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Forts et châteaux de Volta, d'Accra et ses environs et des régions centrale et ouest

Ghana
Facteurs affectant le bien en 1998*
  • Activités illégales
  • Déchets solides
  • Eau (pluie/nappe phréatique)
  • Erosion et envasement / dépôt
  • Habitat
  • Ressources financières
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Vent
  • Autres menaces :

    Atmosphère saline corrosive

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Fortes pluies
  • Erosion 
  • Habitat
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Vent
  • Atmosphère saline corrosive
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1998
Demandes approuvées : 2 (de 1995-1998)
Montant total approuvé : 60 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1998**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1998

Les Forts et châteaux du Ghana, inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en 1979, comprennent trois châteaux, quinze forts en relativement bon état, 10 forts en ruine et sept sites comportant des traces de fortifications. Tous les sites sont des monuments protégés par le Ghana Museums and Monuard (GMBB), exceptés le Fort James à Accra et le Fort William à Anomabu, qui sont toujours utilisés comme prisons. Ces sites font l'objet d'inspections périodiques mais leur entretien régulier et leur conservation sont sévèrement affectés par les ressources financières limitées du GMBB.

Durant la période 1992-1997, de grands travaux de conservation ont été effectués au château de Cape Coast à Cape Coast, au château Saint Georges et au Fort Saint Jago à Elmina, dans le cadre du volet de préservation historique du "Programme de développement intégré de la région du Centre" financé par le PNUD et l'USAID.

On peut répartir les principales menaces en trois grands domaines :

(i)                  Pressions dues à l'environnement. Le climat tropical maritime avec ses vents violents, ses fortes pluies et son atmosphère saline corrosive est une cause essentielle de détérioration du tissu physique des bâtiments. De plus, certains des sites sont affectés par l'avancée de la mer et l'érosion du sol sur lequel sont édifiés les constructions.

(ii)               L'absence de zones tampons et la pression due au développement. Aucun des sites inclus dans le site du patrimoine mondial ne possède de zone tampon ni de limites bien définies. L'empiétement d'établissements humains et d'activités dans des zones au voisinage direct des sites du patrimoine mondial, et l'érosion et la pollution des environs qui en découlent, constituent une menace sérieuse pour la sauvegarde des biens. La question la plus préoccupante est l'extraction illicite permanente de sable et de terre autour des forts, qui peut à la longue compromettre la stabilité des constructions. L'existence de dépotoirs et la pollution des plages autour des forts sont également inquiétantes.

(iii)             L'absence de financement approprié pour l'entretien régulier et la conservation des sites. A part l'assistance mentionnée plus haut provenant du PNUD et de l'USAID, l'ensemble du financement des sites est pratiquement assuré par le gouvernement ghanéen au titre de son budget annuel. Toutefois, le niveau de financement est bien trop insuffisant pour répondre aux besoins élémentaires en matière d'entretien et de conservation. Résultat, certaines des constructions se sont tellement détériorées qu'une intervention urgente est nécessaire pour les empêcher de s'écrouler.

Décisions adoptées par le Comité en 1998
22 EXT.BUR V.3
22 COM VII.35
SOC : Forts et châteaux du Ghana (Ghana)

VII.35 Forts et châteaux du Ghana (Ghana)

Les Forts et châteaux du Ghana, inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en 1979, comprennent trois châteaux, quinze forts en relativement bon état, 10 forts en ruine et sept sites comportant des traces de fortifications. Tous les sites sont des monuments protégés par le Ghana Museums and Monuments Board (GMBB), excepté le Fort James à Accra et le Fort William à Anomabu, qui sont toujours utilisés comme prisons. Ces sites font l'objet d'inspections périodiques, mais leur entretien régulier et leur conservation sont sévèrement affectés par les ressources financières limitées du GMBB.

Durant la période 1992-1997, de grands travaux de conservation ont été effectués au château de Cape Coast à Cape Coast, au château Saint Georges et au Fort Saint Jago à Elmina, dans le cadre du volet de préservation historique du "Programme de développement intégré de la région du Centre" financé par le PNUD et l'USAID.

On peut répartir les principales menaces en trois grands domaines : les pressions dues à l'environnement, l'absence de zones tampons et la pression due au développement et l'absence de financement approprié pour l'entretien régulier et la conservation des sites.

Le Comité

- a remercié les autorités nationales du Ghana de leurs efforts dans la préservation des sites du patrimoine mondial du Ghana et les félicite des travaux de conservation récemment effectués à Cape Coast et Elmina ;

- a engagé les autorités nationales à s'assurer que tous les forts classés patrimoine mondial ne sont pas utilisés à des fins autres telles que des prisons et que leurs valeurs de patrimoine mondial sont préservées ;

- a recommandé que la priorité soit accordée à la conservation durable et non à la réhabilitation des bâtiments à des fins touristiques ;

- a recommandé que des mesures soient prises d'urgence pour définir des zones tampons autour des biens, ainsi que d'autres mesures de protection afin d'empêcher une dégradation écologique plus importante des zones situés dans le voisinage direct des sites du patrimoine mondial ;

- a recommandé que les autorités nationales du Ghana présentent une demande d'assistance d'urgence concernant les travaux de conservation urgents sur certains des forts;

- a incité les autorités à mettre en oeuvre des activités de sensibilisation au sein de la population.

22 COM XII
Demandes d'assistance internationale : patrimoine culturel

Patrimoine culturel: demandes examinées par le Comité

N° de para-graphe

État partie ou organe consultatif demandeur

Type d'assistance

Description

Montant demandé

(US$)

Commentaires/

Observations/Conditions

B.2.1.1

Brésil

Formation

Cours spécialisé sur la conservation territoriale et urbaine intégrée - Programme ITUC Brésil 1999-2000

49.900

B.2.1.2

Chine

Formation

Programme de formation pour des gestionnaires de villes du patrimoine mondial en Chine - Consolidation des acquis de la Conférence internationale des maires de villes historiques de Chine et de l'Union européenne

35.000

Le Comité a demandé à l'État partie de renforcer le programme proposé en développant les liens entre le programme ITUC de l'ICCROM et cet exercice de suivi, selon la proposition de l'ICCROM dans son évaluation de la demande. De plus, le Comité a demandé à l'État partie d'accorder une attention suffisante au suivi de l'activité de formation. L'observateur de la Chine a exprimé l'appréciation de son gouvernement pour la subvention du Fonds du patrimoine mondial.

B.2.1.3

Colombie,

Rép. Domini-caine

Haïti,

Panama

Formation

Formation en archéologie subaquatique

59.838

Le Comité n'a pas approuvé cette demande; il a pris note des commentaires des organes consultatifs : l'ICCROM, tout en appuyant l'initiative des États parties, a suggéré une reformulation de la demande pour renforcer la composante conservation de ce programme. L'ICOMOS a indiqué que ni le Comité spécialisé en archéologie subaquatique de l'ICOMOS, ni l'ICOMOS, n'avaient été consultés sur la formulation de cette demande et a insisté sur le fait que l'accent devait être mis sur la partie conservation de ce projet, s'il devait être financé par le Fonds du patrimoine mondial, dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial. Le Comité a demandé aux États parties de reformuler la demande de façon à ce que le projet proposé se réfère directement à la mise en œuvre de la Convention. De plus, il a encouragé l'État partie à utiliser le réseau existant d'organisations et d'institutions spécialisées en conservation du patrimoine subaquatique, et d'envisager la possibilité d'élargir quantitativement et géographiquement le public visé. Le Comité a noté que les États-Unis d'Amérique avaient annoncé que, si la demande en était faite, un expert en protection de patrimoine subaquatique pourrait être mis à la disposition de ce projet par les autorités et le Service des parcs nationaux américains. Le Comité a noté qu'il existait un projet de convention UNESCO pour la protection du patrimoine subaquatique.

B.2.1.4

Liban

Formation

Programme de formation de conservateurs-restaurateurs dans le domaine des peintures murales sur les sites du patrimoine mondial au Liban

60.000

Le Comité a demandé à l'État partie de mettre en œuvre cette activité au niveau sous-régional et invite des participants de la République arabe syrienne et de Jordanie.

B.2.1.5

Russie

Formation

Atelier international de formation pour des gestionnaires de sites culturels du patrimoine mondial d'Europe de l'Est et d'Europe centrale.

40.000

Le Comité a approuvé une somme de 40.000 $EU à condition que l'État partie coopère étroitement avec l'ICCROM pour mettre au point le programme et élargir les thèmes à traiter pour inclure de nouveaux modules de gestion de la conservation.

Patrimoine culturel

Sous-total

Formation

184.900

N° de paragra-phe dans WHC-98/CONF.203/ 14Rev

État partie ou organe consultatif demandeur

Type d'assistance

Description

Montant demandé(US$)

Commentaires/Observations/ Conditions

B.2.2.1

Brésil

Coopération technique

Restauration du Sanctuaire du Bon Jésus à Congonhas.

32.574

B.2.2.2

Cuba

Coopération technique

Activités de sauvetage et de préservation de la Forteresse Estrella et du village de Smith (Gramma) Key sur le site du Château de San Pedro de la Roca, Santiago de Cuba.

50.000

 

B.2.2.3

Egypte

Coopération technique

Programme de réhabilitation pour Le Caire islamique

120.000

Le Comité a approuvé une somme de 120.000 $EU en insistant sur le fait que cette approbation était donnée à titre exceptionnel. Le Comité a demandé à l'État partie de faire un rapport complet sur la mise en œuvre de cette activité au bout d'un an, pour présentation à la vingt-troisième session du Comité. Bien qu'approuvant totalement les initiatives prises par les autorités égyptiennes, quelques membres du Comité ont demandé la raison de l'approbation d'une subvention aussi importante étant donné les ressources limitées disponibles au Fonds du patrimoine mondial. De plus, un membre du Comité s'est déclaré préoccupé sur le principe de l'engagement du Comité à financer partiellement un tel projet sur une période de trois ans.

Cependant, le délégué du Maroc appuyé par d'autres membres du Comité ont souligné que le Caire islamique était l'un des sites du patrimoine mondial les plus menacés et compte tenu des subventions précédemment accordées à l'Egypte pour protéger ses sites classés au patrimoine, le Comité devrait continuer à aider cet État partie pour réhabiliter le Caire islamique. Le Comité a décidé d'approuver une somme de 120.000 $ pour le projet de la première année, en soulignant que c'était un cas exceptionnel étant donné l'engagement de l'État partie à fournir un montant égal de fonds pour la première année d'activité. Le Comité a, en outre, demandé à l'État partie de présenter un rapport complet sur l'avancement de la mise en œuvre de ce projet à la vingt-troisième session du Comité.

L'observateur de l'Egypte a remercié le Comité de sa généreuse subvention pour la première année d'activité et il a souligné la très grande importance du projet de réhabilitation du Caire islamique. Il a assuré le Comité de l'engagement de son gouvernement dans la mise en œuvre de ce projet d'une centaine de millions de dollars. Il a déclaré que la subvention d'assistance technique représenterait une très faible proportion du budget total du projet.

B.2.2.4

Ghana

Coopéra-tion technique

Recherche documentaire sur les Forts et Châteaux du Ghana.

40.000

Le Comité a approuvé la demande en tenant compte de l'importance de la documentation sur les données historiques et le matériel iconographique dans le processus du renforcement de la gestion et de la conservation des Forts et Châteaux du Ghana. Toutefois, le Comité a approuvé cette subvention à condition :

a) que les Termes de référence du consultant international incluent explicitement une mission préliminaire au Ghana pour mettre au point les politiques d'assemblage, de stockage et de conservation de données; et

b) le Centre du patrimoine mondial s'assure que du personnel du GMBB soit nommé au Centre du documentation.

B.2.2.5

Pérou

Coopéra-tion technique

Mesures d'ugence au site des Lignes et géoglyphes de Nasca et Pampas de Jumana

50.000

Le Comité a noté que les autorités péruviennes évaluaient l'état de conservation du site en vue d'une éventuelle proposition d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

B.2.2.6

Philippines

Coopération technique

SIG pour dresser un relevé des Rizières en terrasses des cordillères des Philippines et en améliorer la gestion.

50.000

Le Comité a approuvé une somme de 50.000 $EU pour l'achat d'équipement informatique et pour financer une partie des honoraires d'un expert international. L'observateur des Philippines a fait part de la satisfaction de son gouvernement pour la généreuse subvention approuvée par le Comité pour l'établissement de nouvelles cartes adaptées permettant une bonne gestion de ce site aux immenses qualités de paysage culturel, mais néanmoins très vulnérable à toutes sortes d'effets préjudiciables.

B.2.2.7

République arabe syrienne

Coopération technique

Projet de conservation pour l'ancienne ville de Damas.

30.000

Le Comité a approuvé 30.000 $EU à condition que l'État partie soumette des informations détaillées sur la répartition du budget.

B.2.2.8

Turquie

Coopération technique

Travaux de conservation sur les mosaïques de Sainte-Sophie

50.000

L'observateur de la Turquie a fait part de la satisfaction de son gouvernement pour l'approbation par le Comité de cette demande, bien que réduite. Il a confirmé que les travaux de restauration étaient effectués avec les meilleures intentions et que les autorités nationales avaient récemment porté à 700.000 $ le budget national pour les travaux de restauration de Sainte-Sophie

Patrimoine culturel

Sous-total

Coopération technique

422.574

 

Malte

Assistance d'urgence

Travaux de conservation urgents pour les temples mégalithiques d'Hagar Qim

72,448.75

Le Comité a approuvé une demande d'assistance d'urgence soumise par Malte. Le Comité a pris note des évaluations de l'ICOMOS et de l'ICCROM pour cette demande. Le Comité a apprécié la rapidité d'intervention suite à l'effondrement catastrophique d'Hagar Qim et il a considéré que cette demande pourrait être financée par la réserve d'urgence. Le Comité a approuvé US$ 72,448.75 pour (a) entreprendre une étude endoscopique préliminaire (b) la reconstruction de la partie effondrée Hagar Qim; et (c) l'installation d'un système de suivi adéquat et la conduite d'études pour la préparation d'un plan de  protection à long terme. Le Comité a demandé à la Division de l'équipement de l'UNESCO d'assister les autorités maltaises dans l'achat de l'équipement nécessaire. Le délégué maltais a fait part de la profonde satisfaction de son gouvernement pour les mesures prises par le Comité.

Pat. Culturel

Sous-total

Assistance d'urgence

72,448.75

ICCROM

N° de paragraphe dans WHC-98/CONF. 203/14Rev

Description

Montant demandé($EU)

Commentaires/observations/conditions

ICCROM 1

AFRICA-2009 Conservation du patrimoine culturel immeuble en Afrique subsaharienne

100.000

Le Comité a noté que le Programme AFRICA-2009 était une initiative conjointe du Centre du patrimoine mondial, de l'ICCROM et de CRATerre-EAG, lancée en mars 1998 à Adibjan, Côte d'Ivoire, avec l'appui de 9 États partie de l'Afrique subsaharienne.

ICCROM 2

2.1  PAT 99 - Second cours panaméricain sur la conservation et la gestion du patrimoine architectural et archéologique en terre

2.2  Programmes ITUC pour la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial

78.470

 

 

 

 

30.000

ICCROM 3

3.1 Développement d'une stratégie globale de formation en Asie du Sud-Est

3.2 Développement scientifique de la Convention du patrimoine mondial - Manuel de références de méthodologies pour évaluer l'état de conservation de sites du patrimoine mondial

25.000

8.000

3.1 Le Comité a approuvé 25.000 $EU en demandant à l'ICCROM de préparer des manuels de formation qui pourraient être utilisés (a) dans le cadre des départements d'architecture et de planification urbaine des universités pour former les nouveaux architectes et les planificateurs urbains aux bases de la conservation du patrimoine;  et (b) par les gestionnaires de sites pour former la population, les chefs des communautés et les administrateurs locaux des sites culturels du patrimoine mondial, aux bases scientifiques de la conservation et de l'entretien du patrimoine Le Comité a recommandé que l'ICCROM développe cette stratégie en Asie du sud-est, en étroite coopération avec le Centre du patrimoine mondial et le Conseiller régional de l'UNESCO en Asie-Pacifique.

3.2 L'UICN s'est félicitée de pouvoir profiter de cette activité pour renforcer la coopération entre les trois organes consultatifs. L'UICN a réaffirmer la nécessité de définir clairement à qui s'adresse ce manuel qui devrait viser à augmenter les capacités des États parties et à renforcer le processus de mise en œuvre du suivi en faveur de la gestion des sites du patrimoine mondial. Le Comité: (1)  a recommandé, tout en appuyant fortement cette activité, que la traduction de ce manuel en plusieurs langues soit envisagée dès le début et (2) afin de trouver le meilleur moyen de produire ce manuel, a approuvé un montant initial de 8.000 $EU pour organiser une réunion entre les organes consultatifs et le Centre du patrimoine mondial. Sur la base des résultats de cette première étape, des propositions pourront être faites à la 23e session du Bureau  pour un financement complémentaire des deuxième et troisième phases de cette activité.

ICCROM

Sous-total

248.470

Patrimoine culturel : Demandes examinées par le Bureau

N° de paragraphe dans WHC-98/CONF.203/14Rev

État partie demandeur

Type d'assistance

Description

Montant demandé(US$)

Commentaires/Observations/Conditions

B.1.1.1.

Argentine

Formation

Appui pour un programme de maîtrise de conservation du patrimoine

25.000

Le Bureau a décidé de ne pas allouer 3.000 $ de matériel promotionnel étant donné les fonds limités disponibles. L'ICCROM a conseillé que le Comité et le Bureau traitent cette question récurrente au titre de l'assistance de formation.

L'ICCROM a souligné que cette demande, comme d'autres émanant régulièrement de programmes de conservation de l'enseignement supérieur, pose des questions qui pourraient une clarification politique de la part du Comité. Etant donné que le nombre de demandes de formation dépasse de beaucoup les fonds disponibles et qu'il y a plus de cent programmes de troisième cycle dans le monde, il est clair que les fonds du Comité pour la formation ne peuvent être engagés de manière permanente que pour un petit nombre d'entre eux. La réunion de Stratégie globale tenue à Rome les 16 et 17 novembre propose un ensemble de critères pour guider les futures évaluations des demandes de formation. L'ICCROM propose une étude préliminaire des recommandations issues de cette réunion afin de pouvoir les présenter ces critères à la réunion du Bureau en juin 1999. Avec un consensus autour des critères d'assistance pour la formation, il devrait être possible de permettre une allocation des fonds disponibles pour un effet maximum et des programmes prioritaires.

B1.1.2

Cuba

Formation

Formation pour la conservation préventive

30.000

Le Bureau a décidé de réserver les 30.000 $EU au titre de l'assistance de formation en attendant la présentation par les autorités cubaines d'une reformulation de la demande avant la vingt-troisième session du Bureau. Les autorités cubaines et l'ICCROM ont convenu de coopérer pour reformuler la demande, conformément à la décision du Bureau.

Patrimoine culturel

Sous-total

Formation

55.000

N° de paragraphe

État partie demandeur

Type d'assistance

Description

Montant demandé(US$)

Montant recommandé à approuver / autre recommandation

B.1.2.1

Bulgarie

Coopération technique

Equipement technique pour le suivi de l'église de Boyana.

20.650

B.1.2.2

Cuba

Coopération technique

Conservation et gestion de Moro-Cabana à La Havane.

28.777

B.1.2.3

Kenya

Coopération technique

Mise en place d'une base de données sur les sites culturels nationaux et d'équipements de SIG.

Le Bureau n'a pas approuvé cette demande. Il a demandé à l'État partie de payer ses contributions au Fonds du patrimoine mondial et de présenter une demande d'assistance préparatoire pour préparer les propositions d'inscription pour présentation au Comité du patrimoine mondial. Le Bureau a demandé au Secrétariat et aux organes consultatifs d'aider l'État partie à établir une demande d'assistance préparatoire ainsi qu'une liste indicative.

B.1.2.4

Pérou

Coopération technique

Protection de la Zone archéologique de Chan Chan.

8.700

Le Bureau a approuvé une somme supplémentaire de 8.700 $ pour préparer un plan directeur pour la Zone archéologique de Chan Chan en plus des 20.000 $ approuvés en 1997.

B.1.2.5

Turquie

Coopération technique

"La Maison des habitants de Fatih" dans le Centre historique d'Istanbul.

30.000

Après approbation par le Bureau de cette demande, l'observateur de la Turquie a remercié le Bureau d'allouer des fonds du patrimoine mondial à ce projet. Remerciant le Secrétariat de son excellent travail dans la mise en place de ce projet, l'observateur de la Turquie a souligné que cette subvention aurait un effet multiplicateur ("capital de lancement") pour stimuler l'intérêt général en matière de conservation comme l'a souligné le Comité au paragraphe 109 des Orientations. Enfin, l'observateur de la Turquie a demandé que l'Annexe A du document de travail WHC-98/CONF.203/14Rev au rapport de la vingt-deuxième session du Comité du patrimoine mondial soit mise à jour,  y compris la déclaration du Pr Francioni, ancien Président du Comité du patrimoine mondial, concernant cette demande (voir Annexe IX).

Patrimoine culturel

Sous-total

Coopération technique

88.127

Le Bureau a recommandé au Comité d'adopter le texte suivant :

"Le Comité,

-         remercie les autorités nationales du Ghana de leurs efforts dans la préservation des sites du patrimoine mondial du Ghana et les félicite des travaux de conservation récemment effectués à Cape Coast et Elmina ;

-         engage vivement les autorités nationales à s'assurer que tous les forts classés patrimoine mondial ne sont pas utilisés à des fins autres et que leurs valeurs de patrimoine mondial sont préservées ;

-         recommande que des mesures soient prises d'urgence pour définir des zones tampons autour des biens, ainsi que d'autres mesures de protection afin d'empêcher une dégradation écologique plus importante des zones situés dans le voisinage direct des sites du patrimoine mondial ;

-         recommande que les autorités nationales du Ghana présentent une demande d'assistance d'urgence concernant les travaux de conservation urgents sur certains des forts.

-         incite les autorités à mettre en œuvre des activités de sensibilisation au sein de la population."

Année du rapport : 1998
Ghana
Date d'inscription : 1979
Catégorie : Culturel
Critères : (vi)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 22COM (1998)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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