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Coro et son port

Venezuela (République bolivarienne du)
Facteurs affectant le bien en 2014*
  • Eau (pluie/nappe phréatique)
  • Inondations
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    a) Grave détérioration des matériaux et des structures; b) Détérioration de la cohérence architecturale et urbanistique et de l'intégrité du bien

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Grave détérioration des matériaux et des structures ;
  • Détérioration de la cohérence architecturale et urbanistique et de l'intégrité du bien ;
  • Absence de mécanismes adéquats de gestion, de planification et de conservation ;
  • Absence d’informations détaillées et techniques sur l’état de conservation du bien depuis 2007 ;
  • Inondation et dégâts des eaux.
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Altération considérable des matériaux et des structures résultant de l'absence générale de mesures de conservation et d'entretien, et de pluies torrentielles en 2004, 2005 et 2010 ;
  • Détérioration de la cohérence architecturale et urbanistique compromettant l'intégrité et l'authenticité du bien ;
  • Absence de dispositions institutionnelles et de mécanismes adaptés et efficaces de gestion, de planification et de conservation.
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Proposé dans le Projet de décision ci-dessous.

Mesures correctives pour le bien

Adoptées. voir page https://whc.unesco.org/fr/décisions/1603; mises à jour proposées dans le Projet de décision ci-dessous

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Adopté, voir page https://whc.unesco.org/fr/décisions/1603 ; mises à jour proposées dans le Projet de décision ci-dessous
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2014

Montant total accordé au bien : 20 000 dollars EU (Fonds-en-dépôt espagnol pour le patrimoine mondial) pour la planification, la mise en œuvre et les publications ultérieures des ateliers participatifs et des réunions avec les artisans et la société civile de Coro et La Vela. 

 

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2014
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2014**

Septembre 2006 : mission d’évaluation du Centre du patrimoine mondial sur l’état de conservation. Mai 2008 et février 2011 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2014

Le 31 janvier 2014, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien. Son rapport est disponible à l’adresse suivante : https://whc.unesco.org/fr/list/658/documentset il note une évolution sur les points suivants :

  • Dispositions de gestion : Un Bureau pour les projets stratégiques et la conception des zones patrimoniales de Coro, La Vela et les aires protégées (OPEDAP) a été créé pour superviser la conservation et la gestion du bien. Ce bureau favorise une participation active de la société civile pour le processus décisionnel en matière d’initiatives patrimoniales et il est également chargé de l’élaboration et de l’application de la réglementation et des sanctions concernant la conservation et le contrôle des nouveaux aménagements. Pour aider à la mise en œuvre des mesures, le Plan de conservation précédemment approuvé – le PLINCODE –, a été utilisé comme base pour définir les zones nécessitant des interventions. L’État partie signale un renforcement de la coordination entre les autorités locales, les municipalités et les organisations communautaires pour la mise en œuvre d’actions à l’intérieur du bien, notamment pour l’octroi de permis de construire. L’OPEDAP est chargé de l’établissement du plan de gestion. Un avant-projet sommaire de ce plan figure dans le rapport de l’État partie : il traite de la conservation durable du bien et de l’équilibre à trouver avec les besoins d’une ville patrimoniale active sur le plan économique. Le document joint envisage plusieurs objectifs pour le bien et définit un ensemble d’actions à mener au cours de la période 2014-2016.
  • Interventions de conservation : Un certain nombre de projets de restauration ont été menés à bien en 2013 sur d’importants bâtiments grâce à l’allocation régulière fournie par le gouvernement de l’État de Falcon par le biais de la Corporation du Tourisme. Ce financement devrait être maintenu pour soutenir d’autres interventions. Des systèmes de savoir-faire traditionnels ont été intégrés aux pratiques de conservation et des unités de conseils communautaires sociaux sont activement engagées dans les programmes de conservation, de gestion et de renforcement des capacités. Il reste cependant à concevoir et à mettre en place un système général de drainage.
  • Autres questions : L’État partie a soumis, dans le cadre de l’inventaire rétrospectif, la cartographie révisée du bien montrant les zones inscrites et les zones tampons de ses différents éléments constitutifs. Cette cartographie n’est toutefois pas en conformité avec le dossier de proposition d'inscription et des éclaircissements ont été demandés à cet égard à l’État partie. Le rapport indique aussi que des levés architecturaux ont été effectués pour mettre en place un Système d’information géographique (SIG) pour le bien, avec des dossiers techniques sur les bâtiments et les interventions réalisées. Des recherches archéologiques sont actuellement effectuées en collaboration avec l’École d’Anthropologie de l’Université Centrale du Venezuela. Les actions de vulgarisation et de sensibilisation sont également maintenues.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2014

L’État partie a fait des efforts considérables pour améliorer la situation qui avait entraîné l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril. D’importantes interventions ont permis de restaurer des bâtiments emblématiques du bien et de leur attribuer de nouvelles fonctions qui permettront à l’avenir d’en faciliter l’entretien. Il convient de reconnaître les efforts de l’État partie pour intégrer et promouvoir le savoir traditionnel comme partie intégrante du système de conservation, ce qui permettra d’assurer la durabilité de ces pratiques. Néanmoins, bien que l’on ait pris soin de beaucoup de bâtiments parmi les plus importants, les fiches de données actualisées montrent qu’il reste encore un grand nombre de bâtiments traditionnels ou d’habitation en mauvais état ou en état irrégulier de conservation; certains sont même signalés comme en ruine. Inverser cette situation va exiger des efforts soutenus et de grande ampleur et il va falloir fixer des priorités pour s’assurer de la conservation et de la protection efficaces de tous les attributs du bien.

Concernant la gestion, des progrès ont également été faits pour créer une unité opérationnelle permettant de renforcer le processus décisionnel, la coopération et la rationalisation des actions dans le périmètre du bien. L’inclusion active de différents groupes sociaux aux initiatives de gestion et de conservation va être fondamentale pour assurer la durabilité du système et favoriser l’entretien des immeubles d’habitation et des bâtiments traditionnels. Il reste cependant à mettre totalement au point le plan de gestion et à l’adopter pour pouvoir orienter une évolution durable et cohérente de tous les attributs du bien. Il conviendra aussi d’adopter des directives de conservation et d’autres mesures réglementaires pour les nouveaux aménagements et la réhabilitation – comme par exemple des ordonnances municipales de zonage – pour assurer une bonne protection du bien et maintenir ses conditions d’authenticité et d’intégrité. Il sera particulièrement important d’établir un plan de planification préventive des risques, particulièrement axé sur la vulnérabilité vis-à-vis des inondations, ainsi qu’un projet général de système de drainage pour empêcher des impacts de grande ampleur.

Malgré les progrès réalisés, il reste encore d’importants problèmes à résoudre pour maintenir la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et cela va exiger de l’engagement et des efforts soutenus. L’état de conservation souhaité et les mesures correctives ont été révisés pour disposer de lignes directrices claires et d’un calendrier pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2014
38 COM 7A.23
Coro et son port (Venezuela, République bolivarienne du) (C 658)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7A.Add,
  2. Rappelant la décision 37 COM 7A.39 adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
  3. Accueil favorablement les efforts déployés par l’État partie pour traiter l’état de conservation du bien, ainsi que les progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations du Comité du patrimoine mondial et des missions de suivi effectuées dans le bien ;
  4. Prend note de la soumission de la cartographie révisée des éléments constitutifs du bien et du projet de zone tampon, et en demande la finalisation dans le cadre du processus d’inventaire rétrospectif ;
  5. Adopte l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSCOR), comme suit :
    1. L’architecture civile, religieuse et domestique traditionnelle a été conservée conformément à des principes de conservation clairs assurant un maintien des conditions d’authenticité et d’intégrité. Les interventions de conservation sont fondées sur une stratégie complète comportant des priorités et sur un plan garantissant la durabilité des actions,
    2. Les dispositions de gestion participative du bien sont soutenues par une allocation de ressources et une dotation en personnel adéquates et guidées par le plan de gestion adopté qui inclut des dispositions et des mesures réglementaires pour les éléments constitutifs du bien et les zones tampons ;
    3. Le plan de planification préventive des risques est totalement opérationnel et un système général de drainage est établi pour empêcher les impacts potentiels de la vulnérabilité aux inondations ;
    4. Le cadre juridique a été harmonisé et des mesures effectives sont en place pour faire appliquer la réglementation et les sanctions en cas d’aménagements non conformes ;
  6. Adopte également les mesures correctives révisées et le calendrier de mise en œuvre, comme suit :
    1. Mesures à mettre en œuvre dans un délai d’un an :
      1. Établissement d’une analyse spatiale du bien pour définir et documenter la conception de la conservation, de l’utilisation et du fonctionnement des éléments constitutifs,
      2. Élaboration complète du plan de gestion du bien – incluant une définition des mesures réglementaires pour les zones tampons et les zones patrimoniales proposées –, élaboration d’une stratégie de développement durable pour le bien, établissement d’un plan d’utilisation publique et d’un plan de planification préventive des risques pour remédier aux vulnérabilités du bien,
      3. Élaboration complète de la stratégie de conservation et du plan d’action – incluant un programme d’interventions classées par priorité et chiffrées, basé sur les résultats des relevés d’état de conservation –, et des lignes directrices pour les interventions de conservation, de restauration et d’entretien,
      4. Élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action pour intégrer officiellement le savoir-faire traditionnel dans les stratégies de conservation et pour soutenir à long terme le renforcement des capacités,
      5. Élaboration et mise en œuvre d’une stratégie pour traiter les problèmes liés à la propriété et à l’abandon de l’architecture domestique et civile traditionnelle, et définition d’actions pour des projets de réutilisation de certains bâtiments,
    2. Mesures à mettre en œuvre dans un délai de deux ans :
      1. Harmonisation des outils juridiques pour traiter efficacement la duplication des mandats et des dispositions et permettre d’adopter des politiques générales cohérentes pour mieux guider le processus décisionnel en matière d’aménagements et/ou d’interventions dans le périmètre du bien,
      2. Mise en place complète de la structure de gestion assurant la cohérence des différents niveaux d’autorité gouvernementale et favorisant l’inclusion sociale dans le processus décisionnel, de manière que la mise en œuvre des initiatives de conservation et de gestion incluent officiellement les conseils communautaires dans la stratégie de gestion,
      3. Articulation des dispositions du plan de gestion avec des outils de planification locale et régionale et l’établissement, le cas échéant, d’ordonnances municipales qui assurent le respect de la politique de gestion,
      4. Élaboration et mise en œuvre d’une stratégie de contrôle de la circulation des véhicules à l’intérieur du bien,
      5. Mise en œuvre d’un système général de drainage pour le bien pour remédier à sa vulnérabilité aux inondations,
      6. Élaboration et mise en œuvre d’une stratégie permettant d’assurer des ressources adéquates pour financer l’entretien et la conservation des bâtiments, ainsi que le maintien de leur utilisation par les propriétaires ;
  7. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial avant le 1er février 2015, un rapport détaillé incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’évolution de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session, en 2015 ;
  8. Décide de maintenir Coro et son port (République bolivarienne du Venezuela) sur la Liste du patrimoine mondial en péril. 
    38 COM 8C.2
    Mise a jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (sites maintenus)

    Le Comité du patrimoine mondial,

    1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-14/38.COM/7A et WHC-14/38.COM/7A.Add),
    2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
    • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 38 COM 7A.14)
    • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 38 COM 7A.15)
    • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 38 COM 7A.31)
    • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 38 COM 7A.21)
    • Colombie, Parc national de Los Katíos (décision 38 COM 7A.32)
    • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 38 COM 7A.35)
    • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 38 COM 7A.36)
    • Égypte, Abou Mena (décision 38 COM 7A.1)
    • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 38 COM 7A.30)
    • Éthiopie, Parc national du Simien (décision 38 COM 7A.43)
    • Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 38 COM 7A.16)
    • Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 38 COM 7A.17)
    • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 38 COM 7A.33)
    • Îles Salomon, Rennell Est (décision 38 COM 7A.29)
    • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 38 COM 7A.28)
    • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 38 COM 7A.2)
    • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 38 COM 7A.3)
    • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision 38 COM 7A.4)
    • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 38 COM 7A.44)
    • Mali, Tombouctou (décision 38 COM 7A.24)
    • Mali, Tombeau des Askia (décision 38 COM 7A.25)
    • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 38 COM 7A.45)
    • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 38 COM 7A.5)
    • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 38 COM 7A.20)
    • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 38 COM 7A.22)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 38 COM 7A.12)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 38 COM 7A.12)
    • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 38 COM 7A.12)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 38 COM 7A.12)
    • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 38 COM 7A.12)
    • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 38 COM 7A.12)
    • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 38 COM 7A.34)
    • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 38 COM 7A.37)
    • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 38 COM 7A.38)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 38 COM 7A.39)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 38 COM 7A.40)
    • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 38 COM 7A.41)
    • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 38 COM 7A.46)
    • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 38 COM 7A.18)
    • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 38 COM 7A.26)
    • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 38 COM 7A.19)
    • Venezuela, Coro et son port (décision 38 COM 7A.23)
    • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 38 COM 7A.13)

    Projet de décision :   38 COM 7A.23

    Le Comité du patrimoine mondial,

    1.   Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7A.Add,
    2.   Rappelant la décision 37 COM 7A.39 adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
    3.   Accueil favorablement les efforts déployés par l’État partie pour traiter l’état de conservation du bien, ainsi que les progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations du Comité du patrimoine mondial et des missions de suivi effectuées dans le bien ;
    4.   Prend note de la soumission de la cartographie révisée des éléments constitutifs du bien et du projet de zone tampon, et en demande la finalisation dans le cadre du processus d’inventaire rétrospectif ;
    5.   Adopte l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSCOR), comme suit :

    a)  L’architecture civile, religieuse et domestique traditionnelle a été conservée conformément à des principes de conservation clairs assurant un maintien des conditions d’authenticité et d’intégrité. Les interventions de conservation sont fondées sur une stratégie complète comportant des priorités et sur un plan garantissant la durabilité des actions,

    b)  Les dispositions de gestion participative du bien sont soutenues par une allocation de ressources et une dotation en personnel adéquates et guidées par le plan de gestion adopté qui inclut des dispositions et des mesures réglementaires pour les éléments constitutifs du bien et les zones tampons ;

    c)  Le plan de planification préventive des risques est totalement opérationnel et un système général de drainage est établi pour empêcher les impacts potentiels de la vulnérabilité aux inondations ;

    d)  Le cadre juridique a été harmonisé et des mesures effectives sont en place pour faire appliquer la réglementation et les sanctions en cas d’aménagements non conformes ;

    1.   Adopte également les mesures correctives révisées et le calendrier de mise en œuvre, comme suit :

    a)  Mesures à mettre en œuvre dans un délai d’un an :

    (i)  Établissement d’une analyse spatiale du bien pour définir et documenter la conception de la conservation, de l’utilisation et du fonctionnement des éléments constitutifs,

    (ii)  Élaboration complète du plan de gestion du bien – incluant une définition des mesures réglementaires pour les zones tampons et les zones patrimoniales proposées –, élaboration d’une stratégie de développement durable pour le bien, établissement d’un plan d’utilisation publique et d’un plan de planification préventive des risques pour remédier aux vulnérabilités du bien,

    (iii)  Élaboration complète de la stratégie de conservation et du plan d’action – incluant un programme d’interventions classées par priorité et chiffrées, basé sur les résultats des relevés d’état de conservation –, et des lignes directrices pour les interventions de conservation, de restauration et d’entretien,

    (iv)  Élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action pour intégrer officiellement le savoir-faire traditionnel dans les stratégies de conservation et pour soutenir à long terme le renforcement des capacités,

    (v)  Élaboration et mise en œuvre d’une stratégie pour traiter les problèmes liés à la propriété et à l’abandon de l’architecture domestique et civile traditionnelle, et définition d’actions pour des projets de réutilisation de certains bâtiments,

    b)  Mesures à mettre en œuvre dans un délai de deux ans :

    (i)  Harmonisation des outils juridiques pour traiter efficacement la duplication des mandats et des dispositions et permettre d’adopter des politiques générales cohérentes pour mieux guider le processus décisionnel en matière d’aménagements et/ou d’interventions dans le périmètre du bien,

    (ii)  Mise en place complète de la structure de gestion assurant la cohérence des différents niveaux d’autorité gouvernementale et favorisant l’inclusion sociale dans le processus décisionnel, de manière que la mise en œuvre des initiatives de conservation et de gestion incluent officiellement les conseils communautaires dans la stratégie de gestion,

    (iii)  Articulation des dispositions du plan de gestion avec des outils de planification locale et régionale et l’établissement, le cas échéant, d’ordonnances municipales qui assurent le respect de la politique de gestion,

    (iv)  Élaboration et mise en œuvre d’une stratégie de contrôle de la circulation des véhicules à l’intérieur du bien,

    (v)  Mise en œuvre d’un système général de drainage pour le bien pour remédier à sa vulnérabilité aux inondations,

    (vi)  Élaboration et mise en œuvre d’une stratégie permettant d’assurer des ressources adéquates pour financer l’entretien et la conservation des bâtiments, ainsi que le maintien de leur utilisation par les propriétaires ;

    1.   Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial avant le 1er février 2015, un rapport détaillé incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’évolution de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 39e session, en 2015 ;
    2.   Décide de maintenir Coro et son port (République bolivarienne du Venezuela) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
    Année du rapport : 2014
    Venezuela (République bolivarienne du)
    Date d'inscription : 1993
    Catégorie : Culturel
    Critères : (iv)(v)
    Liste en péril (dates) : 2005-présent
    Documents examinés par le Comité
    Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
    Rapport (2014) .pdf
    arrow_circle_right 38COM (2014)
    Exports

    * : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

    ** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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