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Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura

Chili
Facteurs affectant le bien en 2010*
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Vent
  • Autres menaces :

    Nature extrêmement fragile des bâtiments industriels qui ont été construits en utilisant des matériaux locaux comme le bois pour les structures, la tôle ondulée pour la toiture et quelques parois, ainsi que l’enduit et les structures légères ; Absence d'entretien durant les 40 dernières années ; Corrosion des revêtements métalliques et démantèlement des éléments structurels. Quelques édifices, comme le bâtiment de lixiviation, risquent de s'effondrer s’ils ne sont pas étayés ; Très peu de travaux de conservation ont été effectués

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Nature extrêmement fragile des bâtiments industriels qui ont été construits en utilisant des matériaux locaux comme le bois pour les structures, la tôle ondulée pour la toiture et quelques parois, ainsi que l’enduit et les structures légères 
  • Absence d'entretien durant les 40 dernières années et vandalisme sur le site 
  • Corrosion des revêtements métalliques et démantèlement des éléments structurels. Quelques édifices, comme le bâtiment de lixiviation, risquent de s'effondrer s’ils ne sont pas étayés 
  • Très peu de travaux de conservation ont été effectués 
  • Dommages causés par le vent 
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Nature extrêmement fragile des bâtiments industriels 
  • Absence d'entretien pendant 40 ans 
  • Vandalisme dû au pillage des matériaux réutilisables 
  • Dommages causés par le vent
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

L'État partie prépare un rapport sur l'état de conservation souhaité qui sera soumis au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives. 

Mesures correctives pour le bien

a) Constitution de l'équipe de gestion avec des ressources humaines et financières adéquates ;

b) Consolidation des structures et travaux de réhabilitation de plusieurs bâtiments emblématiques, tels que les édifices publics, le quartier résidentiel et les bâtiments de la zone industrielle, en utilisant les matériaux disponibles sur le site ;

c) Mesures de sécurité pour les visiteurs dans quelques bâtiments, comme ceux de la zone industrielle ;

d) Réglementation spécifique pour la zone tampon.

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

a) Le plan de travail de la première phase comprend les mesures de sécurité pour les visiteurs, le nettoyage et le tri des matériaux et les mesures correctives peu coûteuses. La seconde phase prévoit des travaux de consolidation urgents des structures de tous les bâtiments identifiés, qui devraient être exécutés d'ici à 2009 ;

b) La mise en œuvre du plan de travail dépend de la disponibilité des fonds. 

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2010
Demandes approuvées : 1 (de 2007-2007)
Montant total approuvé : 30 000 dollars E.U.
2007 Protection and consolidation of the Humberstone and ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2010**

Octobre 2004 : mission d'évaluation de l’ICOMOS ; mai 2007 : visite du site par le Centre du patrimoine mondial ; Avril 2010: mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2010

L’État partie a fourni un rapport sur l’état de conservation du bien le 15 mars 2010, qui comporte des informations sur les actions entreprises pour répondre aux Décisions du Comité du patrimoine mondial et sur des actions menées pour appliquer les mesures correctives identifiées. 

Du 19 au 23 Avril 2010, une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS a été effectuée, à la demande du Comité du patrimoine mondial à sa 33e session (Séville, 2009).

a. État de conservation et projets de consolidation

L’État partie rapporte que les études et les projets d’intervention sur les 15 bâtiments examinés par le Programme d’intervention prioritaire ont été achevés en août 2009 et ont été envoyés au Centre du patrimoine mondial. Il indique que les travaux de consolidation ont été décidés pour le centre de scoutisme et adjugés pour la cheminée de Humberstone, les ressources financières provenant du Conseil des monuments nationaux (CMN), et qu’ils devraient se terminer en mars 2010. Le rapport signale qu’un financement supplémentaire est recherché pour des interventions dans la partie supérieure de l’usine de lixiviation de Santa Laura et l’hôpital de Santa Laura. L’État partie mentionne que bien que des éléments existent pour mettre en œuvre les projets de consolidation d’urgence, le financement limité a empêché leur mise en œuvre complète. 

La mission de suivi réactif a vérifié l’état de conservation du bien et les interventions menées jusque là. Elle a noté que, malgré les études sur les interventions, il manque encore des données scientifiques portant sur le métal et le bois pour comprendre les mécanismes de décomposition et permettre de mieux identifier les interventions qui ne compromettent pas les attributs du bien. La mission a noté avec inquiétude les dommages considérables causés à certaines structures, en particulier à Santa Laura, certains d’entre eux entraînant des risques imminents d’effondrement. Les interventions doivent prendre en compte les impacts potentiels sur l’authenticité et l’intégrité du bien. Le rapport de mission souligne aussi le besoin de réviser certaines des interventions et d’identifier des solutions plus adaptées, en particulier concernant les systèmes de construction modernes qui ont été intégrés et leur compatibilité avec les matériaux d’origine.

La mission a suggéré l’organisation d’une réunion internationale d’experts pour aider l’État partie à identifier les mesures à prendre pour arrêter ou limiter la dégradation du bois et des structures en bois et pour définir des orientations capables de garantir l’authenticité et l’intégrité du bien. La réunion sera organisée en coordination avec le Comité international pour la Conservation du patrimoine industriel (TICCIH).

 

b. Zone tampon

Le rapport soumis par l’État partie indique qu’aucun progrès significatif n’a été réalisé pour la protection de la zone tampon. Le CMN a demandé de l’aide pour définir cette zone en prenant pour base le plan de zonage municipal et recherche une possibilité de lui faire bénéficier de la protection d’une loi sur les monuments nationaux. De son côté, la Société du musée du salpêtre cherche à obtenir une concession sur les terres qui appartiennent à l’État aux limites nord et est afin de gérer des zones où se trouvent l’usine de salpêtre Peña Chica et le camp Don Guillermo ainsi que des zones d’extraction du nitrate.

L’État partie rapporte aussi que la clôture du périmètre est terminée et son entretien est place sous la responsabilité de la Société du musée du salpêtre depuis novembre 2009. Il indique que les documents se rapportant à la révision des limites, comme indiqué en 2009, seront soumis après la mission.

La mission de suivi réactif a noté l’importance de la révision du cadre législatif pour contrôler les activités dans la zone tampon. Elle signale en particulier l’importance des activités de réglementation à l’usine d’iode existante au sud de Humberstone, afin d’atténuer l’impact visuel des bâtiments industriels et de traiter les problèmes d’environnement, notamment la les poussières générées par l’extraction des matériaux.

La mission a également vérifié le nouveau tracé proposé pour la rocade de la Route A-16. Elle note que bien que la nouvelle route diminue l’impact sur Humberstone, elle crée un impact visuel sur Santa Laura dont l’état est déjà vulnérable. Elle souligne la nécessité de proposer des limites et une zone tampon qui tiendrait compte de l’état de Santa Laura. Elle note enfin que les limites une fois approuvées, il serait souhaitable de diffuser l’information les concernant afin d’éviter des conflits potentiels avec des biens voisins. 

 

c. Plan de gestion

L’État partie rapporte que des financements sont recherchés pour la mise à jour et la révision du plan de gestion. 

La mission a noté que le plan de gestion défini à l’origine pour la période 2005 - 2009 n’a pas été appliqué en raison de la faiblesse du financement et des ressources. Bien qu’un personnel ait été affecté au bien, il est encore insuffisant pour permettre la mise en œuvre des actions visant le bien. La mission a souligné la nécessité d’avoir du personnel sur le site pour coordonner la mise en œuvre du plan de gestion et définir des stratégies pour trouver les financements propres à sa réalisation. 

 

d. Déclaration de valeur universelle et état de conservation souhaité

L’État partie a indiqué dans son rapport que la proposition de déclaration de valeur universelle exceptionnelle et l’état de préservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril serait discuté pendant la mission de suivi réactif. Les attributs qui soutiennent la valeur universelle exceptionnelle du bien ont été brièvement discutés pendant la mission de suivi réactif. 

Dans le cadre de l’exercice du rapport périodique pour la région, « l’Atelier sur la préparation de l’inventaire rétrospectif, de la déclaration de valeur universelle exceptionnelle rétrospective des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial et une introduction au Second cycle de rapport périodique pour la région Amérique latine et Caraïbes » s’est tenu en novembre 2009 à Buenos Aires, Argentine. Le Chili a participé à cet atelier et a reçu une formation pour produire la Déclaration de valeur universelle exceptionnelle rétrospective qui devrait être soumise au Centre du patrimoine mondial d’ici le 31 juillet 2010.

L’État partie rapporte qu’au moins trois années de plus sont nécessaires pour remplir les mesures correctives définies précédemment.

 

e. Autres questions

L’État partie a noté les efforts fait par la Société du musée du salpêtre pour promouvoir le bien en tant que destination touristique ainsi que les travaux mis en œuvre pour faciliter l’accès et l’interprétation, y compris pour collecter le patrimoine mobilier et la documentation historique. 

La mission de suivi réactif considère que les aspects culturels des Pampinos doivent être effectivement intégrés, afin de créer un engagement plus fort pour la conservation du bien et de souligner leur rôle dans le processus culturel. Elle a noté que l’information et le renforcement des capacités est nécessaire chez les guides, afin de mieux comprendre et transmettre l’importance du bien, et a mentionné la nécessité de créer des équipements pour les urgences médicales et autres éléments de la protection civile.

En conclusion, le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives notent les progrès réalisés par l’État partie dans le traitement des inquiétudes qui ont suscité l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine en péril. Toutefois, ils continuent de s’inquiéter des conditions affectant la stabilité structurelle des bâtiments emblématiques, en particulier à Santa Laura. Ils notent aussi les interventions qui doivent équilibrer les impacts potentiels sur l’authenticité du bien avec la nécessité d’assurer la stabilité structurelle des éléments et l’importance de réviser les méthodologies et les matériaux afin de garantir l’adéquation des interventions. Ils reconnaissent les progrès réalisés malgré le financement limité, mais soulignent la nécessité de garantir l’apport en ressources nécessaires afin de financer un système de gestion pleinement opérationnel capable de coordonner les interventions sur le bien et la gestion de la zone tampon. 

Décisions adoptées par le Comité en 2010
34 COM 7A.29
Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (Chili) (C 1178)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-10/34.COM/7A.Add,

2. Rappelant la décision 33 COM 7A.28, adoptée à sa 33e session (Séville, 2009),

3. Reconnaît les efforts faits par l'État partie pour répondre aux conditions de conservation et aux recommandations faites par le Comité du patrimoine mondial;

4. Note les résultats de la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS du mois d'avril 2010 et endosse ses recommandations;

5. Note avec satisfaction que la concession foncière du Gouvernement a été octroyée à la Société du Musée du Salpêtre, couvrant une partie de la zone tampon et assurant la conservation d'importants vestiges de salpêtre;

6. Exprime son inquiétude concernant l'État de conservation du bien et prie notamment l'État partie de:

a. s'assurer les ressources humaines, techniques et financières nécessaires pour la mise en oeuvre du Programme d'interventions prioritaires,

b. finaliser la révision du Plan de gestion et assurer les conditions de sa mise en œuvre effective,

c. finaliser le processus pour établir des mesures régulatoires adéquates dans la zone tampon,

d. considérer de renforcer les mesures d'atténuation afin d'éviter tout impact potentiel du nouveau tracé de la rocade de la Route A-16 sur la zone de Santa Laura,

e. soumettre la documentation requise pour les modifications de limites, comprenant la cartographie appropriée, pour approbation par le Comité du patrimoine mondial;

7. Réitère ses demandes à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial une proposition pour l'État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011;

8. Accueille favorablement l'idée d'organiser une réunion internationale d'experts en coordination avec le Comité international pour la conservation du patrimoine industriel afin d'aider l'État partie à identifier les mesures requises pour arrêter ou limiter la dégradation du bois et des structures en bois, et pour fournir des orientations capables de garantir les conditions d'authenticité et d'intégrité du bien ;

9. Demande à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2011, un rapport actualisé sur la conservation du bien et la mise en œuvre des recommandations susmentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011;

10. Décide de maintenir les Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (Chili)  sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

34 COM 8C.2
Établissement de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Faisant suite à l'examen des rapports sur l'État de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-10/34.COM/7A, WHC-10/34.COM/7A.Add, et WHC-10/34.COM/7A.Add.2),

2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam  (décision : 34 COM 7A.22)
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan  (décision : 34 COM 7A.23)
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision : 34 COM 7A.13)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura  (décision : 34 COM 7A.29)
  • Colombie, Parc national de Los Katios (décision : 34 COM 7A.14)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé  (décision : 34 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba  (décision : 34 COM 7A.3)
  • Égypte, Abou Mena  (décision : 34 COM 7A.17)
  • Ethiopie, Parc national du Simien  (décision : 34 COM 7A.9)
  • Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision : 34 COM 7A.27)
  • Inde, Sanctuaire de faune de Manas  (décision : 34 COM 7A.12)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat)  (décision : 34 COM 7A.18)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra  (décision : 34 COM 7A.19)
  • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts  (décision : 34 COM 7A.20)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré  (décision : 34 COM 7A.10)
  • Pakistan, Fort et jardins de Shalimar à Lahore  (décision : 34 COM 7A.25)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan  (décision : 34 COM 7A.30)
  • Philippines, Rizières en terrasses des cordillères des Philippines  (décision : 34 COM 7A.26)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St. Floris  (décision : 34 COM 7A.1)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga  (décision : 34 COM 7A.4)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega  (décision : 34 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba  (décision : 34 COM 7A.6)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga  (décision : 34 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis  (décision : 34 COM 7A.8)
  • République islamique d'Iran, Bam et son paysage culturel (décision : 34 COM 7A.24)
  • République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 34 COM 7A.16)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba  (décision : 34 COM 7A.11)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision : 34 COM 7A.28)
  • Venezuela, Coro et son port  (décision : 34 COM 7A.31)
  • Yémen, Ville historique de Zabid  (décision : 34 COM 7A.21)
Projet de décision: 34 COM 7A.29

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-10/34.COM/7A.Add,

2. Rappelant la décision 33 COM 7A.28, adoptée à sa 33e session (Séville, 2009),

3. Reconnaît les efforts fait par l'Etat partie en traitant les conditions de conservation et les recommandations faites par le Comité du patrimoine mondial,

4. Note les résultats de la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial / ICOMOS du mois d’avril 2010 et endosse ses recommandations ; 

5. Exprime son inquiétude concernant l’état de conservation du bien et conseille vivement à l’État partie de :

a) s’assurer les ressources humaines, techniques et financières nécessaires pour la mise en oeuvre du Programme d’intervention prioritaire,

b) finaliser la révision du Plan de gestion et assurer les conditions de sa mise en œuvre effective,

c) finaliser le processus de définition de la zone tampon et l’établissement de mesures réglementaires adéquates,

d) envisager un nouveau tracé pour la rocade de la Route A-16 à la lumière des impacts potentiels du tracé actuellement proposé sur la zone de Santa Laura,

e) soumettre la documentation requise pour les modifications de limites, comprenant la cartographie appropriées, pour approbation par le Comité du patrimoine mondial ; 

6. Réitère ses demandes à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial la proposition de Déclaration de valeur universelles exceptionnelle et une proposition pour l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011 ;

7. Accueille favorablement l’idée d’organiser une réunion internationale d’experts en coordination avec le comité international pour la Conservation du patrimoine industriel afin d’aider l’État partie à identifier les mesures requises pour arrêter ou limiter la dégradation du bois et des structures en bois, et pour fournir des orientations capables de garantir les conditions d’authenticité et d’intégrité du bien ;

8. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2011, un rapport mis à jour sur la conservation du bien et la mise en œuvre des recommandations susmentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011 ;

9. Décide de maintenir les Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (Chili) sur la Liste du patrimoine mondial en péril. 

Année du rapport : 2010
Chili
Date d'inscription : 2005
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(iv)
Liste en péril (dates) : 2005-2019
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 34COM (2010)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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