1.         Parc national de la Garamba (République démocratique du Congo) (N 136)

Année d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial  1980

Critères  (vii)(x)

Année(s) d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril    1984-1992, 1996-présent

Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Mesures correctives identifiées

Les mesures correctives suivantes ont été recommandées par la mission du Centre de patrimoine mondial / UICN de 2006 et approuvées par le Comité du patrimoine mondial à sa 30e session (Vilnius, 2006) :

a) Assurer la protection de la frontière entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Soudan à l’intérieur et en périphérie du bien;

b) Améliorer l'efficacité de la brigade militaire en poste autour du bien, destinée à sécuriser le parc et les zones de chasse mitoyennes, en remplaçant la brigade actuelle par une brigade qui aura bénéficié d'un programme de réunification et de recyclage et en s'assurant que cette brigade soit correctement équipée;

c) S'assurer que l'équipe des gardes de l’autorité du bien, l'ICCN, soit correctement équipée, en particulier avec des armes appropriées et des munitions;

d) Entreprendre une campagne de désarmement au sein des communautés vivant autour du bien tout en améliorant la situation sécuritaire de la région, et ce, en coopération avec la MONUC (Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo);

e) Renforcer la coopération avec le gouvernement soudanais afin de mieux contrôler les incursions de groupes armés en RDC et dans le bien;

f) Maintenir et renforcer les efforts anti-braconnages, en particulier dans la zone sud du parc, où la présence de rhinocéros blanc du Nord a été confirmée par l’inventaire de 2006;

g) Renforcer les efforts visant à améliorer les relations avec les communautés locales situées autour du parc, en particulier, en développant et en mettant en place un programme de conservation communautaire;

h) Prendre des mesures urgentes pour restaurer et renforcer la force de surveillance du parc de Garamba;

i) Rétablir un suivi détaillé de la population de rhinocéros dans le bien au moyen d'une équipe de suivi spécialisée, s'appuyant sur le savoir-faire de l'ICCN et du Groupe de Spécialistes du Rhino africain (AfRSG);

j) Mettre en place un fonds fiduciaire pour la réhabilitation des biens du patrimoine mondial de la RDC, fonds auquel le gouvernement de la RDC s'est engagé à contribuer lors de la Conférence de l'UNESCO sur le Patrimoine en péril, qui s'est tenue en 2004.

Décisions antérieures du Comité  voir page https://whc.unesco.org/fr/list/136/documents/

Assistance internationale

Demandes approuvées : 0 (de 1980-2000)
Montant total approuvé : 248 270 dollars EU
Pour plus de détails, voir page https://whc.unesco.org/fr/list/136/assistance/

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO

Montant total accordé au bien : Première phase du Fondation des Nations Unies et du programme financé par la Belgique ("programme RDC") (2001-2005) environ 400.000 dollars EU ; (2005-2008): 600.000 dollars EU. Un financement complémentaire de 30.000 dollars EU, rendu possible par le Mécanisme de réaction rapide, a été attribué au titre d'activités de formation des gardes.

Missions de suivi antérieures

2006 : Mission de suivi Centre du patrimoine mondial / UICN. Plusieurs missions de l'UNESCO dans le cadre du programme DRC. 

Facteurs affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a) Conflit armé et instabilité politique;

b) Braconnage par des ressortissants nationaux et soudanais;

c) Capacité de gestion inadaptée.

Matériel d’illustration  voir page https://whc.unesco.org/fr/list/136/

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2008

Bien soumis au mécanisme de suivi renforcé depuis 2007 (31 COM 7A.32)

Le 1er février 2008, un rapport succinct sur l’état de conservation des cinq biens du patrimoine mondial en RDC a été soumis par l’État partie. Le rapport contient quelques informations sur la situation de la faune mais peu d’informations sur la mise en œuvre des mesures correctives.

Du 17 au 18 septembre 2007, un atelier sur les stratégies de survie du rhino blanc du Nord a été organisé à Kinshasa par l’autorité de gestion, en étroite coopération avec African Parks Foundation (APF), le Centre du patrimoine mondial et le Groupe des Spécialistes du Rhino africain (AfRSG) de l’UICN. En préparation de la réunion, l’AfRSG avait analysé le statut et la distribution du rhino blanc du Nord ainsi que la viabilité de la population existante. L’étude s’est basée sur une estimation de la population des deniers rhino -4 individus dont 2 males et 2 femelles- du Parc National de la Garamba (PNG). Les résultats de simulations scientifiques montrant que la sous-espèce ne peut avoir une chance de survie que si une protection totale est garantie pendant au moins 50 ans et qu’aucun individu supplémentaire n’est perdu pendant cette période, concluent que le rhino blanc du Nord court un danger imminent d’extinction. La perte d’un seul animal supplémentaire s’avérerait catastrophique. En revanche, la chance de survie de la population augmenterait de façon significative si une ou deux femelles supplémentaires pouvaient être réintroduits. La possibilité de faire appel à la République tchèque, seul pays à disposer de deux jeunes femelles en captivité, a été évoquée.

Sur la base des données préparées par l’AfRSG, l’atelier d’experts a débattu des différentes options pour préserver les derniers rhinocéros du bien et ont conclu que seule la capture et le transfert dans un endroit approprié et sécurisé, en dehors des frontières congolaises, des derniers rhinos présentait suffisamment de garanties pour pérenniser cette sous-espèce. La possibilité d’obtenir le croisement avec les deux femelles du zoo de Dvur Kralove (République tchèque) pourrait augmenter d’avantage les chances de survie de la sous-espèce. Cette conclusion a été appuyée par les experts et la Direction Générale de l’ICCN.

Les recommandations de l’atelier ont été communiquées par l’ICCN à la Présidence de la République de la RDC afin d’obtenir l’autorisation de transférer les rhinocéros hors de la RDC. Dans un courrier daté de février 2008, la Présidence reconnait la nécessité de prendre des mesures urgentes de sauvegarde mais fait part de sa préférence pour une relocalisation des derniers rhinos sur le territoire congolais. Le transfert hors des frontières nationales ne devant uniquement être envisagé qu’en cas de démonstration de l’échec de toute autre alternative. Elle a demandé à l’ICCN de lui faire parvenir un rapport démontrant l’absence d’alternative sérieuse au transfert hors de la RDC. Le rapport a été transmis à la Présidence en mars dernier.

L’Etat partie a par ailleurs continué ses efforts pour mettre en œuvre le plan d’urgence afin de regagner le contrôle sur le bien et mettre en œuvre les mesures correctives. Malheureusement, les conditions de sécurité continuent à entraver ces efforts. L’occupation de la partie nord du domaine de chasse des Azande par les rebelles ougandais de la Lord’s Resistance Army (LRA) et la présence des Mbororo à sa périphérie posent de sérieux problèmes. Par ailleurs, les accrochages entre le personnel du parc et les groupes armés sont régulièrement signalés. Néanmoins, la mise en œuvre des mesures correctives a tout de même pu progresser :

a) Assurer la protection de la frontière entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Soudan à l’intérieur et en périphérie du bien;

Des groupes armés continuent à circuler entre le Soudan et la RDC. La présence constante des rebelles ougandais de la LRA continue à insécuriser la région. Un accord de paix est toujours en cours de négociation entre le LRA et l’Ouganda mais ces démarches n’ont pas encore abouties.

Comme il en a été fait mention dans le rapport sur la Réserve de faune à okapis, le Centre du patrimoine mondial est en discussion avec la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage ménacées d’extincion (CITES) pour organiser, début 2009, un programme de formation sur le traffic illicite de faune pour le personnel de certains postes frontaliers.

b) Améliorer l'efficacité de la brigade militaire en poste autour du bien, destinée à sécuriser le parc et les zones de chasse mitoyennes, en remplaçant la brigade actuelle par une brigade qui aura bénéficié d'un programme de réunification et de recyclage et en s'assurant que cette brigade soit correctement équipée ;

Comme il en été fait état dans le précédent rapport en 2007, la brigade militaire en poste autour du bien a été retirée suite à des graves incidents dus à certains membres de cette brigade. L’ICCN a aussi pris contact avec les autorités militaires pour l’évacuation des militaires du parc.

c) Entreprendre une campagne de désarmement au sein des communautés vivant autour du bien tout en améliorant la situation sécuritaire de la région, et ce, en coopération avec la MONUC (Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo);

Peu de progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre de cette recommandation. Il convient cependant de signaler le démantèlement d’une fabrique d’armes artisanales dans le Domaine de Chasse Gangala Na Bodio.

Une brigade de la MONUC est maintenant installée à Dungu. Elle pourra sans doute faciliter les campagnes de désarmement. Une telle campagne a été menée à l’occasion de la visite du Gouverneur sur le bien.

d) Renforcer la coopération avec le gouvernement soudanais afin de mieux contrôler les incursions de groupes armés en RDC et sur le bien

L’ICCN et les autorités du parc ont engagé des discussions avec leurs homologues soudanais avec pour objectif de poser les bases d’une collaboration transfrontalière entre les deux pays pour renforcer les moyens de lutte contre le braconnage en provenance du Soudan. Les contacts avec le Soudan ont été facilités par deux ONG, l’lnternational Fund for Animal Welfare (IFAW) et la Wildife Conservation Society (WCS).

e) S'assurer que l'équipe des gardes de l'ICCN soit correctement équipée, en particulier avec des armes appropriées et des munitions;

Depuis la dernière session du Comité, du matériel d’ordonnancement a été acquis auprès de l’armée congolaise (FARDC.) Par ailleurs, APF s’est procuré des tenues et des équipements de bivouac qui permettront aux gardes de travailler dans des conditions optimales pour une période d’au moins trois ans.

f) Prendre des mesures urgentes pour restaurer et renforcer la force de surveillance du parc de Garamba; et

g) Maintenir et renforcer les efforts anti-braconnages, en particulier dans la zone sud du parc, où la présence de rhinocéros blanc du Nord a été confirmée par l’inventaire de 2006;

Malgré un effectif réduit d’hommes physiquement aptes à accomplir les patrouilles, un niveau élevé de présence a pu être maintenu dans le parc. Une moyenne de 1,500 hommes/jours de patrouilles par mois a été réalisée. A la suite de la mise en retraite de 37 gardes, un plan de recrutement et un plan de formation ont été élaborés pour renforcer l’équipe de surveillance avec un effectif additionnel de 50 à 60 gardes. Le recrutement a débuté fin décembre 2007 et la formation a commencé fin janvier 2008. Des gardes ont aussi été formés en techniques de renseignement. De nombreuses missions de renseignements sont régulièrement effectuées, y compris en dehors du parc, pour identifier les menaces de braconnage. Ces missions permettent notamment de renforcer la collaboration avec les autorités politiques et administratives et d’obtenir à temps des informations sur les braconniers ainsi que sur d’autres activités illégales. Ces missions ont permis 27 arrestations de braconniers en 2007. Le parc fait aussi l’objet d’une surveillance aérienne constante et un nouvel avion ULM a été acheté pour la surveillance.

h) Renforcer les efforts visant à améliorer les relations avec les communautés locales situées autour du parc, en particulier en développant et en mettant en place un programme de conservation communautaire

Un protocole d’accord réactualisé a été signé entre les autorités coutumières et celles du parc en juillet 2007, prévoyant un appui financier aux projets de développement présentés par les associations locales en échange d’un engagement à accompagner les activités du parc par la sensibilisation des populations sur la conservation et à fournir des rapports mensuels et circonstanciels sur l’état de la faune, de la flore et des activités de lutte anti- braconnage dans leurs entités respectives.

L’instauration de 17 Comités Locaux de Conservation et Développement (CLCD) a également permis d’établir et de renforcer la coopération entre le parc et les populations voisines. Grâce à ce dispositif, les autorités du parc parviennent à obtenir des informations cruciales sur les mouvements des braconniers.

Le projet de conservation communautaire préparé par le Centre du patrimoine mondial et l’ONG Fauna and Flora International (FFI) avec un financement italien a commencé à mettre en œuvre la stratégie de conservation développée pour le bien avec l’appui de l’UNESCO et a déjà permis de redynamiser le travail de l’équipe de la conservation communautaire présente dans le parc depuis 2006. Des missions de sensibilisation ont été organisées et les CLCD ont été formés pour développer des propositions de micro-projets pour répondre aux besoins des communautés.

Les communautés locales ont aussi été associées aux travaux de délimitation du parc et des domaines de chasse.

i) Rétablir un suivi détaillé de la population de rhinocéros dans le bien au moyen d'une équipe de suivi spécialisée, s'appuyant sur le savoir-faire de l'ICCN et de l'AfRSG

L’unité de recherche et monitoring a présenté un rapport de ses activités lors de l’atelier de septembre. Malgré d’importants efforts de recherche de terrain, avec des inventaires terrestres er aériens, aucun rhino n’a été vu depuis 2006. Un nouvel inventaire terrestre et aérien est actuellement en cours avec la participation d’un des meilleurs pisteurs de rhino au monde. Les résultats devraient être disponibles avant la 32e session.

j) Mettre en place un fonds fiduciaire pour la réhabilitation des biens du patrimoine mondial de la RDC

Un fonds fiduciaire pour les aires protégées en RDC est en cours de création et est présenté dans le rapport général sur l’état de conservation des bien de la RDC (document WHC-08/32.COM/7A). 

Analyse et conclusions du Centre du patrimoine mondial et de l’UICN

Néant

Décision adoptée: 32 COM 7A.31

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-08/32.COM/7A,

2. Rappelant la décision 31 COM 7A.32, adoptée à sa 31e session (Christchurch, 2007),

3. Félicite l'État partie pour sa lutte contre le braconnage, mais exprime sa préoccupation quant aux menaces actuelles pour l'intégrité des biens ;

4. Réitère sa demande à l'État partie d'adopter une approche globale pour faire face aux dangers imminents qui pèsent sur les biens de la République démocratique du Congo (RDC), en se basant sur les mesures correctives adoptées par le Comité du patrimoine mondial ainsi que sur les recommandations des missions de suivi ;

5. Invite tous les États parties à la Convention à utiliser leurs contacts bilatéraux pour susciter l'intérêt de la communauté internationale et promouvoir la mise en oeuvre des recommandations du Comité du patrimoine mondial ;

6. Regrette que l'État partie ait reporté la réunion de haut niveau entre les autorités de la RDC, le Président du Comité du patrimoine mondial, le Directeur général de l'UNESCO, le Président de l'UICN, les bailleurs de fonds et les autres parties intéressées pour définir des stratégies visant à remédier à la détérioration persistante de l'état de conservation des cinq biens de la RDC inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril avant la 32e session du Comité du patrimoine mondial, et prie instamment l'État partie de fixer une date pour cette réunion le plus rapidement possible, en consultation avec avec le Bureau du Directeur général de l'UNESCO, le Président du Comité du patrimoine mondial et le Bureau du Président de l'UICN ;

7. Se félicite de l'engagement de la Fondation des Nations Unies, du Fonds du patrimoine mondial africain et des États parties italien et belge à soutenir les activités de restauration de la valeur universelle exceptionnelle des cinq biens ;

8. Note avec satisfaction les progrès accomplis en vue de la création d'un fonds-en-dépôt pour les biens de la RDC ;

9. Décide de continuer à appliquer le mécanisme de suivi renforcé aux cinq biens de la République démocratique du Congo.

Décision adoptée: 32 COM 7A.6

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-08/32.COM/7A,

2. Rappelant la décision 31 COM 7A.6, adoptée lors de sa 31e session (Christchurch, 2007),

3. Exprime sa plus vive préoccupation quant aux résultats de l'atelier sur les stratégies de survie du rhinocéros blanc du Nord qui démontrent que la sous espèce court un danger imminent d'extinction, et note la conclusion des experts selon laquelle seuls la capture et le transfert dans un endroit approprié et sécurisé, hors des frontières congolaises, présentent des garanties suffisantes pour la survie de cette sous-espèce ;

4. Note qu'une récente mission de recherche n'a pu localiser aucun rhinocéros blanc du Nord, et souligne l'urgence de recenser les rhinocéros blancs qui restent dans le périmètre du bien ;

5. Prie instamment l'État partie, si des rhinocéros blancs du Nord restants sont localisés, d'envisager leur délocalisation du Parc national de la Garamba vers un lieu sûr ex situ, y compris hors des frontières congolaises, afin de garantir la survie de la sous-espèce et afin de reconstituer la population in situ dès que la situation le permettra, et demande à l'État partie tchèque de faciliter la participation du Zoo de Dvur Kralove à ce programme ;

6. Demande également à l'État partie, en consultation avec l'ICCN, organe de gestion des aires protégées, de poursuivre la mise en oeuvre des mesures correctives adoptées par le Comité du patrimoine mondial lors de sa 30e session (Vilnius, 2006);

7. Appelle l'État partie à solliciter une coopération avec la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), au titre de son mandat et de ses capacités, pour aider les autorités du Parc dans le cadre de son déploiement autour du bien et à soutenir la conservation du bien, en particulier dans le domaine du désarmement ;

8. Demande en outre à l'État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et l'UICN, de développer un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle, incluant les conditions d'intégrité, ainsi qu'une proposition d'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session, en 2009 ;

9. Demande également à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2009, un rapport détaillé sur l'état de conservation du bien, et notamment sur l'état de la délocalisation demandée des derniers rhinocéros blancs du Nord en lieu sûr, ainsi que sur l'avancement de la mise en oeuvre des mesures correctives adoptées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 33e session, en 2009 ;

10. Décide de continuer d'appliquer au bien le mécanisme de suivi renforcé ;

11. Décide également de maintenir le Parc national de la Garamba (République démocratique du Congo) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.