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Basse vallée de l'Omo

Lower Valley of the Omo

A prehistoric site near Lake Turkana, the lower valley of the Omo is renowned the world over. The discovery of many fossils there, especially Homo gracilis, has been of fundamental importance in the study of human evolution.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Basse vallée de l'Omo

Près du lac Turkana, la basse vallée de l'Omo est un site préhistorique de renommée mondiale, où ont été découverts de nombreux fossiles, notamment l'Homo gracilis, d'une importance essentielle pour l'étude de l'évolution humaine.

La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

وادي أومو المنخفض

على مقربةٍ من بحيرة توركانا، يشكل وادي أومو الخفيض موقعاً عالمي السمعة حيث تمّ اكتشاف العديد من البقايا الأحفوريّة خصوصاً وهي الأهمّ لدراسة تطوّر النوع البشري.

source: UNESCO/CPE
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奥莫低谷

奥莫低谷位于图阿卡那湖(Lake Turkana)附近,是世界上著名的史前文化遗址。在这里发现的许多化石,特别是人类股薄肌(Homo gracilis),对人类进化研究具有重要意义。

source: UNESCO/CPE
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Долина нижнего течения реки Омо

Доисторический объект у озера Туркана в долине нижнего течения реки Омо известен во всем мире. Обнаружение здесь множества останков, особенно Homo gracilis, имело основополагающее значение для изучения эволюции человека.

source: UNESCO/CPE
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

Valle bajo del Omo

Situado cerca del lago Turcana, el valle bajo del Omo es un sitio prehistórico de fama mundial. En este sitio se han encontrado numerosos fósiles –en particular, los restos del homo gracilis– que revisten una importancia esencial para el estudio de la evolución del ser humano.

source: UNESCO/CPE
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0

オモ川下流域

source: NFUAJ

Lagere Omo vallei

De lagere Omo vallei ligt vlakbij het Turkanameer in het zuidwesten van Ethiopië en strekt zich uit over een oppervlakte van 165 vierkante kilometer. De eeuwenoude sedimentaire afzettingen in de vallei zijn wereldwijd bekend vanwege de vele ontdekkingen van menselijke fossielen. Deze zijn belangrijk voor de studie naar menselijke evolutie, vooral de ontdekking van de fossielen van de Homo gracilis. Het gebied geeft ook inzicht in de oudst bekende technische activiteiten door prehistorische wezens, dankzij oude stenen werktuigen die gevonden zijn in een kampement. Daarnaast tonen vondsten in de vallei uitzonderlijke ontwikkelingen op het gebied van culturele activiteiten in de prehistorische tijd.

Source : unesco.nl

Valeur universelle exceptionnelle
Brève synthèse

La basse vallée de l’Omo est située au sud-ouest de l’Ethiopie et couvre une surface de 165 km2. Les dépôts sédimentaires très anciens de la vallée sont désormais connus dans le monde entier car c’est là que furent découverts de nombreux fossiles d’hominidés d’une importance fondamentale pour l’étude de l’évolution humaine.

La basse vallée de l’Omo comprend les sites de recherches paléontologiques de Konso et Fejej, dont les dépôts sédimentaires remontent au plio-pléistocène. De nombreux fossiles d’animaux et d’hominidés y ont été mis au jour, notamment des fragments d’Australopithèque. Les restes de vertèbres humaines, la faune, l’évolution paléo-environnementale apportent des éclaircissements sur les origines et les premières étapes du développement d’Homo sapiens en Afrique. Les outils de pierre découverts dans un campement sont aussi des témoins des activités techniques les plus anciennes que l’on connaisse d’êtres préhistoriques. Ce bien du patrimoine est donc l’un des plus importants pour l’humanité.

Pour que l’Omo puisse jouer son rôle de critère de datation de tous les dépôts anciens d’Afrique de l’Est, des éléments trouvés sur le site ont été utilisés pour établir des échelles bio-stratigraphiques, radiométriques et magnéto-stratigraphiques qui vont d’un million à 3,5 millions d’années.

Depuis 1966, les recherches scientifiques menées sur le site ont montré qu’il apportait une contribution significative à des études archéologiques, géologiques, paléoanthropologiques et paléo-environnementales de premier plan.

Critère (iii) : Les données scientifiques obtenues sur le site préhistorique et paléoanthropologique de la basse vallée de l’Omo ont livré des enseignements sans équivalent sur les plus anciennes activités connues à ce jour menées par des êtres préhistoriques.

Critère (iv) : Les découvertes faites dans la basse vallée de l’Omo constituent des avancées exceptionnelles pour mieux connaître les activités culturelles à l’époque préhistorique.

Intégrité

Les limites du bien n’ont pas été convenablement déterminées ; il faut remédier à cette lacune en veillant bien à ce que tous les sites qui peuvent contribuer à la Valeur universelle exceptionnelle du bien y soient inclus. Au-delà, son contexte et son environnement doivent eux aussi être définis et protégés.

En raison de son grand éloignement, la vallée de l’Omo bénéficie d’un état de préservation qui en fait un lieu privilégié pour des recherches scientifiques. Bien qu’aucun projet de mise en valeur ne soit prévu dans un avenir proche, le bien est à la merci des activités de compagnies pétrolières et de sociétés d’exploitation de plantations installées dans les environs. Il a été exposé au pillage.

Authenticité

Les sites où ont été faites des découvertes, tout comme leur environnement, restent intacts. De manière générale, les zones où de nouvelles données concernant l’homme des premiers temps pourraient être découvertes n’ont pas été altérées.

Eléments requis en matière de protection et de gestion

Ce bien a été placé en 1969 sous la protection de l’Administration chargée des antiquités aux termes de la loi nationale en la matière de 1968.

Aucun dispositif juridique spécial n’est prévu pour protéger la basse vallée de l’Omo, en dehors de la loi N° 209/2000 portant création de l’Autorité chargée de l’étude et de la conservation du patrimoine culturel en tant qu’institution chargée de ce bien. Actuellement, ce sont les services locaux et régionaux d’information et de culture qui s’acquittent des fonctions de gestion.

Le plan de gestion n’a toujours pas été établi et, en raison des difficultés géographiques très grandes qui se posent, rien n’a encore été entrepris à ce jour pour définir les limites du bien ou de sa zone tampon.

Ces derniers temps, la protection du bien est devenue un sujet de préoccupation en raison des activités de développement qui ont vu le jour dans les environs. Il est donc urgent de mettre en place une gestion structurée du bien et d’en définir les limites.

Des équipes internationales de recherche travaillent encore sur le site, dans le prolongement des activités commencées en 1976. En 1996, il avait été recommandé de procéder à un inventaire de l’état des dépôts pour pouvoir relever tous les changements induits par l’érosion. Cette tâche reste à entreprendre.

Des nomades dont on ne connaît pas le nombre vivent dans les environs de la vallée de l’Omo et il leur arrive de traverser le site, au risque de provoquer des dégradations. Il est prévu de construire prochainement un nouveau pont à 104 km de la vallée. Ce sera pour le bien une source d’avantages en même temps qu’un risque de menaces à prendre en compte.

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