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Forêt Bialowieza

Bélarus, Pologne
Facteurs affectant le bien en 1997*
  • Exploitation forestière/production de bois
  • Système de gestion/plan de gestion
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1997
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1997**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1997
Le Bureau a noté que les rapports transmis par des organisations locales d'abattage du côté polonais de ce site transfrontalier du patrimoine mondial présentaient une image incomplète de la situation et que les opérations de sylviculture durable n'avaient lieu que dans les forêts situées à l'extérieur du site du patrimoine mondial. Le Bureau a cependant noté le fait que les autorités polonaises avaient étendu la zone du Parc national de Belovezhskaya, qui est
passée de 4.700 à 10.500 hectares, et que la superficie de la zone classée patrimoine mondial variait entre 5.069 et 5.346 hectares dans différents documents. Le Bureau a rappelé que le Comité, lors de l'inscription de ce site transfrontalier sur la Liste du patrimoine mondial en 1992 (Santa Fe, Etats-Unis
d'Amérique), avait demandé aux autorités du Bélarus de préparer un plan de gestion pour la partie du site située au Bélarus, en coordination avec le plan existant pour la partie polonaise, et avait recommandé que les deux Etats parties envisagent d'enlever la clôture séparant les deux parties du site si le plan de gestion indiquait que le retrait de cette clôture était susceptible d’améliorer la viabilité de l'écosystème.

Le Bureau a demandé que les autorités polonaises vérifient la superficie totale inscrite au patrimoine mondial sur leur territoire et informent le Centre de leur intention d'agrandir ou non la zone inscrite au patrimoine mondial pour se conformer aux nouvelles limites des 10.500 hectares du Parc national de Bialowieza tel qu'il a été créé en 1996. Le Bureau a également demandé aux autorités du Bélarus et de Pologne de coopérer à l'élaboration d'un plan de gestion concernant la partie de ce site transfrontalier situé au Bélarus et d’envisager de retirer la clôture qui sépare les deux parties.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1997

Au début de 1997, le Centre a transmis respectivement à la Délégation permanente du Bélarus et de la Pologne des informations reçues de l'UICN faisant état d'abattage dans ce site du patrimoine mondial. Le ministère polonais de la Protection de l'Environnement, des Ressources naturelles et de l'Exploitation forestière du Département de la Coopération internationale a fourni un rapport soulignant le fait que les opérations d'abattage n'ont lieu que dans des forêts situées à l'extérieur du Parc national de Bialowieza, d'une superficie d'environ 4.700 hectares. Toutefois, la proposition d'inscription initiale présentée par la Pologne comprenait une superficie totale de 5.069 hectares. Néanmoins, selon la fiche de données du WCMC concernant le site, le site du patrimoine mondial comprend 4.747 hectares du Parc national, ainsi que d'autres zones de protection et zones tampons, comme l'indique la carte jointe à la proposition d'inscription initiale, pour atteindre un total de 5.346 hectares. Par ailleurs, les autorités polonaises ont agrandi la zone du Parc national qui a atteint 10.500 hectares en juillet 1996. La gestion de la forêt dans les forêts primaires à l'extérieur du Parc national est assurée conformément aux "Principes des mesures de protection et de sylviculture" élaborées en 1995 par le ministère de la Protection de l'Environnement, des Ressources naturelles et de l'Exploitation forestière ; elle est considérée comme durable.

Le Bureau pourrait souhaiter rappeler que le Comité, lorsqu'il a inscrit ce bien transfrontalier sur la Liste du patrimoine mondial en 1992 (Santa Fe, Etats-Unis), a demandé aux autorités du Bélarus de préparer un plan de gestion pour la partie du site située au Bélarus, en coordination avec le plan existant pour la partie polonaise, et a recommandé que les deux Etats parties envisagent d'enlever la clôture séparant les deux parties du site si le plan de gestion indiquait que le retrait de cette clôture améliorerait la viabilité.

Décisions adoptées par le Comité en 1997
21 COM VII.C.41
Rapports sur l'état de conservation de biens naturels notés par le Comité

VII.41 Le Comité a noté les décisions de la vingt et unième session extraordinaire du Bureau telles que présentées dans le rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-97/CONF.208/4B section III.A.c) sur les biens naturels suivants :

  • Grande Barrière de corail (Australie)
  • Forêt Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza Belovezhskaya Pushcha (Bélarus/Pologne)
  • Réserves de la cordillère de Talamanca-La-Amistad/Parc national La Amistad (Costa Rica/Panama)
  • Lac Baïkal (Fédération de Russie)
  • Forêts vierges de Komi (Fédération de Russie)
  • Shirakami Sanchi et Ile de Yakushima (Japon)
  • Sanctuaire de baleines d'El Vizcaino (Mexique)
  • Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)
  • Baie d'Ha-Long (Viet Nam)
  • Parc national Durmitor (République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro)).

Le Bureau pourrait souhaiter transmettre le rapport ci-dessus au Comité pour examen et recommander l'adoption du texte suivant :

"Le Comité demande aux autorités polonaises de vérifier la superficie totale classée patrimoine mondial sur leur territoire et d'informer le Centre si elles ont ou non l'intention d'agrandir la zone de patrimoine mondial pour inclure la totalité ou des parties du Parc national de Bialowieza créé en 1996. De plus, le Comité demande aux autorités du Bélarus et de Pologne de coopérer à l'élaboration d'un plan de gestion pour la partie de ce site transfrontalier située au Bélarus et d'envisager de retirer la clôture qui sépare les deux parties."

Année du rapport : 1997
Bélarus Pologne
Date d'inscription : 1979
Catégorie : Naturel
Critères : (ix)(x)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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