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Vieille ville de Salamanque

Espagne
Facteurs affectant le bien en 2007*
  • Habitat
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a) développement de la pression urbaine

b) manque de plan de gestion complet

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2007
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2007

L'Etat partie a remis le 30 janvier 2007 un rapport en espagnol sur les sujets suivants:

La protection légale du bien du patrimoine mondial s'appuie sur des lois nationales et régionales de protection du patrimoine, selon lesquelles toute modification d'un bâtiment ou d'une zone urbaine protégés nécessite la consultation et l'accord du stade hiérarchique supérieur. Afin d'assurer la coordination de ce système, la région (Comunidad Autónoma) de Castilla et Leon a mis au point une convention (Convenio) composée de tous les niveaux administratifs visant à créer " la Commission du patrimoine culturel de Castilla et Leon, un organisme ayant les pouvoirs de délibération et de décision chargé de la sauvegarde du patrimoine culturel de Castilla et Leon et de sa coordination administrative". Les principaux points qu'un futur plan de gestion devra prendre en compte y sont énumérés, servant ainsi de base au projet de plan de gestion.

L'Etat partie a par ailleurs précisé que, pour des raisons d'organisation, le séminaire de formation et de communication demandé par le Comité afin de clarifier les obligations liées à la Convention du patrimoine mondial dans les domaines du contrôle et de la gestion de la planification urbaine des villes du patrimoine mondial (voir décision 28 COM 15B.98) ne pourrait pas se tenir avant la 31e session. Il est désormais prévu qu'il se déroule à la fin de l'année 2007.

Le rapport établi par l'Etat partie n'a donné aucune information sur les projets de développement urbain très controversés tels que le projet de construction d'un auditorium au Huerto de las Adoratrices. Le terrain, qui fait partie de la zone centrale du bien du patrimoine mondial, a déjà été soustrait en 2004 à la protection de la loi municipale de protection du patrimoine (voir décision 28 COM 15B.98). Ceci fut confirmé le 3 octobre 2006, lors de la visite du Maire de Salamanque au Centre du patrimoine mondial, à l'occasion de la présentation du projet. La plus récente information fournie par l'Etat partie date d'un courrier en date du 25 février 2005 qui précise "qu'une décision de reporter la construction du bâtiment de l'auditorium est en attente de l'approbation du Plan général".

Selon des informations fournies par des ONG espagnoles, ce Plan général (Plan General de Ordenación Urbana, PGOU) a été officiellement adopté le 23 janvier 2007, celui-ci comprend le projet de restauration du Huerto de las Adoratrices et rend ainsi légale la construction du bâtiment. L'ICOMOS a pourtant, à plusieurs reprises, jugé que toute construction dans le Huerto de las Adoratrices porterait sérieusement préjudice au tissu urbain, aussi bien en terme de structure du bâtiment qu'en terme d'espace public.

En dépit des éclaircissements apportés sur le sujet de la protection légale des sites du patrimoine à Salamanque, le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS ne voient pas très bien comment garantir la mise en place de législations de protection du patrimoine régionale et nationale, quand la législation sur la planification urbaine est du ressort exclusif de la municipalité. Quoiqu'il en soit, la création de la Commission du patrimoine culturel de Castille et Leon peut être considérée comme une étape positive dans la mise en place de lois sur le patrimoine dans un contexte urbain.

Décisions adoptées par le Comité en 2007
31 COM 7B.119
Vieille ville de Salamanque (Espagne)

Le Comité du patrimoine mondial,

1.        Ayant examiné le document WHC-07/31.COM/7B,

2.        Rappelant les décisions 29 COM 7B.86 et 30 COM 7B.92, adoptées respectivement lors de ses 29e (Durban, 2005) et 30e (Vilnius, 2006) sessions,

3.        Regrette que le rapport de l'État partie sur l'état de conservation du bien n'ait pas été remis avant la date limite dans l'une des langues de travail;

4.        Prend note des efforts actuellement entrepris pour assurer une meilleure coordination et un meilleur contrôle de la mise en place de la Convention du patrimoine mondial; efforts concrétisés par des conventions (Convenios) entre les trois niveaux de responsabilité: national, régional et local ;

5.        Prend également note de la préparation d'un cahier des charges pour un futur plan de gestion intégré;

6.        Regrette également l'adoption du Plan général de développement urbain (Plan General de Ordenación Urbana) sans que l’État partie n’ait au préalable informé le Centre du patrimoine mondial et rappelle à l'État partie ses obligations au titre du paragraphe 172 des Orientations;

7.        Encourage l'État partie à informer le Centre du patrimoine mondial de tout projet de développement urbain dans les zones centrale et tampon du bien du patrimoine mondial susceptible d'affecter sa valeur, son authenticité et son intégrité et prie instamment les autorités d'arrêter le projet de restauration du Huerto de las Adoratrices jusqu'à la publication des résultats d'une consultation internationale;

8.        Demande à l'État partie d'assurer l'organisation, dès que possible, d'un séminaire de formation et d'information sur la gestion des villes espagnoles du patrimoine mondial (décision 30 COM 7B.92);

9.        Demande également à l'État partie de remettre au Centre du patrimoine mondial, avant le 1er février 2009, un rapport mis à jour sur les progrès réalisés dans la mise en place du Plan d'action et du séminaire, pour examen par le Comité à sa 33e session en 2009.

Projet de décision : 31 COM 7B.119

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-07/31.COM/7B,

2. Rappelant les décisions 29 COM 7B.86 et 30 COM 7B.92, adoptées respectivement lors de ses 29e (Durban, 2005) et 30e (Vilnius, 2006) sessions,

3. Regrette que le rapport de l'Etat partie sur l'état de conservation du bien n'ait pas été remis avant la date limite dans l'une des langues de travail;

4. Prend note des efforts actuellement entrepris pour assurer une meilleure coordination et un meilleur contrôle de la mise en place de la Convention du patrimoine mondial; efforts concrétisés par des conventions (Convenios) entre les trois niveaux de responsabilité: national, régional et local ;

5. Prend également note de la préparation d'un cahier des charges pour un futur plan de gestion intégré;

6. Regrette également l'adoption du Plan général de développement urbain (Plan General de Ordenación Urbana) sans que l’Etat partie n’ait au préalable informé le Centre du patrimoine mondial et rappelle à l'Etat partie ses obligations au titre du paragraphe 172 des Orientations;

7. Encourage l'Etat partie à informer le Centre du patrimoine mondial de tout projet de développement urbain dans les zones centrale et tampon du bien du patrimoine mondial susceptible d'affecter sa valeur, son authenticité et son intégrité et prie instamment les autorités d'arrêter le projet de restauration du Huerto de las Adoratrices jusqu'à la publication des résultats d'une consultation internationale;

8. Demande à l'Etat partie d'assurer l'organisation, dès que possible, d'un séminaire de formation et d'information sur la gestion des villes espagnoles du patrimoine mondial (décision 30 COM 7B.92);

9. Demande également à l'Etat partie de remettre au Centre du patrimoine mondial, avant le 1er février 2009, un rapport mis à jour sur les progrès réalisés dans la mise en place du Plan d'action et du séminaire, pour examen par le Comité à sa 33e session en 2009.

Année du rapport : 2007
Espagne
Date d'inscription : 1988
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(ii)(iv)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 31COM (2007)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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