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Monastère de Ghélati

Géorgie
Facteurs affectant le bien en 2011*
  • Activités de gestion
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Travaux de conservation nécessaires à l’intérieur et à l’extérieur des monuments

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a) Travaux de conservation nécessaires à l'intérieur et à l'extérieur des monuments;

b) Manque de coordination entre l'Église géorgienne et les autorités nationales ;

c) Absence de système de gestion coordonné ;

d) Reconstruction majeure de la structure de la cathédrale de Bagrati.

Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Interventions irréversibles en tant que reconstruction majeure de la structure de la cathédrale de Bagrati 

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Voir décision 34 COM 7A.88 (https://whc.unesco.org/fr/sessions/34COM/decisions)

Mesures correctives pour le bien

See Decision 34 COM 7A.88 (https://whc.unesco.org/en/sessions/34COM/decisions)

Timeframe for the implementation of the corrective measures

See Decision 34 COM 7A.88 (https://whc.unesco.org/en/sessions/34COM/decisions)

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2011
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2011**

Novembre 2003, juin 2008 et mars 2010: missions conjointes de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2011

L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation le 31 janvier 2011. Ce rapport aborde les demandes formulées par le Comité du patrimoine mondial à 34e session. Il indique qu’un plan d’action pour traiter les mesures correctives est en cours d’élaboration avec le concours d’un architecte international en conservation, qui a été nommé comme consultant par l’État partie. Le 3 mai 2011, l’État partie a officiellement soumis deux rapports rédigés par ce consultant sur des problèmes liés au projet de réhabilitation de la cathédrale de Bagrati.

a) Arrêt des travaux de reconstruction

L’État partie a confirmé que toutes les interventions ont été arrêtées maintenant, en réponse à la demande du Comité du patrimoine mondial.

b) Élaboration d’un projet de consolidation générale et inversion, totale ou partielle, des interventions

En réponse à la demande du Comité du patrimoine mondial de prendre conseil auprès d’ingénieurs et d’architectes internationaux spécialisés en conservation, l’État partie indique avoir nommé un architecte en conservation comme consultant pour la cathédrale de Bagrati, qui s’est rendu pour la première fois sur le bien en janvier 2011. Il lui a été demandé de fournir des lignes directrices détaillées pour la réhabilitation de la cathédrale. Un groupe de travail de l’agence nationale se fera également conseiller par d’autres experts.

Dans son rapport, le consultant a noté que des ingénieurs géorgiens travaillent sur une approche en trois phases concernant la cathédrale :

i) Étude historico-architecturale approfondie et recherche archéologique, visant à comprendre l’état technique de l’église ;

ii) Renforcement des fondations, renforcement des murs et autres ouvrages afin de les rendre résistants à l’activité séismique (jusqu’a 8 degrés) ;

iii) Réhabilitation de l’église.

Le consultant a également rapporté que les quatre piliers en reconstruction pendant la mission de 2010 ont été maintenant partiellement reconstruits. Les parties inférieures des piliers en pierre ont été remplacées par des piliers reconstruits sur de nouvelles fondations avec utilisation de pieux racines (20 m de profondeur). Le cœur en béton armé est recouvert de pierres de taille. Les fondations d’une partie des murs extérieurs ont été renforcées sous forme de structure en sandwich, mais sans piliers racines. La partie supérieure de la structure n’a toujours pas de toiture.

Le consultant observe que le projet envisagé par les autorités prévoit que les piliers reconstruits, avec le futur renforcement par une couronne en béton prévu en haut des murs extérieurs, formeront une base de construction pour supporter la nouvelle structure de toit et la tour.

Le consultant note ensuite que, la cathédrale étant construite dans une région séismique, son état actuel de structure incomplète n’est pas durable. Il a cependant considéré que la démolition de ce qui avait été construit pourrait éventuellement ne pas être possible étant donné que les interventions ont été radicales et quasiment irréversibles.

Le rapport du consultant laisse entendre qu’une solution pourrait consister à conserver les quatre piliers centraux et à les relier dans leur partie supérieure à l’aide d’une couronne structurelle et, ensuite, à construire un toit léger en acier au sommet de cette structure. Toutefois, pour obtenir un édifice fermé, il serait également nécessaire de compléter le haut des murs extérieurs par de la maçonnerie, d’une manière qui soit compatible avec la structure en béton armé reliée aux piliers centraux. Toute solution envisagée nécessiterait de prévoir la consolidation de la façade ouest du bâtiment, qui est instable.

c) Conservation du Monastère de Ghélati

L’État partie indique que les travaux continuent d’assurer progressivement la réhabilitation de l’ensemble monastique et d’améliorer l’infrastructure touristique. Les travaux entrepris en 2010, conformément au programme de réhabilitation et au plan directeur de conservation, incluent les activités financées sur le budget de l’État et par le Fonds pour la préservation des monuments historiques de la Géorgie, à savoir :

· Conservation des peintures murales de l’église St George ;

· Réhabilitation de l’église St George ;

· Réhabilitation du clocher ;

· Réhabilitation du portail d’entrée sud (le portail de David le bâtisseur).

d) Plan de gestion

L’État partie indique qu’un groupe de travail a été constitué pour élaborer le plan de gestion du bien. Un expert international aidera les autorités de l’État à définir des stratégies pour améliorer la gestion des biens du patrimoine mondial situés en Géorgie.

e) Clarification des limites et de la zone tampon

L’État partie annonce que des cartes mises à jour ont été présentées en 2009, en tant qu’éléments faisant partie de l’inventaire rétrospectif.

f) Coordination entre l’Église géorgienne et les autorités nationales

La réhabilitation de la cathédrale de Bagrati a été présentée au séminaire international sur le rôle des communautés religieuses dans la gestion des biens du patrimoine mondial (Kiev, novembre 2010). L’État partie note qu’il était particulièrement important que les représentants officiels de l’Église orthodoxe géorgienne aient également fait partie de la délégation géorgienne aux côtés des autorités nationales chargées de la protection des monuments. L’État partie considère que l’amélioration de la coordination et la coopération étroite avec les représentants de l’Église représente un grand pas en avant pour aborder les décisions du Comité du patrimoine mondial. 

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2011

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives accueillent favorablement l’arrêt des travaux sur la cathédrale Bagrati. Prenant en compte qu’apparemment l’état actuel de structure incomplète caractérisant la cathédrale de Bagrati n’est pas durable et que des interventions récentes ont été radicales et pourraient être quasiment irréversibles, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives notent que la demande du Comité du patrimoine mondial d’inverser les interventions déjà réalisées, soit entièrement soit en partie, ne pourrait être possible qu’en termes d’inversion d’une très faible partie des travaux. Cette opération d’inversion pourrait ne pas porter sur les colonnes les plus visibles au centre de l’édifice, les pilastres reconstruits en béton ou les fondements en béton.

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives rappellent que la mission conjointe de suivi réactif de 2010 avait déjà exprimé son inquiétude quant aux interventions déjà entreprises, en termes de poids excessif sur les murs médiévaux, et de méthodologie appliquée pour leur consolidation. La mission considérait que non seulement ces interventions réduiraient d’une manière importante l’authenticité matérielle mais qu’elles pourraient aussi créer à l’avenir des problèmes supplémentaires de conservation en raison du choix des méthodes et des matériaux. Des inquiétudes avaient également été exprimées au sujet du plan général de reconstruction de la cathédrale de Bagrati en l’absence de documentation adéquate sur une grande partie de sa forme d’origine.

En ce qui concerne la notion de “compléter” l’édifice pour le rendre utilisable, il convient de rappeler que :

· 40% seulement de l’ensemble des structures sont actuellement en place ;

· À sa 34e session, le Comité du patrimoine mondial a exprimé sa vive inquiétude quant aux interventions irréversibles effectuées par l’Etat partie dans le cadre des préparatifs pour le projet de reconstruction de la cathédrale de Bagrati;

· Des missions précédentes de suivi réactif sur le bien ont suggéré, en examinant la question de la reconstruction, que d’autres moyens de rendre l’église utilisable devraient être étudiés, comme l’éventuelle reconstruction des 400 fragments subsistant sur le site en la combinant avec la construction d’un certain type de toit léger.

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives comprennent que le consultant de l’État partie vient seulement de commencer son travail et qu’il faudra plus de temps pour obtenir l’adhésion du pays à la philosophie de consolidation et pour qu’une proposition officielle soit soumise au Comité du patrimoine mondial.

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives recommandent que le Comité du patrimoine mondial prie instamment l’État partie de veiller aux points suivants : 1) toute proposition de consolidation doit nécessairement être exposée en détail et soumise au Centre du patrimoine mondial en tant que stratégie, pour examen par les Organisations consultatives et prise en compte par le Comité du patrimoine mondial, avant que tout engagement ne soit pris sur la marche à suivre, et 2) conformément à l’état de conservation souhaité adopté par le Comité du patrimoine mondial, les propositions devraient comporter des dispositions concernant :

· La quantité maximale de travaux récents à inverser ;

· Les fragments subsistant sur le site pouvant éventuellement être incorporés aux endroits où ils font partie des murs ;

· Tout toit d’un poids léger doit conférer à l’édifice un profil similaire à celui qui pourrait avoir existé autrefois ;

· L’intérieur ne doit pas être recouvert d’une couche de plâtre. 

Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives prennent note des progrès accomplis dans la mise en oeuvre du programme de réhabilitation et du plan directeur de conservation pour le monastère de Ghélati avalisé par la mission de suivi réactif de 2010. En outre, la coordination entre l’Église géorgienne et les autorités nationales a été améliorée, des activités conjointes ont été renforcées et la gestion des biens sacrés et religieux du patrimoine mondial de la Géorgie a bénéficié d’améliorations.

Décisions adoptées par le Comité en 2011
35 COM 7A.29
Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (Géorgie) (C 710)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-11/35COM/7A.Add,

2. Rappelant la décision 34 COM 7B.88, adoptée à sa 34e session (Brasilia, 2010),

3. Accueille favorablement l'arrêt de tous les travaux sur la cathédrale de Bagrati et les progrès accomplis dans la mise en oeuvre du programme de réhabilitation et du plan directeur de conservation pour le monastère de Ghélati;

4. Note avec satisfaction que la coordination entre l'Église géorgienne et les autorités nationales a été améliorée, des activités conjointes ont été renforcées et la gestion des biens sacrés et religieux du patrimoine mondial de la Géorgie a été améliorée;

5. Note également que l'État partie a nommé un architecte international en conservation comme consultant pour la cathédrale de Bagrati et que des ingénieurs géorgiens travaillent sur une approche en trois phases pour réhabiliter totalement la cathédrale de Bagrati, en tant qu'espace clos ;

6. Prend note du fait que le consultant international considère que l'état structurel incomplet de la cathédrale de Bagrati n'est pas durable, qu'il pourrait ne pas être possible d'inverser ce qui a été récemment construit, étant donné que les interventions sont quasiment irréversibles et qu'un toit d'un poids léger pourrait être monté sur les colonnes en béton existantes;

7. Prie instamment l'État partie d'élaborer une stratégie de réhabilitation pour la cathédrale de Bagrati, qui inverse le maximum de travaux récents, incorpore, si possible, des fragments subsistants sur le site aux endroits où ils font partie des murs, assure que tout toit d'un poids léger confère à l'édifice un profil similaire à celui qui aurait pu exister autrefois et laisse l'intérieur sans revêtement en plâtre;

8. Demande à l'État partie de soumettre, avant de prendre tout engagement, cette stratégie de réhabilitation au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives;

9. Demande également à l'État partie d'inviter une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS pour évaluer l'état de conservation général du bien et de discuter des approches de la stratégie de réhabilitation de la cathédrale de Bagrati ;

10. Demande en outre à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2012, un rapport mis à jour sur l'état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des mesures ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa36e session en2012 ;

11. Décide de maintenir la cathédrale de Bagrati et le monastère de Ghélati (Géorgie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

35 COM 8C.2
Établissement de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Faisant suite à l'examen des rapports sur l'état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-11/35.COM/7A, WHC-11/35.COM/7A.Add, et WHC-11/35.COM/7A.Add.Corr),

2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam  (décision 35 COM 7A.24)
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan  (décision 35 COM 7A.25)
  • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 35 COM 7A.15)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura  (décision 35 COM 7A.32)
  • Colombie, Parc national de Los Katios (décision 35 COM 7A.16)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé  (décision 35 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba  (décision 35 COM 7A.3)
  • Égypte, Abou Mena  (décision 35 COM 7A.19)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 35 COM 7A.14)
  • Ethiopie, Parc national du Simien  (décision 35 COM 7A.9)
  • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 35 COM 7A.29)
  • Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 35 COM 7A.30)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat)  (décision 35 COM 7A.20)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra  (décision 35 COM 7A.21)
  • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts  (décision 35 COM 7A.22)
  • Madagascar, Forêts humides de l'Atsinanana (décision 35 COM 7A.10)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré  (décision 35 COM 7A.11)
  • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 35 COM 7A.17)
  • Pakistan, Fort et jardins de Shalimar à Lahore  (décision 35 COM 7A.27)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan  (décision 35 COM 7A.33)
  • Philippines, Rizières en terrasses des cordillères des Philippines  (décision 35 COM 7A.28)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St. Floris  (décision 35 COM 7A.1)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga  (décision 35 COM 7A.4)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega  (décision 35 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba  (décision 35 COM 7A.6)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga  (décision 35 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis  (décision 35 COM 7A.8)
  • République islamique d'Iran, Bam et son paysage culturel (décision 35 COM 7A.26)
  • République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 35 COM 7A.18)
  • Sénégal, Niokolo-Koba  (décision 35 COM 7A.12)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 35 COM 7A.31)
  • Venezuela, Coro et son port  (décision 35 COM 7A.34)
  • Yémen, Ville historique de Zabid  (décision 35 COM 7A.23)
Projet de décision: 35 COM 7A.29

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-11/35COM/7A.Add,

2. Rappelant la décision 34 COM 7B.88,adoptée à sa 34e session (Brasilia, 2010),

3. Accueille favorablement l’arrêt de tous les travaux sur la cathédrale de Bagrati et les progrès accomplis dans la mise en oeuvre du programme de réhabilitation et du plan directeur de conservation pour le monastère de Ghélati ;

4. Note avec satisfaction que la coordination entre l’Église géorgienne et les autorités nationales a été améliorée, des activités conjointes ont été renforcées et la gestion des biens sacrés et religieux du patrimoine mondial de la Géorgie a été améliorée ;

5. Note également que l’État partie a nommé un architecte international en conservation comme consultant pour la cathédrale de Bagrati et que des ingénieurs géorgiens travaillent sur une approche en trois phases pour réhabiliter totalement la cathédrale de Bagrati, en tant qu’espace fermé;

6. Prend note du fait que le consultant international considère que l’état structurel incomplet de la cathédrale Bagrati n’est pas durable, qu’il pourrait ne pas être possible d’inverser ce qui a été récemment construit étant donné que les interventions sont quasiment irréversibles et qu’un toit d’un poids léger pourrait être monté sur les colonnes en béton existantes ;

7. Prie instamment l’État partie d’élaborer une stratégie de réhabilitation pour la cathédrale de Bagrati, qui inverse la quantité maximale de travaux récents, incorpore, si possible, des fragments subsistant sur le site aux endroits où ils font partie des murs, assure que tout toit d’un poids léger confère à l’édifice un profil similaire à celui qui aurait pu exister autrefois et laisse l’intérieur sans revêtement en plâtre ;

8. Demande à l’État partie de soumettre, avant de prendre tout engagement, cette stratégie de réhabilitation au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les organes consultatifs ;

9. Demande également à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif conjointe UNESCO/ICOMOS pour évaluer l’état de conservation général du bien et de discuter des approches de la stratégie de réhabilitation de la cathédrale de Bagrati;

10. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2012, un rapport mis à jour sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des mesures ci-dessus mentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 36e session en 2012;

11. Décide de maintenir la cathédrale de Bagrati et le monastère de Ghélati (Géorgie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Année du rapport : 2011
Géorgie
Date d'inscription : 1994
Catégorie : Culturel
Critères : (iv)
Liste en péril (dates) : 2010-2017
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 35COM (2011)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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