Patrimoine mondial https://whc.unesco.org?cid=305&l=fr&&searchDecisions=&&year_start=1990&year_end=1990&action=list&mode=rss Centre du patrimoine mondial - décision du Comité 90 fr Copyright 2024 UNESCO, World Heritage Centre Sat, 27 Jul 2024 14:28:54 EST UNESCO, World Heritage Centre - Decisions https://whc.unesco.org/document/logowhc.jpg https://whc.unesco.org 14 BUR IV.A.22-24 Mont Nimba (Guinée et Côte d'Ivoire) 22. Le Bureau a rappelé qu'au moment de l'inscription de ce site sur la Liste du patrimoine mondial en 1981, le Comité savait qu'il était question d'exploiter le riche gisement de fer situé dans la partie nord de. la Réserve naturelle intégrale du Mont Nimba en Guinée. Il existait maintenant un projet fort intéressant pour l'industrie de l'acier en Europe, au Japon et aux États-Unis et qui devait être financé essentiellement par des consortiums miniers français, japonais et améri­cains. Ce projet impliquait le prolongement d'une voie ferrée existante à partir du versant libérien du Mont Nimba, la construction d'un trottoir roulant pour acheminer le minerai depuis les sommets de la partie nord du Mont Nimba et une mine à ciel ouvert d'une superficie d'environ 200 ha. La Banque mondiale, qui était également impliquée dans le soutien financier du projet, était consciente de l'appartenance du site au patrimoine mondial et avait fixé le cadre d'une étude d'impact sur l'environnement. L'UICN, pour sa part, avait refusé de prendre la direction de cette étude du fait que l'activité minière mettrait de toute évidence sérieusement en danger l'intégrité des écosystèmes naturels qui avaient justifié l'inscription du site sur la Liste du patrimoine mondial. Le Bureau a été informé en outre du lancement récent, à la demande du gouvernement guinéen, d'un projet Unesco/PNUD destiné à étudier les écosystèmes du site en vue d'améliorer sa pro­tection et sa gestion. Il était certain que les données qui résulteraient de cette étude pourraient servir de base pour une étude d'impact sur l'environnement.

23. Le Bureau a été informé qu'à la suite d'une visite privée de la société minière française concernée, le Secrétariat avait adressé une lettre datée du 8 juin 1990 au délégué permanent de la France auprès de l'Unesco l'informant de la situation et lui rappelant qu'aux termes de l'article 6.3 de la Convention, la France devait éviter de prendre des mesures susceptibles d'endommager un site du patrimoine mondial situé sur le territoire d'un autre Etat partie. Une lettre dans le même sens avait été adressée le même jour au délégué permanent de la Guinée rappelant la responsabilité de la Guinée dans la protection de ses biens relevant du patrimoine mondial.

24. L'observateur de la France a informé la Comité qu'il aborderait cette ques­tion avec les autorités compétentes de son pays. Le Bureau a exprimé sa préoccupa­tion au sujet de la menace susmentionnée qui mettait en lumière les facteurs éco­nomiques en jeu dans la sauvegarde des biens du patrimoine mondial. Le Bureau, conscient du fait que le gouvernement guinéen ne tirerait en réalité que des reve­nus assez faibles de l'exploitation du minerai de fer du Mont Nimba (comme l'avait indiqué la Banque mondiale au cours de la dernière session du Comité), a demandé au Secrétariat d'entrer en rapport avec les autorités guinéennes ainsi qu'avec les autres États parties intéressés pour leur demander de renoncer à ce projet compte tenu de leurs obligations en tant qu'États parties à la Convention et d'étudier les conséquences économiques qui en découleraient.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5320 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.A.29-31 Hierapolis-Pamukkale (Turquie) 29. Le Bureau s'est déclaré préoccupé face à la dégradation du site par un tou­risme non réglementé et la pollution des eaux et a donc prié le Secrétariat de contacter les autorités turques et de leur demander (a) de déclarer ce site parc national dans les meilleurs délais, comme l'avait recommandé le Comité lors de son inscription en 1988 et (b) d'organiser un atelier national pour examiner les diverses menaces pesant sur le site en vue de l'élaboration d'un plan de gestion.

30. Le Bureau a également pris note des informations relatives à l'état de conservation du Parc national des volcans d'Hawaii (États-Unis), des Parcs des Rocheuses canadiennes (Canada), du Parc national de Keoladeo (Inde), des Terri­toires vierges de Tasmanie (Australie), de la Réserve de la biosphère Rio Platano (Honduras) et du Parc national de Wood Buffalo (Canada).

31. Le Bureau a noté qu'en ce qui concerne la majorité des sites, les menaces dont il était fait état étaient imputables à des institutions nationales dont les intérêts ne coïncidaient pas avec les impératifs de la conservation. Le Bureau a donc encouragé les États parties à assurer une meilleure coordination interinsti­tutions en vue de garantir la sauvegarde des sites. Il a souligné que l'impact du tourisme, notamment sur les sites naturels, réclamait une attention spéciale. Le Bureau a également demandé que le Secrétariat et l'UICN suivent en permanence l'assistance internationale fournie par le Fonds du patrimoine mondial afin de veiller à ce que les crédits soient utilisés pour satisfaire aux besoins les plus urgents en matière de conservation des sites du patrimoine mondial.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5325 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.A.19-21 Le Mont-Saint-Michel et sa baie (France) 19. Le conseiller régional pour l'Europe de l'UICN a informé le Bureau de ce que la série de mesures destinées à lutter contre l'accroissement de l'ensablement de la Baie, qui avaient été annoncées par le Président Mitterrand en 1983, n'avaient pas encore été mises en oeuvre. Les prés-salés progressaient dans la Baie à un rythme de 30 ha par an, ce qui, selon des études antérieures, pourrait avoir pour conséquence que le Mont-Saint-Michel ne serait plus une île à la fin de 1991, dégradant ainsi l'environnement naturel du monument culturel du Mont-Saint-Michel. En outre, les autorités responsables du développement de la région, à savoir les deux départements et les communes riveraines, qui n'étaient pas toutes comprises dans le périmètre d'inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial, ne percevaient pas toujours la valeur culturelle et naturelle de ce bien. On assis­tait en conséquence à une montée des menaces d'activités incompatibles avec le maintien de son intégrité, telles que l'installation de porcheries ou la construc­tion de parcs de loisirs de grande échelle.

20. Le Bureau a, en conséquence, demandé au Secrétariat de prendre contact avec les autorités françaises pour leur rappeler que la Convention leur faisait obliga­tion de veiller, au niveau national, à la conservation des valeurs culturelles et naturelles du site, puisque le bien inscrit ne comportait pas uniquement le Mont mais également la Baie.

21. Le Bureau a en particulier souhaité que soient prises les mesures techniques nécessaires pour stopper l'ensablement et maintenir au Mont son caractère insu­laire ; le Bureau a également recommandé que le périmètre d'inscription du bien soit revu pour inclure toutes les communes riveraines afin que soit constituée une zone périphérique où ne seraient autorisées que des activités compatibles avec le statut de patrimoine mondial du bien. Finalement, J.e Bureau a noté avec satisfac­tion l'invitation faite par l'observateur de la France à l'Unesco, l'ICOMOS et l'UICN de participer à une table ronde le 26 juin 1990 au cours de laquelle tous les partenaires concernés par la conservation du Mont-Saint-Michel et de sa Baie seraient réunis pour étudier les différentes mesures techniques nécessaires à la sauvegarde du site. Le Bureau a exprimé le souhait que cette question complexe soit aussi étudiée par des experts internationaux et demandé aux autorités françaises de faire rapport sur les résultats de cette réunion au Comité.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5319 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.A.14 Territoires vierges de Tasmanie (Australie) Le Bureau a noté qu'à la suite de la diffusion du rapport de la treizième session du Comité, les autorités australiennes avaient informé le Secrétariat que, bien qu'il ne fût pas tout à fait juste de dire que des dispositions législatives avaient été adoptées pour révoquer tous les droits d'extraction sur le site, elles garantissaient qu'aucune activité n'aurait lieu qui pourrait menacer les valeurs du patrimoine mondial des Territoires vierges de Tasmanie.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5314 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.A.15 La Amistad/Talamanca (Costa Rica) Le Bureau a noté la nécessité de réexaminer les limites originelles de ce site. Plusieurs réserves indiennes incluses dans la proposition d'inscription initiale avaient depuis lors subi des dégradations liées à des projets d'extrac­tion de charbon et de construction de routes et n'étaient pas gérées dans des buts de conservation. Faute de définition des zones de conservation, un habitant autochtone qui essayait de s'opposer au braconnage avait été récemment tué d'un coup de fusil. Le Bureau a recommandé que le Président entre en rapport avec les autorités costariciennes afin qu'elles transmettent les condoléances du Comité à la famille de la victime. Le Bureau a également demandé aux autorités costariciennes de prendre contact avec l'UICN afin de fixer les limites de la partie du site relevant du patrimoine mondial en excluant les zones qui ne sont pas d'une valeur universelle exceptionnelle. Par ailleurs, le Bureau a suggéré que, dans le cas où le Parc national de la Amistad du Panama, dont l'inscription a été proposée par le Panama en 1989, serait inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1990, les autorités costariciennes s'entendent avec leurs homologues au Panama pour proposer l'inscription du parc (qui s'étend de chaque côté de leur frontière commune) en tant que site unique.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5315 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.A.16 Parc national de Taï (Côte d'Ivoire) Le Bureau a noté que le Président avait approuvé l'allocation d'un montant de 7.500 dollars au titre de l'assistance préparatoire en vue d'élaborer un projet de coopération technique pour le développement d'une zone tampon qui pourrait profi­ter à la population locale vivant autour du parc. Entre-temps, toutefois, le Bureau s'est inquiété de rapports faisant état de l'existence, dans la région, d'un important braconnage à but commercial touchant notamment les céphalophes de Maxwell. Il a été informé qu'une réunion devait avoir lieu à Abidjan (Côte d'Ivoire) le 27 juin 1990 avec le concours de l'Unesco, du PNUD et de plusieurs institutions nationales, au cours de laquelle des propositions visant à lancer un projet pilote pour la conservation de ce site seraient examinées. Le Bureau a demandé au Secrétariat qu'en fonction des résultats de cette réunion, il prenne contact avec les autorités ivoiriennes pour les encourager à proposer l'inclusion de ce site dans la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5316 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.A.17 Iles Galapagos (Equateur) Le Bureau s'est déclaré particulièrement préoccupé par la capture de quelque 40.000 requins dans les eaux entourant le site du patrimoine mondial des îles Galapagos, et cela en utilisant comme appâts des otaries pêchées sur place. Bien que la capture des requins ait été temporairement stoppée à la suite des protesta­tions d'organismes internationaux, l'efficacité de l'interdiction restait incer­taine. Le Bureau a rappelé qu'une assistance préparatoire avait été fournie par le Fonds du patrimoine mondial en 1987 en vue de la proposition d'inscription en tant que partie intégrante de ce site des eaux marines entourant le parc national des îles Galapagos, mais il a noté qu'une telle proposition d'inscription n'était pas parvenue jusque-là au Comité. Le Bureau s'est également dit préoccupé que le nombre des touristes fréquentant la région dépasse de 100 % la capacité d'acceuil estimée pour cette zone et que ce phénomène ait toutes les chances de s'aggraver. Il a noté que le Président du Comité avait approuvé, au cours du mois d'avril 1990, l'allocation d'une somme de 14.000 dollars au titre d'un projet de coopéra­tion technique visant à étudier le problème de la fréquentation excessive de ce site par les touristes. Le Bureau a recommandé que le Secrétariat demande aux autorités équatoriennes (a) d'étentre les limites du site du patrimoine mondial en y incluant la zone marine qui l'entoure et (b) de soumettre un rapport technique sur la surfréquentation de ce site en vue de son examen par le Comité à sa quatorzième session, en décembre 1990.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5317 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.A.18 Parc national Olympique (Etats-Unis) Le Bureau a noté avec satisfaction que, conformément à la demande du Comité lors de l'inscription de ce site en 1981, les autorités américaines avaient achevé de modifier la législation et ajouté au parc une bande côtière et un certain nombre de rochers et d'îles se trouvant au large. Le Bureau a félicité les autori­tés américaines d'avoir mis en oeuvre, les recommandations du Comité et leur a demandé de faire une proposition officielle d'inscription de ces extensions sur la Liste du patrimoine mondial. Toutefois, le Bureau a noté avec préoccupation les effets néfastes de, la nappe d'hydrocarbure déversée par le Nestucca à 90 km de la zone côtière du parc et a exprimé le voeu que les autorités américaines soient préparées au cas où ce genre d'événement se reproduirait et mettent sur pied à cet effet un plan d'urgence.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5318 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.A.25 Sanctuaire de faune de Manas (Inde) Le Bureau a rappelé que ce site avait été envahi par des personnes apparte­nant à la tribu Bodo il y a environ un an et a dit sa préoccupation que la réserve soit toujours occupée, que sa flore continue d'être pillée et que le braconnage s'y poursuive. Le personnel local semble par ailleurs avoir abandonné le parc. Le Bureau a demandé au Secrétariat de poursuivre ses efforts pour obtenir un rapport des autorités indiennes sur l'état de conservation de ce site avant la prochaine session du Comité du patrimoine mondial. En fonction des informations reçues, le Comité pourrait souhaiter recommander que les autorités indiennes proposent l'inclusion du site dans la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5321 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.A.26 Parc national de Royal Chitwan (Népal) Le Bureau a été informé qu'un projet d'irrigation d'un montant de 30 millions de dollars, qui devait être mis en oeuvre avec l'assistance d'une société japo­naise et de la Banque asiatique de développement, pourrait détourner 75 % environ des eaux de la rivière Rapti qui forme la frontière nord du parc et qu'aucune étude sur les incidences de ce projet sur l'environnement n'avait été entreprise jusque-là. Le Bureau a rappelé qu'une somme de 80.000 dollars avait été fournie pour ce site en 1988-1989 par le Fonds du patrimoine mondial, et il s'est inquiété de savoir si l'exécution du projet en cause tenait effectivement compte de la nécessité d'assurer la conservation de ce parc national. Le Bureau a demandé au Secrétariat (a) de prendre contact avec les autorités népalaises ainsi qu'avec la Banque asiatique de développement pour leur faire part de sa préoccupation concer­nant les effets négatifs que le projet d'irrigation pourrait avoir sur l'intégrité du site ; (b) d'obtenir les précisions nécessaires au sujet de l'exécution des projets de coopération technique susmentionnés ; et: (c) d'encourager l'État partie à proposer l'inscription de ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5322 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.A.27 Parc national du Manovo-Gounda St. Floris (République centrafricaine) Le Bureau a rappelé que lors de l'inscription de ce site sur la Liste du patrimoine mondial à la douzième session du Comité tenue à Brasilia (Brésil) en décembre 1988, le Comité avait noté que l'intégrité du site était sérieusement menacée mais que la situation semblait devoir s'améliorer rapidement grâce à la mise en oeuvre d'un projet de dix ans d'un coût de 27 millions de dollars et qui devait être financé par la CEE. Aussi, le Comité à sa douzième session a-t-il demandé à l'UICN de suivre la mise en oeuvre du projet de la CEE et de faire rapport sur les progrès enregistrés dans la protection de l'intégrité du site. Le Bureau s'est déclaré très inquiet du fait que, en dépit de la disponibilité des fonds de la CEE et de l'engagement pris par le Ministère des eaux, des forêts, de la chasse, de la pêche et du tourisme d'améliorer l'état de conservation du site, la mise en oeuvre du projet était très lente et que le parc continuait d'être menacé par un important braconnage commercial ainsi que par des conflits entre la population locale et une entreprise de chasse. Le Bureau a demandé au Secrétariat d'entrer en rapport avec le Ministère des eaux, des forêts, de la chasse, de la pêche et du tourisme pour lui faire part de sa préoccupation et l'encourager à rechercher les moyens d'accélérer la mise en oeuvre d'un plan de gestion du parc et à mettre un terme à la détérioration des valeurs pour lesquelles ce parc avait été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5323 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.A.28 Parc national du Niokolo-Koba (Sénégal) Le Bureau a rappelé qu'en 1989 le Bureau et le Comité avaient l'un et l'autre exprimé leurs préoccupations concernant le projet de construction à travers le parc, et suivant le tracé d'une piste existante, d'une très grande route qui pourrait constituer une sérieuse menace pour les valeurs naturelles de ce site. Après la session du Comité en décembre, le Président du Sénégal, M. Diouf, avait écrit au Directeur général de l'Unesco pour lui donner l'assurance que le Sénégal tenait à sauvegarder le patrimoine naturel du site. Le représentant du Sénégal a informé le Bureau que, depuis l'envoi de cette lettre, un décret avait été pris portant création d'un comité technique chargé d'entreprendre une étude comparative écologique et socio-économique concernant la route proposée et l'autre tracé envi­sagé au nord, en dehors des limites du parc (lesquelles avaient été récemment définies par les services du parc national). Le mandat et la composition de ce comité technique avaient été établis. Le Bureau s'est félicité de ce que le repré­sentant du Sénégal ait invité l'Unesco et l'UICN à envoyer des représentants à une réunion devant se tenir à Dakar, en juillet 1990, pour lancer l'étude comparative. Il a demandé que les représentants de l'Unesco et de l'UICN à cette réunion veillent à ce que les préoccupations du Comité soient prises en considération et aident, le cas échéant, à la recherche de sources de financement potentielles pour les dépenses supplémentaires qu'entraînerait la construction de la route en dehors du parc.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5324 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.B.42 Parc et Château de Versailles (France) A sa treizième session, en décembre 1989, le Comité s'était inquiété des coupes pratiquées dans le Parc du Château de Versailles. L'observateur de la France a informé le Bureau que, depuis, de violentes tempêtes avaient dévasté le parc, abattant plus de 1.200 arbres qui, fort heureusement, n'avaient pas endom­magé, dans leur chute, d'éléments de sculpture ou d'architecture. L'observateur de la France a ajouté que, désormais, la gestion des architectures et du parc de Versailles dépendait d'une seule et même direction qui menait actuellement une réflexion approfondie avec tous les partenaires concernés sur la remise en état du domaine et sa réhabilitation sans nuire aux aspects historiques et esthétiques de Versailles, avec comme objectif la mise au point d'un plan de gestion satisfaisant pour toutes les parties.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5326 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.B.43 Venise et sa lagune (Italie) Au cours de sa quatorzième session, le Bureau a appris la décision prise par les autorités italiennes de ne pas confirmer la candidature de Venise comme site de l'Exposition universelle de l'an 2000. Les membres du Bureau se sont réjouis de cette nouvelle et se sont vivement félicités du rôle déterminant joué par le Comité dans cette affaire.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5327 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.B.44 Vallée de Kathmandu (Népal) Un membre du Bureau s'est inquiété de l'état de conservation des monuments de la Vallée de Katmandu. Le Secrétariat a informé le Bureau qu'une assistance d'urgence avait été octroyée aux autorités népalaises afin de réaliser les travaux de conservation nécessaires qui avaient déjà commencé. Le Bureau a demandé qu'un rapport sur ce site lui soit présenté en décembre, dans le cadre du rapport de suivi.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5328 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR IV.B.45 Memphis et sa nécropole – les zones des pyramides de Guizeh à Dahchour (Egypte) Un membre du Bureau a fait part de son inquiétude au sujet du projet d'aména­gement dont fait l'objet le Plateau des Pyramides, en Egypte ; projet visant, entre autres, à ériger un grand mur séparant un village d'habitations de la zone archéologique et à aménager un théâtre de plein air pour les spectacles de son et de lumière. Le Bureau a partagé cette inquiétude de voir des constructions mettre en péril ce site incomparable ; il a, en conséquence, demandé au Secrétariat d'adresser une lettre au Ministre de la culture de l'Egypte afin d'appeler son attention sur la nécessité de maintenir l'intégrité de ce site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. Par ailleurs, le Bureau a recommandé au Comité de veiller à être tenu informé des développements de cette question et de prendre fermement position contre tout projet qui pourrait porter atteinte au site. Enfin, le Bureau a demandé que tous les rapports reçus par le Secrétariat sur ce cas soient portés à l'attention du Comité en décembre.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5329 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR V.47 [Uniquement en anglais] Requests for International Assistance 47. The Bureau recommended that the Committee approve a request for technical assistance submitted by Yugoslavia for the purchase of computer and photographic equipment and equipment for the restoration of the mural paintings of the Monastery of Studenica, at a total cost of US$51,000.

Concerning that same site, the Bureau asked the Yugoslav authorities to give it their formal assurance that the project to build a dam near the monastery had been abandoned.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3974 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 BUR V.48 [Uniquement en anglais] Requests for International Assistance 48. The Bureau considered a request by the United Republic of Tanzania for the purchase of a Land Rover and radio equipment at a cost of US$49,782 for use at the archaeological and palaeontological site of Olduvai in the Ngorongoro conservation area.

The Bureau agreed in principle to make a favourable recommendation to the Committee concerning that request. However, before finalizing its recommendation, the Bureau asked the Tanzanian authorities to provide it with information, in time for it to be considered before the next session of the Committee, concerning the comprehensive plan to safeguard and develop the palaeontological site Olduvai and concerning the purposes for which the requested vehicle would be used in the context of the comprehensive development plan.

In addition, the Bureau asked that it be informed of any funds that might be granted by other international institutions or organizations specifically for the conservation of the Olduvai site.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3975 wh-support@unesco.org Mon, 11 Jun 1990 00:00:00 EST
14 COM III.7 Adoption de l'ordre du jour 7. Le Comité a adopté l'ordre du jour qui lui était proposé, tout en décidant d'examiner, dans le cadre des Questions diverses, la possibilité d'autoriser le Bureau à approuver le rapport du Comité devant être présenté à la prochaine Conférence générale de l'Unesco.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3548 wh-support@unesco.org Fri, 07 Dec 1990 00:00:00 EST
14 COM IV.8 Election du Président, du Rapporteur et des Vice­-Présidents 8. Madame Christina S. Cameron (Canada) a été élue Présidente du Comité par acclamation. Madame Vlad Borrelli (Italie) a été élue Rapporteur et les membres du Comité ci-après ont été élus Vice­-Présidents : Bulgarie, Mexique, Sénégal, Thailande et Tunisie.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3549 wh-support@unesco.org Fri, 07 Dec 1990 00:00:00 EST