureau (voir le document WHC-99/CONF.209/9), ainsi que des rapports des audits financier et de gestion, et des propositions formulées par les États parties.

Méthodes de travail : Le Groupe d'étude fonctionnera de manière à optimiser les possibilités des contributions des États parties. Un document de travail concis sera diffusé d'ici mars 2000 et des commentaires pourront y être apportés par fax ou e-mail. Le document de travail sera consultable sur la page d'accueil de l'UNESCO.

Evolution possible : Après étude des propositions du Groupe d'étude, le Bureau, à sa réunion de juin 2000, soumettra au Comité la possibilité de créer un nouveau groupe de travail pour mener une réflexion approfondie sur les objectifs et priorités pour la mise en oeuvre de la Convention.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2532 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VIII.1-2 Nouvelles inscriptions sur la Liste du patrimoine mondial en péril VIII. 1 Après l'examen des rapports sur l'état de conservation et sur recommandation du Bureau, le Comité a décidé d'inscrire les biens naturels et culturels suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

  • Parc national de la Salonga (République démocratique du Congo)
  • Monts Rwenzori (Ouganda)
  • Parc national d'Iguaçu (Brésil)
  • Hampi (Inde) 

VIII.2 Le Comité n'a pas recommandé de retirer des biens de la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/1246 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VIII.3 Changement d'appellation d'un bien inscrit VIII.3 Le Comité a approuvé le changement d'appellation du bien suivant inscrit sur la Liste du patrimoine mondial :

"Sokkuram Grotto" devient "Sokkuram Grotto et le Temple Pulguksa" (République de Corée).

En ce qui concerne la demande de l'Allemagne visant à ce que le titre "Trèves - Monuments romains, cathédrale et église Notre-Dame" soit changé en "Trèves - monuments romains, cathédrale Saint-Pierre et église Notre-Dame", le Président a suggéré que le Centre et l'État partie trouvent ensemble le titre correct en anglais.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2533 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VIII.6 Propostion d'inscription retirée VIII.6 Le Comité a pris note que l'Allemagne, suite à la vingttroisième session du Bureau, avait retiré la proposition d'inscription de la Cathédrale Saint-Maurice et Sainte- Catherine à Magdebourg (Allemagne).

 

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2559 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VIII.A.1 La presqu'île de Valdés (Argentine) Nom du bien : La presqu'île de Valdés

N° d'ordre : 937

État partie : Argentine

Critères : N (iv)

Le Comité a décidé d'inscrire la presqu'île de Valdés sur la Liste du patrimoine mondial sur la base du critère (iv).

La presqu'île de Valdés contient des habitats naturels très importants et significatifs pour la conservation in situ de plusieurs espèces menacées d'importance universelle exceptionnelle et notamment pour sa concentration mondialement importante de baleines franches, une espèce menacée d'extinction qui se reproduit dans la région. Elle est également importante pour les populations reproductrices d'éléphants et de lions de mer. La région présente un exemple exceptionnel de techniques de chasse de l'orque adaptées aux conditions côtières locales.

Le Comité a félicité le gouvernement de la province de Chubut de favoriser la préparation d'un plan de gestion collaboratif intégré. Le Comité a recommandé que l'Etat partie, ainsi que les organes locaux et régionaux responsables: (a) veillent à ce que des contrôles efficaces soient en place pour lutter contre toute menace éventuelle de pollution provenant de la ville de Puerto Madryn dans les eaux du Golfo Nuevo; (b) soutiennent les efforts des autorités compétentes pour obtenir l'équipement nécessaire afin de réagir rapidement à tout risque de marée noire provenant de la navigation pour protéger les valeurs de conservation marine de la région; (c) préparent un plan de gestion du tourisme en tant qu'élément intégral du plan global de gestion; (d) encouragent la mise en oeuvre du plan de gestion collaboratif intégré et, en particulier, garantissent que les agriculteurs et d'autres propriétaires privés puissent jouer un rôle à part entière dans le développement d'un tourisme écologiquement responsable; (e) travaillent au niveau international afin de garantir que toute la gamme des mammifères marins concernés soit protégée.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2534 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VIII.A.1 Côte de la découverte - Réserves de la forêt atlantique (Brésil) Nom du bien : Côte de la découverte - Réserves de la forêt atlantique

N° d'ordre : 892 Rev

État partie : Brésil

Critères : N(ii) (iv)

L'UICN a informé le Comité que l'évaluation de ce bien avait été entreprise sur la base de la proposition d'inscription révisée et soumise par l'État partie en avril 1999.

Les réserves de la forêt atlantique de la côte de la découverte comprennent huit régions séparées protégées contenant les vestiges les plus représentatifs et les plus étendus de la forêt atlantique du nord-est du Brésil et recèlent un grand nombre d'espèces rares et endémiques. Le site contient une grande richesse biologique et illustre l'évolution des rares régions restantes de forêt atlantique dans le nord-est du Brésil. On peut y observer des structures d'évolution extrêmement intéressantes du point de vue de la science et de la conservation. Le fait qu'il ne reste plus que ces vestiges éparpillés d'une forêt qui fut immense explique que le site soit un élément irremplaçable du patrimoine forestier mondial.

Le Comité a décidé d'inscrire le site sur la base des critères naturels (ii) et (iv). Il a également recommandé d'encourager l'État partie à finaliser le "Plan d'action pour la région de la forêt atlantique" ainsi que les autres initiatives indiquées dans l'évaluation de l'UICN.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2535 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VIII.A.1 Forêt atlantique - Réserves du sud-est (Brésil) Nom du bien : Forêt atlantique - Réserves du sud-est

N° d'ordre : 893-894 Rev

État partie : Brésil

Critères : N(ii)(iii)(iv)

L'UICN a informé le Comité que l'évaluation de ce bien avait été entreprise sur la base de la proposition d'inscription révisée soumise par l'État partie en avril 1999.

Les réserves de la forêt atlantique du sud-est contiennent les vestiges les plus représentatifs et les plus étendus de la forêt atlantique du sud-est du Brésil. Les 25 aires protégées qui composent le site contiennent une richesse biologique et illustrent l'évolution des rares vestiges de forêt atlantique du sud-est du Brésil. La région, qui possède un grand nombre d'espèces rares et endémiques, est exceptionnellement diverse. Avec son gradient altitudinal qui va "des montagnes à la mer", son estuaire, ses rivières sauvages, ses nombreuses cascades et phénomènes karstiques, le site présente également un intérêt esthétique exceptionnel.

Le Comité a décidé d'inscrire ce site sur la base des critères naturels (ii), (iii) et (iv). Il a également recommandé d'encourager l'État partie à restaurer les conditions naturelles du Parc de l'Etat de Serra do Mar, qui pourrait éventuellement être incorporé dans le site.

Le Délégué du Maroc a pris note des valeurs du site mais il a mis l'accent sur les défis de la gestion des sites en série. Le Délégué de l'Australie a estimé que la gestion des sites en série est complexe mais peut se faire à condition d'avoir une sérieuse planification stratégique et un cadre juridique approprié.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2539 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VIII.A.1 Parc de Miguasha (Canada) Nom du bien : Parc de Miguasha

N° d'ordre : 686 Rev

État partie : Canada

Critères : N(i)

Pour son témoignage sur la vie vertébrée et son illustration de l'« âge des poissons » du Dévonien, le Parc de Miguasha est le site fossilifère le plus exceptionnel du monde. Le site est d'importance capitale car il occupe le premier rang mondial pour le nombre et la qualité de conservation des spécimens fossiles de Sarcoptérygiens qui sont les ancêtres des premiers vertébrés terrestres à quatre pattes et respirant de l'air - les tétrapodes.

Le Comité a décidé d'inscrire le site sur la base du critère naturel (i). Le Comité a félicité le Gouvernement du Canada pour l'étude comparative rigoureuse effectuée pour cette proposition d'inscription et qui pourrait servir de modèle pour des propositions d'inscription futures de fossiles. Suite à l'intervention du Délégué de la Thaïlande, l'UICN a mis l'accent sur les résultats de l'étude comparative sur les sites du Dévonien et a expliqué pourquoi ce site répond au critère (i).

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2540 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VIII.A.1 Zone de conservation de Guanacaste (Costa Rica) Nom du bien : Zone de conservation de Guanacaste

N° d'ordre : 828

État partie : Costa Rica

Critères : N (ii) (iv)

Le Comité a décidé d'inscrire la Zone de conservation de Guanacaste sur la base des critères (ii) et (iv).

Le site présente des processus significatifs biologiques et écologiques tant pour les milieux terrestres que côtiers-marins, comme on peut le voir dans: (a) l'évolution, la succession et la restauration de la forêt sèche du Pacifique; (b) la migration altitudinale et autres processus biogéographiques et écologiques interactifs le long de la forêt sèche-forêt humide de montagneforêt de brouillard-grande forêt pluviale des plaines du versant caraïbe; et (c) les grands courants d'upwelling et colonies de coraux et de récifs dans des régions où l'on a longtemps pensé qu'il n'y avait rien de tout cela (la région marine près du secteur de Murcielago dans le Parc national de Santa Rosa).

Le site contient les habitats naturels les plus importants pour la conservation in situ de la diversité biologique (2,4% de la diversité globale) y compris les meilleurs habitats et communautés de forêt sèche de l'Amérique centrale et des habitats clés pour les espèces animales rares telles que le crocodile marin, le faux vampire, la tortue luth, le jaguar, le jabiru, le vireo des mangroves et des espèces de plantes rares et menacées telles que l'acajou, le guayacan real (Lignum vitae), cinq espèces de cactus rares et des broméliacées rares.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2541 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VIII.A.1 Parc national Desembarco del Granma (Cuba) Nom du bien : Parc national Desembarco del Granma

N° d'ordre : 889

État partie : Cuba

Critères : N (i) (iii)

Les terrasses marines relevées du site des terrasses marines du Cap Cruz et la formation, associée et en cours, d'un relief karstique représentent un exemple important, au plan mondial, de phénomènes géomorphologiques et physiographiques ainsi que de processus géologiques en cours. La région comprend des terrasses et des falaises spectaculaires avec les écosystèmes qui ont évolué dessus ainsi que les falaises côtières les plus intactes et les plus impressionnantes de l'Atlantique occidental, entre les Maritimes au Canada et le sud de l'Amérique du Sud.

Le Comité a décidé d'inscrire le site sur la base des critères naturels (i) et (iii). Il a également félicité le Gouvernement cubain des efforts entrepris pour la conservation de ce site. Le Comité a suggéré que l'État partie soumette une demande d'assistance technique au titre du Fonds du patrimoine mondial pour la réalisation d'un plan de gestion du tourisme qui soit une composante intégrale du plan de gestion général du site.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2542 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VIII.A.1 Parc national de Lorentz (Indonésie) Nom du bien : Parc national de Lorentz

N° d'ordre : 955

État partie : Indonésie

Critères : N (i) (ii) (iv)

Le Comité a rappelé que le Bureau avait demandé au Centre, lors de sa vingt-troisième session, d'informer les autorités indonésiennes d'un certain nombre de points, selon la suggestion de l'UICN concernant la gestion du site et en particulier: a) de continuer à privilégier la poursuite du processus de gestion du parc avec la participation active de parties prenantes locales, b) d'encourager la création d'une fondation proposée qui contribuerait à la gestion du parc, c) d'envisager un accord éventuel de jumelage avec le bien du patrimoine mondial des Tropiques humides de Queensland en Australie, d) de nommer un directeur du parc et du personnel d'appui, e) de se préoccuper sérieusement des projets de développement qui risquent d'affecter le parc, notamment le projet routier Timika/Mapurajaya et toute extension des activités minières en direction des limites du parc afin que ces projets n'entrent pas en conflit avec l'inscription du Parc national de Lorenz en tant que bien du patrimoine mondial. Une lettre des autorités indonésiennes a été reçue communiquant leur accord avec tout ce qui précède.

Plusieurs Délégués et observateurs ont soulevé les problèmes liés aux concessions minières autour du site, la réduction envisagée de 6% du site, les concessions d'exploitation pétrolière ainsi que les impacts potentiels sur le site, tels que la construction d'une route et les impacts visuels.

Le Président a remercié le Comité du débat exhaustif sur cette question et a suggéré que les points suivants soient transmis à l'État partie :

(a) Le Comité a noté que, conformément à la demande du 25 octobre 1999 des autorités indonésiennes, un ajustement d'environ 150,000 hectares a été fait de façon à exclure les concessions d'exploitation pétrolière dans la partie située au sud-est du Parc. Le Comité a accepté cette réduction de la taille du site et est tombé d'accord sur ses nouvelles limites telles qu'elles figurent dans la carte C (Annexe V). Le site a maintenant une superficie d'environ 2.35 millions hectares.

(b) Le Comité a reconnu les risques et les menaces potentielles pesant sur le site, comme indiqués dans l'évaluation de l'UICN et a demandé à l'État partie d'en tenir compte pour toute action entreprise sur le site.

(c) Le Comité a encouragé d'autres actions sur le projet de Fonds en dépôt qui pourraient renforcer la conservation au Parc national de Lorentz.

(d) Le Comité a demandé qu'une mission de suivi soit entreprise pour évaluer la situation trois ans après l'inscription.

Le Délégué de l'Australie a noté que son pays n'avait pas été informé de la suggestion de jumelage entre les Tropiques humides du Queensland et le Parc national de Lorentz, mais qu'il serait prêt à collaborer avec l'État partie s'il y était invité.

Le Comité a décidé d'inscrire le site sur la base des critères (i), (ii) et (iv)

Le site est une des plus grandes aires protégés en Asie du sud-est (2,35 millions d'hectares) et la seule aire protégée au monde qui contienne un gradient continu intact des neiges éternelles à l'environnement tropical marin, y compris des grandes étendues de basses terres humides. Située au point de rencontre de deux plaques continentales qui glissent, cette zone possède une géologie complexe avec une formation montagneuse en cours, ainsi qu'un important relief déchiqueté par la glaciation et l'accrétion le long des côtes qui a formé une grande partie des zones de basses terres. Ces processus ont abouti à un haut niveau d'endémisme et la zone comporte le plus haut niveau de biodiversité de la région. Cette zone contient également des sites fossilifères qui témoignent de l'évolution de la vie en Nouvelle- Guinée.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2543 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VIII.A.1 Parc national de la rivière souterraine de Puerto Princesa (Philippines) Nom du bien : Parc national de la rivière souterraine de Puerto Princesa

N° d'ordre : 652 Rev

État partie : Philippines

Critères : N (iii) (iv)

Le Parc national de la rivière souterraine de St Paul présente un paysage de karst calcaire spectaculaire avec sa rivière souterraine. Une des particularités de la rivière est qu'elle débouche directement dans la mer et que sa portion inférieure est soumise à l'influence des marées. La région est un habitat important pour la conservation de la biodiversité. Le site contient un écosystème complet, de la montagne à la mer, et protège des forêts qui sont parmi les plus importantes d'Asie.

Le Comité a décidé d'inscrire le site sur la base des critères (iii) et (iv). Il a également félicité le Gouvernement des Philippines des consultations entreprises avec les autorités compétentes, en particulier avec les Barangays et de leurs approches pour la planification intégrée de l'utilisation des sols afin que conserver les valeurs de patrimoine mondial du site.

L'observateur des Philippines a informé le Comité que le plan de développement du tourisme serait prêt prochainement.

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23 COM VIII.A.1 Forêt Laurifère de Madère (Portugal) Nom du bien : Forêt Laurifère de Madère

N° d'ordre : 934

Etat partie : Portugal

Critères : N (ii) (iv)

Le Comité a décidé d'inscrire la Forêt Laurifère de Madère sur la Liste du patrimoine mondial sur la base des critères naturels (ii) et (iv).

Le site contient le plus grand vestige de forêt de lauriers virtuellement disparue, autrefois largement répandue en Europe. Ce type de forêt est considéré comme un centre de la diversité végétale contenant de nombreuses espèces rares, reliques et endémiques, spécialement de bryophytes, de fougères et de plantes à fleurs. Elle abrite également une très riche faune d'invertébrés. Les espèces endémiques comprennent le pigeon trocaz de Madère et quelque 66 espèces de plantes vasculaires.

Le Comité a décidé de : (a) féliciter l'État partie pour la protection accordée à la forêt dans une aire protégée depuis moins de 10 ans et pour l'engagement démontré par le gouvernement régional autonome, (b) encourager l'État partie à améliorer l'interprétation de la région et à envisager une compatibilité des pratiques forestières en dehors du site, (c) encourager les discussions entre les autorités portugaises et espagnoles sur la possibilité de proposer conjointement l'inscription du site du patrimoine mondial du Parc national de Garajonay et de la Forêt Laurifère de Madère en tant que bien unique du patrimoine mondial représentant la forêt de lauriers.

L'observateur de l'Espagne a indiqué que son Gouvernement était d'accord avec les discussions concernant le jumelage du Parc national de Garajonay et de la Forêt laurifère de Madère.

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23 COM VIII.A.1 Le Caucase de l'Ouest (Fédération de Russie) Nom du bien : Le Caucase de l'Ouest

N° d'ordre : 900

État partie : Fédération de Russie

Critères : N (ii) (iv)

Le Caucase de l'Ouest a une diversité remarquable en géologie, écosystèmes et espèces. Il a une importance globale comme centre de la diversité des plantes. Avec le site des Forêts vierges de Komi, il s'agit de la seule très grande zone de montagnes en Europe qui n'a pas connu d'impact humain significatif, avec des grandes parties de forêts de montagne intactes, uniques à l'échelle européenne.

Le Bureau, à sa vingt-troisième session, n'avait pas été en mesure d'examiner cette proposition d'inscription car la mission sur le terrain avait due être reportée pour des raisons climatiques, et aucun rapport n'avait pu être fourni. La vingt-troisième session extraordinaire du Bureau a décidé de renvoyer cette proposition d'inscription au Comité, comme proposé par le Délégué de la Hongrie, l'UICN ayant proposé à l'origine de différer ce bien.

Le Délégué de la Thaïlande a mentionné le paragraphe 65 des Orientations et indiqué que cette proposition d'inscription devrait être différée et ne pouvait pas être amendée pour son renvoi à cause des conditions clairement spécifiées dans les Orientations pour les sites renvoyés et les sites différés. Cette proposition d'inscription ne pouvait donc pas être examinée à cette session du Comité. Il a fait savoir qu'il n'était pas d'accord avec la décision du Comité.

L'observateur du Royaume-Uni a souligné que cette proposition d'inscription constituait un cas spécifique et ne pouvait pas être considérée comme un précédent. La Déléguée de la Belgique a souligné que le site n'avait pas été examiné par la vingt-troisième session du Bureau, la mission ayant été reportée pour des raisons climatiques.

Le Comité a décidé d'inscrire le site sur la Liste du patrimoine mondial sur la base des critères (ii) et (iv). Le site comprend : le territoire de la Réserve de biosphère de l'Etat du Caucase (CSBR) à l'exception de Khosta Yew-Box Grove, mais incluant la totalité du plateau Lagonaki. L'UICN a fait état des préoccupations antérieures concernant la gestion intégrée de cette région et a indiqué que le statut de la route de Lagonaki- Dragomys avait été convenablement réglé par l'Etat partie. L'UICN a recommandé que l'État partie élabore un plan directeur de gestion pour toutes les zones protégées incluses dans la proposition d'inscription.

En remerciant le Comité, l'observateur de la Fédération de Russie a estimé que la conservation de la nature est prise en compte pour la protection de ce bien ainsi que toutes les mesures pour son extension. Il a pris note de l'intérêt du Comité d'Etat pour l'Environnement pour l'extension du territoire de la proposition d'inscription par l'inclusion de la zone de conservation spécifique du Parc national de Sochi dans un proche avenir.

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23 COM VIII.A.1 Le Parc de la zone humide de Sainte-Lucie (Afrique du Sud) Nom du bien : Le Parc de la zone humide de Sainte-Lucie

N° d'ordre : 914

État partie : Afrique du Sud

Critères : N (ii) (iii) (iv)

Le Comité a décidé d'inscrire Le Parc de la zone humide de Sainte-Lucie sur la Liste du patrimoine mondial sur la base des critères (ii), (iii) et (iv).

Le site de Sainte-Lucie est constitué de treize aires protégées contiguës d'une superficie totale de 234,566 hectares. Le site constitue le système estuarien le plus vaste d'Afrique. Il comprend la limite méridionale des récifs coralliens sur le continent. Le site est une combinaison des processus marins, fluviaux et éoliens qui ont abouti à une grande variété de formes terrestres et d'écosystèmes. Ses caractéristiques comprennent de larges canyons sous-marins, des plages de sable, un cordon dunaire boisé et une mosaïque de zones humides, de plaines herbeuses, de forêts, de lacs et de savane. La variété de la morphologie ainsi que les crues importantes et les tempêtes côtières contribuent à des processus évolutifs en cours dans la région. Les phénomènes naturels incluent une salinité variable de faiblement salin à hypersalin dans les lacs du parc; un grand nombre de tortues qui viennent pondre sur les plages; la migration des baleines, des dauphins et des requins-baleines au large; et un nombre impressionnant d'oiseaux d'eau avec d'importantes colonies reproductrices de pélicans, de cigognes, de hérons et de sternes. La situation du parc entre l'Afrique subtropicale et tropicale explique sa biodiversité exceptionnelle qui comprend quelque 521 espèces d'oiseaux.

Le Comité a félicité le gouvernement sud-africain pour trois raisons: (a) la décision d'interdire l'exploitation de sable dans la région, puis de présenter la candidature du site au patrimoine mondial; (b) la longue histoire de conservation de cette région et le travail très professionnel du Kwazulu-Natal qui assure l'entretien du site; (c) l'initiative de mise en valeur de l'espace de Lubombo avec les pays voisins du Swaziland et du Mozambique qui constitue le cadre régional de conservation et de mise en valeur du Parc de la Zone humide de Sainte-Lucie et contribuera à y renforcer les efforts communautaires de conservation.

Le Comité a noté les extensions possibles de la Zone humide de Sainte-Lucie y compris la création d'un site transfrontalier avec le Mozambique. Il a demandé instamment que les négociations concernant les revendications foncières soient menées à bien et a confirmé que l'inscription du site sur la Liste du patrimoine mondial ne portera pas préjudice à ce processus.

L'observateur de la France a souligné le fait que c'est la première proposition d'inscription d'Afrique du Sud et que la décision du Comité en faveur de son inscription est absolument dans la ligne de la Stratégie globale. Au nom du peuple sud-africain, le Délégué de l'Afrique du Sud a remercié le Comité d'avoir inscrit ce premier site sur la Liste du patrimoine mondial.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2548 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VIII.A.2 La forêt de Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza - Extension (Bélarus/Pologne) Nom du bien : La forêt de Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza Extension

N° d'ordre : 33-627Bis

État partie : Bélarus/ Pologne

Le Comité a rappelé que l'UICN a informé la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau que l'extension proposée apporterait une contribution importante à la biodiversité de la partie polonaise du site existant du patrimoine mondial, en particulier grâce aux forêts de pin oligotrophes. Toutefois, elles n'ont pas une importance considérable pour l'ensemble du site du patrimoine mondial existant.

Le Comité a décidé de ne pas inclure l'extension au site du patrimoine mondial déjà inscrit.

Le Comité a félicité le Gouvernement de la Pologne de son initiative d'avoir étendu le Parc national existant et d'avoir accordé une protection juridique à l'ensemble du site.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2549 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST
23 COM VIII.B Région des Montagnes bleues (Australie) VIII.4 Le Comité a noté que, lors de la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau, le gouvernement d'Australie avait fourni au Centre, le 7 octobre 1999, des informations complémentaires sur la proposition d'inscription du bien mixte culturel et naturel de la Région des Montagnes bleues (Australie). L'État partie est en train de préparer une documentation détaillée complémentaire traitant les points soulevés par le Bureau lors de sa vingt-troisième session ordinaire tenue en juillet 1999. Le Bureau avait recommandé de différer la partie naturelle de la proposition d'inscription et n'avait pas recommandé son inscription selon les critères culturels. L'État partie a informé le Centre de son intention de soumettre de nouvelles informations d'ici le 30 janvier 2000, afin que le Bureau puisse examiner cette proposition d'inscription lors de sa vingt-quatrième session à Paris en juin/juillet 2000, et préparer des recommandations pour la vingt-quatrième session du Comité du patrimoine mondial en novembre 2000. L'ICOMOS et l'UICN ont donné leur accord à ce calendrier.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/2550 wh-support@unesco.org Mon, 29 Nov 1999 00:00:00 EST