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Coro et son port

Venezuela (République bolivarienne du)
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Eau (pluie/nappe phréatique)
  • Inondations
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Grave détérioration des matériaux et des structures; Détérioration de la cohérence architecturale et urbanistique et de l'intégrité du bien

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Grave détérioration des matériaux et des structures 
  • Détérioration de la cohérence architecturale et urbanistique et de l'intégrité du bien 
  • Absence de mécanismes adéquats de gestion, de planification et de conservation 
  • Absence d’informations détaillées et techniques sur l’état de conservation du bien depuis 2007 
  • Inondation et dégâts des eaux 
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Détérioration considérable des matériaux et des structures résultant de l'absence générale de mesures de conservation et d'entretien, et de pluies torrentielles en 2004, 2005 et 2010 
  • Détérioration de la cohérence architecturale et urbanistique compromettant l'intégrité et l'authenticité du bien 
  • Absence de dispositions institutionnelles et de mécanismes adaptés et efficaces de gestion, de planification et de conservation
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Adopté, voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/5965
Mis à jour en 2015 : voir page https://whc.unesco.org/fr/decisions/6263 

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2017

Montant total accordé au bien : 20 000 dollars EU (Fonds-en-dépôt espagnol pour le patrimoine mondial) pour la planification, la mise en œuvre et les publications ultérieures des ateliers participatifs et des réunions avec les artisans et la société civile de Coro et La Vela

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2017**

Décembre 2003 et septembre 2006 : missions d’évaluation du Centre du patrimoine mondial sur l’état de conservation ; juillet 2002, avril 2005, mai 2008 et février 2011 : missions conjointes de suivi réactif Centre du patrimoine mondial / ICOMOS ; octobre 2015 : mission de conseil ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

Le 31 janvier 2017, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation qui est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/658/documents/. Auparavant, il avait également soumis, le 7 décembre 2016, un rapport d’avancement rédigé en espagnol. Les rapports répondent aux questions soulevées par le Centre du patrimoine mondial dans sa décision 40 COM 7A.5, ainsi qu’à la série de mesures correctives révisées approuvées dans la décision 38 COM 7A.23. L’État partie communique les informations suivantes :

  • Une description et des cartes présentant en détail les propositions préliminaires d’extension des limites du bien du patrimoine mondial et de ses zones tampons pour les deux composantes du bien. Il est précisé que des études complémentaires sont nécessaires pour la soumission d’une modification mineure des limites du bien ;
  • Des informations sont communiquées sur plusieurs activités de conservation et sur la revitalisation d’importants bâtiments et espaces destinés à une utilisation publique durable. Parmi ces activités, on citera de nouveaux outils de recherche diagnostique et un calendrier pour la réalisation d’un inventaire détaillé de l’état de conservation de tous les bâtiments ayant une valeur patrimoniale situés sur le territoire du bien ;
  • Une coopération et une collaboration de grande ampleur ont été instaurées entre l’Institut national du patrimoine culturel (IPC), l’autorité de gestion (OPEDAP), d’autres institutions et autorités de l’état, et les conseils communautaires qui participent et soutiennent la conservation du bien ;
  • Des informations sont également communiquées sur la transmission réussie du savoir-faire traditionnel par l’entremise d’une entreprise à caractère social créée pour préserver les techniques traditionnelles de construction en terre, une action qui s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour restaurer le bien. Par ailleurs, de nombreux ateliers de sensibilisation et de renforcement des capacités ainsi que d’autres activités ont été organisés au sein des communautés ;
  • Les différents outils juridiques, tant au niveau national que local et de l’état, relatifs à la gouvernance et à la conservation du patrimoine sont présentés en détail. De récentes ordonnances promulguées par les municipalités concernées réglementent l’utilisation, la fonction et les approches de conservation des bâtiments situés sur le territoire du bien. Ces instruments sont essentiels pour régler le problème des biens abandonnés ou mal entretenus ayant une valeur patrimoniale ;
  • Le rapport communique également des informations essentielles sur les tests de diagnostic réalisés et sur les solutions envisageables pour améliorer le système de drainage dans les deux composantes du bien.

En outre, l’État partie rapporte des avancées dans l’élaboration du plan de gestion, comprenant notamment la conception d’un schéma de méthodologie pour orienter la procédure d’élaboration, la direction assurée par une commission mixte et la participation de divers acteurs institutionnels et communautaires.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017

Les informations communiquées par l’État partie établissent clairement la preuve de son engagement à tous les niveaux de gouvernement et de la large participation de la communauté à la gestion et aux efforts de conservation en cours.

Il est recommandé au Comité de reconnaître les progrès remarquables accomplis par l’État partie dans le traitement des mesures correctives nécessaires au retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril et de demander à l’État partie de soumettre une analyse approfondie de l’état d’avancement de la mise en œuvre de l’État de conservation souhaité, en particulier s’agissant des interventions de conservation et de restauration, de l’intégration du savoir-faire traditionnel, du soutien au renforcement des capacités, des stratégies de développement durable et des plans d’utilisation publique dans les deux communautés. Il est également recommandé au Comité de demander à l’État partie de définir un nouveau calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives, l’État partie ayant reconnu que le calendrier précédemment établi et mis à jour en 2015 (décision 39 COM 7A.48) ne sera pas respecté.

S’agissant de la proposition préliminaire, soumise par l’État partie, d’extension des limites du bien, il est recommandé d’examiner si cette proposition relève d’une procédure de modification mineure des limites, telle que définie par les Orientations, ou s’il s’agit plus vraisemblablement d’une procédure de modification importante des limites. Il est donc recommandé au Comité de demander à l’État partie de concevoir et de finaliser, dans un délai raisonnable et avec l’aide de l'ICOMOS, une stratégie claire de définition des limites du bien, stratégie dont la conformité au plan de gestion et à la mise en œuvre constante de toutes les autres mesures correctives est essentielle.

Les principales mesures correctives restant à mettre en œuvre sont l’élaboration d’un plan de gestion comprenant un plan de préparation aux risques de catastrophes, et l’absence d’un système de drainage adéquat permettant de prévenir d’autres dommages matériels pour le bien.

En ce qui concerne le plan de gestion, l’État partie devrait clairement, pour son élaboration et son approbation, articuler la méthodologie et le calendrier. Il devrait également justifier la cohérence entre d’un coté le nouvel inventaire et le calendrier de collecte des informations sur l’état de conservation des bâtiments patrimoniaux évoqués dans le rapport, et d’un autre coté le schéma de méthodologie pour l’élaboration du plan de gestion inclus dans le rapport d’avancement. Il est également recommandé au Comité de rappeler la nécessité de soumettre, dans le cadre du plan de gestion, la version finalisée du plan de gestion des risques de catastrophes.

Tout en reconnaissant l’avancement des études techniques et des diagnostics pour le système de drainage du bien, il est en outre recommandé au Comité de prier instamment l’État partie de soumettre les plans de mise en œuvre des solutions proposées avec un calendrier établissant des priorités, et de démontrer que des ressources financières suffisantes ont été garanties pour l’exécution du projet.

En outre, s’agissant des nombreux progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives, soulignés par la mission de conseil ICOMOS de 2015 et dans la dernière décision du Comité, il est recommandé de demander à l’État partie de communiquer des informations explicites, claires et exhaustives sur tous les détails relatifs à l’état d’avancement de la mise en œuvre de l’ensemble des mesures correctives, comme demandé dans les recommandations de la mission de conseil ICOMOS de 2015.

Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7A.27
Coro et son port (Venezuela, République bolivarienne du) (C 658)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.5, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Apprécie les efforts soutenus déployés par l’État partie pour mettre en œuvre les mesures correctives adoptées dans la décision 38 COM 7A.23, et reconnaît les progrès réguliers accomplis dans la conservation et la gestion des structures publiques et privées à l’intérieur du bien ;
  4. Apprécie également l’intégration des conseils communautaires et de l’ensemble des habitants des deux communautés en tant que participants de plein droit aux efforts de conservation et de gestion du bien, et félicite l’État partie pour ses initiatives en matière de renforcement des capacités et de transmission du savoir-faire traditionnel pour le développement durable et l’utilisation du bien ;
  5. Prend note du délai supplémentaire demandé par l’État partie pour mettre en œuvre les mesures correctives, telles qu’actualisées dans la décision 39 COM 7A.48, et demande par conséquent l’établissement d’un nouveau calendrier détaillé pour la mise en œuvre des mesures correctives restant à exécuter ;
  6. Prend également note de la proposition préliminaire, soumise par l’État partie, de redéfinition des limites du bien et des zones tampons, et demande également à l’État partie de travailler avec l’ICOMOS à l’élaboration de différentes options pour la redéfinition des limites du bien dans les plus brefs délais, en prenant en considération l’absolue priorité de cette initiative pour la gestion et la conservation continues du bien ;
  7. Prie aussi instamment l’État partie de finaliser et de soumettre le plan de gestion du bien, comprenant le plan de gestion des risques de catastrophes et prenant en considération la définition des limites du bien ;
  8. Reconnaissant les progrès réalisés dans le diagnostic et la proposition de solutions pour le système de drainage du bien, prie en outre instamment l’État partie d’élaborer un plan chiffré et établissant des priorités pour lancer la mise en œuvre de ces solutions ;
  9. Demande en outre à l’État partie de communiquer, comme précisé dans les recommandations du rapport de la mission de conseil ICOMOS de 2015, des informations claires et exhaustives sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre pleine et entière de toute la série de mesures correctives ;
  10. Estime que, lorsque l’État partie aura achevé la procédure de définition des limites et aura apporté la preuve de progrès substantiels réalisés dans la mise en œuvre du plan de gestion et d’un système de drainage adéquat, une évaluation pourrait alors être réalisée afin de déterminer si l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) a été atteint ;
  11. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  12. Décide de maintenir Coro et son port (Venezuela (République bolivarienne du)) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
41 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/17/41.COM/7A, WHC/17/41.COM/7A.Add et WHC/17/41.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
    • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 41 COM 7A.54)
    • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 41 COM 7A.55)
    • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 41 COM 7A.2)
    • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 41 COM 7A.23)
    • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 41 COM 7A.24)
    • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 41 COM 7A.6)
    • Égypte, Abou Mena (décision 41 COM 7A.32)
    • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 41 COM 7A.1)
    • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 41 COM 7A.3)
    • Îles Salomon, Rennell Est (décision 41 COM 7A.19)
    • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 41 COM 7A.18)
    • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 41 COM 7A.33)
    • Iraq, Hatra (décision 41 COM 7A.34)
    • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 41 COM 7A.35)
    • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 41 COM 7A.36)
    • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 41 COM 7A.40)
    • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 41 COM 7A.37)
    • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 41 COM 7A.38)
    • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 41 COM 7A.39)
    • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 41 COM 7A.41)
    • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 41 COM 7A.14)
    • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 41 COM 7A.28)
    • Mali, Tombouctou (décision 41 COM 7A.29)
    • Mali, Tombeau des Askia (décision 41 COM 7A.30)
    • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 41 COM 7A.56)
    • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 41 COM 7A.15)
    • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 41 COM 7A.31)
    • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 41 COM 7A.57)
    • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 41 COM 7A.42)
    • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 41 COM 7A.43)
    • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 41 COM 7A.25)
    • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 41 COM 7A.26)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 41 COM 7A.44)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 41 COM 7A.45)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 41 COM 7A.46)
    • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 41 COM 7A.47)
    • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 41 COM 7A.48)
    • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 41 COM 7A.49)
    • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 41 COM 7A.4)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 41 COM 7A.7)
    • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 41 COM 7A.8)
    • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 41 COM 7A.9)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 41 COM 7A.10)
    • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 41 COM 7A.11)
    • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 41 COM 7A.17)
    • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 41 COM 7A.16)
    • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 41 COM 7A.21)
    • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 41 COM 7A.22)
    • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 41 COM 7A.27)
    • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 41 COM 7A.51)
    • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 41 COM 7A.52)
    • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 41 COM 7A.53)
        Projet de décision : 41 COM 7A.27

        Le Comité du patrimoine mondial,

        1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
        2. Rappelant la décision 40 COM 7A.5, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
        3. Apprécie les efforts soutenus déployés par l’État partie pour mettre en œuvre les mesures correctives adoptées dans la décision 38 COM 7A.23, et reconnaît les progrès réguliers accomplis dans la conservation et la gestion des structures publiques et privées à l’intérieur du bien ;
        4. Apprécie également l’intégration des conseils communautaires et de l’ensemble des habitants des deux communautés en tant que participants de plein droit aux efforts de conservation et de gestion du bien, et félicite l’État partie pour ses initiatives en matière de renforcement des capacités et de transmission du savoir-faire traditionnel pour le développement durable et l’utilisation du bien ;
        5. Prend note du délai supplémentaire demandé par l’État partie pour mettre en œuvre les mesures correctives, telles qu’actualisées dans la décision 39 COM 7A.48, et demande par conséquent l’établissement d’un nouveau calendrier détaillé pour la mise en œuvre des mesures correctives restant à exécuter ;
        6. Prend également note de la proposition préliminaire, soumise par l’État partie, de redéfinition des limites du bien et des zones tampons, et demande également à l’État partie de travailler avec l’ICOMOS à l’élaboration de différentes options pour la redéfinition des limites du bien dans les plus brefs délais, en prenant en considération l’absolue priorité de cette initiative pour la gestion et la conservation continues du bien ;
        7. Prie aussi instamment l’État partie de finaliser et de soumettre le plan de gestion du bien, comprenant le plan de gestion des risques de catastrophes et prenant en considération la définition des limites du bien ;
        8. Reconnaissant les progrès réalisés dans le diagnostic et la proposition de solutions pour le système de drainage du bien, prie en outre instamment l’État partie d’élaborer un plan chiffré et établissant des priorités pour lancer la mise en œuvre de ces solutions ;
        9. Demande en outre à l’État partie de communiquer, comme précisé dans les recommandations du rapport de la mission de conseil ICOMOS de 2015, des informations claires et exhaustives sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre pleine et entière de toute la série de mesures correctives ;
        10. Estime que, lorsque l’État partie aura achevé la procédure de définition des limites et aura apporté la preuve de progrès substantiels réalisés dans la mise en œuvre du plan de gestion et d’un système de drainage adéquat, une évaluation pourrait alors être réalisée afin de déterminer si l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) a été atteint ;
        11. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
        12. Décide de maintenir Coro et son port (Venezuela (République bolivarienne du)) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
        Année du rapport : 2017
        Venezuela (République bolivarienne du)
        Date d'inscription : 1993
        Catégorie : Culturel
        Critères : (iv)(v)
        Liste en péril (dates) : 2005-présent
        Documents examinés par le Comité
        Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
        Rapport (2017) .pdf
        arrow_circle_right 41COM (2017)
        Exports

        * : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

        ** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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