Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Falaises de Bandiagara (pays dogon)

Mali
Facteurs affectant le bien en 1998*
  • Autres menaces :

    Nécessité d'améliorer la conservation du patrimoine naturel et culturel

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1998
Demandes approuvées : 5 (de 1988-1998)
Montant total approuvé : 78 900 dollars E.U.
1998 Exhibition on Dogon architecture (Approuvé)   5 000 dollars E.U.
1997 Mission for the inventory of architecture in the Land ... (Approuvé)   19 700 dollars E.U.
1993 Pilot inventory project in 3 villages in the site of ... (Approuvé)   42 000 dollars E.U.
1990 Preparation of a technical cooperation project for the ... (Approuvé)   7 200 dollars E.U.
1988 Mission for the preparation of a nomination file and a ... (Approuvé)   5 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1998**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1998
D’une superficie de 400.000 hectares, le site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial englobe trois régions géographiques (le plateau, la plaine et les falaises) et s’étend d’Est en Ouest sur trois circonscriptions administratives (les cercles de Bandiagara, Bankass et Koro). Depuis janvier 1994, la gestion du site est assurée par une structure déconcentrée rattachée au Secrétariat Général du Ministère chargé de la Culture, dénommée Mission Culturelle.

Un programme d’inventaire des biens culturels financé par le Fonds du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1995-1996 est à l’origine d’un important travail d’identification, de diagnostic et d’interventions ponctuelles que la Mission Culturelle et d’autres partenaires (Université de Konstanz et chercheurs-architectes maliens) mènent pour une meilleure conservation de ce patrimoine à la fois culturel et naturel.

La Mission Culturelle, avec le budget de l’Etat malien, mène de façon permanente une campagne de sensibilisation à travers les 289 villages du site, relative à la protection et la mise en valeur des éléments du patrimoine. La composante "cités et sites historiques" du projet "Développement Urbain et Décentralisation" (PNUD) au pays dogon sont : la création d’un Centre de Documentation sur la Culture dogon à Bandiagara, la réhabilitation du campement de Songo et l’aménagement de pistes piétonnières dans la région de Sangha.

Action requise
Décision requise :
Le Bureau pourrait souhaiter adopter le texte suivant et le transmettre au Comité pour qu'il en prenne note :
"Le Bureau
(i) félicite les autorités maliennes des efforts entrepris pour la préservation de ce site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial ;
(ii) invite les autorités maliennes, conformément au paragraphe 56 des "Orientations devant guider la mise en oeuvre de la Convention du patrimoine mondial", à :
       i) coordonner l’aide internationale,
       ii) informer le Comité du patrimoine mondial, par l’intermédiaire du Secrétariat de l’UNESCO, de leurs intentions d’entreprendre ou d’autoriser, dans une zone protégée par la Convention, des restaurations importantes."
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1998

Un programme d’inventaire des biens culturels financé par le Fonds du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1995-1996 est à l’origine d’un important travail d’identification, de diagnostic et d’interventions ponctuelles que la Mission Culturelle et d’autres partenaires (Université de Konstanz et chercheurs-architectes maliens) mènent pour une meilleure conservation de ce patrimoine à la fois culturel et naturel.

 La Mission Culturelle, avec le budget de l’Etat malien, mène de façon permanente une campagne de sensibilisation à travers les 289 villages du site, relative à la protection et la mise en valeur des éléments du patrimoine. La composante "cités et sites historiques" du projet "Développement Urbain et Décentralisation" (PNUD) au pays dogon inclut: la création d’un Centre de Documentation sur la Culture dogon à Bandiagara, la réhabilitation du campement de Songo et l’aménagement de pistes piétonnières dans la région de Sangha.

Le Bureau a félicité les autorités maliennes des efforts entrepris pour la préservation de ce site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial ; invité les autorités maliennes, conformément au paragraphe 56 des "Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial", à (i) coordonner l’aide internationale, et (ii) informer le Comité du patrimoine mondial, par l’intermédiaire du Secrétariat de l’UNESCO, de leurs intentions d’entreprendre ou d’autoriser, dans une zone protégée par la Convention, des restaurations importantes. Le Bureau a également incité les autorités à mettre en œuvre des activités de sensibilisation au sein de la population.

Décisions adoptées par le Comité en 1998
22 COM VII.30
Rapports sur l'état de conservation de biens mixtes dont le Comité a pris note

VII.30 Le Comité a noté les décisions de la vingt-deuxième session extraordinaire du Bureau telles qu'elles sont présentées dans le rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-98/CONF.203/5) et incluses à l'Annexe IV sur les biens suivants :

Zone de nature sauvage de Tasmanie (Australie)

Mont Taishan (Chine)

Mont Huangshang (Chine)

Contrée naturelle et culturo-historique d'Ohrid (Macédoine, ex-République yougoslave de)

Falaises de Bandiagara (pays dogon) (Mali)

Parc national de Tongariro (Nouvelle-Zélande)

Pas de projet de décision

Année du rapport : 1998
Mali
Date d'inscription : 1989
Catégorie : Mixte
Critères : (v)(vii)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 22COM (1998)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top