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Le Conseil exécutif de l’UNESCO unanime pour la protection de Palmyre et de l’ensemble patrimoine syrien

samedi 16 avril 2016
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Site de Palmyre © Silvan Rehfeld | Silvan Rehfeld

Le Conseil exécutif de l’UNESCO réuni lors de sa 199ème session a adopté à l’unanimité une décision portant sur la « sauvegarde et la préservation de Palmyre et d’autres sites du patrimoine syrien », soutenue par la Fédération de Russie, l’Afrique du Sud, l’Allemagne, le Bélarus, le Brésil, la Chine, les États-Unis d’Amérique, la France, la Grèce, l’Inde, l’Italie, le Liban, le Nigéria, la République de Corée, les Palaos et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord. http://unesdoc.unesco.org/images/0024/002443/244379f.pdf

La décision appelle à une « large participation aux efforts et la coordination de ceux-ci entre les Etats, les organismes du système des nations unies et d’autres organisations partenaires en vue de la restauration des sites du patrimoine mondial et d’autres sites majeurs endommagés en Syrie, conformément aux dispositions applicables du droit international, lorsque les conditions de sécurité le permettront. »

Le Conseil exécutif invite la Directrice générale à envoyer une mission d’experts internationaux de l’UNESCO à Palmyre et d’autres sites majeurs endommagés tels qu’Alep, lorsque les conditions de sécurité le permettront, « afin d’évaluer l’étendue des dommages et de recenser les besoins urgents en termes de conservation, de restauration et de sauvegarde, en vue de la pérennité à long terme et de l’intégrité de Palmyre et d’autres sites majeurs, tels qu’Alep. »

Dans le contexte des destructions en cours et de l'évolution rapide de la situation sur les sites du patrimoine mondial en République arabe syrienne, l'UNESCO a organisé plusieurs réunions d'information en avril pour évaluer la situation et discuter de la voie à suivre.

Au cours d'une réunion d'information pour tous les États membres le 4 avril au Siège de l'UNESCO, la Directrice générale, Irina Bokova, a rappelé la nécessité d'une approche globale et le rôle de l'UNESCO en tant que plate-forme universelle pour assurer la coordination entre toutes les parties prenantes :

« Palmyre appartient à l'humanité tout entière et à tous les Syriens. Tous les Syriens, ensemble, doivent pouvoir se réapproprier ce patrimoine symbole de l'identité et de la dignité. Palmyre ne peut être dissociée des autres sites, comme Alep ou le Crac des Chevaliers, qui ont subi de lourds dommages. La protection du patrimoine est indissociable de la protection des vies humaines, des blessures et des souffrances de la population au cours du conflit actuel. »

Les 7 et 8 avril derniers, durant les débats en séance plénière de la 199e session du Conseil exécutif, la Directrice générale a souligné la position et la détermination de l'UNESCO :

« Palmyre est le patrimoine de tous les syriens, et c’est un patrimoine mondial qui nous unit comme une seule famille. »

« La première urgence est d'évaluer les dégâts. L’UNESCO va envoyer une mission dans les prochains jours, pour une première évaluation des dommages. Nous allons également organiser une conférence de coordination internationale sur les mesures de sauvegarde d'urgence pour le patrimoine syrien. En période de troubles, notre rôle de coordination est plus important que jamais. »

Consultez le texte intégral de la décision :

Consultez les dernières déclarations de la Directrice générale de l’UNESCO :

samedi 16 avril 2016
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