Patrimoine mondial https://whc.unesco.org?cid=305&l=fr&&year_start=1994&year_end=1994&searchDecisions=&action=list&mode=rss Centre du patrimoine mondial - décision du Comité 90 fr Copyright 2024 UNESCO, World Heritage Centre Sun, 26 May 2024 19:19:35 EST UNESCO, World Heritage Centre - Decisions https://whc.unesco.org/document/logowhc.jpg https://whc.unesco.org 18 BUR VI.B Réserve naturelle de Srébarna (Bulgarie) Le Bureau a rappelé que ce site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1983 et placé sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1992. Par ailleurs, il a noté que d'importantes discussions avaient eu lieu au cours des sessions du Comité et du Bureau au sujet d'un éventuel retrait de ce site de la Liste et que depuis décembre 1991, l'UICN a présenté à denombreuses reprises des rapports sur l'état du site qui indiquent une dégradation de ses valeurs de site naturel. En outre, un rapport rédigé par des spécialistes des zones humides rattachés au National Park Service des États-Unis d'Amérique indique que la restauration de ce site exige un effort considérable. Le Secrétariat a informé le Bureau que le ministère bulgare de l'Environnement a présenté un rapport sur les efforts menés par les autorités bulgares en matière de restauration de 1992 à 1994 parmi lesquels une extension du site (qui, de 600 ha passait à 902 ha), l'élaboration d'un système de restauration hydrologique du Lac de Srébarna et une étude du rétablissement des liens entre le lac et le Danube.

Le Bureau a pris note du rapport et félicité les autorités de leurs efforts. Il a cependant décidé que le site devait être suivi en permanence et qu'un rapport détaillé sur le site devait être présenté à la dix-neuvième session du Bureau, en 1995.

Il a été recommandé que le Centre du patrimoine mondial écrive au nom du Bureau aux autorités concernées pour insister sur la nécessité de l'établissement d'un programme permanent de recherche et de suivi à Srebarna.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5424 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Parc national Sangay (Equateur) Le Bureau a rappelé que le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1983 et a été porté sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1992 par suite des menaces que représentaient le braconnage et la construction d'une route. Une mission a été effectuée sur le terrain en 1993 et un rapport a été soumis à la dix-septième session du Comité du patrimoine mondial en décembre 1993. Un bref rapport de mise à jour a été fourni par le Bureau de l'UICN en Equateur qui fait état d'une importante restructuration de l'administration du parc et d'une réduction de son personnel. En outre, la construction de la route Macas-Guamote se poursuit sans tenir compte des conditions de l'accord conclu entre les institutions. Le Bureau a décidé de demander au Centre de préparer deux lettres adressées au gouvernement équatorien, l'une à la signature du Directeur général de l'UNESCO et l'autre à celle de la Présidente du Comité du patrimoine mondial, afin d'exprimer l'inquiétude du Bureau à ce sujet.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5425 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Sanctuaire de faune de Manas (Inde) Le Bureau a noté que le gouvernement indien avait enfin répondu, par une lettre datée du 24 janvier 1994, à l'inquiétude manifestée par le Comité du patrimoine mondial et par le Bureau. Toutefois, le Bureau s'est inquiété au sujet de la gestion du site, de la recrudescence du braconnage et du déclin continu de ce site du patrimoine mondial en péril. Il a donc (a) soutenu la proposition de l'UICN de fournir une assistance internationale d'un montant de 20.000 $EU du Fonds du patrimoine mondial, à condition que cela fasse l'objet d'une demande officielle du gouvernement indien, et (b) demandé au Centre et à l'UICN detravailler en étroite collaboration avec deux organisations non gouvernementales, le WWF-Inde et la Swaminathan Foundation, afin d'obtenir un rapport de suivi détaillé sur l'état de conservation de ce site menacé.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5426 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Baie Shark (Australie) Le Bureau a été informé d'une mission récente de l'UICN sur le site qui fait état : (a) de l'entrée en vigueur de l'accord de gestion qui a été signé entre l'Etat et le Commonwealth, mais qui n'a été suivi jusqu'ici d'aucune mesure et (b) des efforts pour parvenir à une meilleure conservation du site, efforts qui ont permis une amélioration.

Le Bureau a demandé au Centre d'écrire aux autorités australiennes pour les informer de son inquiétude et leur demander qu'un rapport à jour sur l'avancement de la mise en oeuvre de l'accord soit présenté à la prochaine session du Comité.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5427 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Zone de nature sauvage de Tasmanie (Australie) Le Bureau a noté que plusieurs rapports avaient été adressés au Centre et aux membres du Bureau par la Wilderness Society au sujet du site du patrimoine mondial de Tasmanie et de l'impact des opérations de bûcheronnage dans les zones adjacentes à celledu site du patrimoine mondial. Par lettre en date du 22 mars 1994, le Centre en a informé le Délégué permanent de l'Australie et a demandé une réponse des autorités australiennes au sujet de cette affaire. L'Observateur de l'Australie a indiqué que des discussions sont actuellement en cours entre le gouvernement et l'Etat de Tasmanie et qu'une nouvelle lettre du Centre du patrimoine mondial pourrait avoir des effets négatifs à ce moment précis. Le Bureau a demandé au Centre et à l'UICN de suivre cette question et de présenter un rapport à ce sujet à la prochaine session.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5428 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Région des Lacs Willandra (Australie) Le Bureau a été informé par l'UICN de la première mission effectuée dans le cadre du patrimoine mondial sur ce site mixte. Le rapport mentionnait des problèmes sur le site avec les propriétaires terriens qui y résidaient, des sujets d'inquiétude pour les aborigènes, ainsi que le fait qu'aucun plan de gestion n'avait encore été préparé. Toutefois, ces problèmes seront étudiés au niveau du Commonwealth et, d'autre part, une étude d'impact socio-économique est en cours. L'UICN a suggéré que toutes les autorités envisagent l'éventualité de reproposer la zone concernée selon des critères culturels et avec des limites réduites. L'Observateur de l'Australie a informé le Bureau qu'un Comité technique et scientifique procède actuellement à la révision des limites du site, conformément à son plan de gestion approuvé. Les résultats de cette étude seront transmis au Centre du patrimoine mondial.

Le Bureau a pris note des suggestions de l'UICN visant à reconsidérer la proposition d'inscription du site de la Région des Lacs Willandra selon des critères culturels et à envisager une révision des limites du site. Le Centre du patrimoine mondial a été chargé de consulter le gouvernement australien, l'ICOMOS, l'Union internationale des sciences géologiques et l'UICN et de présenter au Comité un rapport sur les résultats de cette enquête.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5429 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Iles Galapagos (Equateur) Le Bureau a été informé qu'un incendie avait éclaté sur l'île Isabela le 12 avril 1994 et avait été découvert par un bateau de surveillance des autorités du Parc national des Galapagos. La lutte contre le feu a été très difficile et a exigé l'aide du personnel du parc, celle de l'armée et celle de la marine. Au bout d'un mois, l'incendie était contrôlé mais 4.500 ha ont brûlé. Les tortues géantes ne sont pas en danger mais le risque d'extinction de la race demeure. Les autorités ont reçu une aide d'urgence du Fonds du patrimoine mondial (50.000 $EU), de l'UNESCO (20.000 $EU) et de plusieurs gouvernements, d'ONG et de donateurs individuels. Le Bureau a pris note du rapport et a rappelé que l'extension de la réserve marine des Iles Galapagos sera discutée au chapitre "Propositions d'inscription" du présent rapport.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5430 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Mont Athos (Grèce) Le Bureau a rappelé qu'à sa seizième session il avait manifesté son inquiétude devant le déboisement accru effectué sur le site, mais qu'aucune mission n'avait été effectuée. Un rapport récent, rédigé par le WWF et le Patriarcat oecuménique de Constantinople (EPC) portant sur la situation écologique du site, fait état de surpâturage, de pollution chimique, ainsi que d'un projet de construction de barrage hydro-électrique. L'UICN a insisté sur la nécessité de réaliser des études d'impact, d'élaborer un plan de gestion de la forêt et d'instaurer un système de réserves. Le Bureau a pris note du rapport et demandé au Centre d'écrire aux autorités concernées pour leur faire part de son inquiétude suscitée par le rapport mentionné ci-dessus. Il faudra demander à la Grèce de présenter un rapport à la dix-huitième session du Comité.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5431 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Parc national du Banc d'Arguin (Mauritanie) Le Bureau a pris note du rapport du Centre faisant état de la traversée du site par le Rallye Paris-Dakar laquelle n'a eu que très peu d'impact sur la situation écologique du Parc. L'UICN a présenté un rapport sur le projet de capture de six phoques moines de la population du parc (100 à 130 individus) et leur transfert à Antibes (dans le Sud de la France) pour les élever en captivité. Après quelques discussions sur les expériences d'élevage en captivité, le Bureau a demandé qu'un rapport sur l'efficacité de l'opération de capture proposée soit adressé au Centre du patrimoine mondial.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5432 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Te Wahipounamu (Nouvelle-Zélande) Le Bureau a pris note du rapport de l'UICN sur les sujets suivants : (a) questions juridiques, en particulier revendications foncières et sites sacrés du peuple Maori; (b) pâturage permanent du bétail qui a un impact sur les valeurs naturelles du site du patrimoine mondial et qui devrait être stoppé et (c) constatation que la recommandation faite en 1986 par l'UICN et proposant d'inclure le site de la forêt côtière (forêt de Waitutu) dans la zone du site du patrimoine mondial, n'a pas été suivie d'effet. Les propriétaires fonciers maoris ont fait des plans pour vendre les terres pour des opérations de bûcheronnage.

Le Bureau a demandé au Centre d'envoyer une lettre aux autorités néo-zélandaises pour leur faire part des préoccupations mentionnées plus haut.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5433 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Sanctuaires de faune de Thung Yai - Huai Kha Khaeng (Thaïlande) Le Bureau a été informé qu'un incendie a éclaté sur le site le 22 février 1994, dans la zone tampon, et qu'il a rapidement gagné le site. Un rapport rédigé par la Division de Contrôle des Incendies de Forêts et des Secours du Département royal des Forêts à Bangkok indiquait que la lutte contre l'incendie avait été difficile, particulièrement dans la partie montagneuse du Sanctuaire. Il mentionnait également que l'incendie était entièrement éteint le 15 mars 1994 et qu'une évaluation des dégâts révélait que 10.924 ha avaient brûlé. Le rapport signalait que les incendies étaient des événements normaux et fréquents sur le site mais qu'ils ne causaient généralement pas trop de dégâts. Le Bureau a pris note du rapport et félicité les autorités thaïlandaises d'avoir soumis un rapport détaillé qui a été distribué à la session du Bureau.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5435 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Yellowstone (Etats-Unis d'Amérique) Le Délégué des États-Unis d'Amérique a donné des informations sur un rapport concernant le Parc national de Yellowstone qui a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1978. Il existe en effet un projet de création d'une mine d'or située à environ deux kilomètres au nord de la limite nord-est du site. La zone concernée est à la fois publique et privée, 20% sont placés sous l'administration du Service des Forêts américain. L'installation de la mine prendrait environ 56 acres (22 hectares) sur les marécages pour construire un lac artificiel et entrainerait la construction de routes d'accès et de maisons pour les ouvriers. On estime à environ un milliard de dollars des États-Unis l'or, l'argent et le cuivre qui pourraient ainsi être extraits. La mine se trouverait au point de départ de trois systèmes d'écoulement des eaux, dont l'un, Soda Butte Creek, se déverse dans le Parc national. Une dégradation de la qualité et de la quantité de l'eau en surface et en profondeur ainsi, entre autres, que le déplacement de la faune sauvage seraient donc à craindre. Le Délégué a souligné que les États-Unis d'Amérique tiendront le Comité et le Bureau au courant des développements de cette affaire. L'Observateur du Canada a indiqué que le Gouvernement canadien s'efforcera d'obtenir un soutien gouvernemental direct ou indirect auprès de la maison mère qui envisage l'installation de cette mine.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5436 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Parc national de Mana Pools, Aires de Safari Sapi et Chewore (Zimbabwe) Le Bureau a été informé que le site était, à la date de l'inscription, l'un des plus importants refuges de rhinocéros noirs, avec une population de 500 individus. Les dix derniers rhinocéros sont actuellement en cours de capture pour être transférés et protégés de manière intensive. Le site n'a jamais reçu d'assistance au titre du Fonds du patrimoine mondial pour contrôler le braconnage.

Le Bureau a exprimé sa vive préoccupation quant à la perte de l'une des valeurs du site en tant que patrimoine mondial et a demandé au Centre de travailler en étroite collaboration avec le Secrétariat de CITES et l'UICN pour définir les leçons à tirer de cette regrettable expérience. Ce cas spécifique pourrait être utilisé pour coordonner les efforts à entreprendre par les Secrétariats de la Convention du patrimoine mondial et de la Convention CITES.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5437 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Angkor (Cambodge) M. Bouchenaki, Directeur de la Division du patrimoine physique, après avoir rappelé les recommandations faites par le Comité lors de l'inscription du site d'Angkor sur la liste du patrimoine mondial en décembre 1992, a souhaité informer le Bureau des dernières dispositions prises par le Directeur général del'UNESCO au sujet de la sauvegarde d'Angkor. Le Directeur général a décidé de renforcer le Bureau de l'UNESCO au Cambodge, en nommant M. Khamliène Nhouyvanisvong, ancien Sous-Directeur général a.i. pour les Relations extérieures, au poste de Directeur de ce Bureau et en qualité de Représentant personnel du Directeur général. De son côté, M. Richard Engelhardt a été appelé à de nouvelles fonctions au Bureau régional de l'UNESCO pour l'Asie et le Pacifique à Bangkok, en tant que Conseiller régional pour la culture. M. Bouchenaki a également informé le Bureau de la nomination de M. Azedine Beschaouch aux fonctions de Chargé de mission auprès du Sous-Directeur général pour la culture. M. Beschaouch continuera néanmoins à suivre les travaux techniques concernant la sauvegarde d'Angkor en qualité de Représentant spécial du Directeur général.

Mme Minja Yang, en tant que responsable des programmes intersectoriels pour le Cambodge et Chef de l'Unité Angkor, a été invitée à présenter les dernières évolutions du projet de "zonage et gestion de l'environnement du site d'Angkor" (ZEMP). Mme Yang a distingué les catégories de protection des sites culturels qui ont servi de base à l'établissement des différentes zones à Angkor: i) sites monumentaux; ii) réserves archéologiques protégées; iii) paysages culturels protégés; iv) points d'intérêt archéologique, anthropologique et historique. Elle a souligné l'importance de prendre en considération les aspects sociologiques, touristiques et économiques, en vue d'un développement intégré durable de la région d'Angkor.

En complément de l'information sur le zonage du site d'Angkor, M. Beschaouch a présenté les conclusions de sa récente mission au Cambodge. Il a souligné le fait que le Comité international de coordination pour la sauvegarde et le développement d'Angkor, créé lors de la Conférence intergouvernementale de Tokyo, co­présidé par la France et le Japon et dont l'UNESCO assure le secrétariat, a strictement observé les recommandations du Comité du patrimoine mondial. A cet égard, sur la base des propositions faites par le "ZEMP", le Gouvernement royal du Cambodge, par le décret-loi du 4 juin 1994 relatif en particulier au zonage et à la gestion du site d'Angkor, a défini une zone de sauvegarde qui couvre dans son ensemble (Angkor proprement dit, Banteay Srei et Roluos) une superficie de 401 kilomètres carrés. M. Beschaouch a ajouté que, lors de la prochaine session parlementaire du Royaume du Cambodge, deux textes de loi relatifs à la protection des biens culturels et à l'administration du site d'Angkor seraient soumis à l'examen de l'Assemblée nationale. Il a tenu à souligner l'exemplarité du Royaume du Cambodge dans sa volonté de mettre en place une structure juridique, règlementaire, technique et administrative pour la sauvegarde intégrée du site d'Angkor.

A la fin de cet exposé, le représentant de l'ICOMOS a exprimé sa satisfaction au sujet des actions entreprises pendant les 18 derniers mois en faveur de la sauvegarde du site d'Angkor et a félicité le Secrétariat de l'UNESCO pour son travail. Le déléguéde la Thaïlande a proposé l'envoi d'une lettre de félicitations au Gouvernement royal du Cambodge. Le délégué du Sénégal, après avoir félicité M. Beschaouch pour sa nomination à l'UNESCO, s'est associé à cette dernière initiative.

Le Bureau a approuvé cette proposition.

A titre de complément d'information, M. Beschaouch a insisté sur le volume et la qualité des travaux menés par les équipes françaises et japonaises à Angkor. Il a signalé que le "WMF" se propose, en accord avec le Gouvernement royal du Cambodge, de développer et de diversifier son action. Enfin, il a attiré l'attention sur l'intérêt, en ce qui concerne les données recueillies dans le cadre du programme "GIS" sur la base du logiciel "Intergraph", de les convertir vers la base "SPANS", grâce en particulier à la collaboration de "Parks Canada".

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5438 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Tombouctou (Mali) Les trois mosquées de Djingareiber, Sankore et Sidi Yahia ont été inscrites sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1990. Ces biens sont menacés par des dangers prouvés, précis et imminents qui sont:

a) une altération grave des matériaux (le banco);

b) une altération grave des structures;

c) un facteur climatique: la désertification.

Le Bureau a été informé de la teneur du rapport sur l'état de conservation de ces trois mosquées qui a été établi en français par le consultant de l'UNESCO qui avait élaboré en 1990 la proposition d'inscription sur la Liste du patrimoine en péril. Dans son rapport, le consultant a constaté que la situation était sensiblement la même, et que les mosquées étaient toujours menacées des périls qui avaient été identifiés en 1990. Le consultant a également mis en relief les risques encourus par les mosquées lors des travaux annuels d'entretien. Ces travaux qui sont coordonnés par les autorités religieuses en consultation avec les comités de gestion et les maçons rattachés à chaque mosquée sont organisés en faisant appel à des dons pour la collecte des matériaux et au travail de bénévoles. Le système de bénévolat en vigueur contribue à la rapide dégradation de la technologie traditionnelle. La mauvaise qualité du banco préparé et apposé chaque année par des mains inexpertes entraîne non seulement des infiltrations d'eaux et des attaques des micro­organismes mais tend également à "blinder" le bâtiment en fragilisant sa structure. Le rapport préconise une méthode d'intervention qui implique la participation de la population locale qui, depuis la construction des mosquées, est chargée de leur entretien et continue d'exprimer ainsi la réalité d'une culture religieuse bien vivante. Cette méthode prévoit l'organisation d'un chantier pilote sur une zone restreinte dans chaque mosquée, en trois temps:

1) préparation d'une étude documentée répertoriant toutes les phases des travaux d'entretien annuels afin de bien cerner les méthodes d'organisation des chantiers de bénévoles;

2) identification avec les spécialistes des adjuvants et stabilisateurs adéquats pour le banco de Tombouctou;

3) organisation du chantier pilote qui devrait être confié à un- architecte malien, secondé par des techniciens de la municipalité. L'architecte aurait également la responsabilité de définir un programme de conservation à long terme en tenant compte des réalités locales, tout en veillant au respect et à l'amélioration de la technique traditionnelle.

Le Bureau a demandé au Centre du patrimoine mondial de prendre contact avec les autorités maliennes afin qu'elles préparent un rapport, qui sera soumis à la 18e session du Comité, sur les suites réservées au rapport du consultant de l'UNESCO. Vu la situation dramatique de la ville où l'insécurité règne et qui est menacée par l'avancée des dunes, le Centre du patrimoine mondial devra définir de concert avec les autorités maliennes des modalités de coopération adaptées à la gravité de la situation.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5439 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Mines de sel de Wieliczka (Pologne) Au cours de sa présente session, le Bureau a été informé par le Secrétariat du Centre du patrimoine mondial que ce site inscrit en 1978 était toujours menacé par de fréquentes inondations. Toutefois, les autorités polonaises disposent, grâce à une assistance financière de l'Union européenne, du matériel de pompage nécessaire au maintien d'un niveau de salubrité satisfaisant dans la partie historique de la mine.

Par ailleurs, les membres du Bureau ont appris que : les autorités polonaises avaient préparé, en 1991, une étude sur les niveaux d'humidité et qu'en 1993 les données collectées avaient été examinées au cours d'un séminaire qui s'est déroulé aux États-Unis, et auquel ont participé, grâce à un financement du Fonds du patrimoine mondial, deux experts polonais.

Le séminaire a émis des recommandations pour la conservation à long terme de la mine qui prévoient l'élaboration d'un projet de ventilation et de déshumidification pour lequel il est nécessaire d'acquérir un équipement estimé à 156.000 dollars des États-Unis. Les autorités polonaises pourraient être amenées, dans les prochains mois, à formuler une demande de coopération technique afin que le Fonds du patrimoine mondial participe partiellement à l'achat de cet équipement.

Le Bureau a pris note avec satisfaction de ces informations, et le Centre du patrimoine mondial se tiendra informé des différentes phases d'exécution de ce projet.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5440 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Butrint (Albanie) Le coordonnateur du programme "100 sites historiques" Plan d'action pour la Méditerranée du PNUE a présenté ce site archéologique inscrit en 1992, qui est immergé sous 1.50m d'eau du fait d'un effondrement. Toutefois, les travaux d'entretien y sont conduits de manière satisfaisante par l'Institut d'Archéologie du Département d'Antiquités, malgré la faiblesse des ressources humaines et financières. Le Bureau a été informé de la volonté des autorités albanaises de créer un parc archéologique, naturel et culturel. Pour ce faire, l'Institut d'Hydrologie de Tirana prépare une étude qui a pour but d'identifier les causes de l'effondrement. En conséquence, le Bureau a demandé au Centre du patrimoine mondial d'écrire aux autorités albanaises en leur demandant de leur fournir des informations sur:

- la législation spécifique du site;

- les résultats de l'étude préparée par l'Institut d'Hydrologie;

- l'état d'avancement du programme de protection et de gestion du site;

- l'opportunité de constituer un comité d'experts internationaux en associant les missions archéologiques qui travaillent sur le site.

Le Centre du patrimoine mondial transmettra dès réception ces informations au Comité.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5441 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B La Grande Muraille ; Le Palais impérial des Dynasties Ming et Qing; Le Mausolée du Premier Empereur Qin; Les Grottes de Mogao; Le-Site de l'Homme de Pékin à Zhoukoudian (Chine) Le Bureau a été informé des résultats de.la mission de suivi effectuée par le Centre du patrimoine mondial sur les cinq sites culturels du patrimoine mondial que compte actuellement laChine : La Grande Muraille, le Palais impérial des Dynasties Ming et Qing, Le Mausolée du Premier Empereur Qin, Les Grottes de Mogao et Le Site de l'Homme de Pékin à Zhoukoudian.

D'une manière générale, la mission a été impressionnée par la qualité de l'entretien des sites du patrimoine mondial en Chine et par le professionnalisme dont fait preuve le personnel qui en est responsable. Toutefois, la mission a pu aborder plusieurs questions techniques spécifiques avec le Bureau d'Etat des Biens culturels et d'autres instances responsables en Chine ; notamment la nécessité d'une formation en matière de conservation des monuments de pierre en ruine, la conservation des structures en terre, la conservation du marbre, les nouvelles techniques d'assemblage en matière de conservation du bois d'oeuvre, la conservation des peintures murales, l'enregistrement assisté par ordinateur du relevé des monuments et les techniques de relevé géophysique archéologique. La mission a fait remarquer que le suivi était un processus à double sens et que les représentants de l'État partie dont les sites faisaient l'objet d'un suivi pouvaient souvent fournir des informations techniques inappréciables et pertinentes pour des sites du patrimoine mondial situés dans d'autres pays. En ce qui concerne la gestion des sites du patrimoine mondial en Chine, le rapport a traité des équipements et installations touristiques, de la pression exercée par les visiteurs et des constructions abusives sur les sites du patrimoine mondial, un certain nombre d'entre-elles ayant été érigées depuis l'inscription des sites.

Le Représentant de la Chine a exprimé ses remerciements pour le travail de la mission et expliqué qu'un certain nombre de problèmes soulevés par la mission étaient aussi des sujets de préoccupation pour les experts chinois et que le Bureau d'Etat pour les biens culturels était déjà en relation à ce sujet avec les autorités provinciales et les autres instances responsables. La Chine désire en effet s'assurer que les travaux de conservation étaient en conformité avec les normes internationalement reconnues. Il a déclaré que l'intérêt général pour le patrimoine culturel se développait en Chine, ce qui rendait le travail de la mission particulièrement utile. Il s'est félicité du fait que la mission avait pu éclaircir un certain nombre de malentendus au sujet des plans relatifs aux Grottes de Mogao, malentendus qui ont pu causer une certaine inquiétude en Chine comme à l'étranger, et a exprimé son désir que les résultats de la mission puissent être disponibles sous forme d'un rapport écrit.

En réponse à la demande du Représentant de la Thaïlande, le Directeur du Centre du patrimoine mondial a dit qu'il se mettrait en rapport avec les autorités chinoises et les membres de la mission, dans l'espoir que ses résultats puissent être disponibles à temps pour la prochaine réunion du Bureau. Il s'est félicité par avance des suites de cette mission qui allaient se concrétiser par le renforcement des relations entre le Centre et les autorités chinoises et a indiqué qu'il avait déjà reçu des demandes d'assistance technique à propos des besoins en matière de formation identifiés par la mission.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5442 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Monuments romains et romans d'Arles (France) Le coordonnateur du programme "100 sites historiques" PAM/PNUE a souligné le caractère exemplaire des mesures de conservation. Il a fait état des efforts financiers considérables consentis par la Municipalité. Il a exposé succinctement les grandes lignes du "Plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé d'Arles". Il a également évoqué le projet de prévention contre la pollution atmosphérique en vue de la conservation de la Primatiale Saint-Trophime. Ce projet financé partiellement par le "World Monument Fund" a mis au point un système de surveillance qui permet de déceler et de prévoir 24h sur 24h toutes les variations atmosphériques.

L'Observateur de l'Allemagne a exprimé sa satisfaction devant le travail accompli et suggéré que les spécialistes français et allemands impliqués dans la conservation de la pierre puissent échanger leurs observations et expériences.

Le Bureau a pris note avec satisfaction des efforts considérables engagés par l'Etat et la Municipalité, et a souligné son caractère exemplaire.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5443 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST
18 BUR VI.B Ville hanséatique de Lübeck (Allemagne) Le Bureau a été informé des conclusions de la mission qui a visité Lübeck en mai 1994 pour discuter des problèmes que poserait le projet de développement du centre de la ville. Le Bureau a recommandé que les autorités de Lübeck soient invitées à réviser leur législation en matière de protection du patrimoine afin de disposer de suffisamment de temps pour réaliser une étude approfondie sur le riche patrimoine archéologique de la ville et pour prendre des mesures permettant de rendre accessibles au public les importantes découvertes archéologiques et artistiques. Il a également recommandé que les autorités cherchent à s'assurer la collaboration d'un bureau d'études international spécialisé dans la planification urbaine afin de préparer une stratégie de développement intégré qui concilie les objectifs concurrents de la conservation du patrimoine, du tourisme et de la croissance économique.

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https://whc.unesco.org/fr/decisions/5444 wh-support@unesco.org Mon, 04 Jul 1994 00:00:00 EST