Patrimoine mondial https://whc.unesco.org?cid=305&l=fr&&year_start=1997&year_end=1997&searchDecisions=&action=list&mode=rss Centre du patrimoine mondial - décision du Comité 90 fr Copyright 2024 UNESCO, World Heritage Centre Sat, 01 Jun 2024 07:55:21 EST UNESCO, World Heritage Centre - Decisions https://whc.unesco.org/document/logowhc.jpg https://whc.unesco.org 2 EXT.COM 2 Élection du nouveau Bureau du Comité du patrimoine mondial a élu M. Francesco Francioni (Italie), Président du Comité du patrimoine mondial, et M. Noël Fatal (Liban), Rapporteur. Le Bénin, l'Equateur, les Etats-Unis d'Amérique, le Japon et Maroc ont été élus Vice-Présidents.]]> https://whc.unesco.org/fr/decisions/8036 wh-support@unesco.org Wed, 29 Oct 1997 00:00:00 EST 11 GA 1-4
  • La onzième session de l’Assemblée générale des États parties de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, s’est tenue à Paris, au siège de l’UNESCO, les 27 et 28 octobre 1997, pendant la vingt-neuvième session de la Conférence générale.
  • Cent vingt huit États parties à la Convention étaient représentés à cette réunion.
  • Les représentants des trois organismes consultatifs de la Convention du patrimoine mondial (ICCROM, ICOMOS, UICN), du Conseil de l'Europe, de trois organisations non-gouvernementales, ainsi que d'un Etat non partie à la Convention ont assisté à la réunion en qualité d’observateurs.
  • Conformément au Règlement intérieur de l’Assemblée générale, le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO a assuré le secrétariat de l’Assemblée.
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    https://whc.unesco.org/fr/decisions/6497 wh-support@unesco.org Mon, 27 Oct 1997 00:00:00 EST
    11 GA 5-8 Ouverture de la session 5. Dans son allocution d’ouverture, la représentante du Directeur général, Mme Lourdes Arizpe, Sous-Directeur général du Secteur de la culture, a évoqué le caractère remarquable et visionnaire de la Convention pour la protection du patrimoine mondial qui a été adoptée il y a exactement 25 ans. La Convention est basée sur les prémisses désormais bien connues qu'il existe des sites naturels et culturels dont l'importance est telle qu'elle dépasse le cadre d'un pays pour atteindre une valeur pour l'humanité tout entière. Elle a salué l’adhésion de nouveaux États parties à la Convention et mentionné les dernières adhésions: le Surinam, la Papouasie-Nouvelle Guinée, l’Afrique du Sud.

    6. Elle a rappelé que, compte tenu, notamment, du caractère global de la Convention, le Directeur général avait créé, il y a cinq ans, le Centre du patrimoine mondial afin d’assister les États parties. Le Centre du patrimoine mondial, pour sa part, peut compter sur les secteurs de la science, de l’éducation et de la culture pour l’assister, ainsi que sur les organismes consultatifs du Comité que sont l’ICCROM, l’ICOMOS, l’IUCN.

    7. La représentante du Directeur général a signalé la décision du Comité du patrimoine mondial de demander un audit après ces cinq années qui permette d’étudier et d'améliorer la mise en oeuvre de la Convention.

    8. Elle a ensuite souligné l'importance du point 8 de l’ordre du jour provisoire relatif au suivi et à la soumission des rapports de l’état de conservation des biens du patrimoine mondial. Puis elle a fait référence à des situations d’urgence qui se posent pour la Cathédrale de Saint-François d’Assise (Italie), et aux incendies qui se propagent en Indonésie.

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    https://whc.unesco.org/fr/decisions/6498 wh-support@unesco.org Mon, 27 Oct 1997 00:00:00 EST
    11 GA 9 Election du Président de l’Assemblée générale, des Vice- Présidents et du Rapporteur https://whc.unesco.org/fr/decisions/6499 wh-support@unesco.org Mon, 27 Oct 1997 00:00:00 EST 11 GA 10 Adoption de l’ordre du jour https://whc.unesco.org/fr/decisions/6500 wh-support@unesco.org Mon, 27 Oct 1997 00:00:00 EST 11 GA 11-16 Rapport du Président du Comité du patrimoine mondial pour la période 1996-1997 11. La Présidente, Mme Teresa Franco, a rappelé les dernières sessions du Comité du patrimoine mondial qui se sont tenues à Berlin (Allemagne - 19e session), puis à Mérida (Mexique - 20e session). Lors de ces sessions, le Comité du patrimoine mondial a décidé d’inclure 66 nouveaux sites sur la Liste, portant le nombre total à 506, dont 380 sites culturels, 108 sites naturels et 19 sites mixtes.

    12. Après un quart de siècle de mise en oeuvre, il apparaît que la Convention de 1972 est l’un des instruments les plus satisfaisants dans le domaine de la protection du patrimoine. La Présidente a souhaité rappeler les efforts entrepris par le Comité du patrimoine mondial pour faire correspondre les sites aux critères d’évaluation puis, elle a relevé le faible nombre de propositions et d’inscriptions de sites naturels. Elle a souligné le déséquilibre entre le nombre de sites proposés et classés pour l'Europe par rapport au nombre de sites culturels classés dans les autres régions du monde.

    13. A cet égard, elle a rappelé l’aide apportée par le Comité aux situations les plus urgentes. L'allocation budgétaire a d’ailleurs considérablement augmenté : de 150.000 dollars EU par an affectés en 1994/1995 pour l’assistance préparatoire, elle est passée à 175.000 dollars EU en 1996, et à 300.000 dollars EU en 1997. Le montant attribué au programme de formation est passé 440.000 à 452.000 dollars EU pour 1994/1995, à 550.000 dollars EU en 1996, et à 745.000 dollars EU en 1997.

    14. Elle a exprimé sa préoccupation par rapport au manque de requêtes d'assistance internationale surtout dans le domaine de l'assistance préparatoire, probablement causé par le manque de connaissances des procédures pour accéder à cette assistance.

    15.  Elle a indiqué que le Comité serait en mesure, lors de sa prochaine session à Naples, de compter sur le rapport des auditeurs, sur la gestion de la Convention, permettant ainsi une planification des travaux pour les années à venir.

    16. Le Président de l’Assemblée générale a de nouveau exprimé sa satisfaction pour le travail accompli.

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    https://whc.unesco.org/fr/decisions/6501 wh-support@unesco.org Mon, 27 Oct 1997 00:00:00 EST
    11 GA 17-18 Examen des comptes du Fonds du patrimoine mondial 17. L’Assemblée générale a pris note du document WHC-97/CONF.205/3A concernant l’examen de l’état du compte du Fonds du patrimoine mondial pour la période financière 1994-1995, ainsi que les comptes de 1996 vérifiés par le Commissaire aux comptes. Le représentant du Bureau du contrôleur a proposé que l’Assemblée générale accepte les comptes de 1994, 1995 et 1996.

    18. Le Délégué de la Thaïlande a demandé la raison pour laquelle, selon la lettre du Commissaire aux comptes canadien, les comptes des années précédentes n’avaient pas été vérifiés alors que tous les états financiers auraient dû l’être, y compris le fonds spécial de 1995 à 1996. Le représentant du Bureau du contrôleur a répondu que la vocation d’un audit est de donner une opinion générale sur l’ensemble des comptes, sur la base de l’étude de quelques uns d’entre eux.

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    https://whc.unesco.org/fr/decisions/6502 wh-support@unesco.org Mon, 27 Oct 1997 00:00:00 EST
    11 GA 19-20 Situation de l’état des contributions des Etats parties
    20. Le Délégué de la Chine, rappelant son versement d’un montant de 20.000 dollars EU, a fait part de sa déception de ne pas voir mentionnée cette contribution volontaire dans le document. Le représentant du Bureau du contrôleur a indiqué qu'il vérifierait et ferait les corrections nécessaires.]]>
    https://whc.unesco.org/fr/decisions/6503 wh-support@unesco.org Mon, 27 Oct 1997 00:00:00 EST
    11 GA 21 Détermination du montant de la contribution au Fonds du patrimoine mondial prévu par l’article 16 de la Convention 21. Conformément au point 7 de l’ordre du jour, l’Assemblée générale a décidé à l’unanimité que pour l’exercice 1998-1999, le montant des contributions obligatoires à verser au Fonds du patrimoine mondial serait maintenu à 1% du montant des contributions des États parties au budget ordinaire de l’UNESCO, conformément à l’article 16, paragraphe 1 de la Convention, comme il en avait été décidé aux précédentes Assemblées générales.

     

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    https://whc.unesco.org/fr/decisions/6504 wh-support@unesco.org Mon, 27 Oct 1997 00:00:00 EST
    11 GA 22-25 Suivi et soumission de rapports sur l’état de conservation de biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial "Pour finir, l'Assemblée générale a décidé de continuer le débat sur le suivi systématique et la soumission de rapports sur l'état de conservation des biens du patrimoine mondial à la onzième Assemblée générale des États parties qui se tiendra en 1997. L'Assemblée générale a chargé le Comité du patrimoine mondial de préparer un rapport et une proposition de résolution pour la onzième session de l'Assemblée générale des États parties, en tenant compte des discussions et des expériences des dernières années, ainsi que des documents présentés à la dixième Assemblée générale et des discussions à ce sujet".

     23. En réponse à cette demande, le Comité du patrimoine mondial a soumis le document de travail WHC-97/CONF.205/5 qui comprenait un rapport et un projet de résolution. Le Comité a proposé dans ce rapport que la méthodologie et les procédures de suivi et de soumission de rapports soient régis selon les principes suivants:

    i) le suivi de l'état de conservation des biens du patrimoine mondial incombe à l'État partie concerné et fait partie de la gestion du site ; 

    ii) l'engagement des États parties de fournir régulièrement des rapports sur l'état des biens du patrimoine mondial est conforme aux principes de la Convention du patrimoine mondial et doit faire partie d'un processus continu de collaboration entre les États parties et le Comité du patrimoine mondial ; 

    iii) des rapports réguliers pourront être soumis conformément à l'article 29 de la Convention. Il faudrait demander à la Conférence générale de l'UNESCO d'activer les procédures de l'article 29 de la Convention et de confier au Comité du patrimoine mondial la responsabilité de réagir à ces rapports ;

    iv) le Comité du patrimoine mondial devrait définir la forme, la nature et l'importance de la soumission régulière de rapports dans le respect des principes de souveraineté des États.

     24. Après une longue discussion et en tenant compte des interventions de plusieurs États parties, l'Assemblée générale a adopté, par consensus, la résolution suivante: 

    1. Notant que la Convention de 1972 concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel a reconnu que les patrimoines culturel et naturel "sont de plus en plus menacés de destruction non seulement par les causes traditionnelles de dégradation mais encore par l'évolution de la vie sociale et économique qui les aggrave par des phénomènes d'altération ou de destruction encore plus redoutables" ;
    2. Considérant les vingt-cinq ans d'expérience dans la mise en oeuvre de la Convention ;
    3. Réaffirme que "la dégradation ou la disparition d'un bien du patrimoine culturel et naturel constitue un appauvrissement néfaste du patrimoine de tous les peuples du monde" ;
    4. Tout en réaffirmant le droit souverain de l'État partie concerné sur ses sites du patrimoine mondial, considère qu'une politique pensée et formulée en commun pour la protection du patrimoine culturel et naturel est susceptible de créer une interaction permanente entre les États parties ;
    5. Souligne l'intérêt pour chaque État partie d'être informé de l'expérience des autres quant aux méthodes de conservation mises en oeuvre et de la possibilité ainsi offerte, à travers une coopération internationale volontaire, d'une amélioration générale des actions entreprises ;
    6. Réaffirme le rôle normatif de l'Assemblée générale des États parties et du Comité du patrimoine mondial;
    7. Conclut que le suivi incombe à l'État partie concerné et que l'engagement de soumettre des rapports périodiques sur l'état du site est conforme aux principes énoncés dans la Convention, en particulier dans ses :

      (i)                     première, seconde, sixième, septième et huitième clauses du préambule,

      (ii)                    art. 4

      (iii)                   art. 6.1 et 6.2

      (iv)                   art. 7

      (v)                    art. 10

      (vi)                   art. 11

      (vii)                  art. 13

      (viii)                 art. 15

      (ix)                   art. 21.3

      (x)                    art. 29. ;

    8. Souligne que le suivi fait partie de la gestion du site qui demeure la responsabilité des États parties où est situé le site, et que ces rapports périodiques peuvent être soumis conformément à l'article 29 de la Convention;
    9. Rappelle que l'article 4 de la Convention prévoit que "Chacun des États parties reconnaît que l'obligation d'assurer l'identification, la protection, la conservation, la mise en valeur et la transmission aux générations futures du patrimoine culturel et naturel ... situé sur son territoire, lui incombe en premier chef."
    10. Rappelle que l'article 6 établit le concept de patrimoine mondial "pour la protection duquel la communauté internationale tout entière a le devoir de coopérer" et que l'article 7 demande l'établissement d'un "système de coopération et d'assistance internationale" visant à seconder les efforts des États parties pour identifier et préserver ce patrimoine ;
    11. Souligne que la soumission périodique de rapports doit faire partie intégrante d'un processus consultatif et ne pas être considéré comme une sanction ou un mécanisme coercitif ;
    12. Note que dans le cadre général de la responsabilité normative du Comité du patrimoine mondial, la forme, la nature et l'importance de la soumission périodique de rapports doivent respecter le principe de la souveraineté de l'Etat et que la participation du Comité, par le biais de son Secrétariat et/ou de ses organes consultatifs, à la préparation des rapports périodiques serait en accord avec l'État partie concerné ;
    13. Note également que les États parties peuvent solliciter l'avis d'experts du Secrétariat et/ou des organismes consultatifs et que le Secrétariat peut également faire appel à des experts avec l'accord des États parties ;
    14. Suggère à la Conférence générale de l'UNESCO d'activer les procédures énoncées à l'article 29 de la Convention et de renvoyer au Comité du patrimoine mondial la responsabilité de réagir aux rapports ;
    15. Encourage les États parties à profiter du partage d'information et d'expérience concernant le patrimoine mondial ;
    16. Invite d'autres États à devenir des États parties à la Convention.

    25. L'Assemblée générale a demandé à la Présidente du Comité du patrimoine mondial de faire part à la Conférence générale de l'UNESCO de son point de vue concernant le suivi et la soumission de rapports. Elle lui a également demandé de transmettre à la Conférence générale la suggestion d'activer les procédures énoncées dans l'article 29 de la Convention et de renvoyer au Comité du patrimoine mondial la responsabilité de réagir aux rapports.]]>
    https://whc.unesco.org/fr/decisions/6505 wh-support@unesco.org Mon, 27 Oct 1997 00:00:00 EST
    11 GA 26-32 Elections au Comité du patrimoine mondial 26. Au titre du point 9 de l’ordre du jour, l’Assemblée générale a été appelée à élire sept membres au Comité du patrimoine mondial, en remplacement des sept membres ci-après dont le mandat devait expirer à la fin de la 29e session de la Conférence générale : Allemagne, Chine, Chypre, Egypte, Espagne, Mexique, Philippines. Lecture a été donnée à l’Assemblée de la liste des candidats : Angola, Arabie Saoudite, Arménie, Bulgarie, Chine, Costa Rica, Croatie, Egypte, Espagne, Finlande, Ghana, Grèce, Guatemala, Guinée, Hongrie, Malawi, Mali, Mexique, Mozambique, Pakistan, Panama, Pologne, Portugal, République de Corée, République Slovaque, République Tchèque, Roumanie, Suisse, Thaïlande, Tunisie, Turquie, Viet Nam, Yémen, Zimbabwe. L’Espagne a annoncé le retrait de sa candidature et demandé publiquement de reporter les voix en faveur du Portugal. Le Conseiller juridique a énoncé le règlement du vote au scrutin secret et le Président a décidé le vote au scrutin secret, conformément à l'Article 13.1 du Règlement intérieur de l'Assemblée générale. Le Directeur du Centre du patrimoine mondial a rappelé que l’article 8 de la Convention prévoyait que les membres du Comité veillent à assurer une représentation équitable des régions du monde. Il a noté que le Groupe II n’était pas du tout représenté.

    27. Les résultats du premier tour de scrutin ont été les suivants :

    Nombre d’États parties ayant droit au vote : 151
    Nombre de votants : 119
    Nombre d’abstentions et de bulletins nuls : 1
    Majorité requise : 60

    Grèce (53 votes) ; Finlande (47) ; Mexique (40) ; Portugal (39) ; Thaïlande (38) ; Zimbabwe (36) ; Chine (35) ; Panama (35) ; Arabie Saoudite ( 34) ; Egypte (33) ; République de Corée (31) ; Hongrie (30) ; Tunisie (24) ; Costa Rica (22); Mali (22) ; Suisse (22) ; République Tchèque (19) ; Pakistan (18) ; Viet Nam (18) ; Pologne (17) ; Turquie (17); Bulgarie (15) ; Guatemala (13) ; Malawi (13) ; Yémen (13) ; Angola (12) ; Mozambique (11) ; Guinée (10) ; Arménie (9) ; Ghana (9) ; République Slovaque (8) ; Roumanie (6) ; Croatie (5).

    28. Conformément au règlement intérieur, le deuxième tour de scrutin devait être limité aux États ayant obtenu le plus grand nombre de voix, étant entendu que leur nombre ne pouvait excéder le double du nombre de sièges restant à pourvoir, soit 14. Après un débat, l'Assemblée générale a décidé de porter ce nombre à 16, le Costa Rica, le Mali et la Suisse ayant obtenu le même nombre de voix (22).

    Les résultats du deuxième tour ont été les suivants :

    Nombre de votants : 128
    Abstentions : 0
    Bulletins nuls : 1
    Majorité requise : 64

    Grèce (82) ; Zimbabwe (74) ; Finlande (61) ; Thaïlande (54); Portugal (52) ; Hongrie (51) ; Egypte (50) ; Mexique (49) ; République de Corée (48) ; Arabie Saoudite (45); Chine (44); Panama (40) ; Mali (35) ; Suisse (35) ; Costa Rica (33) ; Tunisie (33).

    Le Président de l’Assemblée générale a déclaré élus la Grèce et le Zimbabwe.

     
    29. Cinq sièges restant à pourvoir, un troisième tour de scrutin a été organisé, avec le double d'États candidats, soit 10. Les résultats du troisième tour ont été les suivants :

    Nombre de votants : 124
    Majorité requise : 62
    Abstentions : 0
    Bulletins nuls : 2

    Finlande (61) ; Hongrie (60) ; Egypte (60) ; République de Corée (55) ; Mexique (54) ; Arabie Saoudite (53) ; Portugal (52) ; Chine (52) ; Thaïlande (49) ; Panama (35).

                Aucun pays n'a été élu.

    30. Le Délégué du Panama a indiqué que son pays se retirait du scrutin et a demandé de reporter les voix en faveur du Mexique. Le délégué du Mexique a remercié le Panama. Le Délégué de la République de Corée a indiqué qu’il souhaitait que soit annoncé oralement les noms des États candidats à l’élection, afin de rappeler notamment la position de 4e sur la liste de la République de Corée. Bien que déjà affichés sur un tableau, le Directeur du Centre du patrimoine mondial a donc énoncé les noms des États concernés par le dernier scrutin. Le Président de l’Assemblée générale a donc rappelé d’une part qu’il appartenait aux Délégués d’entourer cinq noms de pays parmi les neuf figurant sur le bulletin de vote, et d’autre part, que conformément au Règlement intérieur, c’était, au quatrième tour, la majorité simple qui décidait.

    Les résultats du quatrième tour ont été les suivants :

    Nombre de votants : 128
    Abstentions : 0
    Bulletins nuls : 0
    Elus :

    Finlande (71) ; Hongrie (63) ; Mexique (61) ; République de Corée (60) ; Thaïlande (54) ; Egypte (51) ; Arabie Saoudite (49), Portugal (48) ; Chine (43).

     

                Le Président de l’Assemblée générale a déclaré élus les États suivants: Finlande, Hongrie, Mexique, République de Corée et Thaïlande.

    31. Les Délégués des sept pays élus ont remercié les pays qui ont appuyé leur candidature et ont promis de travailler pour la Convention du patrimoine mondial.

    32. Le Président de l’Assemblée générale a donc annoncé les noms des nouveaux membres du Comité (Finlande, Grèce, Hongrie, Mexique, République de Corée, Thaïlande et Zimbabwe) ainsi que la composition du nouveau Comité du patrimoine mondial.

     

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    https://whc.unesco.org/fr/decisions/6506 wh-support@unesco.org Mon, 27 Oct 1997 00:00:00 EST
    11 GA 33-34 Questions diverses (point 10) Convention, à la réflexion sur la protection du patrimoine mondial et il a suggéré qu'on augmente le nombre de membres du Comité du patrimoine mondial afin d'obtenir une participation plus large au travail du Comité. La Déléguée de l’Italie a souhaité revenir sur le point 6 de l’ordre du jour dans le document WHC-97/CONF.205/3a. relatif à l’approbation de l'utilisation du Fonds du patrimoine mondial, point 12 de la page 21. Elle a indiqué que contrairement à ce que mentionne le rapport, ce n’est pas le Fonds qui finance les frais de personnel, mais le programme régulier. Elle a donc souhaité que le texte de ce point soit modifié et conforme à ce qui a été approuvé par la 28e session de la Conférence générale. La Déléguée de la France a appuyé ces remarques. Il a finalement été décidé de supprimer, en l’absence de chiffres, le paragraphe mentionné par la Déléguée de l’Italie, dans la mesure où son absence ne modifie en rien le sens du texte.

    34. Le Directeur du Centre du patrimoine mondial a indiqué que conformément à une décision prise à la 20e session du Comité du patrimoine mondial à Mérida, au Mexique, une session extraordinaire de 21 membres du Comité du patrimoine mondial se tiendrait, le jour suivant cette Assemblée générale, pour élire les sept membres du Bureau du patrimoine mondial.

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    https://whc.unesco.org/fr/decisions/6507 wh-support@unesco.org Mon, 27 Oct 1997 00:00:00 EST
    11 GA 35 Clôture de la session https://whc.unesco.org/fr/decisions/6508 wh-support@unesco.org Mon, 27 Oct 1997 00:00:00 EST 21 BUR IV.A.2 Etat de conservation Le Bureau a étudié les rapports sur l'état de conservation de onze des treize biens naturels inclus sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Bureau a noté que pour ce qui était de la Réserve naturelle de Srébarna (Bulgarie) et du Parc national des Everglades (États-Unis d'Amérique), aucune nouvelle information n'avait été reçue depuis la conclusion de la vingtième session du Comité.

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    https://whc.unesco.org/fr/decisions/5552 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
    21 BUR IV.A.3 Parc national Plitvice (Croatie) Le Bureau a rappelé que le Comité, à sa vingtième session, avait jugé que le conflit armé du début des années quatre-vingt-dix n'avait pas eu de conséquences préjudiciables aux valeurs de patrimoine mondial du Parc national Plitvice et qu'il avait conclu que les systèmes naturels du site retrouvaient leur équilibre après le surdéveloppement et l'utilisation excessive d'avant-guerre. Le Comité a décidé de maintenir le Parc national Plitvice sur la Liste du patrimoine mondial en péril en raison des menaces potentielles reconnues après la guerre, notamment les impacts croissants des visiteurs et l'infrastructure endommagée du Parc.

    Le Bureau a été informé que les autorités croates avaient révisé les limites du Parc pour augmenter sa superficie totale, afin d'inclure l'ensemble du bassin souterrain qui alimente en eau les lacs et ruisseaux de Plitvice, et qu'elles avaient dispensé une formation aux employés du Parc. Une route à l'extérieur de la limite nord-est du Parc était en construction afin de dévier la circulation qui traversait actuellement le Parc. Un rapport sur l'état de conservation du Parc, comprenant un compte rendu d'expérience de la gestion des flux de visiteurs au cours de l'été 1997, devrait être présenté au Centre d'ici le 15 septembre 1997.

    Le Bureau a félicité les autorités croates d'avoir augmenté la superficie totale du Parc pour inclure l'ensemble du bassin souterrain qui alimente en eau les lacs et ruisseaux de Plitvice et de construire une route à l'extérieur de la limite nord-est du Parc, afin de dévier la circulation des camions traversant actuellement le Parc. Le Bureau a demandé au Centre de prendre contact avec les autorités croates afin d'obtenir une carte des nouvelles limites du Parc et savoir si elles ont l'intention d'agrandir la zone classée patrimoine mondial pour se conformer aux nouvelles limites du Parc. Le Bureau a recommandé que le Comité, après examen du rapport sur l'état de conservation dû pour le 15 septembre 1997, décide s'il faut ou non retirer le Parc national Plitvice de la Liste du patrimoine mondial en péril.

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    https://whc.unesco.org/fr/decisions/5553 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
    21 BUR IV.A.4 Parc national des Virunga (République démocratique du Congo), Parc national de la Garamba (République démocratique du Congo) Depuis la vingtième session du Comité, l'Est de la République démocratique du Congo est de plus en plus déstabilisé et le conflit militaire s'est étendu à d'autres parties du pays. Les rapports reçus indiquent que l'infrastructure a été détruite et que les populations de faune sauvage ont été décimées dans ces deux sites. Le Bureau a noté que l'UICN et le Centre continueraient à garder des contacts avec le HCR et des ONG spécialisées dans la conservation et qu'ils fourniraient des rapports à jour sur les Virunga comme sur la Garamba lors de la vingt et unième session du Comité.

    Le Bureau a demandé au Centre et à l'UICN de prendre contact avec les autorités concernées du nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo afin d'organiser une rencontre d'une mission de haut niveau avec de hauts fonctionnaires pour leur rappeler leurs responsabilités aux termes de la Convention du patrimoine mondial et pour discuter de la restauration et de la réhabilitation des cinq sites du patrimoine mondial du pays. Cette mission devrait prendre l'initiative de proposer des projets en consultation avec les autorités de la République démocratique du Congo. La mise en oeuvre de certains de ces projets pourrait être financée par une assistance d'urgence du Fonds du patrimoine mondial. Une politique à long terme et une vision stratégique de la préservation du patrimoine mondial en République démocratique du Congo sont les deux principaux objectifs actuels. Le Centre devrait coordonner ses activités avec celles d'autres agences des Nations Unies et des ONG spécialisées en conservation qui jouent un rôle actif dans le pays. Le Bureau a demandé au Centre et à l'UICN de présenter des rapports détaillés sur ces deux sites à la vingt et unième session extraordinaire du Bureau qui doit se tenir les 28 et 29 novembre 1997 à Naples, Italie.

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    https://whc.unesco.org/fr/decisions/5554 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
    21 BUR IV.A.5 Parc national Sangay (Equateur) Le Bureau a rappelé que le Comité, à sa vingtième session, avait félicité l'administration du Parc (Instituto Ecuadoriano Forestal y de Areas Naturales y Vida Silvestre (INEFAN)) des mesures prises et de ses rapports, mais qu'il s'était de nouveau déclaré très préoccupé des activités de construction d'une route, du braconnage et de la colonisation et qu'il avait renouvelé sa demande d'une évaluation d'impact environnemental (EIA). Le Bureau a noté que l'INEFAN avait présenté un rapport au Centre, rapport qui considérait la construction de la route Guamote-Macas comme le problème essentiel et qui indiquait que l'on avait mis un terme à la colonisation dans la vallée de la Guamboya et le long des rives de la Palora, ainsi qu'aux activités d'exploitation minière à petite échelle. Le nouveau plan de gestion était presque mis au point et des institutions gouvernementales ainsi que des ONG avaient manifesté de l'intérêt pour participer à sa mise en oeuvre.

    L'UICN a informé le Bureau du début de l'exécution d'un certain nombre de projets de conservation à Sangay, dont plusieurs projets financés par le WWF et l'Union Européenne.

    Le Bureau a félicité l'INEFAN de son rapport et de son action, mais a renouvelé sa demande d'évaluation d'impact environnemental (EIA) du projet de construction de la route Guamote-Macas. Le Bureau a recommandé au Comité de maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

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    https://whc.unesco.org/fr/decisions/5555 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
    21 BUR IV.A.6 Parc national du Simen (Ethiopie) Le Bureau a rappelé que le Comité à sa vingtième session avait pris note du rapport de la mission technique sur le site (2-9 novembre 1996), qui a signalé une détérioration de la population de Walia ibex, une perte de la biodiversité, des empiétements à l'intérieur des limites du site et des impacts de la construction d'une route dans le Parc et que, conformément au paragraphe 79 des Orientations, il avait inclus le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

    Le Bureau a été informé que le directeur du Bureau de l'agriculture de la région de Bahir Dar, où est situé le Parc national du Simen, avait informé le Centre du désaccord de son gouvernement régional quant à la décision du Comité d'inclure le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Il a attiré l'attention du Centre sur le fait que bien que le Simen ait été négligé durant le régime précédent, il faisait maintenant l'objet d'une grande attention et d'une protection efficace. La population de Walia ibex avait augmenté suite à une bonne protection du Parc et le gouvernement central comme le gouvernement régional mettaient en oeuvre un programme de réhabilitation pour restaurer l'infrastructure du Parc et lui faire retrouver son état initial. De plus, il a signalé une augmentation du nombre de Walia ibex suite à bonne protection du Parc. De plus, il a indiqué que les autorités régionales n'acceptaient pas la déclaration suivante figurant à la page 24 du rapport de la mission technique entreprise en novembre 1996 au Simen : "Une majorité de participants a souscrit à la recommandation selon laquelle le Parc national de la montagne du Simen devrait figurer sur la Liste du patrimoine mondial en péril". A la suite de la décision du Comité d'inclure le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril, les autorités régionales de Bahir Dar avaient décidé de ne pas organiser l'atelier technique initialement prévu du 10 au 18 avril 1997 et pour lequel le Comité a approuvé une somme de 30.000 dollars E.U. à sa dernière session. Elles ont demandé au Gouvernement central éthiopien de coopérer avec les institutions nationales et régionales concernées pour organiser un forum de discussion avec l'UNESCO afin d'inverser la décision prise par le Comité.

    Le Bureau a noté qu'une mission au Parc national du Simen avait été entreprise par le FENU (Fonds d'équipement des Nations Unies) du 10 au 25 avril 1997 et qu'un projet de développement de la zone tampon du site était à l'étude.

    Le Bureau a reconnu la possibilité que les points de vue du gouvernement régional de Bahir Dar aient pu ne pas être fidèlement reflétés lorsque le Comité a décidé d'inclure le Parc national du Simen sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Néanmoins, le Bureau a demandé aux autorités éthiopiennes d'Addis Abeba et de Bahir Dar de considérer la décision du Comité de manière positive et de reprendre l'organisation de la réunion des partenaires. Le Bureau a en particulier demandé au Directeur du Centre de rencontrer le Délégué permanent de l'Ethiopie auprès de l'UNESCO pour résoudre le problème et expliquer la décision du Comité. Par ailleurs, le Bureau a recommandé que le Centre et l'UICN prennent toutes les mesures nécessaires pour aider les autorités éthiopiennes l'organisation de la réunion de partenaires, et qu'ils présentent un rapport à la vingt et unième session du Comité en décembre 1997, afin de permettre au Comité de revoir le statut du Parc national du Simen en tant que site du patrimoine mondial en péril.

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    https://whc.unesco.org/fr/decisions/5556 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
    21 BUR IV.A.7 Réserve de nature intégrale du Mont Nimba (Guinée/Côte d'Ivoire) Le Bureau a rappelé qu'à sa vingtième session le Comité avait noté le fait que le service des Affaires juridiques de l'UNESCO étudiait les propositions d'un groupe de travail en vue de créer une "Fondation internationale pour le Mont Nimba". Le Bureau a été informé que le Service des Affaires juridiques de l'UNESCO avait signalé au Centre que l'UNESCO ne pouvait pas créer de Fondation internationale mais qu'il était possible de créer une telle Fondation dans le cadre de la législation nationale d'un État partie approprié. Le cas de la Fondation suisse instituée pour assurer la protection du Parc national du Banc d'Arguin (Mauritanie) a été considéré comme un bon exemple. Les contributions affectées au Mont Nimba pourraient également être mises de côté sur un compte spécial du Fonds du patrimoine mondial (conformément au paragraphe 118 des Orientations), ou constituer un Fonds de dépôt séparé, similaire au Fonds du patrimoine mondial, au sein de l'UNESCO.

    Le Bureau, tout en reconnaissant ces possibilités de création d'une Fondation ou d'un Fonds spécial pour le Mont Nimba, a noté que les compagnies minières n'étaient pas encore prêtes à verser des fonds pour lancer ce projet. De plus, le Bureau a pris note du fait que le ministre guinéen de l'Environnement reconnaissait les menaces qui pesaient sur le Mont Nimba, réaffirmait l'engagement de son gouvernement envers la protection du site et demandait que celui-ci soit maintenu sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

    Le Bureau a demandé au Centre de transmettre les informations concernant les possibilités de création d'une Fondation ou d'un Fonds spécial pour le Mont Nimba aux autorités guinéennes et il a recommandé au Comité de maintenir le Mont Nimba sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

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    https://whc.unesco.org/fr/decisions/5557 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST
    21 BUR IV.A.8 Réserve de la biosphère Rio Platano (Honduras) Le Bureau a rappelé que le Comité à sa vingtième session avait inclus Rio Platano sur la Liste du patrimoine mondial en péril et avait prié les autorités honduriennes de mettre en oeuvre le plan de mesures correctives en onze points entériné par le ministre hondurien de l'Environnement ; il avait également demandé à être tenu régulièrement informé des mesures prises pour protéger ce bien.

    Le Bureau a noté qu'il n'avait toujours pas reçu des autorités honduriennes une ventilation budgétaire révisée pour un projet de 30.000 dollars E.U. approuvé par le Bureau à sa vingtième session et portant sur la préparation d'un plan de gestion pour Rio Platano. Le Bureau a été informé que d'importants changements de personnel au Ministère hondurien de l'Environnement avaient eu lieu et qu'un certain nombre de projets avaient été entrepris avec Nature Conservancy, le WWF et KFW (Allemagne). Le Bureau a noté que l'UICN présenterait un rapport sur Rio Platano à la prochaine réunion du Comité.

    Le Bureau a demandé au Centre de prendre contact avec les autorités honduriennes afin d'obtenir les informations nécessaires pour la mise en oeuvre du projet de planification de la gestion de Rio Platano et a recommandé au Comité de maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

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    https://whc.unesco.org/fr/decisions/5558 wh-support@unesco.org Mon, 23 Jun 1997 00:00:00 EST