inscrits à l’Inventaire du Patrimoine Culturel Mondial
 
 
 

Monuments et sites archéologiques figurant à l’Inventaire du Patrimoine Culturel Mondial.

Face aux menaces grandissantes pesant sur les sites archéologiques et les monuments naturels dues à une croissance économique rapide et incontrôlée,  l’UNESCO a adopté en 1972 la Convention en faveur de la sauvegarde du Patrimoine Culturel et Naturel Mondial.
Celle-ci  promeut l’inscription, la sauvegarde et la conservation du patrimoine culturel et naturel jugés d’une valeur exceptionnelle pour l’ensemble de l’humanité.
Depuis 1972, seul le Centre du Patrimoine Mondial, dont le siège est à Paris, réglemente cette convention. C’est lui qui constitue le point de référence et assure la coordination au sein de l’UNESCO pour tous les sujets en rapport avec le patrimoine mondial.
La République de Chypre a ratifié cette Convention en 1975 et s’est engagée, avec d’autres États, à protéger les sites appartenant au Patrimoine Mondial de la Culture. Dès 1980, l’île a eu de nombreux monuments bénéficiant de cette distinction en raison de l’importance culturelle florissante entre deux régions de premier plan, la Mer Égée et le Proche Orient. Les nombreux sites archéologiques et les différentes églises byzantines illustrent la grandeur et le rayonnement culturel du pays.

La première inscription à l’Inventaire de l’UNESCO, en 1980,

concernait le Sanctuaire d’Aphrodite à Kouklia ( Palae Paphos ) et Néa Paphos (actuelle Kato Paphos), pour deux raisons fondamentales :

  • le rôle joué par la région de Paphos dans le culte de la déesse Aphrodite ;
  • le rôle joué par Chypre, et par Paphos en particulier, dans la diffusion du christianisme, avec les événements liés au passage de l’apôtre Paul dans la région.

Toutefois ce furent les mosaïques de l’époque romaine, non seulement celles de la Maison de Dionysos, mais aussi celles qui ornent la villa de Thésée et la Basilique de la Panagia Chrysopolitissa ( la Vierge Chrysopolitissa ), qui donnèrent à Néa Paphos son passeport pour figurer à l’Inventaire du Patrimoine Culturel Mondial. S’y ajoutent les “Tombeaux des Rois”, qui datent de l’époque hellénistique.

La deuxième inscription, en 1985,

concernait les églises byzantines et post-byzantines de la chaîne du Troodos.

Les arguments qu’avançèrent le Comité, pour faire inscrire les dix églises à l’Inventaire sont les suivants :

  • elles témoignent de la culture byzantine dans l’île ;
  • il s’agit de monuments importants d’architecture religieuse rurale en très bon état . 
  • l’art de ces églises inclut des éléments qui montrent le lien qui unissait l’art chrétien d’Orient et d’Occident.

La troisième inscription, en 1988,

concernait le site archéologique formé par l’établissement néolithique de Choirokoitia. Trois motifs essentiels présidèrent à son classement à l’Inventaire :

  • il s’agit du site archéologique le plus important du Néolithique qui reflète  l’extension de cette civilisation,
  • la sédentarisation des hommes de l’époque dans des établissements,
  • et le rôle joué par Chypre dans la transmission de la civilisation néolithique sur la partie orientale de la mer Méditerranée  ( Entre 4000 et 7000 ans avant. J. C. ).
MONUMENTS


Nous remercions la Fondation A.G. Leventis, l’Ambassadrice, Déléguée permanente de la République de Chypre auprès de l’UNESCO, Mme Edmée Leventis, et la Déléguée permanente adjointe de la République de Chypre auprès de l’UNESCO, Mme Photini Panayi,

le Directeur du Département des Antiquités de Chypre, M. Pavlos Flourentzos, et la curatrice des Antiquités, Mme Marina Solomidou-Ieronymidou.

 
   

Les textes sont pris par les éditions ci-dessus :
World Heritage Sites in Cyprus as Listed by UNESCO, Nicosia 2008, the Cyprus National Commission for UNESCO.
World Heritage Sites in Cyprus, Nicosia 1999, Cyprus National Commission for UNESCO & the A.G. Leventis Foundation (ed.)
Andreas Stylianou & Judith A. Stylianou, The Painted Churches of Cyprus: Treasures of Byzantine Art, London 2nd ed. 1997 (1st ed: 1985), Trigraph (ed. for the A.G. Leventis Foundation)

 
   

Développement:
ARTAXIA
Photos:
Alexandros Krasokeras

 
   
Copyright © ARTAXIA  
   

COMMISSION NATIONALE DE CHYPRE A L' UNESCO