Le Congrès mondial de la nature, une rencontre internationale qui réunira des experts de la nature, aura lieu du 1er au 10 septembre 2016 à Hawaï (États-Unis d’Amérique).
En préparation pour cet évènement significatif, ce numéro de Patrimoine Mondial examine les questions du développement durable et de la conservation à travers plusieurs sites. Il présente également les deux sites hawaïens inscrits au patrimoine mondial, Papahānaumokuākea et le Parc national des volcans d’Hawaï, et comprend un entretien réalisé avec Aroha Te Pareake Mead, Présidente de la Commission de la politique environnementale, économique et sociale de l’UICN.
Pour lire le numéro en ligne: whc.unesco.org/fr/revue/79/
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La première Journée du patrimoine mondial africain a été célébrée le 5 mai 2016. L’objectif de cette Journée internationale, proclamée par les États membres de l’UNESCO en novembre 2015, est de « mieux faire connaître le patrimoine africain à travers le monde et de mobiliser une plus grande coopération en faveur de sa sauvegarde, » selon Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO. « Sur les 129 sites culturels et naturels du continent africain inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, 17 figurent également sur la Liste du patrimoine mondial en péril, » rappelle Mme Bokova.
Dans le cadre de cet évènement, une exposition photographique intitulée « Patrimoine mondial africain : un horizon pour le développement » présentée au Siège de l’UNESCO à Paris, France, est également visible en ligne.
Les images de huit sites du patrimoine mondial en Afrique, illustrent comment la conservation du patrimoine contribue au développement socio-économique et culturel de l’Afrique à travers différentes thématiques dont les villes durables, la protection des écosystèmes, le rôle des femmes dans la conservation du patrimoine, la mobilisation de la jeunesse dans la protection du patrimoine, entre autres.
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Après des années de préparation, le Parc naturel du récif de Tubbataha aux Philippines a obtenu un accord de principe à sa désignation comme Zone maritime particulièrement vulnérable (ZMPV) par le Comité de la protection du milieu marin (CPMM), de l'Organisation Maritime Internationale (OMI). Cette approbation constitue une avancée majeure qui permettra à ce site du patrimoine mondial d'être protégé de l'impact du transport maritime international et une étape majeure dans la prévention de nouveaux échouements de navire.
La mesure proposée préservera le Parc naturel du récif de Tubbataha, en tant que « zone à éviter » qui s'appliquera à tous les navires de plus de 150 tonneaux de jauge brute transportant des marchandises par la mer de Sulu, un couloir de navigation très important pour le transport de marchandises vers l'Asie du sud-est
Le Programme marin du patrimoine mondial est également en train d’assister le Parc national du banc d’Arguin en Mauritanie afin qu’il bénéficie d’une protection similaire.
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Le changement climatique est en train de devenir l’une des principales menaces pour les sites du patrimoine mondial, selon un nouveau rapport intitulé « Patrimoine mondial et tourisme dans le contexte des changements climatiques » publié le 26 mai (en anglais) par l’UNESCO, le Programme des Nations Unies pour l’environment (PNUE), et l’Union of Concerned Scentists (UCS).
Le nouveau rapport présente 31 sites naturels et culturels du patrimoine mondial répartis dans 29 pays qui sont exposés à des hausses de températures, à la fonte des glaciers, à l’augmentation du niveau des mers, à une multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, à des sécheresses plus marquées et à un allongement de la saison des incendies. Il analyse l’impact du climat sur des sites touristiques emblématiques – notamment Venise (Italie), Stonehenge (Royaume-Uni), et les Îles Galápagos (Equateur) – ou d’autres sites du patrimoine mondial, comme les Aires protégées de la Région florale du Cap (Afrique du Sud); Port, forteresses et ensemble monumental de Carthagène (Colombie) ou Shiretoko (Japon). Il ne s’agit là que d’une partie des sites du patrimoine mondial affectés par le changement climatique.
La publication en anglais peut être téléchargée en format pdf ici. Une version française du rapport sera disponible à l'automne 2016.
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Des experts issus de près de 40 pays, dont 12 extérieurs à la région Afrique, se sont réunis à Arusha (Tanzanie) pour la conférence internationale «Le patrimoine mondial africain, moteur de développement durable» organisée conjointement par le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, la République-Unie de Tanzanie et la République populaire de Chine, du 31 mai au 3 juin 2016.
A la fin de la conférence de quatre jours, qui a eu lieu sur le site du patrimoine mondial de la Zone de conservation de Ngorongoro, les participants ont adopté une déclaration réaffirmant l'importance du patrimoine pour la préservation et la promotion de la culture, et comme moteur du développement durable.
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