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Parc national du Manovo-Gounda St Floris

République centrafricaine
Facteurs affectant le bien en 2001*
  • Activités illégales
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Élevage de bétail / pacage d’animaux domestiques
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Braconnage intensif;
  • Absence de plan de gestion;
  • Transfer possible de la gestion du site à une fondation privée
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2001
Demandes approuvées : 2 (de 2001-2001)
Montant total approuvé : 170 000 dollars E.U.
2001 Programme d'urgence pour la réhabilitation du site du ... (Approuvé)   150 000 dollars E.U.
2001 Project for "Long-term Conservation of the ... (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2001**

mai 2001: mission interdisciplinaire 

Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 2001

Précédents débats :
Vingt-quatrième session du Comité – paragraphe VIII.5
Vingt-quatrième session ordinaire du Bureau – paragraphe IV.4

Nouvelles informations : Les menaces signalées sur ce site aux précédentes sessions du Bureau et du Comité sont toujours bien réelles. Une réunion s'est tenue en février 2001 entre représentants du Centre et d'Earth Conservancy – ONG de conservation travaillant en étroite collaboration avec l'Etat partie pour la protection du site. Cette réunion a jeté les bases de l'organisation d'une visite du site du 5 au 13 mai 2001 pour en évaluer l'état de conservation et préparer un plan de réhabilitation du site. La mission inclura des représentants du Centre, de l'UICN, d'Earth Conservancy et de l'Etat partie.

Action requise

Le Bureau pourrait souhaiter étudier les conclusions et recommandations de la mission de mai 2001 sur le site qui devraient être disponibles lors de sa session et prendre les décisions appropriées.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2001

Questions essentielles :    

Braconnage transfrontalier de la faune sauvage par des bandes armées. Manque de moyens, d’infrastructure et de gestion.

 

Nouvelles informations : 

Conformément aux recommandations du Comité depuis l’inscription de ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1997, une mission a été envoyée sur place du 5 au 13 mai 2001 et son rapport a été soumis à l’étude de la vingt-cinquième session du Bureau en juin 2001 (le rapport figure sous la cote WHC-2001/CONF.205/INF.6 pour examen par le Bureau). Les délibérations du Bureau sont contenues dans les paragraphes V.8-V.10 du Rapport du Rapporteur présenté comme document de travail WHC-01/CONF.208/3 à la vingt-cinquième session du Comité.

 

Le Bureau avait invité le Centre et l’UICN à collaborer avec toutes les parties prenantes à la préparation d’un plan de collecte de fonds pour la mise en œuvre de mesures urgentes de réhabilitation, d’un plan de travail réaliste précisant les responsabilités institutionnelles concernant la mise en œuvre de ces mesures, d’un calendrier pour la réhabilitation effective du site et de repères capables d’indiquer son meilleur état de conservation et d’étayer la décision du Comité concernant le retrait définitif du site de la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Centre a entamé l’élaboration d’un plan détaillé, en coopération avec l’Etat partie, en y incluant des éléments que le Comité pourrait envisager de financer grâce au Fonds du patrimoine mondial. Les détails du plan et les justifications de l’assistance requise auprès du Fonds seront présentés au Comité sous le point 17 de l’ordre du jour des demandes d’Assistance internationale.

 

Conformément à la recommandation de la vingt-cinquième session du Bureau, des lettres en cours de préparation sous la signature du Directeur général, vont être envoyées aux Délégations permanentes de tous les pays voisins de la République centrafricaine, les invitant à coopérer à la lutte contre le braconnage sur le site auquel se livrent des groupes armés qui traversent leur territoire. Le Centre, en concertation avec l’UICN, l’Etat partie et d’autres partenaires, se chargera, avec l’Etat partie et les pays voisins, d’organiser des forums et de prendre des mesures spécifiques pour sensibiliser l’opinion publique aux problèmes du braconnage transfrontalier et aux voies et moyens de les combattre. 

Décisions adoptées par le Comité en 2001
25 BUR V.8-10
Parc national du Manovo-Gounda-St.Floris (République centrafricaine (RC))

V.8          Le Bureau a noté que des représentants du Centre, de l’UICN, de l’État partie et d'Earth Conservancy – ONG de conservation travaillant en étroite collaboration avec l'État partie pour la protection du site – ont entrepris une visite du site du 5 au 13 mai 2001 pour en évaluer l’état de conservation et préparer un plan pour sa réhabilitation, comme cela est précisé dans le document WHC-2001/CONF.205/INF.6.

V.9          Le Bureau a appris que la menace essentielle qui pèse sur ce site, comme il a été communiqué aux sessions du Bureau et du Comité ces deux dernières années, est surtout due aux braconniers qui viennent de l’extérieur et traversent les frontières. La mission avait reçu un appui direct du Président de la RC qui avait rencontré l’équipe de la mission et qui avait fait part publiquement de l’engagement de son Gouvernement envers la conservation du site. Malgré les menaces de braconnage, le site abrite encore des nombres importants d’espèces essentielles de faune sauvage. S’il recevait une protection adéquate et que l’on faisait des efforts pour favoriser un développement économique durable dans l’ensemble de la région ainsi qu’une coopération avec les pays voisins pour lutter contre le braconnage, le site pourrait être réhabilité dans une limite de temps raisonnable.

V.10       Le Bureau a remercié le Président et le Gouvernement de la République centrafricaine d’avoir aidé le Centre, l’UICN et l’Earth Conservancy à organiser une mission efficace sur le site et à définir des mesures de réhabilitation d’urgence. Le Bureau a noté avec satisfaction les conclusions et recommandations de la mission, y compris les mesures de réhabilitation d’urgence et leur coût de mise en œuvre, décrits dans le document WHC-2001/CONF.205/INF.6. Le Bureau a convenu avec l’équipe de la mission que la réhabilitation et la conservation du site doivent s’associer au développement socio-économique des communautés locales dans le périmètre du site et aux alentours. Le Bureau a invité le Directeur général de l’UNESCO à écrire à tous les pays voisins de la République centrafricaine pour rechercher leur totale coopération dans la lutte contre le braconnage transfrontalier qui menace les populations de faune sur le site et aux environs. Le Bureau a invité le Centre et l’UICN à travailler ensemble à la préparation d’un plan d’appel de fonds pour appliquer les mesures de réhabilitation d’urgence, d’un plan de travail réaliste mentionnant des responsabilités institutionnelles pour cette mise en œuvre, d’un calendrier de réhabilitation effective du site, et de repères permettant de signaler les améliorations de l'état de conservation du site, afin d’aider ainsi le Comité à prendre une décision sur le retrait du site de la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Bureau a demandé que le plan d’appel de fonds et le plan de travail soit soumis à la session du Comité en Finlande en décembre 2001.

25 COM VIII.9-11
Parc national du Manovo-Gounda-St.Floris (République centrafricaine (RC))

VIII.9 Le Comité a noté avec satisfaction que conformément aux recommandations de sa dernière session, une mission a été organisée sur le site du 5 au 13 mai 2001. Le Comité a pris note des conclusions et recommandations découlant de l'étude du rapport de mission par la vingt-cinquième session du Bureau tenue en juin 2001.

VIII.10 Le Comité a noté que le Centre et l'UICN avaient entamé un processus de collaboration avec l'État partie pour préparer un plan de collecte de fonds pour la mise en oeuvre de mesures urgentes de réhabilitation et un plan de travail réaliste précisant les responsabilités institutionnelles concernant la mise en oeuvre de ces mesures. Ces plans comprendront des données de référence permettant de signaler les améliorations de l'état de conservation du site et d'aider le Comité à prendre une décision concernant un éventuel retrait du site de la Liste du patrimoine mondial en péril. Dans le cadre de ce processus coopératif, un programme d'action de 24 mois en deux phases a été mis au point afin d'aborder les besoins les plus critiques et les plus urgents pour la conservation du site. La liste des mesures inclut des mesures nécessaires pour assurer la protection d'urgence du site et d'autres mesures destinées à favoriser le dialogue entre les acteurs concernés pour associer la protection du site et le développement socio-économique de l'ensemble de la région. Le Comité a pris note des mesures décrites aux pages 38 et 39 du document de travail WHC-01/CONF.208/20 dans le cadre de la description d'une demande d'assistance d'urgence au Fonds du patrimoine mondial présentée par l'Etat partie.

VIII.11 Le Comité a été informé que conformément aux recommandations de la vingt-cinquième session du Bureau, le Directeur général a écrit aux Délégations permanentes de tous les pays voisins de la République centrafricaine, les invitant à coopérer à la lutte contre le braconnage transfrontalier. Le Comité a invité l'État partie à rechercher activement la coopération de tous ses voisins pour lutter contre les braconneurs entrant par les pays voisins. Le Comité a demandé au Centre et à l'UICN de coopérer avec l'État partie pour recenser les sources de financement potentielles qui s'ajouteraient aux sommes que le Comité pourrait envisager d'approuver au titre du Fonds du patrimoine mondial, afin de mettre en oeuvre les mesures urgentes de réhabilitation et les actions de conservation à long terme concernant ce site. Le Comité a décidé de maintenir ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

25 COM XVIII.8
Assistance d'urgence approuvée par le Comité

XVIII.8.1 NATUREL République centrafricaine

Plan de réhabilitation d'urgence du Parc national du Manovo-Gounda St. Floris : Le Comité a été informé que les clarifications demandées avaient été reçues. L'UICN a fait part de son soutien à cette demande. Le Comité a approuvé 150.000 dollars pour cette activité.

Le Comité pourrait souhaiter adopter le texte suivant :

 

“Le Comité note avec satisfaction que le site a été visité, que son état de conservation a fait l’objet d’une évaluation et qu’un plan de réhabilitation est en cours de préparation. Le Comité invite l’Etat partie à rechercher activement la coopération de tous les pays voisins pour lutter contre le braconnage transfrontalier. Le Comité demande au Centre et à l’UICN de coopérer avec l’Etat partie pour identifier des sources de financement potentielles qui s’ajouteraient aux sommes que le Comité pourrait envisager d’approuver au titre du Fonds du patrimoine mondial, afin de mettre en œuvre les mesures urgentes de réhabilitation pour la conservation du site. Le Comité décide de retenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril”.

Année du rapport : 2001
République centrafricaine
Date d'inscription : 1988
Catégorie : Naturel
Critères : (ix)(x)
Liste en péril (dates) : 1997-présent
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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