Patrimoine mondial https://whc.unesco.org?cid=305&l=fr&&&searchDecisions=&search_decision=&search_focalpoint=&search_session_decision=59&search_status=&search_theme=&action=list&mode=rss Centre du patrimoine mondial - décision du Comité 90 fr Copyright 2024 UNESCO, World Heritage Centre Sun, 28 Apr 2024 17:31:52 EST UNESCO, World Heritage Centre - Decisions https://whc.unesco.org/document/logowhc.jpg https://whc.unesco.org 19 BUR VI.20 Parc national du Simen (Ethiopie) Le Bureau a rappelé que le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1978 et a pris note des résultats d'un rapport sur l'atelier traitant de "La gestion du Parc national du massif du Simen" qui s'est tenu à Gondar du 15 au 17 février 1995, ainsi que d'un rapport de 40 pages sur "l'Etude de base sur le massif du Simen" préparé par l'Université de Berne (Suisse).

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5472 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Réserve naturelle de Srébarna (Bulgarie) Le Bureau a rappelé que ce site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1983 et placé sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1992. Un rapport sur les efforts de l'État partie en matière de restauration a été présenté à la dernière session du Bureau. Deux projets d'assistance internationale à petite échelle financés par le Fonds du patrimoine mondial sont en cours sur le site qui bénéficie également d'assistance internationale d'autres sources. Le 29 juin 1995, le Centre du patrimoine mondial a reçu un rapport préparé par le ministère de l'Environnement de la République de Bulgarie, rappelant l'histoire du site et la dégradation de son état de conservation qui a mené à son inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril et sur le Registre de Montreux de la Convention de Ramsar en 1993. Les mesures prises pour restaurer l'intégritéécologique du site ont abouti principalement à des études, à la construction d'un canal et à la mise en place d'un programme de suivi permettant de superviser l'état de la Réserve depuis 1994. La liaison hydraulique entre le lac et le Danube a été rétablie et le niveau des eaux est maintenant monté d'un mètre. De plus, il a été indiqué que le pélican dalmate continuait à nicher dans le site.

Le Représentant de l'UICN a souligné que l'on attendait un rapport de suivi détaillé du Secrétariat de la Convention de Ramsar et il a rappelé que le Bureau précédent craignait que le site ne possède plus les valeurs qui avaient permis son inscription.

Le Bureau a pris note du rapport adressé par l'État partie ainsi que des commentaires de l'UICN et il a recommandé de ne pas prendre de décision avant de recevoir le rapport de suivi préparé par le Secrétariat de la Convention de Ramsar. Ce rapport devrait être présenté à la session du Bureu sortant en décembre 1995.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5461 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Parc national Plitvicka (Croatie) Le Bureau a rappelé que le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1992. Des missions ont été effectuées sur place en 1992 et 1993. La situation reste critique par suite du conflit armé et de la situation politique dans la région qui ne s'est pas améliorée. Lé Comité a décidé à sa 18e session de maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril et une autre mission d'enquête doit être programmée pour le site en 1995-1996, particulièrement dans la forêt vierge de Korkaova Uvala. Etant donné la poursuite du conflit armé dans la région, le Bureau recommande au Comité de maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5462 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Parc national Sangay (Equateur) Le Bureau a rappelé que le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1983 et a été porté sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1992 à cause des menaces que représentaient le braconnage, les empiétements à l'intérieur des limites et la construction non planifiée d'une route. Un projet d'assistance internationale est en cours, dans le cadre du Fonds du patrimoine mondial et la partie "équipement" du projet a été menée à bien en 1994. De plus, le Centre du patrimoine mondial a reçu en mars 1995 un rapport préliminaire de l'INEFAN (Instituto Ecuatoriano Forestal y de Areas Naturales y Vida Silvestre) sur l'impact environnemental de la construction de la route Guamote-Macas qui traverse le parc, ainsi qu'un rapport final de la Commission (Ministère des Travaux publics/INEFAN) en mai 1995. La Commission a étudié les questions suivantes : (1) l'impact environnemental des sept premiers kilomètres de la route qui ont été construits ; (2) les mesures à prendre pour atténuer l'impact environnemental des vingt-trois derniers kilomètres qui restent à construire et (3) des directives pour la gestion du Parc afin d'atténuer l'impact négatif de la nouvelle route.

Le rapport fait clairement apparaître que la route a causé des dommages irréversibles à l'environnement naturel car sa construction a provoqué un certain nombre de glissements de terrain. La Commission a recommandé de prendre les mesures suivantes : rétrécir la route (pour en limiter la largeur à 6 mètres) ; travailler uniquement manuellement et ne pas utiliser d'engins lourds pour l'enlèvement des déblais ; faire superviser le site par des spécialistes de l'environnement ; installer des postes de contrôle supplémentaires à l'entrée du Parc pour mettre fin à l'implantion spontanée.de communautés ; intensifier les rondes des patrouilles dans le Parc pour permettre uniquement le développement d'un tourisme écologique contrôlé par le gouvernement ; créer un petit centre d'accueil pour les touristes ; établir absolument un'inventaire des propriétaires terriens légitimes et obtenir que la nouvelle partie de la route soit considérée comme une "bande pilote environnementale".

Le Représentant de l'UICN a souligné que l'impact sur le site était plus important que prévu et que le bureau local de l'UICN fournirait un rapport de mise à jour sur l'état du site en septembre 1995.

Le Bureau a demandé au Centre d'écrire au Gouvernement équatorien pour féliciter les autorités du rapport d'impaét, leur faire part des préoccupations du Bureau et leur demander des éclaircissements sur le degré actuel des menaces pesant sur le site.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5463 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Réserve de nature intégrale du Mont Nimba (Guinée/Côte d'Ivoire) Le Bureau a rappelé que le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1992 à cause d'un projet de prospection minière et des menaces dues à l'arrivée d'un grand nombre de réfugiés des pays voisins. Une mission d'experts a été entreprise en 1993 et les propositions de révision des limites du site ont été acceptées par la 17e session du Comité en 1993. Un projet d'assistance internationale dans le cadre du Fonds du patrimoine mondial a été mené en 1994 et un rapport a été présenté à la 18e session du Comité du patrimoine mondial. Les ministères français de la Coopération et de l'Environnement ont chargé le Comité français de l'UICN d'une étude et d'une revue du site à la demande du Gouvernement guinéen, afin d'évaluer les besoins prioritaires et les possibilités de futurs investis­sements.

Deux experts du Comité français de l'UICN ont présenté un rapport sur une mission effectuée sur place à la fin de 1994. La mission a révélé que la communauté des bailleurs de fonds n'a pas accordé le suivi nécessaire au soutien du site et qu'il y a également des problèmes dus à l'absence d'engagement du Gouvernement guinéen. Le site ne bénéficie pas d'une protection ou d'un classement juridique suffisants en tant qu'aire protégée sur le plan national. Les responsabilités sont en outre partagées entre quatre ministères. L'expert a également fait état des impacts négatifs du projet éventuel d'exploitation minière sur un territoire limitrophe au site. La mission a d'autre part fait état de questions scientifiques, y compris l'absence de cartographie topographique et thématique et le manque de contrôle de la qualité de l'eau. La mission a recommandé d'améliorer la gestion de la conservation, y compris les inventaires des ressources financières provenant de la coopération internationale et des organismes bilatéraux de développement. Les projets de routes doivent être revus et il faut élargir les projets de développement rural à l'extérieur du site. L'amélioration des projets éducatifs et de développement avec la population locale est considérée comme la pierre angulaire de la protection future du site.

Le Bureau a rappelé que les limites du site avaient été révisées et adoptées par la 17e session du Comité du patrimoine mondial et il a demandé au Centre, en collaboration avec l'UICN, de suivre les résultats de la mission, et notamment d'adresser une lettre aux autorités guinéennes pour leur demander des éclaircissements sur la protection juridique et sur le classement du site. Il a recommandé au Comité du patrimoine mondial de maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5464 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Sanctuaire de faune de Manas (Inde) Le Bureau a rappelé qu'à sa 18e session, le Comité du patrimoine mondial avait pris note de l'information fournie par le Gouvernement indien, par l'intermédiaire du Délégué permanent, selon laquelle "si les représentants du Centre du patrimoine mondial et du Comité du patrimoine mondial désirent visiter New Delhi, Assam et Manas pour discuter ou voir le site, ils seront volontiers accueillis par les autorités concernées du Gouvernement indien". Dans la même lettre, les autorités indiennes indiquaient également que le Gouvernement indien ferait participer des ONG au niveau local au suivi de l'état de conservation du site. Il faut encourager la coopération entre les autorités responsables de la gestion du Sanctuaire de faune de Manas en Inde et du Parc national de Manas au Bhutan. Afin d'améliorer la coopération entre l'Inde et le Bhutan pour la préservation de l'écosystème de Manas, le Gouvernement bhutanais devrait être invité à ratifier la Convention dès que possible.

Le Bureau a demandé au Centre du patrimoine mondial, en coopération avec le Gouvernement indien, de définir en détail les attributions d'une mission à New Delhi, en Assam et à Manas, en Inde.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5465 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Parc national des Everglades (Etats-Unis d'Amérique) Le Bureau a rappelé que le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1993, étant donné le nombre croissant de menaces qui pèsent sur lui depuis son inscription sur la Liste en 1979. L'Etat fédéral et les autorités locales, ainsi que des fondations privées, se sont réunis pour fournir un soutien financier important pour la gestion du site et sa restauration à long terme. Le Comité a pris note d'un rapport détaillé préparé par les autorités américaines, rapport qui a été présenté à sa 18e session.

Le Centre du patrimoine mondial a reçu un rapport de suivi du "National Park Service" en mai 1995, indiquant que le Gouvernement fédéral est engagé dans le programme de restauration du parc national des Everglades sous l'égide d'un groupe de travail fédéral pour la restauration. Le groupe a fourni un compte rendu d'ensemble indiquant les priorités, les nouvelles réalisations récentes et les prochaines étapes clés dans le programme fédéral de restauration des Everglades. Le Gouverneur et le Cabinet de l'Etat de Floride ont approuvé l'acquisition de certaines parties de Frog Pond, zone humide ayant toujours servi de transition, située à la limite est du Parc, particulièrement importante pour la restauration des nappes phréatiques et du niveau des eaux en surface. De récentes négociations ont conduit à un accord avec les propriétaires.

Le Bureau a conclu que le site reste sérieusement menacé et recommande de le maintenir sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5467 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Parc national des Virunga (Zaïre) Le Parc national des Virunga, inscrit selon les critères (ii) (iii) et (iv) en 1979, a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en décembre 1994, à la suite des événements tragiques au Rwanda qui ont provoqué une arrivée massive de réfugiés en provenance de ce pays. Le Parc national des Virunga, situé à la frontière entre le Rwanda et l'Ouganda, a été déstabilisé par l'arrivée incontrôlée de réfugiés, cause de déforestation et de braconnage sur les sites. Le Bureau a rappelé que la Présidente du Comité du patrimoine mondial avait approuvé l'octroi d'une assistance d'urgence de 50.000 dollars EU pour le Parc national de Kahuzi-Biega et le Parc national des Virunga. Le projet est exécuté en coopération avec l'UICN, le WWF et le Programme international pour la conservation des gorilles. Un rapport sur le projet a été reçu au moment de la session du Bureau ; il indique que le projet du Fonds du patrimoine mondial est effectivement capital pour aider à maintenir les activités de gestion du Parc et contribuer à maintenir le personnel en place. Néanmoins, la situation écologique du Parc ne s'améliore pas,' les forêts de bambous ont été abattues et le nombre d'éléphants et d'hippopotames a beaucoup diminué dans le site. La population de buffles est également menacée. Le rapport indique que le site est considéré comme une source essentielle de combustible et de bois de construction pour les réfugiés et que 30.000 à 40.000 personnes pénètrent chaque jour dans le Parc.

Le rapport recommande : (1) une solution politique à long terme, avec évacuation des camps de réfugiés situés à l'intérieur du site et (2) le paiement par l'IZCN des salaires de son personnel employé dans le Parc.

Le Bureau a longuement discuté de la situation et a recommandé : (1) de préparer un communiqué de presse en collaboration avec l'UICN pour une action de sensibilisation sur la nécessité de rapatrier les réfugiés et transférer les camps ; (2) d'écrire une lettre au Gouvernement zaïrois pour obtenir davantage d'aide opérationnelle, y compris le paiement des salaires du personnel du site ; (3) que le Centre organise une réunion entre le Directeur général de l'UNESCO et l'Ambassadeur du Zaïre afin de discuter de ces questions, et (4) que, à la demande du Délégué du Sénégal, toutes les possibilités de solution soient explorées dans le cadre du système des Nations Unies, notamment avec le HCR et le PNUD. Le Bureau a par ailleurs demandé au Centre d'écrire une lettre pour féliciter le PNUD/FME et la GTZ pour le soutien qu'ils ont apporté à la protection du site et encourager une coopération permanente entre le coordinateur spécialiste de l'environnement nouvellement nommé et le Centre du patrimoine mondial.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5468 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Zone de nature sauvage de Tasmanie (Australie) Le Bureau a rappelé que ce site mixte a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1982 et que le Bureau à sa 18e session en juillet 1994 avait discuté de plusieurs rapports qui faisaient état d'opérations d'abattage dans les zones adjacentes à celle du site du patrimoine mondial. L'UICN a fait une mise à jour de la situation et a rappelé deux sujets de préoccupation évoqués : d'une part, il existe un territoire couvert de forêts à l'extérieur du site qui pourrait posséder des valeurs de site de patrimoine mondial et, d'autre part, les activités d'abattage et de construction de routes tout près du site pourraient avoir un impact négatif sur le site actuel du patrimoine mondial. L'UICN a noté que les Assemblées générales de l'UICN de 1990 et 1994 avaient instamment demandé à l'Australie de procéder à une évaluation des valeurs de patrimoine mondial de ces zones et que les récentes préoccupations concernant l'impact de l'exploitation des forêts ont été exprimées par les Comités australien et néo-zélandais de l'UICN ainsi que par la Wilderness Society en Tasmanie.

Le Directeur général de l'UICN a écrit au Gouvernement australien en mars 1995 pour lui demander conseil à ce sujet. Une réponse détaillée en date du 28 juin 1995 lui a été adressée par le sénateur Faulkner, ministre australien de l'Environnement ; elle indique que les Gouvernements d'Australie et de Tasmanie s'engagent à protéger les valeurs du patrimoine mondial et à entreprendre une évaluation d'ensemble des forêts de Tasmanie. L'ICOMOS a demandé à être informé si certaines valeurs culturelles étaient menacées. L'Observateur de l'Australie a insisté sur le fait que l'évaluation à entreprendre concernait à la fois les valeurs naturelles et culturelles des zones forestières de ce bien et que le Gouvernement australien s'était engagé à protéger les valeurs du patrimoine mondial.

Le Bureau a noté les sujets de préoccupation exprimés concernant les activités d'abattage et de construction de routes dans des zones forestières et susceptibles d'avoir un impact négatif sur les valeurs de patrimoine mondial de la Zone de nature sauvage de Tasmanie. Il a décidé de remercier l'État partie pour la réponse encourageante du ministre australien de l'Environnement. Le Bureau a noté, en particulier : (1) l'engagement des gouvernements d'Australie et de Tasmanie pour négocier un Accord régional sur les forêts qui comprendrait une évaluation d'ensemble d'une large gamme de valeurs - y compris des valeurs de patrimoine mondial - pour une zone forestière de Tasmanie ; (2) que, d'ici-là, les deux Gouvernementst se sont mis d'accord pour éviter les activités qui puissent porter atteinte de manière grave aux zones de forêts anciennes ou de nature sauvage possédant éventuellemènt une grande valeur sur le plan de la conservation ; (3) que d'ici l'aboutissement d'un Accord régional sur les Forêts, les deux Gouvernements se sont mis d'accord pour entreprendre en commun un accord précisant les zones forestièresoù l'abattage commercial sera suspendu afin, entre autres, de permettre l'évaluation des valeurs du site en tant que patrimoine mondial. Le Bureau a demandé à être tenu informé de tous faits nouveaux permettant de maintenir l'intégrité du site existant et de conduire à l'identification par l'État partie de nouvelles valeurs de patrimoine mondial, y compris par des ajouts possibles des limites de la Zone de nature sauvage de Tasmanie.

L'ICOMOS a rappelé que ce site était un site mixte et que dans l'avenir les informations le concernant devraient être adressées aussi bien à l'ICOMOS qu'à l'UICN.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5469 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Parc national du Manovo-Gounda Saint-Floris (République centrafricaine) Le Bureau a rappelé que le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1988 et a fait l'objet d'un rapport de suivi à la 16e session du Comité à Santa Fe. A l'époque, le système de gestion avait échoué et le site était particulièrement menacé. Il avait été recommandé que le Centre du patrimoine mondial effectue une mission sur place. L'instabilité a continué à prévaloir en 1993 et 1994.

En 1994, un nouveau Gouvernement a été nommé et la Compagnie générale d'aéronautique (CGA), entreprise française, a décidé de tenter une expérience touristique pour laquelle elle a obtenu une concession de vingt ans, en 1985. L'entreprise La Gounda-Manova S.A. a travaillé avec le nouveau Gouvernement pour négocier le financement, les besoins en personnel et la direction de la gestion du site. Du 9 au 14 mai 1995, une mission de suivi a été effectuée pour le compte du Centre du patrimoine mondial par un responsable de la Division des sciences écologiques de l'UNESCO. Cette mission a fourni un rapport positif sur la situation actuelle dans le Parc. Le Bureau s'est félicité de ce qu'un rapport ait enfin pu être fait sur ce site, en a pris note et a demandé au Centre et à l'UICN de se tenir informés des suites du projet.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5470 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Parc national des Galapagos (Equateur) Le Bureau a rappelé, à la demande du Délégué de l'Allemagne, les discussions qui avaient eu lieu lors des précédentes sessions sur l'état de conservation du site ainsi que sur les mesures à prendre en faveur de la Réserve marine des Galapagos. Par lettre du 27 janvier 1995, le Centre' a demandé aux autorités équatoriennes de fournir des informations à temps pour la session du Bureau mais il n'a reçu aucune réponse. Le Représentant de l'UICN a informé le Bureau que la situation sur le site ne s'était pas améliorée mais que le temps avait manqué pour présenter un rapport à cette session du Bureau. Un rapport sera préparé pour la 19e session du Comité du patrimoine mondial.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5471 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Réserve de la biosphère Rio Platano (Honduras) Le Centre a informé le Bureau qu'il avait reçu un rapport de la Fundaciôn Rio Platano au sujet de ce site qui a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1982. Le rapport fait étatd'intrusions agricoles à la limite ouest du site. Des informations complémentaires ont été obtenues le 12 avril 1995 sur le programme de réforme de l'aménagement du territoire et sa mise en oeuvre dans le nord-est du Honduras. Le programme d'implantation menace plusieurs zones protégées. Le Centre a pris contact avec les autorités concernées pour obtenir d'autres informations à ce sujet. Le Centre a reçu des rapports complémentaires indiquant que le Gouvernement du pays ne s'engageait pas de manière appropriée en faveur de la conservation du site. Une colonisation planifiée ou non se met en place et les activités d'abattage non autorisées ainsi que le braconnage des oiseaux et du gibier prennent des proportions importantes. Les cultures autochtones sont menacées par la colonisation de nouveaux arrivants de l'extérieur. Le Centre du patrimoine mondial a informé le Délégué permanent du Honduras de ces sujets de préoccupation en avril 1995 mais n'a reçu aucune réponse jusqu'ici.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5473 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Shirakami-Sanchi (Japon) Le Centre a informé le Bureau qu'il avait reçu plusieurs lettres concernant l'abattage de forêts de hêtres à l'extérieur du site du patrimoine mondial et qu'il les a transmises pour examen à l'UICN. Le Bureau a rappelé que le site a été inscrit en 1993 et que le Comité avait à l'époque recommandé d'effectuer une revue du site au bout de trois ans. Le Bureau a invité le Centre à organiser une mission afin d'étudier "l'avancement de la mise en oeuvre du plan de gestion en ce qui concerne les exigences de la Convention du patrimoine mondial.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5474 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Parc national du Lac Malawi (Malawi) Le Bureau a été informé que la Division de l'Equipement de l'UNESCO, en coopération avec le Centre, a envoyé une mission sur ce site du patrimoine mondial en avril 1995, afin de passer en revue les projets d'assistance internationale sur le site et d'effectuer une évaluation et une estimation des besoins futurs. La mission a effectué une revue détaillée des projets d'assistance technique au titre du Fonds du patrimoine mondial (y compris l'achat de bateaux) et a contribué à l'élaboration de projets appropriés, notamment un inventaire écologique des régions côtières des îles du Parc national du Lac Malawi. Cela devrait permettre aux autorités de mieux contrôler les modifications de l'état de conservation du site. Au cours de la mission, un projet éducatif sur l'environnement a été discuté sur place ; il devrait impliquer la participation des villages situés à l'intérieur du site du patrimoine mondial. Un tel programme serait essentiel car la population augmente à l'intérieur du site et sa subsistance dépend largement des ressources locales en bois et en poisson. Le Bureau a pris note de ce rapport.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5475 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Sanctuaire de baleines d'El Vizcaino (Mexique) Le Bureau a pris note du rapport oral sur le site présenté par l'UICN indiquant que Mitsubishi Corporation, en partenariat avec le Gouvernement mexicain, projette de transformer une partie du lagon en salines pour la production industrielle de sel. Il est prévu de construire une jetée d'un kilomètre de long, ce qui nuirait aux baleines grises dans le lagon. Le Bureau a recommandé d'écrire une lettre aux autorités pour leur faire part des sujets de préoccupation évoqués à cette 19e session du Bureau et leur demander une réponse officielle quant à la situation dans le site.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5476 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman) Le Bureau a rappelé qu'à la 18e session du Comité du patrimoine mondial, l'UICN avait été chargée de présenter au Bureau une évaluation des limites révisées de ce site, en se fondant sur le rapport du consultant travaillant au plan prévu pour cette zone. Toutefois, les autorités omanaises, qui ont engagé un consultant, ont demandé un délai pour le rapport jusqu'au 30 juillet 1995. Dès réception du rapport, une évaluation sera préparée pour présentation à la 19e session du Comité.

L'UICN s'est montré préoccupée que le rapport ne soit toujours pas disponible bien que le Comité du patrimoine mondial ait spécialement demandé ces informations et elle a signalé que cela concernait non seulement la question des limites, mais aussi le régime de gestion, le statut juridique des différentes parties du site ainsi qu'une nouvelle carte du site. Le Délégué d'Oman a indiqué que le consultant n'avait pu commencer son travail plus tôt par suite de facteurs dont il n'était pas responsable et a annoncé que les résultats seraient présentés en temps voulu.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5477 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Parc national de Huascaran (Pérou) Le représentant de l’IUCN a informé le Bureau qu’une première mission avait pu être entreprise sur ce site du patrimoine mondial. Elle a permis de passer en revue l'état du site, les moyens en personnel et les ressources du Parc, le tourisme et autres questions telles que des menaces éventuelles dues à des projets d'exploitation minière, de barrage et de construction de routes. Le Bureau a demandé au Centre : (1) d'écrire une lettre d'encouragement aux responsables de la gestion du Parc ; (2) d'écrire une lettre de la part du Président du Comité du patrimoine mondial, adressée aux autorités péruviennes, pour insister sur la nature de patrimoine mondial de la zone ainsi que sur l'importance de la protection de ses valeurs du patrimoine mondial et de son intégrité.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5478 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Parc national de Bwindi (Ouganda) Le Bureau a rappelé que le Parc national de Bwindi a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1994. Des rapports provenant de différentes sources, y compris du WWF, ont indiqué que quatre gorilles de montagne avaient été tués sur le site en mars 1995. L'UICN a informé le Bureau qu'une enquête à ce sujet était actuellement en cours en Ouganda.

Le Bureau a demandé au Centre d'informer les autorités ougandaises de sa sérieuse préoccupation concernant la diminution de la population de gorilles de montagne, et d'obtenir des informations sur les mesures prises à cet égard afin d'empêcher une nouvelle diminution de cette population.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5479 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Parc national Redwood (Etats-Unis d'Amérique) Le Centre du patrimoine mondial a été informé le 15 septembre 1994 d'un projet de construction de route à l'intérieur du site. La proposition implique la déviation d'une autoroute sur 3 km, ce qui a fait l'objet d'une étude d'impact environnemental. Le National Park Service des États-Unis et l'UICN avaient été chargés par la 18e session du Comité de suivre cette affaire. Le Centre a informé le Bureau qu'il avait reçu en mai 1995 un rapport préliminaire de suivi de la part du National Park Service ; ce rapport indique que le Département des Transports de Californie (CDT) a proposé de modifier le tracé sur 3,2 km de l'autoroute 101 près de Cushing Creek dans le comté de Del Norte afin de résoudre des problèmes logistiques et de sécurité. Un projet d'étude d'impact sur l'environnement a été établi par le National Park Service et le Department of Parks and Recreation de Californie. Soixante-seize commentaires ont été reçus, s'opposant pour la plupart à cette modification qui aurait entraîné la suppression d'au moins 200 séquoias anciens pour l'élargissement de l'autoroute. Pour répondre à l'opposition du public et des institutions, une équipe d'évaluation de l'ingénierie a étudié d'autres solutions et élaboré des stratégies pour remédier aux problèmes de sécurité et de circulation et les a présentées lors d'une réunion publique en mars 1995.

L'Observateur des États-Unis a indiqué que les projets pour le réalignement de l'autoroute avaient été abandonnés. Un rapport détaillé sera présenté à la prochaine session du Bureau.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5480 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST
19 BUR VI.20 Parc national de Yellowstone (Etats-Unis d'Amérique) Le Centre a informé le Bureau qu'un groupe de quatorze organisations nord-américaines de protection de la nature lui avait adressé une documentation détaillée concernant le Parc national de Yellowstone. Ces documents posent de sérieuses questions sur des dommages potentiels que pourrait subir le Parc, en particulier par suite d'un projet d'exploitation minière. Un avant-projet de déclaration d'impact sur l'environnement est en cours. Le Centre a pris contact avec les autorités américaines pour les informer de ses préoccupations. Des lettres du National Park Service et du Secrétaire adjoint à la Pêche et à la Nature ont été adressées au Centre pour *lui demander d'organiser une mission en collaboration avec l'UICN, d'effectuer une évaluation provisoire du projet d'exploitation minière et afin que le Comité puisse considérer l'inscription du Parc national de Yellowstone sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Le Délégué de l'Allemagne a fait part de sa préoccupation concernant les sérieuses menaces qui pèsent sur le premier Parc national qui ait été créé. Le Bureau a rappelé l'article 6.3 de la Convention du patrimoine mondial. L'Observateur du Canada a souligné que les projets d'exploitation minière seraient entrepris par une compagnie privée des États-Unis. L'UICN a rappelé un ensemble d'autres menaces, décrites dans une publication récente de l'UICN, notamment le déboisement effectué par un groupe religieux, ainsi que les effets du tourisme et de la politique concernant la nature. L'Observateur des États-Unis a invité le Centre et l'UICN à visiter le site et à faire une revue de la situation avant la fin du mois d'août. Le Bureau a décidé que : (1) une lettre du Président du Comité sera adressée à l'État partie pour lui faire part de la sérieuse préoccupation du Bureau ; (2) une mission commune sera effectuée sur le site, à condition que son financement soit assuré par des sources extrabudgétaires, et (3) un rapport sur les effets négatifs du projet minier, ainsi qu'un exposé des autres menaces qui pèsent sur Yellowstone, devraient être disponibles pour la 19e session du Comité du patrimoine mondial.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5481 wh-support@unesco.org Mon, 03 Jul 1995 00:00:00 EST