1.         Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (Philippines) (C 722)

Année d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial  1995

Critères  (iii)(iv)(v)

Année(s) d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril    2001-2012

Décisions antérieures du Comité  voir page https://whc.unesco.org/fr/list/722/documents/

Assistance internationale

Demandes approuvées : 0 (de 1994-2001)
Montant total approuvé : 153 200 dollars EU
Pour plus de détails, voir page https://whc.unesco.org/fr/list/722/assistance/

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO

Montant total accordé au bien : 20 000 dollars EU provenant du Fonds-en-dépôt italien pour un voyage d’étude, 47 000 dollars EU du programme de participation de l’UNESCO au titre de l’aide d’urgence suite au typhon Emong en mai 2009, 40 000 dollars EU provenant du Fonds-en-dépôt néerlandais pour la stabilisation urgente et la restauration des rizières en terrasses suite au typhon Juaning en juillet 2011

Missions de suivi antérieures

Septembre 2001 : mission conjointe de suivi réactif ICOMOS/UICN ; juin 2005 : mission d'experts de l’UNESCO ; avril 2006 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/UICN ; mars 2011 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS

Facteurs affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Matériel d’illustration  voir page https://whc.unesco.org/fr/list/722/

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2018

L’État partie n’a pas soumis le rapport sur l’état de conservation qui avait été demandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016) au moment de la rédaction du présent document. Sur la base du rapport soumis avant la 40e session de 2016, qui est disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/722/documents/, et suite aux échanges intervenus depuis avec l’État partie, il a été possible de rassembler les informations suivantes sur les problèmes de conservation soulignés par le Comité lors de ses précédentes sessions :

Analyse et conclusions du Centre du patrimoine mondial, de l’ICOMOS et de l’ICCROM

En l’absence d’un rapport sur l’état de conservation du bien, les progrès accomplis par l’État partie vers la mise en œuvre du Schéma directeur pour les rizières en terrasses (2015-2024) ne sauraient être évalués.

Toutefois, l’État partie a soutenu ses efforts pour traiter les problèmes de conservation soulignés par le Comité lors de ses précédentes sessions, ce qui a conduit à une amélioration générale de l’état de conservation du bien et de sa gestion.

L’approche locale pour la protection du bien prendra davantage de temps avant de devenir pleinement fonctionnelle, car la consultation et l’implication d’un éventail varié de communautés et parties prenantes est un processus qui demande du temps. Cette approche est cependant critique pour assurer la durabilité des dispositifs de protection et gestion à long terme, car elle permet de s’assurer que les populations qui vivent dans le bien et/ou qui tirent leur subsistance du bien comprennent le système de gestion et contribuent à la réussite de sa mise en œuvre.

Il est recommandé que le Comité encourage l’État partie à continuer d’investir des ressources humaines et financières adéquates afin de soutenir activement la mise en œuvre des mesures qui ont été incluses dans le Schéma directeur et concernent non seulement la conservation matérielle du bien mais aussi les pratiques des Ifugao et le patrimoine culturel immatériel qui leur est associé.

La réussite de la gestion du bien sur le long terme dépendra du rôle positif joué par les communautés locales. En conséquence, il est essentiel d’assurer que des mécanismes sont en place pour garantir leur implication active dans la gestion du bien et, partant, garantir que le développement du tourisme se produit en consultation avec les communautés locales et de telle façon qu’il leur profite.

Enfin, il est recommandé que le Comité encourage l’État partie à suivre de manière continue la mise en œuvre de la réglementation pour contrôler les aménagements infrastructurels et physiques au sein du bien.

Décision adoptée: 42 COM 7B.15

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.45 adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Regrette que l’État partie n’ait pas soumis de rapport sur l’état de conservation du bien à la date butoir du 1er décembre 2017, comme demandé par le Comité dans la décision 40 COM 7B.45 ;
  4. Accueille favorablement, néanmoins, les efforts et progrès accomplis par l’État partie pour améliorer l’état de conservation général et la gestion du bien ;
  5. Demande à l’État partie de mettre en œuvre, de manière continue, le Schéma directeur pour les rizières en terrasses (2015-2024), comprenant non seulement la conservation matérielle du bien mais aussi les pratiques des Ifugao et le patrimoine culturel immatériel qui leur est associé ;
  6. Réitère sa demande à l’État partie d’assurer les ressources humaines et financières nécessaires pour soutenir la mise en œuvre du Schéma directeur du bien par des mécanismes opérationnels ;
  7. Encourage l’État partie à suivre de manière continue la mise en œuvre de la réglementation pour contrôler les aménagements infrastructurels et physiques au sein du bien et à veiller à la pleine participation des communautés locales et des résidents à son opération ;
  8. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.