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Trois nouveaux sites ajoutés sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO

mardi 8 juillet 2008
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Le Comité du patrimoine mondial a terminé l’inscription de nouveaux sites sur la Liste du patrimoine mondial ce mardi 8 juillet avec l’ajout de deux sites et l’importante extension d’un troisième site.

Les lieux saints bahá’is à Haïfa et en Galilée occidentale (Israël), sont inscrits en tant que témoignages de la forte tradition bahá’ie en matière de pèlerinage et en raison de leur profonde signification pour cette foi. Il s’agit de 26 édifices, monuments et sites, répartis sur 11 lieux à Acre et Haïfa, associés aux fondateurs de cette croyance, notamment le tombeau de Bahá’u’lláh à Acre et le mausolée du Báb à Haïfa. S’y ajoutent des maisons, des jardins, un cimetière et un grand ensemble de bâtiments modernes de style néo-classique dédiés à l’administration, à la recherche et aux archives.

Le domaine du chef Roi Mata est le premier bien du Vanuatu à être inscrit sur la Liste. Ce domaine consiste en trois sites des îles d'Efate, de Lelepa et d'Artok qui sont associés avec la vie et la mort, aux alentours de 1600 après JC, du dernier détenteur du titre de chef ou Roi Mata dans ce qui est aujourd'hui le centre du Vanuatu. Le bien comprend la demeure du Roi Mata, le site de sa mort et un site funéraire collectif. Il est étroitement associé aux traditions orales entourant le chef et aux valeurs morales qu'il défendait. Le site reflète la convergence entre la tradition orale et l'archéologie; il témoigne de la persistence des réformes sociales du Roi Mata qui ont mis fin à des conflits qui restent encore d'actualité pour les habitants de la région.

Le Comité a également approuvé l’extension des Centres historiques de Berat et Gjirokastra (Albanie). Il s’agit en fait de l’ajout du centre de la ville de Berat à celle de Gjirokastra, inscrite en 2005 en tant qu’exemple rare et bien conservé d’une cité ottomane. Berat, située en Albanie centrale, témoigne de la coexistence de différentes communautés religieuses et culturelles au long des siècles. Cette ville qui compte aujourd’hui 64 000 habitants dispose d’un château – le Kala – datant principalement du XIIIème siècle mais dont l’origine remonte au IVème siècle avant J.-C.. Le site de la citadelle comporte de nombreuses églises byzantines - dont plusieurs du XIIIème siècle – qui sont parfois dotées de précieuses peintures murales et d’icônes. La ville compte aussi plusieurs mosquées construites après l’ère ottomane (1417), des maisons religieuses communautaires, utilisées notamment par des congrégations soufies au XVIIIème siècle, ainsi qu’un habitat résidentiel au style particulier.

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