Patrimoine mondial https://whc.unesco.org?cid=305&l=fr&action=list&searchDecisions=&search_session_decision=52&index=21&maxrows=20&mode=rss Centre du patrimoine mondial - décision du Comité 90 fr Copyright 2024 UNESCO, World Heritage Centre Sat, 21 Sep 2024 23:02:15 EST UNESCO, World Heritage Centre - Decisions https://whc.unesco.org/document/logowhc.jpg https://whc.unesco.org 16 COM VIII SOC : Vallée de Kathmandu (Népal) Vallée de Kathmandu (Népal)

C'est sur l'initiative de l'ICOMOS que le rapport relatif à la vallée de Kathmandu (Népal) a été soumis à l'attention du Comité. Ce site, qui fait l'objet d'une campagne internationale de sauvegarde de l'UNESCO, a donné lieu, comme l'a souligné le représentant de l'ICOMOS, à de nombreux rapports, depuis plus d'une vingtaine d'années. Par ailleurs, à la suite d'un récent séminaire organisé au Népal sur le thème de la conservation du bois, le représentant de l'ICOMOS a pu se rendre compte des problèmes posés par la protection des sites de la vallée de Kathmandu. Il a exprimé son inquiétude sur la sauvegarde de ces sites, en particulier en raison de l'absence de personnel technique et de main d'oeuvre qualifiée et de la mauvaise qualité de certaines restaurations de monuments en bois ayant une réelle valeur architecturale, situés tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la zone protégée. 

Les conclusions de l'ICOMOS envisagent différents niveaux d'intervention (limites du site, législation, ressources humaines) et proposent d'engager le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS dans un processus d'évaluation globale de tout ce qui a été effectué dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine culturel de Kathmandu.

Le Délégué de l'Allemagne, qui a exprimé sa préoccupation devant ce rapport alarmant, a demandé au Comité d'envisager d'étendre les sept secteurs protégés afin qu'ils renferment tous les éléments historiques et artistiques de valeur exceptionnelle, et de créer une zone-tampon qui pourrait comprendre la plus grande partie de la vallée. Il a suggéré en outre de recommander au gouvernement du Népal d'augmenter sensiblement le nombre des collaborateurs du département des Antiquités et les fonds qui sont à leur disposition afin qu'ils puissent répondre effectivement au défi que présente le développement urbain de la vallée. 

Pour sa part, le Délégué de Tunisie a fait part de ses contacts avec deux équipes d'experts (Allemagne et États-Unis d'Amérique) qui n'ont fait que confirmer les conclusions de l'ICOMOS qu'il a tenu à féliciter. Il a exprimé le souhait que le Comité approuve les recommandations de l'ICOMOS et souhaité que l'ICCROM renforce son action avec l'appui du Comité. Le Délégué du Pakistan de même que l'Observateur de l'ICCROM ont abordé, à leur tour, l'importance de l'action à mener en vue de la conservation des structures en bois des sites de Kathmandu.

Le Délégué du Pakistan a rappelé que l'utilisation du bois en architecture constituait une tradition très ancienne depuis les temps protohistoriques. C'est ainsi qu'en Inde les palais de Pathipulsa sont construits en bois malgré la fragilité de ce matériau. C'est pourquoi l'on devrait accorder une attention particulière à la préservation des structures en bois en milieu historique dans les pays tropicaux, comme dans le cas de Kathmandu.

A l'issue de ce débat, le Comité a adopté les recommandations de l'ICOMOS et demandé au Centre du patrimoine mondial d'entrer en contact avec les autorités du Népal pour l'étude de l'ensemble des recommandations exprimées par l'ICOMOS et le Comité.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3399 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Kizhi Pogost (Russie) Kizhi Pogost (Russie)

A l'aide d'illustrations, le représentant de l'ICOMOS a présenté l'état du site de Kizhi Pogost (Fédération de Russie) en précisant la nature des problèmes et en déterminant les urgences. Cette présentation a été suivie d'un débat, au cours duquel plusieurs questions techniques ont été évoquées. Le Comité a décidé d'appuyer l'action de coordination entreprise par l'ICOMOS en faveur de ce site, et demandé qu'un rapport soit fourni lors de la prochaine réunion du Bureau, en vue de la mise en œuvre d'un projet d'assistance. Le Comité a adopté la recommandation formulée dans le rapport de l'ICOMOS.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3400 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Stonehenge (Royaume Uni) Stonehenge (Royaume Uni)

Concernant Stonehenge (Royaume-Uni), le représentant de l'ICOMOS a fourni tous les détails sur la gestion du site ainsi que sur les projets éventuels d'aménagement, notamment celui d'un Musée de site. Le représentant de l'ICOMOS a recommandé au Centre du patrimoine mondial d'écrire aux autorités du Royaume-Uni pour appuyer les démarches entreprises en vue de la conservation de Stonehenge.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3401 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Mur d'Hadrien (Royaume Uni) Mur d'Hadrien (Royaume Uni)

Abordant le point relatif au Mur d'Hadrien, le représentant de l'ICOMOS a indiqué au Comité que l'ICOMOS prenait des mesures permettant le suivi de toute action menée à proximité de ce site et en tiendrait informé le Comité. Sont notamment prévus des projets d'extraction, à ciel ouvert, de charbon et l'aménagement d'un sentier de grande randonnée.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3402 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Mosi-oa-Tunya/Chutes Victoria (Zambie/Zimbabwe) Mosi-oa-Tunya/Chutes Victoria (Zambie/Zimbabwe)

Le Comité a noté qu'un projet de construction de barrage sur la gorge de Batoka pourrait inonder certaines parties de ce site transfrontalier, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial et que le Bureau avait demandé au Centre de prendre contact avec les États Parties concernés pour obtenir des informations supplémentaires sur ce projet de construction de barrage.

Le Directeur du Département des parcs nationaux et de la gestion de la faune du Zimbabwe a informé le Centre du patrimoine mondial que le barrage qui doit être construit sur la Gorge de Batoka inonderait jusqu'à la troisième gorge située à environ 10 km à l'intérieur du site mais que ce changement dans l'écologie n'aurait pas un gros impact sur le site. Le Directeur a également informé le Centre du patrimoine mondial que son Département acceptait ce projet de développement, compte tenu de son impact minime et parce que la production d'énergie se faisait dans des conditions d'environnement favorables, contrairement à l'énergie thermique. Le représentant de l'UICN a informé le Comité de l'existence en Zambie d'une opposition au projet de construction du barrage.

Le Comité a demandé au Centre de coopérer avec l'UICN, et en particulier le Bureau régional de l'UICN à Harare (Zimbabwe), à l'évaluation du projet de construction de barrage sur la gorge de Batoka et de soumettre un rapport à la dix-septième session du Bureau.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3429 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Chaco Canyon (Etats-Unis d'Amérique) Chaco Canyon (États-Unis d'Amérique)

A la lumière du rapport d'évaluation présenté par l'ICOMOS sur le site de Chaco Canyon (États-Unis d'Amérique), le Comité a exprimé au Service des Parcs Nationaux ses félicitations pour le travail effectué.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3404 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Tipasa (Algérie) Tipasa (Algérie)

M. Beschaouch a indiqué qu'il avait évalué lui-même, lors d'une visite effectuée en octobre 1992, la situation du site de Tipasa, en Algérie. Ce site avait souffert des effets du séisme d'octobre 1989 et une assistance d'urgence avait été accordée par le Fonds. Les travaux ont été réalisés dans d'excellentes conditions et un Plan de sauvegarde a été élaboré.

Il a demandé au Comité de recommander l'application stricte du Plan de sauvegarde en vue de veiller à l'intégrité du site. Le Comité a adopté cette proposition. Par ailleurs, M. Beschaouch a évoqué la question de la formation du personnel scientifique et technique pour la sauvegarde de Tipasa.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3405 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Tyr (Liban) Tyr (Liban)

En ce qui concerne le site de Tyr, le Comité, sur la suggestion de M. Beschaouch, a demandé qu'un rapport soit fourni, lors de la réunion du prochain Bureau, sur l'action de préservation du patrimoine menée par les autorités libanaises et par l'UNESCO, notamment dans le cadre de la préparation de la campagne internationale de sauvegarde.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3406 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Aft Ben Haddou (Maroc) Aft Ben Haddou (Maroc)

Après avoir évoqué les bonnes conditions de conservation des casbahs du Sud marocain, M. Beschaouch a porté à l'attention du Comité l'information relative à un projet du PNUD exécuté conjointement par l'UNESCO (Division du patrimoine culturel) et par les autorités marocaines, sur le site de la Casbah des Aït Ben Haddou (Maroc). Il a fait remarquer que c'était là un élément positif et le Comité en a pris note.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3407 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Mont Athos (Grèce) Mont Athos (Grèce)

Le Comité a noté que le déboisement dans ce site mixte pourrait avoir un effet néfaste sur le paysage de la région. En réponse à une demande d'informations adressée par le Centre, les autorités grecques ont indiqué que 25 732 acres (6.126 ha) de forêts dans la région avaient été endommagés en 1990 par un incendie et que c'était peut-être cette catastrophe qui était à l'origine des rapports concernant le déboisement. Néanmoins, les autorités grecques ont fait remarquer que la régénération naturelle de la forêt se faisait d'une manière satisfaisante. 

Le Comité a noté que le Mont Athos constitue une région autonome en Grèce et que, selon un texte de loi du 24 février 1953, les moines résidant sur le Mont Athos ont le droit d'exploiter le bois des forêts. Ce texte a été modifié le 9 avril 1991, pour s'assurer que les coupes de bois sont effectuées sur une base écologiquement viable. Cet amendement prévoit également l'établissement d'un Service des forêts chargé notamment de lutter contre les incendies. Au cours de l'année 1992, sept incendies ont été provoqués par la foudre et le Service des forêts a réussi à enrayer ces incendies, si bien que les dégâts sur la végétation de ce site ont été minimes.

Le Comité a été d'accord avec les autorités grecques pour constater que l'état de conservation de l'environnement naturel de ce site était satisfaisant et que l'envoi d'une mission spéciale d'experts s'avérait inutile.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3430 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Tropiques humides de Queensland (Australie) Tropiques humides de Queensland (Australie)

Le Comité a noté que, conformément à sa demande lors de l'inscription de ce bien sur la Liste du patrimoine mondial en 1988, l'UICN avait effectué une mission sur le site. Le Comité a noté avec satisfaction que, en dépit d'une certaine lenteur initiale, des résultats positifs avaient été enregistrés dans la gestion de la zone des Tropiques humides, en particulier en ce qui concerne :

(a) la mise en place du siège administratif et le recrutement du personnel ;
(b) la préparation d'une législation ;
(c) l'élaboration de plans généraux pour le site et d'un plan de gestion;
(d) la réalisation d'un certain nombre d'études sur la politique à mener ;
(e) l'établissement de comités consultatifs et d'une autorité de gestion ;
(f) l'augmentation des allocations budgétaires pour la gestion du site et
(g) la réhabilitation des zones de forêt dégradées.

Le Comité a félicité les autorités australiennes des mesures prises pour assurer une gestion adéquate de ce bien et a demandé à l'UICN et au Centre du patrimoine mondial de continuer à en assurer le suivi.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3409 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Réserve de la biosphère de Srebarna (Bulgarie) Réserve de la biosphère de Srebarna (Bulgarie)

Le Comité a rappelé que lors de sa dernière session, il a recommandé que les autorités bulgares proposent l'inscription de ce petit site (600 ha) sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Comité a été informé des conclusions de deux missions de l'UICN menées sur le site au début de 1992. Selon l'UICN, l'importance de Srebarna, comme site de la Convention de Ramsar et comme réserve de la biosphère, subsisterait à condition de prendre certaines mesures de réhabilitation; mais son statut de site du patrimoine mondial ne pourrait plus être justifié, car il s'était détérioré au point de perdre une grande part des caractéristiques qui lui avaient valu son inscription sur la Liste du patrimoine mondial. Lors de sa dernière session, qui s'est tenue à Paris en juillet 1992, le Bureau a recommandé que le Comité considère la possibilité du retrait de ce bien de la Liste et a chargé le Centre de recueillir tous les commentaires et observations que les autorités bulgares pouvaient souhaiter faire.

Le Comité a rappelé que la Réserve de la biosphère de Srebarna a été inscrite sur la Liste -du patrimoine mondial, en 1983, sur la base du critère (iv), en tant qu'écosystème naturel assurant un habitat important et significatif aux pélicans dalmates en voie de disparition. L'UICN a informé le Comité qu'une série d'interférences en amont du fleuve, y compris le barrage des Portes de Fer, ont altéré de manière durable l'hydrologie naturelle du Danube dans la région et celle de Srebarna, située en aval le long de la rivière. La prévention des inondations saisonnières a un impact négatif sur la taille et la productivité de Srebarna ; l'utilisation des terres agricoles et les constructions dans les régions avoisinantes ont altéré les zones humides, ce qui a entraîné la diminution ou la disparition de la population des oiseaux d'eau et des passereaux. Par conséquent, le Comité a décidé, en attendant le résultat des études en cours, d'inscrire Srebarna sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

L'observateur de Bulgarie, tout en étant d'accord avec la décision du Comité d'inclure ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril, a été d'avis que les mesures actuellement prises par le gouvernement bulgare réussiraient à restaurer les valeurs du patrimoine mondial de Srebarna. Il a déclaré que son gouvernement prévoyait de construire deux canaux qui augmenteraient et réguleraient la desserte d'eau à Srebarna. De plus, 200 ha de périmètre avoisinant ont déjà été ajoutés à la Réserve et toutes les activités agricoles et résidentielles qui avaient un impact sur le lac ont été suspendues. I l a informé le comité qu'un projet était en cours de préparation pour une évaluation exhaustive de l'état de conservation du site et l'établissement d'un plan de restauration de l'écosystème, et que le rapport sur ce projet serait présenté dans le premier trimestre de 1993.

Le Comité a chargé le Centre de faire savoir aux autorités bulgares que les faits scientifiques disponibles à l'heure actuelle indiquent qu'il est possible que le site ne possède plus les valeurs d'habitat naturel qui ont justifié son inscription et qu'une restauration complète d'un écosystème fonctionnant naturellement s'avère hautement problématique, voire impossible. Le Comité a invité les autorités bulgares à soumettre au Centre, au plus tard le 1er mai 1993, les résultats du projet d'évaluation complète de l'état de conservation du site et un plan pour la restauration de l'écosystème. L'évaluation devrait inclure une analyse des données disponibles pour suivre les populations biologiques et la qualité de l'environnement.

Le Comité a demandé au centre de coopérer avec des experts désignés l'UICN et le Secrétariat de la Convention de RAMSAR pour entreprendre un examen interdisciplinaire du rapport sur l'état de conservation et sur le plan de restauration de l'écosystème que les autorités bulgares doivent soumettre. Cet examen interdisciplinaire nécessitera la participation de spécialistes en dynamiques d'écosystèmes des zones humides et de leur restauration (dynamique des populations d'oiseaux, hydrologie, planification régionale, gestion des ressources et autres disciplines pertinentes). Un rapport sur les conclusions de l'examen, indiquant la possibilité d'une restauration complète de l'écosystème des zones humides auto-suffisant, qui inclue une population viable de pélicans dalmates en voie de disparition contribuant de manière significative à la survie des espèces, sera soumis au Bureau à l'occasion de sa dix-septième session. Le Bureau pourra alors évaluer le plan proposé par les autorités bulgares et juger s'il permet une restauration complète de Srebarna en tant qu'écosystème des zones humides fonctionnant naturellement. Si le Bureau conclue qu'une telle restauration n'est techniquement pas possible, il recommandera que le Comité, au cours de sa dix-septième session (décembre 1993), procède au retrait de ce bien de la Liste du patrimoine mondial.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3410 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Parc national du Manovo-Gounda Saint Floris (République centrafricaine) Parc national du Manovo-Gounda Saint Floris (République centrafricaine)

Le Comité a rappelé que, lorsque ce site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1988, plusieurs membres du Comité avaient émis des réserves en raison de son état de conservation et des différentes menaces qui pesaient sur son intégrité. En dépit des assurances données au Comité à l'époque de son inscription et de l'existence d'un projet de la CEE dans la région (pour lequel était prévu un financement de 27 millions de dollars), ce bien continue à se détériorer et n'a toujours pas de plan de gestion. Le Comité a été informé que le Président de la République centrafricaine avait l'intention de confier la gestion de ce site à une fondation privée et qu'il avait invité l'UNESCO à y participer en tant qu'organe scientifique.

Le Comité s'est montré satisfait que le Secrétaire d'Etat au Ministère centrafricain de la recherche scientifique et de la technologie, conformément aux recommandations faites par le Bureau lors de sa dernière session, tenue à Paris, en juillet 1992, ait invité une mission afin d'évaluer l'état de conservation du site et la proposition de confier la gestion de ce site à une institution privée. Le Comité a demandé au Centre d'organiser une telle mission, en se basant sur un audit récent du projet effectué par la CEE. Le Comité a demandé en outre que la proposition de confier la gestion de ce site à une institution privée soit évaluée surtout du point de vue de son impact sur :

(a) la protection du site ;
(b) la participation des populations locales à la gestion du site ; et
(c) l'effet social et économique qu'un régime privé de gestion aurait sur la région et le pays.

Le Comité a invité le Centre à soumettre, lors de sa dix septième session, les résultats de cette mission et une évaluation de la proposition de transfert de gestion.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3411 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Parc national de Talamanca-La Amistad (Costa Rica/Panama) Parc national de Talamanca-La Amistad (Costa Rica - Panama)

Le Comité a félicité les autorités de Panama d'avoir empêché que 59.000 hectares du Parc national de La Amistad ne soient concédés à l'exploitation pétrolière.

Le Comité a noté que les autorités de Costa Rica n'avaient pas encore fait connaître au Centre leur point de vue sur la recommandation relative à la possibilité de modifier les limites des réserves de Talamanca-La Amistad, pour en exclure quatre réserves indiennes dans la zone atlantique nord-est et de soumettre une carte montrant les nouvelles délimitations du site. En outre, le Comité a été informé qu'il existait un projet de construction de route à travers les réserves de Talamanca-La Amistad et que les autorités costaricaines n'avaient pas encore répondu à la demande du Centre relative à l'impact de la route sur la conservation du site.

Le Comité a demandé au Centre du patrimoine mondial de prendre contact avec les autorités du Costa Rica pour leur demander de nouveau de considérer la possibilité de modifier les limites des réserves et de fournir une carte montrant les nouvelles délimitations. De plus, le Comité a demandé au Centre d'obtenir des précisions sur le projet de construction de route et une évaluation de son impact potentiel sur la conservation du site.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3412 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Parc national des Lacs de Plitvice (République de Croatie) Parc national des Lacs de Plitvice (République de Croatie)

Le Comité a noté que les autorités croates avaient informé officiellement l'UNESCO, par lettre du 24 avril 1992, qu'elles entendaient se conformer aux obligations de la Convention du patrimoine mondial et avaient demandé qu'une mission conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN soit entreprise pour évaluer les impacts que les troubles dans la région avaient eu sur l'état de conservation du Parc national des Lacs de Plitvice.

En consacrant à cette mission une partie de la somme de 30.000 $EU approuvée à cet effet par le Bureau, lors de sa dernière session, une équipe de trois experts représentant respectivement l'UICN, la Fédération de la nature et des parcs nationaux d'Europe et le Centre du patrimoine mondial, a visité Zagreb et le Parc national des Lacs de Plitvice du 18 au 27 septembre 1992, en collaboration avec les Forces de protection de l'ONU, le Ministère de l'environnement de la Croatie et les autorités locales de Plitvice.

Le Comité a vivement déploré que plusieurs villages situés à la limite nord du parc et aux alentours aient été détruits et que les populations croates habitant ces villages aient été forcées de les quitter pour se réfugier à Zagreb. Cependant, le Comité a noté avec satisfaction que les valeurs qui ont justifié l'inscription du Parc national des Lacs de Plitvice comme site du patrimoine mondial restaient intactes, et que les infrastructures de tourisme et de gestion à l'intérieur du parc, ainsi que le matériel, en particulier les bateaux et les autobus, n'avait été que peu endommagé par le conflit de 1991. Le Comité a également noté que certains membres du personnel du Parc national de Plitvice habitent toujours à l'intérieur du site et continuent à y assurer la gestion de base.

Bien que les valeurs du Parc national des Lacs de Plitvice en tant que site du patrimoine mondial n'aient pas été touchées gravement par la guerre qui a éclaté dans la région en 1991, le Comité a reconnu qu'une résurgence éventuelle des hostilités continuait à constituer une menace potentielle sur l'intégrité de ce site. C'est pourquoi le Comité a décidé d'inscrire ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril, en stipulant qu'il devrait être retiré de la Liste en péril dès que la paix sera définitivement rétablie et les relations entre le Gouvernement de la Croatie et la région de Krajina normalisées. En outre, le Comité a également recommandé :

 (a) que le gouvernement de Croatie, les Forces PRONU et les autorités de la région de Kraj ina coopèrent dans la mise en œuvre du Plan Vance et des résolutions subséquentes pour stabiliser la situation politique ;

(b) que les Forces PRONU organisent des patrouilles de surveillance régulières dans la zone du Parc, en particulier dans l'ancienne forêt de Corkova Uvala et prennent les mesures nécessaires pour rendre accessibles toutes les parties du Parc ;

(c) que le Gouvernement de Croatie, les Forces PRONU et les autorités de la région de Krajina incluent la conservation du Parc national des Lacs de Plitvice dans les sujets que doit prendre en compte la Commission conjointe et réunissent des scientifiques des deux parties belligérantes pour qu'ils étudient la qualité de l'eau, la population d'ours bruns et les pratiques forestières et touristiques ;

(d) que le Centre organise une autre mission à Plitvice, début 1993, pour évaluer l'état de conservation du site et examiner la possibilité d'organiser un atelier international destiné à planifier la future gestion de Plitvice.

Le Comité a noté avec satisfaction la réponse des autorités croates exprimant leur volonté de coopérer avec les Forces PRONU et les autres agences de l'ONU pour normaliser les relations avec la région de Krajina et raviver l'industrie touristique qui est d'une importance capitale pour l'économie de la région.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3413 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Parc national de Sangay (Equateur) Parc national de Sangay (Equateur)

Le Comité a noté que le Sous-Secrétariat aux forêts et ressources naturelles, responsable de la gestion de ce site, avait été en mesure d'arrêter provisoirement un projet de construction de route, en attendant que les agences nationales et provinciales compétentes évaluent les impacts sur l'environnement de ce projet et décident de mesures destinées à les minimiser. A cet égard, le Comité a félicité les autorités de l'Equateur d'avoir obtenu l'approbation officielle d'inclure dans le parc national des zones importantes situées au sud du site du patrimoine mondial. Le Comité a cependant été préoccupé des informations fournies par le représentant de l'UICN concernant l'important braconnage de la faune sauvage, le pâturage illégal du bétail et les empiètements faits par les populations dans ce site du patrimoine mondial.

De plus, le Comité a pris note du fait que le projet de construction de route pourrait redémarrer et que les autorités de l'Equateur n'ont pas encore entrepris d'étude d'impact et n'ont pas répondu aux demandes répétées d'informations de la part du Centre. Le Comité a été informé par le représentant de l' UI CN qu'en dépit du fait que la superficie de ce site avait presque doublé, les valeurs et conditions des nouvelles régions ajoutées au site étaient encore inconnues et que la gravité des menaces sur l'intégrité du site avaient été confirmée par le Bureau régional de l'UICN pour l'Amérique Latine ainsi que par l'Organisation de conservation de l'Equateur,"Fundacion Natura". Par conséquent, le Comité a décidé, selon les dispositions de l'Article 11, paragraphe (4) de la Convention d'inclure ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Le Comité a demandé au Centre de contacter les autorités de l'Equateur et de leur demander (a) de fournir des informations sur le projet de construction de route et les efforts en cours pour évaluer l'impact sur l'intégrité du site, et (b) d'envisager de soumettre une proposition d'extension de ce site du patrimoine mondial, afin qu'il englobe les nouvelles aires ajoutées au parc. Le Comité a demandé au Centre de coopérer avec les autorités de l'Equateur pour organiser une mission, constituée d'experts régionaux, afin d'évaluer l'ampleur des menaces auxquelles ce site fait face et de planifier les actions nécessaires pour remédier à la situation.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3414 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Parc national des Iles Galapagos (Equateur) Parc national des Iles Galapagos (Equateur)

Le Comité a été informé que le personnel de ce site du patrimoine mondial avait mené une grève de quatre semaines, courant mai-juin 1992, pour obtenir des salaires plus élevés et d'autres améliorations de leurs conditions de travail. Le Comité a aussi noté qu'un projet de plan pour le tourisme et la conservation des Iles Galapagos était en cours de finalisation et que le plan de gestion du parc devait être révisé, pour tenir compte des orientations et des actions prévues par ce Plan de tourisme et de conservation. 

Le Comité a noté, avec satisfaction, que les autorités du Parc national des Iles Galapagos, en accord avec les recommandations faites par le Bureau lors de sa dernière session, avaient amélioré le cours de formation annuel des gardes et des guides du Parc en ayant recours à une participation internationale et en soumettant une demande de coopération technique pour la révision du plan de gestion afin qu'il prenne en compte les stratégies et programmes d'action prévus dans le Plan de tourisme et de conservation.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3415 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Réserve naturelle intégrale du Mont Nimba (Côte d'Ivoire/Guinée) Réserve naturelle intégrale du Mont Nimba (Côte d'Ivoire/Guinée)

Le Comité a rappelé la teneur de sa décision prise lors de sa dernière session à Carthage, en Tunisie, à savoir que la réduction de la taille du site, proposée par le gouvernement de Guinée afin d'en exclure les zones où le projet d'exploitation minière aurait lieu, faisait peser une grave menace sur l'intégrité de ce site. De plus, l'arrivée d'un grand nombre de réfugiés dans des zones situées à l'intérieur et aux alentours de la partie guinéenne du site du patrimoine mondial constitue aussi pour ce dernier une sérieuse menace.

Le Comité a noté qu'une réunion d'experts de Côte d'Ivoire et de Guinée, avec des représentants du PNUD et de l'UNESCO, avait eu lieu, au Mont Nimba, du 29 juin au 3 juillet 1992. La réunion avait fait sienne la recommandation du Comité émise lors de sa dernière session et fait appel aux gouvernements de Guinée et de Côte d'Ivoire pour qu'ils proposent l'inscription de ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Comité a pris note de la recommandation du Bureau, prise lors de sa dernière session, invitant le Centre, en collaboration avec les deux États parties concernés et les agences de financement telles que la Banque Mondiale et le PNUD, à mettre au point un projet de développement rural intégré, afin de répondre aux besoins socio-économiques des populations vivant à proximité immédiate du site du patrimoine mondial.

Le Comité s'est déclaré profondément préoccupé par le fait que le gouvernement de Guinée avait promulgué un décret le 6 août 1992 concédant une partie de la Réserve naturelle du Mont Nimba à un consortium minier international et publié une brochure annonçant le lancement du projet minier. L'observateur de la Guinée a fait remarquer au Comité que la délimitation du site de la Réserve naturelle du Mont Nimba, dont l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial remontait à 1981, comportait une erreur et que la région proposée pour l'exploitation minière n'avait jamais été considérée par le gouvernement guinéen comme faisant partie du site du patrimoine mondial.

Intervenant à ce propos et rappelant la séance de travail qu'il avait tenue à Paris eu juillet 1992, en sa qualité de Président du Comité avec le Ministre guinéen de l'Environnement et des Ressources minières, M. A. Beschaouch a confirmé ce point de vue.

Conscient des problèmes créés par la confusion des limites du site du patrimoine mondial et par la décision du gouvernement de Guinée d'une part, et, d'autre part des dangers réels que présentent l'exploitation de la mine et l'arrivée de très nombreux réfugiés, le Comité a décidé, conformément aux dispositions de l'Article 11, paragraphe 4 de la Convention, d'inscrire le Mont Nimba sur la Liste du patrimoine mondial en péril. 

Le Comité a recommandé que le Centre entreprenne les démarches nécessaires à l'envoi d'une mission d'experts chargée de (a) définir avec les États parties concernés, la limite du site au moment de son inscription et, si cette limite ne peut être déterminée définitivement, de recommander une limite appropriée et (b) évaluer l'impact du projet d'exploitation minière, des problèmes de population et des autres menaces sur l'intégrité et les valeurs universelles pour lesquelles le site a été inscrit.

De plus, le Comité a demandé au Centre et à l'UICN de coopérer avec des agences, telles que le PNUD, en vue de préparer un plan de gestion intégré qui prenne en compte les menaces existantes et potentielles sur le site. Le Comité a chargé le Centre de continuer sa coopération avec les bailleurs de fonds pour développer et mettre en œuvre, dans l'intérêt des populations locales, des projets intégrés de développement et de gestion.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3416 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Sanctuaire de faune de Manas (Inde) Sanctuaire de faune de Manas (Inde)

Le Centre a informé le Comité que les dommages engendrés par l'invasion de ce Sanctuaire par la tribu Bodo à Assam (Inde), étaient évalués à environ 50 millions de roupies indiennes (environ 1,6 million de dollars EU). Bien que les infrastructures du parc aient subi des dommages considérables, les habitats dans les parties inaccessibles du Sanctuaire semblaient intacts. Le Comité, tout en notant que les conditions de mise en place d'un régime normal de gestion et d'administration pouvaient être en train de s'améliorer, a cependant regretté l'absence d'évaluation complète des dommages et le fait que les autorités indiennes n'avaient pas encore fourni de rapport écrit sur l'état de conservation de ce Sanctuaire, malgré les demandes répétées qui leur étaient adressées depuis 1989.

Le Comité a noté avec préoccupation l'information fournie par le représentant de l'UICN révélant que la région était encore occupée par des militants appartenant à la tribu Bodo et que les cultures illégales s'étendaient dans certaines parties du Sanctuaire. Le Comité a adopté les vues de l'UICN selon lesquelles le Sanctuaire de faune de Manas continuait à être menacé de perdre les valeurs qui lui avaient valu son inscription sur la Liste du patrimoine mondial. Le Comité a regretté que les autorités indiennes n'aient pas fourni de rapport sur l'état de conservation de Manas, en dépit de demandes réitérées au cours des trois dernières années et, par conséquent, il a décidé d'inclure le Sanctuaire de faune de Manas sur la Liste du patrimoine mondial en péril, conformément aux dispositions de l'Article 11, paragraphe 4, de la Convention.

Le Comité a demandé au Centre d'informer les autorités indiennes de cette décision et a renouvelé sa demande d'un rapport complet fournissant une évaluation exhaustive des dommages causés au site et des mesures prises pour y remédier.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3417 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST
16 COM VIII SOC : Réserve naturelle intégrale de Tsingy Bemaraha (Madagascar) Réserve naturelle intégrale de Tsingy Bemaraha (Madagascar)

Le Comité a noté avec préoccupation les informations rapportées par le représentant de l'UICN concernant l'interruption des activités de conservation en raison des problèmes d'approvisionnement et de transport vers ce site qui se trouve dans une région reculée de Madagascar. Le Comité a noté qu'un crédit de 20.000 $EU avait été accordé à ce site pour l'achat d'équipements et 20.000 $EU supplémentaires pour l'organisation d'un séminaire de gestion au cours de 1992. Le Comité a demandé au Centre de contacter les autorités malgaches pour obtenir un rapport sur l'état de conservation de ce site du patrimoine mondial et un détail des dépenses effectuées sur les fonds accordés en 1992.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/3418 wh-support@unesco.org Mon, 07 Dec 1992 00:00:00 EST