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Ville historique de Zabid

Yémen
Facteurs affectant le bien en 2016*
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Habitat
  • Modification du régime des sols
  • Ressources financières
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Sérieuse dégradation du patrimoine de la ville (beaucoup de maisons et l'ancien souk sont sérieusement délabrés) ;
  • Un fort pourcentage des maisons de la ville est remplacé par des bâtiments en béton inappropriés ;
  • De grandes parties des espaces ouverts de la ville ont été privatisées, illégalement ou de manière informelle, et plus de 30 % d'entre elles sont construites ;
  • Réduction du soutien et des ressources en conséquence de troubles politiques et socio-économiques
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Sérieuse détérioration du patrimoine bâti (un fort pourcentage des maisons d’habitation est remplacé par des immeubles à plusieurs étages en béton) ;
  • Les maisons qui subsistent dans la ville se dégradent rapidement en raison du faible revenu des habitants ;
  • Comme les activités du souk ont été transférées en dehors de la ville, l’ancien souk est presque vide, sans la moindre activité, et les échoppes se délabrent ;
  • Disparition du rôle économique traditionnel de la ville ;
  • Absence générale de toute stratégie de conservation et de réhabilitation dans la ville.
  • Menaces liées au conflit armé au Yémen.
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2016

Montant total accordé : 14 000 dollars EU provenant du fonds-en-dépôt italien  et de l'Accord de coopération France-UNESCO 

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2016
Demandes approuvées : 9 (de 1994-2014)
Montant total approuvé : 188 997 dollars E.U.
2014 Community participation programme for better ... (Approuvé)   29 830 dollars E.U.
2004 Assistance for the publication of a book (Approuvé)   5 000 dollars E.U.
2003 Safeguarding the Historic Town of Zabid (Approuvé)   40 000 dollars E.U.
2001 Historic City of Zabid (APPROVAL OF THE SECOND HALF-NOT ... (Approuvé)   25 000 dollars E.U.
2001 Historic City of Zabid (APPROVAL OF THE FIRST HALF) (Approuvé)   25 000 dollars E.U.
1999 Exposition of the photographs of the architectures in ... (Approuvé)   167 dollars E.U.
1998 Construction of the furnace for making mud bricks, a ... (Approuvé)   19 000 dollars E.U.
1994 Preparation of a publication on Zabid (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
1994 Urgent protection works in the Historical Town of Zabid (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2016**

2002 et 2003 : expertise internationale ; décembre 2004 : mission du Centre du patrimoine mondial ; janvier 2007 : mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS ; janvier 2009 : mission du Centre du patrimoine mondial ; janvier 2011 : mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2016

Le 29 mars 2016, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation, dont un résumé est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/611/documents/.

L’État partie rapporte que, outre la détérioration persistante du patrimoine bâti et le délabrement général, le bien continue d’être affecté par des troubles politiques et socio-économiques ainsi que par le conflit armé qui a éclaté en 2015.

Malgré ces défis et le manque de fonds, l’Organisation générale pour la préservation des villes historiques au Yémen (GOPHCY), en coordination avec le bureau de l’UNESCO à Doha et l’ICCROM Athar, a participé à des ateliers à Amman, au Caire et à Tunis portant sur le renforcement des capacités pour faire face aux répercussions de la crise et des conflits persistants. Une réunion d’experts a identifié des mesures d’urgence pour remédier à l’impact du conflit sur le patrimoine yéménite mais les projets résultant de ce travail sont encore à mettre en œuvre.

L’État partie a reconnu les efforts de soutien de l’ICCROM, de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) et de l’UNESCO en faveur du renforcement des capacités et du développement des compétences du Yémen, notamment au regard des interventions d’urgence visant à préserver le patrimoine lors d’un conflit, lorsque des experts internationaux ne sont pas en mesure de se rendre sur place.

L’État partie n’a toujours pas pu mettre en œuvre la demande d’assistance internationale pour le « programme de participation communautaire pour un meilleur processus de conservation » (IA2014-2664) en raison de la situation actuelle mais entend l’initier dès que possible avec des ressources locales.

L’État partie a indiqué que le soutien international continue d’être essentiel pour la protection du patrimoine yéménite et pour rendre possible la préparation d’un plan de mesures de conservation, protection et maintenance post-conflit. L’État partie propose par conséquent qu’une conférence internationale soit organisée pour promouvoir l’importance du patrimoine culturel, mettre en lumière les destructions récentes, préparer des propositions techniques et sensibiliser à la nécessité d’un soutien financier pour la mise en œuvre des mesures nécessaires à la protection et conservation du patrimoine culturel du Yémen.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2016

Les conditions de sécurité au Yémen continuent d’empêcher la gestion effective du patrimoine de même que les travaux de conservation matérielle au sein du bien. Tout nouveau soutien de bailleurs de fonds est nécessairement limité jusqu’à ce que les conditions de sécurité s’améliorent. En juillet 2015, l’UNESCO a organisé une réunion d’experts qui a élaboré un plan d’action d’urgence pour la sauvegarde du patrimoine culturel du Yémen, avec des actions à court, moyen et long termes, pouvant être pour partie réalisées par l’État partie avec un soutien technique à distance de l’UNESCO et des Organisations consultatives mais qui demanderaient un soutien financier immédiat.

Le ministère de la Culture n’a pas pu pleinement exercer ses responsabilités pour la protection du patrimoine culturel, en particulier des bâtiments inscrits dans les limites du bien, en réponse aux décisions 38 COM 7A.13 (Doha, 2014) et 39 COM 7A.37 (Bonn, 2015) du Comité.

En raison des conditions de sécurité, il n’a également pas été possible d’avancer dans la préparation du plan d’action résultant du projet de ‘Stratégie nationale pour la préservation des villes, sites et monuments historiques, 2016 – 2020’, qui a été préparé en collaboration avec la GIZ. Les objectifs stratégiques de cette stratégie nationale sont en adéquation avec les éléments du ‘plan d’action d’urgence’ et l’état de conservation souhaité (DSOCR) en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril précédemment adopté par le Comité. Il est hautement souhaitable que ce plan d’action soit préparé en tenant compte des nouveaux développements liés au conflit et du plan d’action d’urgence de l’UNESCO de juillet 2015, revu par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives et mis en œuvre. Toutefois, sans soutien politique ni allocation substantielle de ressources du secteur public, la mise en œuvre du plan d’action peut s’avérer difficile.

Si l’État partie a précisé les limites du bien lors de l’inscription, il lui faut encore finaliser la zone tampon ou soumettre une demande de modification mineure des limites.

L’État partie a précédemment rapporté que des règlements en application de la loi de protection des sites, monuments et villes historiques ainsi que leur patrimoine culturel et urbain, qui a été adoptée en 2013, seraient préparés mais il semble n’y avoir eu aucune mise en œuvre concrète de ces règlements.

Pour des raisons compréhensibles, aucun progrès concret n’a été fait pour atteindre l’état de conservation souhaité mais l’État partie a exprimé son engagement à cet égard, notamment en proposant la participation de la Haute Commission de coordination ministérielle pour Zabid.

Il devient de plus en plus urgent d’enrayer le délabrement de la ville et de garantir que le précieux travail entrepris par la GOPHCY, la GIZ, l’UNESCO et d’autres parties à ce jour puisse se poursuivre. Il serait souhaitable qu’une mission de suivi réactif visite le bien pour évaluer les progrès accomplis vis-à-vis des mesures correctives et émettre des recommandations sur le plan d’action proposé, dès que la situation le permettra.

En attendant que les conditions de sécurité s’améliorent, il serait approprié que la communauté internationale continue d’exprimer son soutien à l’État partie et à la GOPHCY et continue d’apporter, dans la mesure du possible, un soutien technique, pratique et financier.

Décisions adoptées par le Comité en 2016
40 COM 7A.23
Ville historique de Zabid (Yémen) (C 611)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A.Add,
  2. Rappelant les décisions 38 COM 7A.13, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014) et 39 COM 7A.37 adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
  3. Exprime son inquiétude quant aux récents dommages causés au patrimoine culturel du Yémen en conséquence de l’escalade du conflit armé et au fait que la Ville historique de Zabid continue d’être l’objet d’importantes menaces liées à l’absence persistante de soutien organisationnel et de ressources matérielles pour des projets de conservation matérielle ;
  4. Reconnaît les efforts de l’Organisation générale pour la préservation des villes historiques au Yémen (GOPHCY), d’autres entités nationales, des collectivités locales et de la population de Zabid pour protéger et conserver le bien en dépit des conditions très difficiles dans la ville ;
  5. Note avec regret que, en raison des conditions de sécurité au Yémen, il n’a pas été possible de faire avancer le projet de « Stratégie nationale pour la préservation des villes, sites et monuments historiques, 2016 – 2020 » ni de préparer un plan d’action complémentaire et demande à l’État partie de veiller à ce que le plan d’action, une fois préparé, réponde à la situation actuelle et inclue des dispositions pour la conservation des édifices endommagés et la sensibilisation de la communauté locale, et qu’il soit soumis au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
  6. Se félicite du soutien constant de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) pour le patrimoine culturel yéménite ;
  7. Invite la communauté internationale à apporter un soutien financier pour la mise en œuvre du plan d’action d’urgence pour la sauvegarde du patrimoine culturel du Yémen, adopté lors d’une réunion d’experts de l’UNESCO en juillet 2015 ;
  8. Demande également à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le bien, lorsque les conditions de sécurité se seront améliorées, pour évaluer la situation actuelle sur le bien, examiner les progrès accomplis vis-à-vis des mesures correctives et émettre des recommandations sur le plan d’action ;
  9. Réitère sa demande à l’État partie de communiquer au Centre du patrimoine mondial les détails de la zone tampon et autres exigences techniques comme demandé et de soumettre une proposition de modification mineure des limites d’ici le 1er février 2017, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
  10. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points qui précèdent, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
  11. Décide de maintenir la Ville historique de Zabid (Yémen) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
40 COM 8C.2
Mise a jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/16/40.COM/7A, WHC/16/40.COM/7A.Add et WHC/16/40.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 40 COM 7A.26)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 40 COM 7A.27)
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 40 COM 7A.32)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 40 COM 7A.1)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 40 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 40 COM 7A.35)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 40 COM 7A.36)
  • Égypte, Abou Mena (décision 40 COM 7A.9)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 40 COM 7A.50)
  • Éthiopie, Parc national du Simien (décision 40 COM 7A.43)
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 40 COM 7A.28)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 40 COM 7A.33)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 40 COM 7A.49)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 40 COM 7A.48)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 40 COM 7A.10)
  • Iraq, Hatra (décision 40 COM 7A.11)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 40 COM 7A.12)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 40 COM 7A.13)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 40 COM 7A.44)
  • Mali, Tombouctou (décision 40 COM 7A.6)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 40 COM 7A.7)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 40 COM 7A.45)
  • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 40 COM 7A.14)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 40 COM 7A.15)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 40 COM 7A.3)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 40 COM 7A.4)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 40 COM 7A.16)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 40 COM 7A.17)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 40 COM 7A.18)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 40 COM 7A.19)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 40 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 40 COM 7A.21)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 40 COM 7A.34)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 40 COM 7A.37)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 40 COM 7A.38)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 40 COM 7A.39)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 40 COM 7A.40)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 40 COM 7A.41)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 40 COM 7A.47)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 40 COM 7A.46)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 40 COM 7A.30)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 40 COM 7A.8)
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 40 COM 7A.31)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 40 COM 7A.5)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 40 COM 7A.23)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 40 COM 7A.24)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 40 COM 7A.25).
Projet de décision : 40 COM 7A.23

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A.Add,
  2. Rappelant les décisions 38 COM 7A.13, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014) et 39 COM 7A.37 adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
  3. Exprime son inquiétude quant aux récents dommages causés au patrimoine culturel du Yémen en conséquence de l’escalade du conflit armé et au fait que la Ville historique de Zabid continue d’être l’objet d’importantes menaces liées à l’absence persistante de soutien organisationnel et de ressources matérielles pour des projets de conservation matérielle ;
  4. Reconnaît les efforts de l’Organisation générale pour la préservation des villes historiques au Yémen (GOPHCY), d’autres entités nationales, des collectivités locales et de la population de Zabid pour protéger et conserver le bien en dépit des conditions très difficiles dans la ville ;
  5. Note avec regret que, en raison des conditions de sécurité au Yémen, il n’a pas été possible de faire avancer le projet de « Stratégie nationale pour la préservation des villes, sites et monuments historiques, 2016 – 2020 » ni de préparer un plan d’action complémentaire et demande à l’État partie de veiller à ce que le plan d’action, une fois préparé, réponde à la situation actuelle et inclue des dispositions pour la conservation des édifices endommagés et la sensibilisation de la communauté locale, et qu’il soit soumis au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
  6. Se félicite du soutien constant de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) pour le patrimoine culturel yéménite ;
  7. Invite la communauté internationale à apporter un soutien financier pour la mise en œuvre du plan d’action d’urgence pour la sauvegarde du patrimoine culturel du Yémen, adopté lors d’une réunion d’experts de l’UNESCO en juillet 2015 ;
  8. Demande également à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le bien, lorsque les conditions de sécurité se seront améliorées, pour évaluer la situation actuelle sur le bien, examiner les progrès accomplis vis-à-vis des mesures correctives et émettre des recommandations sur le plan d’action ;
  9. Réitère sa demande à l’État partie de communiquer au Centre du patrimoine mondial les détails de la zone tampon et autres exigences techniques comme demandé et de soumettre une proposition de modification mineure des limites d’ici le 1er février 2017, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
  10. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points qui précèdent, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
  11. Décide de maintenir la Ville historique de Zabid (Yémen) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2016
Yémen
Date d'inscription : 1993
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iv)(vi)
Liste en péril (dates) : 2000-présent
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2016) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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