Patrimoine mondial https://whc.unesco.org?cid=305&l=fr&action=list&searchDecisions=&search_session_decision=113&index=21&maxrows=20&mode=rss Centre du patrimoine mondial - décision du Comité 90 fr Copyright 2024 UNESCO, World Heritage Centre Mon, 23 Sep 2024 09:42:59 EST UNESCO, World Heritage Centre - Decisions https://whc.unesco.org/document/logowhc.jpg https://whc.unesco.org 41 COM 7A.12 Décision générale sur les biens du patrimoine mondial de la République démocratique du Congo (RDC) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.42, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016) et réaffirmant la nécessité de mettre en œuvre la Déclaration de Kinshasa adoptée en 2011,
  3. Condamne les violences perpétrées contre les gardes et les militaires tués lors des opérations de protection des biens du patrimoine mondial de la République démocratique du Congo (RDC), adresse ses plus sincères condoléances à leurs familles et exprime sa plus vive inquiétude quant à l’aggravation de la situation sécuritaire dans les biens situés à l’est de la RDC ;
  4. Regrette le retard pris dans la mise en place du Corps en charge de la sécurisation des Parcs Nationaux et des aires protégées (CorPPN) et demande à l’État partie de le doter, au plus vite, en moyens humains et financiers afin de permettre le déploiement des contingents dans les sites pour les sécuriser ;
  5. Exprime à nouveau sa plus vive préoccupation quant à l’intention de l’État partie de s’adresser officiellement au Centre du patrimoine mondial pour solliciter une mission de conseil de l’UICN pour discuter de la question pétrolière dans le Parc National des Virunga ;
  6. Réitère avec insistance sa demande auprès de l’État partie d’annuler la concession d’exploration pétrolière qui empiète sur le Parc National des Virunga et de clarifier la situation quant à son intérêt pétrolier au Parc National de la Salonga, exprimé par l’État partie lors de la mission de suivi réactif de 2012, et réitère sa position selon laquelle toute activité d’exploration et d’exploitation minières, pétrolières et gazières est incompatible avec le statut de patrimoine mondial, politique soutenue par les engagements pris par des leaders de l’industrie, tels que Shell et Total, de ne pas entreprendre de telles activités dans les biens du patrimoine mondial ;
  7. Félicite l’État partie pour ses efforts à mobiliser des financements durables et note avec appréciation l’appui substantiel fourni aux biens de la RDC par les donateurs ;
  8. Félicite également l’État partie pour les avancées majeures pour finaliser la création du Fonds fiduciaire pour les aires protégées en RDC appelé « Fonds Okapis pour la Conservation – FOCON » et demande également à l’État partie de prendre toutes les dispositions légales pour le rendre opérationnel au plus vite ;
  9. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport détaillé sur la mise en œuvre de la Déclaration de Kinshasa, sur la situation sécuritaire dans les biens, sur le statut des concessions d’exploration et d’exploitation pétrolières qui empiètent sur les biens du patrimoine mondial, pour examen par le Comité à sa 42e session en 2018.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6958 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.13 Parc national du Simien (Éthiopie) (N 9) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add.2,
  2. Rappelant les décisions 35 COM 7A.9, 39 COM 7A.10 et 40 COM 7A.43 adoptées à ses 35e(UNESCO, 2011), 39e (Bonn, 2015) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions respectivement,
  3. Félicite l’État partie pour ses efforts de mise en œuvre des mesures correctives et pour avoir atteint l’État souhaité de conservation en vue du retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  4. Décide de retirer Parc national du Simien (Éthiopie) de la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  5. Note l’accroissement des populations de Walia ibex et de loups d’Éthiopie et demande à l’État partie à mettre sur pied des protocoles de suivi clairs et validés pour les populations de Walia ibex, de loups d’Éthiopie et de géladas ;
  6. Note également l’aboutissement du déplacement volontaire de la communauté de Gich et de l’avancement de la mise en place de moyens de subsistance alternatifs et demande également à l’État partie de garantir l’application les normes les plus élevées pour parachever le reste ;
  7. Note avec appréciation l’engagement de l’État partie pour achever la construction de la route alternative qui vise à réduire les nuisances de la route principale existante au sein d’habitats afro-alpins importants, et de réaligner la ligne électrique avec cette nouvelle route, et demande de plus à l’État partie de mener une évaluation d’impact environnemental (EIE) pour la partie de la nouvelle route qui traverse le parc national, conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale, et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN ;
  8. Note également avec appréciation que des partenaires multilatéraux, bilatéraux et non gouvernementaux coopèrent avec l’État partie en faveur de la conservation du bien et encourage vivement les partenaires actuels et futurs à coordonner pleinement leurs efforts sous la houlette de l’État partie ;
  9. Prend note en outre de l’emplacement des projets d’aménagement d’écolodges au sein du parc et demande en outre à l’État partie de soumettre les EIE incluant une évaluation complète des impacts possibles sur la Valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale au Centre du patrimoine mondial pour examen, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  10. Demande de plus à l’État partie de mettre en œuvre les autres recommandations de la mission de 2017, lesquelles s’appuient sur les recommandations de missions antérieures, et en particulier de :
    1. Adopter un plan financé clair et réaliste pour gérer et réduire de manière importante le surpâturage au sein du bien à des niveaux qui n’ont pas d’impact négatif sur sa valeur universelle exceptionnelle,
    2. Lancer l’évaluation du plan général de gestion (PGG) actuel (2009-2019), laquelle servira de base au prochain PGG,
    3. Renforcer la participation des communautés locales à la gestion du bien et à terme, à sa gouvernance ;
  11. Réitère sa demande répétée à l’État partie de soumettre une proposition portant sur la modification importante des limites par la préparation d’une nouvelle proposition d’inscription, conformément aux décisions 35 COM 7A.9 et 40 COM 7A.43, afin d’harmoniser les limites du bien avec les nouvelles limites du parc national ;
  12. Demande de plus à l’État partie de lancer l’élaboration d’un nouveau PGG qui portera sur les limites du parc national des montagnes du Simien agrandi et de préciser davantage le cadre politique et de gestion qui a pour objectifs de réduire le surpâturage, de mieux gérer le tourisme et les infrastructures et de promouvoir les modes de subsistance alternatifs ;
  13. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6959 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.14 Forêts humides de l'Atsinanana (Madagascar) (N 1257) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add.2,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.44, adoptée à sa 40esession (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Accueille favorablement la publication du décret d’application de la loi n° 2015-056 pour créer un tribunal spécial afin de juger les trafiquants et renforcer les peines, ce qui devrait contribuer à l’arrêt du trafic illicite de bois précieux ;
  4. Apprécie le soutien des donateurs internationaux pour renforcer le suivi, la gestion et la gouvernance du bien afin de réduire l’abattage illégal ;
  5. Note avec appréciation les avancées réalisées pour restaurer les sites détériorés et demande à l’État partie de faire rapport sur les sites restants qui doivent être réhabilités et de garantir le maintien de la participation de la main-d’œuvre locale ;
  6. Note avec grande préoccupation que l’abattage et le déboisement illégaux ont augmenté en 2016, particulièrement dans les parcs nationaux de Masoala et d’Andohahela, dépassant pour la première fois depuis 2013 l’indicateur de déboisement maximum fixé à 0,01 % et spécifié dans l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), et demande également à l’État partie de renforcer plus avant ses activités de suivi au sein des deux éléments du bien ;
  7. Encourage vivement l’État partie à continuer de pleinement mettre en œuvre le plan d’action de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et le plan de gestion de la biodiversité ;
  8. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  9. Décide de maintenir Forêts humides de l’Atsinanana (Madagascar) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6960 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.15 Réserves naturelles de l’Aïr et du Ténéré (Niger) (N 573) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.45, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Regrette que le rapport sur l’état de conservation du bien soumis par l’État partie ne réponde pas de façon adéquate aux demandes du Comité ;
  4. Réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il accélère la procédure de recrutement d’agents forestiers et qu’il assure le financement adéquat de l’Unité de gestion permettant ainsi de mieux contrôler l’exploitation des ressources naturelles sur le territoire du bien ;
  5. Réitère également sa demande auprès de l’État partie afin qu’il communique des informations et des données détaillées sur le braconnage et la récolte de bois sur le territoire du bien et de ses alentours, ainsi que sur les actions mises en œuvre pour juguler ces menaces ;
  6. Apprécie les efforts entrepris par l’État partie pour améliorer la surveillance et le suivi écologique sur le territoire du bien par l’engagement des communautés locales, mais prie instamment l’État partie d’élaborer, à titre prioritaire, un plan de surveillance et un plan de gestion pour le bien et d’en soumettre des exemplaires au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN ;
  7. Prend note avec préoccupation du développement de l’espèce de plante envahissante Prosopis juliflora sur tout le territoire du bien, et demande à l’État partie, en concertation avec le Groupe de spécialistes sur les espèces envahissantes de la Commission de sauvegarde des espèces (UICN), d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’éradication de cette espèce ;
  8. Demande également à l’État partie de suivre les tendances d’évolution des espèces clés qui contribuent à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et de soumettre au Centre du patrimoine mondial les résultats du suivi de chaque espèce afin de confirmer ces tendances ;
  9. Prenant note avec préoccupation du soutien insuffisant accordé à l’élevage en captivité d’autruches à cou rouge d’Afrique du Nord, demande en outre à l’État partie d’assurer le financement nécessaire au fonctionnement efficace de centres d’élevage en captivité et d’œuvrer, en étroite collaboration avec les autres États parties voisins, à l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan régional d’action en faveur de la conservation de cette espèce, et encourage l’État partie à solliciter le soutien du Groupe de spécialistes de l’élevage pour la conservation de la Commission de sauvegarde des espèces (UICN);
  10. Demande par ailleurs à l’État partie de communiquer des informations détaillées sur l’étude réalisée au moyen de caméras-pièges, notamment sur la façon dont ces équipements contribueront à améliorer le suivi et la surveillance du bien, et de soumettre ses conclusions, une fois disponibles, au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN ;
  11. Demande de plus à l’État partie de communiquer des informations actualisées sur la situation de l’exploitation aurifère dans la région d’Agadez ainsi que dans toute autre région, au delà des limites du bien, qui pourrait potentiellement avoir une incidence sur la VUE du bien ;
  12. Réitère en outre sa demande à l’État partie de mettre en œuvre l’ensemble des recommandations de la mission de suivi réactif de 2015 ainsi qu’un plan d’action pour les mesures correctives définies en concertation avec l’État partie durant la mission ;
  13. Réitère de toute urgence sa demande à l’État partie d’entreprendre les études nécessaires à la préparation d’un État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et de soumettre le projet de DSOCR au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1er février 2018, pour examen par le Comité à sa 42e session en 2018 ;
  14. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  15. Décide de maintenir Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (Niger) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6961 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.16 Parc national du Niokolo-Koba (Sénégal) (N 153) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant les décisions 39 COM 7A.13 et 40 COM 7A.46, adoptées respectivement lors de ses 39e (Bonn, 2015) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions,
  3. Accueille favorablement les efforts déployés par l’État partie pour la mise en œuvre des mesures correctives, notamment en ce qui concerne les renforcements du dispositif de lutte anti-braconnage et des capacités du personnel du bien, et demande à l’État partie de continuer ces efforts ;
  4. Accueille aussi favorablement le projet de protection intensifiée préparé, discuté et mis en œuvre suivant un protocole d’Accord signé entre la Direction des parcs nationaux (DPN), Petwal Mining Company (PMC) et l’ONG Panthera, couvrant la partie sud-est du bien jouxtant la concession minière à Mako ;
  5. Rappelant également sa préoccupation quant aux impacts potentiels du projet aurifère à Mako qui pourraient exacerber les problèmes existants, tels que le braconnage, l’orpaillage illégal et la fragmentation de l’habitat, ainsi que sa demande à l’État partie de suivre et mettre en œuvre l’étude d’impact environnemental et social (EIES) du projet afin de tenir compte de cette préoccupation ;
  6. Regrette qu’une concession minière ait été accordée au projet aurifère à Mako pour la période 2016-2027 ;
  7. Demande également à l’État partie de prendre toute précaution nécessaire pour éviter tout impact du projet sur la VUE du bien, y compris la perte permanente d’habitat des chimpanzés en dehors du bien, considérée comme représentant un impact direct sur sa VUE ;
  8. Considérant que l’exploitation de la mine est effective, demande à l’État partie de prendre toutes les mesures nécessaires pour que cette exploitation n’ait pas d’impact négatif sur la VUE du bien, afin de permettre la mise en œuvre de toutes les mesures correctives adoptées par le Comité dans sa décision 39 COM 7A.13;
  9. Regrette également qu’une évaluation des impacts du projet de barrage à Sambangalou sur la VUE du bien n’a toujours pas été faite, en dépit des demandes répétées du Comité et, exprimant à nouveau sa vive préoccupation quant aux impacts potentiels du projet sur la VUE du bien, en particulier sur la réduction des superficies des forêts-galerie et des rôneraies, sur la traversée du fleuve par la grande faune et sur l’alimentation en eau insuffisante des cuvettes d'inondation et des mares dans le bien, réitère sa demande à l’État partie de soumettre une étude spécifique sur les impacts du projet de barrage de Sambangalou sur la VUE du bien, conformément à la Note de conseil de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale, avant toute prise de décision sur sa construction, conformément au paragraphe 172 des Orientations et lui demande également de fournir des informations actualisées sur l’état d’avancement de ce projet ;
  10. Note l’actualisation et la mise en œuvre du programme de suivi écologique et son intégration prévue au plan de gestion du bien, tout en rappelant que l’actualisation et la mise en œuvre du plan de gestion demeurent une priorité urgente ;
  11. Prend note avec satisfaction de la confirmation de l’État partie que la carrière de basalte à Mansadala sera définitivement fermée en 2018 ;
  12. Demande en outre à l’État partie de fournir dans son prochain rapport des informations sur la mise en œuvre de toutes les mesures correctives et sur les progrès faits pour atteindre l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  13. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  14. Décide de maintenir Parc national du Niokolo-Koba (Sénégal) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6962 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.17 Réserve de gibier de Selous (République-Unie de Tanzanie) (N 199bis) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant les décisions 36 COM 7B.5, 36 COM 8B.43, 40 COM 7 et 40 COM 7A.47, adoptées à ses 36e (Saint-Pétersbourg, 2012) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions respectivement,
  3. Félicite l’État partie et ses partenaires internationaux pour les efforts qu’ils entreprennent actuellement en faveur de la lutte contre le braconnage, et demande à l’État partie de soumettre le Projet de conservation et de développement de l’écosystème de Selous (Selous Ecosystem Conservation and Development – SECAD) au Centre du patrimoine mondial et de rendre compte des progrès accomplis dans sa mise en œuvre ;
  4. Accueillant avec satisfaction l’élaboration d’un projet d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et d’un Plan d’action d’urgence, demande également à l’État partie de soumettre la version révisée du DSOCR au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN, dès qu’elle sera disponible, de veiller à ce que des ressources adéquates soient mises à disposition pour mettre en œuvre le Plan d’action et de rendre compte des progrès réalisés ;
  5. Prend note avec satisfaction de l’élaboration d’un projet de plan d’action par les États parties de Tanzanie et du Mozambique, destiné à renforcer leur collaboration dans la protection du corridor Selous-Niassa, et demande en outre aux États parties de Tanzanie et du Mozambique de soumettre le plan d’action au Centre du patrimoine mondial et de rendre compte des progrès accomplis dans sa mise en œuvre ;
  6. Réitère sa demande auprès des États parties de Tanzanie et de Chine afin qu’ils rendent compte des activités menées dans le cadre de leur accord destiné à prévenir la criminalité liée à la faune sauvage ;
  7. Considérant la forte probabilité de dommages graves et irréversibles à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien consécutifs au projet de barrage hydroélectrique de la Gorge de Stiegler, et notant l’intégration du projet dans la version mise à jour en 2016 du Plan général du réseau électrique national (Power System Master Plan), prie urgemment l’État partie de mener une EIES/EIP pour ce projet avant de décider de poursuivre la construction de ce projet et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen, conformément au paragraphe 172 des Orientationset demande à l’État partie d’étudier des options alternatives au projet hydroélectrique de la Gorge de Stiegler ;
  8. Demande par ailleurs à l’État partie de mettre pleinement en œuvre toutes les recommandations de la mission de 2017, en particulier :
    1. D’envisager, pour le barrage de Kidunda, un projet qui, au niveau d’eau le plus haut, n’inonde aucune partie du bien, d’inclure une modélisation du régime d’inondation dans l’évaluation d’impact environnemental et social (EIES) du projet, et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN,
    2. De réaliser une EIES pour la méthode de lixiviation in-situ (ISL) et toute autre méthode choisie pour le projet de la rivière Mkuju, si le projet devait être poursuivi,
    3. De proposer une zone forestière complémentaire de faune sauvage, d’une grande valeur écologique, en tant qu’extension du bien, comme demandé par le Comité dans sa décision 36 COM 8B.43;
  9. Note avec préoccupation la présence de la concession de prospection pétrolière et gazière de Kito-1, située dans la plaine d’inondation de la vallée de Kilombero, un site Ramsar, où il est prévu que des opérations de forage, susceptibles d’avoir un impact sur la VUE du bien, commencent au troisième trimestre de l’année 2017, et prie aussi instamment l’État partie de ne pas autoriser les opérations de forage avant qu’une étude détaillée du régime hydrologique de la plaine d’inondation et une EIE exhaustive, entreprise sur la base des conclusions de l’étude détaillée, n’aient été réalisées et soumises au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  10. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  11. Décide de maintenir Réserve de gibier de Selous (République-Unie de Tanzanie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6963 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.18 Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (Indonésie) (N 1167) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add,
  2. Rappelant les décisions 38 COM 7A.28 et 40 COM 7A.48, adoptées respectivement à ses 38e (Doha, 2014) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions,
  3. Accueille favorablement les progrès accomplis par l’État partie dans l’augmentation des patrouilles dans l’ensemble du bien en série, y compris la mise en œuvre de l’outil de surveillance spatiale et de rapports (SMART) dans tous ses éléments ;
  4. Note avec préoccupation que le braconnage et la perte de forêt, y compris, en raison de l’empiètement, l’exploitation forestière illégale et d’autres activités illicites telles que l’exploitation minière à petite échelle, continuent de menacer le bien, et demande à l’État partie de prendre d’urgence des mesures supplémentaires pour garantir que les lois applicables sont pleinement mises en œuvre et que les contrevenants sont poursuivis 
  5. Note avec satisfaction l’achèvement de l’évaluation environnementale stratégique (EES) pour des plans de développement routier susceptibles d’affecter le bien, prend note de sa conclusion selon laquelle le développement de routes à l’intérieur du bien causerait une perte d’habitat inacceptable et une situation de conflit au niveau de la biodiversité et aurait un impact direct négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, notamment les conditions d’intégrité, et demande également à l’État partie de :
    1. continuer à veiller à ce que de nouvelles routes ne soient pas permises à l’intérieur du bien, et considérer que la transformation d’un sentier piétonnier en route pour véhicules motorisés représente l’aménagement d’une nouvelle route,
    2. donner la priorité à un meilleur entretien des routes et sentiers existants comme moyen de mieux répondre aux besoins de communautés locales,
    3. veiller à ce que toute amélioration de routes et sentiers existants ne soit permise que si elle ne doit manifestement pas avoir un quelconque impact négatif sur la VUE du bien ;
  6. Notant la déclaration de l’État partie selon laquelle il ne sera pas mené d’étude préliminaire pour explorer la possibilité de développer l’extraction de l’énergie géothermique à l’intérieur du bien, réitère sa demande à l’État partie de garantir que tout développement d’énergie géothermique dans le bien restera interdit pas la loi ;
  7. Demande en outre à l’État partie de fournir de plus amples informations sur les mesures prises pour garantir que le plan spatial d’Aceh n’aura aucun impact négatif sur le bien et les principales zones de l’écosystème de Leuser, conformément à l’engagement pris par l’État partie en 2016;
  8. Prie instamment l’État partie renforcer, sur tout le territoire du bien, le suivi des principales espèces clés comme le tigre de Sumatra, le rhinocéros de Sumatra, l’éléphant de Sumatra et l’orang-outang de Sumatra, en collaboration avec ses partenaires pour la conservation, comme spécifié dans les mesures correctives ;
  9. Demande par ailleurs à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif de l’IUCN à se rendre sur le bien, cette mission dispensera des avis sur tout développement géothermique proposé et ses impacts probables sur la VUE du bien et évaluera les avancées dans la mise en œuvre de mesures correctives visant à atteindre l’État de conservation souhaité et le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  10. Demande de plus à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  11. Décide de maintenir le Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (Indonésie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6964 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.19 Rennell Est (Îles Salomon) (N 854) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.49, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Adopte l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) soumis par l’État partie (voir document WHC/17/41.COM/7A.Add) et demande à l’État partie d’élaborer, en concertation avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN, un ensemble de mesures correctives pour en guider la mise en œuvre et réalisation ;
  4. Invite la communauté internationale à offrir son soutien à l’État partie dans ses efforts de mise en œuvre du DSOCR et de développement de moyens de subsistance durables pour les propriétaires coutumiers du bien ;
  5. Félicite l’État partie d’avoir pris d’importantes mesures destinées à consolider la conservation et gestion du bien, notamment l’adoption du document de communication ministérielle qui fournit un cadre stratégique aux diverses mesures requises pour garantir la conservation du bien et la création de l’équipe cadre interministérielle pour le patrimoine, qui supervisera le processus ;
  6. Accueille favorablement la décision de l’État partie d’organiser une table ronde nationale pour discuter des futures stratégies pour le bien et l’engagement de l’État partie à veiller à inclure toutes les parties prenantes dans le processus ;
  7. Note la décision du Cabinet de révoquer et/ou refuser l’octroi de toute autorisation de coupe pour des zones situées dans le bien, mais considère qu’un mécanisme juridique permanent devrait être mis en place pour garantir qu’aucune exploitation forestière commerciale ne pourra être autorisée au sein du bien à l’avenir, et prie instamment par conséquent l’État partie d’accélérer la désignation du bien en vertu de la loi sur les aires protégées et la finalisation du plan de gestion, avec l’assentiment des propriétaires coutumiers ;
  8. Note également les informations fournies par l’État partie sur l’absence d’activités d’extraction de bauxite au sein du bien et prie aussi instamment l’État partie de reporter tout examen de demandes de permis d’extraction de bauxite jusqu’à ce qu’une meilleure compréhension des liens écologiques entre Rennell Est et Ouest soit disponible ;
  9. Note avec inquiétude qu’une proposition de projet d’éradication des rats a été suspendue en raison d’incertitudes à propos des mécanismes de gouvernance, et prie aussi instamment l’État partie de prendre des mesures urgentes pour clarifier ces incertitudes, afin de répondre à la menace d’espèces envahissantes, conformément au DSOCR, y compris en recherchant le soutien international des États parties ayant une expertise significative en matière d’éradication des espèces envahissantes ;
  10. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  11. Décide de maintenir Rennell Est (Îles Salomon) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6965 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.20 Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (Géorgie) (C 710) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A and WHC/17/41.COM/8B.Add,
  2. Rappelant la décision 40 COM 28, adoptée à sa 40esession (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Rappelant également la décision 41 COM 8B.31, adoptée à sa 41esession (Cracovie, 2017), concernant la modification importante des limites de la Cathédrale de Bagrati et du monastère de Ghélati, qui exclut la Cathédrale de Bagrati du bien Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati, pour devenir Monastère de Ghélati,
  4. Accueille favorablement les progrès accomplis par l’État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives concernant le monastère de Ghélati;
  5. Encourage l’État partie à mettre en œuvre les recommandations suivantes :
    1. Garantir des ressources adéquates aux programmes à long terme de restauration du tissu du monastère et ses peintures murales,
    2. Mettre au point un système de documentation clair pour tout travail de conservation et de restauration,
    3. Mettre en place un système de mesures tridimensionnelles et un suivi pour aider à mieux comprendre la stabilité globale des divers édifices du monastère,
    4. Approuver et mettre en œuvre la structure de gestion du bien avec des responsabilités claires pour les diverses agences et organisations impliquées dans sa gestion,
    5. Établir un Comité de coordination pour le bien avec des représentants des principales parties prenantes,
    6. Mettre en place un mécanisme qui permettra au plan de gestion, ou à une partie du plan, d’avoir une place dans les processus de planification,
    7. Enregistrer dès que possible les droits de propriété afin d’éviter les conflits,
    8. Soumettre le détail pour la couverture des zones archéologiques fouillées jouxtant l’académie ; définir un nouvel aménagement des accès des visiteurs et l’emplacement des nouveaux quartiers d’habitation des moines ainsi que le profil archéologique de cet emplacement, au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’ICOMOS le plus tôt possible et avant que des engagements soient pris, conformément au paragraphe 172 des Orientations,
    9. Étoffer les indicateurs de suivi afin de refléter les attributs de la valeur universelle exceptionnelle ;
  6. Décide de retirer le Monastère de Ghélati (Géorgie) de la Liste du patrimoine mondial en péril ;
  7. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6966 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.21 Monuments médiévaux au Kosovo (Serbie) (C 724 bis) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Décide d’ajourner le débat sur ce point de l’ordre du jour jusqu’à sa prochaine session ordinaire.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6967 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.22 Liverpool – Port marchand (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord) (C 1150) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant les décisions 37 COM 7A.35, 38 COM 7A.19, 39 COM 7A.43 et 40 COM 7A.31, adoptées respectivement à ses 37e (Phnom Penh, 2013), 38e (Doha, 2014), 39e (Bonn, 2015) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions,
  3. Regrette que le projet « Liverpool Waters » ait démarré avec la délivrance d’une autorisation d’aménagement pour une tour de 34 étages située à Princes Dock, et que l’État partie reconnaisse son incapacité d’accéder à la demande du Comité de limiter la délivrance de nouvelles autorisations d’aménagement qui nuisent à la valeur universelle exceptionnelle du bien (VUE) ;
  4. Considère que les dernières autorisations d’aménagement délivrées pour le projet « Liverpool Waters » et ailleurs, ainsi que l’incapacité affichée par l’État partie de contrôler le développement urbain, témoignent à l’évidence de l’inadaptation des systèmes de gouvernance et des mécanismes de planification qui altèrent la gestion et la protection, et donc, le maintien de la VUE du bien ;
  5. Rappelle qu’il a, à de nombreuses reprises, exprimé sa vive préoccupation quant à l’impact du projet d’aménagement « Liverpool Waters » qui nuirait irrémédiablement aux attributs de la VUE et aux qualités de l’intégrité du bien ; et rappelle également avoir déjà envisagé le retrait du bien de la Liste (décisions 36 COM 7B.39 et 37 COM 7A.35) du fait de la menace potentielle que représente le projet « Liverpool Waters » sur la VUE, et l’authenticité et l’intégrité du bien ;
  6. Tout en notant que l’État partie a présenté un projet d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), regrette également que ledit projet ne contient pas un état de conservation souhaité exhaustif, ni de mesures correctives adéquates, et demeure un « relevé de procédures à suivre » qui ne reconnaît pas l’importance de la protection des principaux attributs qui contribuent à la VUE du bien, ainsi que la signification du contexte du bien et de sa zone tampon ;
  7. Prend note que toutes les parties prenantes reconnaissent les vives préoccupations exprimées par le Comité du patrimoine mondial du fait de la potentielle menace que représente le projet d’aménagement « Liverpool Waters » sur la VUE du bien ;
  8. Demande à l’État partie de préciser si un nouveau DSOCR répondant aux recommandations antérieures peut être élaboré, et rappelle en outre que la soumission d’un nouveau projet de DSOCR par l’État partie et son approbation par le Comité doivent précéder la finalisation et l’approbation des outils de planification et du cadre règlementaire nécessaires ;
  9. Demande également à l’État partie, s’il confirme la faisabilité d’une révision d’un projet de DSOCR répondant aux recommandations antérieures du Comité, de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un projet de DSOCR revu pour examen par le Centre du patrimoine mondial et par les organisations consultatives, comme demandé par la décision 40 COM 7A.31 ; et d’y inclure l’approbation d’un Plan local et d’un Plan de gestion révisé, comme prévu dans le plan de mise en œuvre approuvé des mesures correctives ;
  10. Demande en outre à l’État partie de persévérer dans la définition précise d’attributs contribuant à la VUE, et de s’engager résolument à définir des limites au nombre, à l’emplacement et à la taille des édifices qui peuvent être autorisés, et de lier la vision stratégique du développement urbain de la Ville à un document de planification règlementée définissant des directives juridiques sur la protection de la VUE ;
  11. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation, ainsi que de mettre en œuvre les décisions ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42esession en 2018, afin de considérer le retrait de ce bien de la Liste du patrimoine mondial à sa 42e session, si l’État partie :
    1. ne fait pas marche arrière et n’interrompt pas la délivrance d’autorisations d’aménagement qui nuisent à la VUE du bien,
    2. ne s’engage pas à de réelles restrictions du nombre, de l’emplacement et de la taille des édifices qui peuvent être autorisés,
    3. ne développe pas une vision stratégique de développement urbain de la Ville en lien avec un document de planification règlementée,
    4. ne soumet pas au Comité un DSOCR et des mesures correctives acceptables pour une éventuelle adoption par le Comité ;
  12. Décide de maintenir Liverpool – Port marchand (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6968 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.23 Ville de Potosí (Bolivie, État plurinational de) (C 420) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.1, adoptée à sa 40esession (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Accueille favorablement les efforts effectués par l’État partie en vue de l’établissement du comité interinstitutionnel appelé à superviser la mise en œuvre des travaux de stabilisation du sommet du Cerro Rico ;
  4. Note avec satisfaction la reprise des travaux de stabilisation au sommet du Cerro Rico tout en exprimant sa grande préoccupation au sujet de la persistante instabilité et vulnérabilité du Cerro Rico ;
  5. Note également avec satisfaction que l’État partie a commencé d’utiliser l’Assistance internationale du Fonds du patrimoine mondial afin de parvenir à des résultats positifs pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril et félicite l’État partie pour l’approche participative avec laquelle toutes les parties prenantes ont travaillé à la définition de l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) à l’occasion de la mission Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le bien de mai 2017 ;
  6. Adopte le DSOCR élaboré en concertation avec le Centre du patrimoine mondial, l’ICOMOS et toutes les parties prenantes, tel que présenté dans le document WHC/17/41.COM/7A.Add et prie instamment l’État partie de lancer sans délai la mise en œuvre des mesures correctives ;
  7. Prie aussi instamment l’État partie, d’après l’assistance technique fournie par la mission technique de mai 2017, d’achever la définition de la zone tampon et de soumettre une proposition finale de modification mineure des limites, conformément au paragraphe 164 des Orientations;
  8. Demande à l’État partie d’établir une unité de gestion intégrée pour le bien avec une articulation appropriée entre les divers organes et comités et de procéder à l’élaboration d’un plan de gestion participatif et intégré (PGPI) qui comprend l’intégralité des attributs du bien et garantit sa Valeur universelle exceptionnelle ;
  9. Prie en outre instamment l’État partie de finaliser le processus d’adoption d’une nouvelle législation pour résoudre la difficile relocalisation des mineurs et appliquer le moratoire prohibant toute exploration au-dessus de 4 400 m ;
  10. Note avec appréciation le développement des travaux de restauration entrepris dans le centre historique et l’actualisation du plan directeur de la ville, et demande également à l’État partie d’intégrer sa stratégie de conservation dans le PGPI qui doit être élaboré et mis en œuvre ;
  11. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  12. Décide de maintenir Ville de Potosí (Bolivie (État plurinational de)) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6969 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.24 Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (Chili) (C 1178bis) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.2, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Prend acte des informations communiquées par l’État partie et félicite l’État partie pour les progrès accomplis dans la mise en œuvre du programme de mesures correctives ;
  4. Salue les progrès réalisés dans la création du Ministère chilien de la Culture et dans l’ouverture du « Centre national des sites du patrimoine mondial » ;
  5. Invite l’État partie à poursuivre la mise en place des mesures correctives permettant d’atteindre l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) d’ici la fin de 2018, comme prévu ;
  6. Demande à l’État partie d’accorder une attention particulière à l’établissement d’une zone tampon et à la définition de mesures réglementaires pour assurer sa protection ;
  7. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien, en traitant en détail le programme quinquennal de mesures correctives 2014-2018 et les indicateurs tels qu’ils figurent dans la décision 37 COM 7A.37, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  8. Décide de maintenir les Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (Chili) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6970 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.25 Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (Panama) (C 135) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.3, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Accueille favorablement l’engagement des institutions responsables de la conservation et de la gestion du bien et leurs efforts pour renforcer la coopération et la coordination interinstitutionnelle ;
  4. Note avec une grande préoccupation que la mise en œuvre du plan d’urgence et des mesures correctives prévues pour 2016-2019 est compromise faute de financement pérenne par l’État partie, ce qui pourrait par conséquent gravement affecter la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et de ses attributs, y compris son authenticité et son intégrité ;
  5. Prie instamment l’État partie de pérenniser le financement gouvernemental nécessaire à la mise en œuvre intégrale de la stratégie, du plan de travail et de l’échéancier de 2016-2019 afin de réaliser l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) d’ici 2019 ;
  6. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  7. Décide de maintenir Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (Panama) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6971 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.26 Zone archéologique de Chan Chan (Pérou) (C 366) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.4, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Félicite l’État partie pour les progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures correctives nécessaires pour atteindre l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  4. Se déclare satisfait de l’accord sur l’extension du musée du site et ses installations, ainsi que du Centre panaméricain de conservation pour les sites du patrimoine en terre (PCCEHS), entre autres ;
  5. Prend acte de l’engagement exprimé par l’État partie d’actualiser le Manuel d’intervention archéologique et le plan intégral de prévention des risques ;
  6. Note l’avancement des trois principaux dossiers à l’étude et la poursuite du processus administratif nécessaire à leur aboutissement, et prie instamment l’État partie d’attacher une haute priorité à :
    1. l’adoption officielle du plan directeur par le Ministre de la Culture,
    2. la délimitation officielle de la zone tampon et l’élaboration de ses mesures réglementaires qui pourraient inclure le document d’orientation proposé pour la municipalité de Trujillo,
    3. l’examen des projets de réglementation de la loi 28161 qui porteront sur la question des occupations illégales, suite aux observations formulées par le Cabinet du Premier Ministre ;
  7. Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  8. Décide de maintenir la Zone archéologique de Chan Chan (Pérou) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6972 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.27 Coro et son port (Venezuela, République bolivarienne du) (C 658) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.5, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Apprécie les efforts soutenus déployés par l’État partie pour mettre en œuvre les mesures correctives adoptées dans la décision 38 COM 7A.23, et reconnaît les progrès réguliers accomplis dans la conservation et la gestion des structures publiques et privées à l’intérieur du bien ;
  4. Apprécie également l’intégration des conseils communautaires et de l’ensemble des habitants des deux communautés en tant que participants de plein droit aux efforts de conservation et de gestion du bien, et félicite l’État partie pour ses initiatives en matière de renforcement des capacités et de transmission du savoir-faire traditionnel pour le développement durable et l’utilisation du bien ;
  5. Prend note du délai supplémentaire demandé par l’État partie pour mettre en œuvre les mesures correctives, telles qu’actualisées dans la décision 39 COM 7A.48, et demande par conséquent l’établissement d’un nouveau calendrier détaillé pour la mise en œuvre des mesures correctives restant à exécuter ;
  6. Prend également note de la proposition préliminaire, soumise par l’État partie, de redéfinition des limites du bien et des zones tampons, et demande également à l’État partie de travailler avec l’ICOMOS à l’élaboration de différentes options pour la redéfinition des limites du bien dans les plus brefs délais, en prenant en considération l’absolue priorité de cette initiative pour la gestion et la conservation continues du bien ;
  7. Prie aussi instamment l’État partie de finaliser et de soumettre le plan de gestion du bien, comprenant le plan de gestion des risques de catastrophes et prenant en considération la définition des limites du bien ;
  8. Reconnaissant les progrès réalisés dans le diagnostic et la proposition de solutions pour le système de drainage du bien, prie en outre instamment l’État partie d’élaborer un plan chiffré et établissant des priorités pour lancer la mise en œuvre de ces solutions ;
  9. Demande en outre à l’État partie de communiquer, comme précisé dans les recommandations du rapport de la mission de conseil ICOMOS de 2015, des informations claires et exhaustives sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre pleine et entière de toute la série de mesures correctives ;
  10. Estime que, lorsque l’État partie aura achevé la procédure de définition des limites et aura apporté la preuve de progrès substantiels réalisés dans la mise en œuvre du plan de gestion et d’un système de drainage adéquat, une évaluation pourrait alors être réalisée afin de déterminer si l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) a été atteint ;
  11. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  12. Décide de maintenir Coro et son port (Venezuela (République bolivarienne du)) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6973 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.28 Villes anciennes de Djenné (Mali) (C 116rev) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.13, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Prend note des efforts déployés par l’État partie dans la mise en œuvre de quelques unes des mesures correctives adoptées à sa 40e session, dans un contexte sécuritaire difficile au Mali et de l’absence de ressources suffisantes au niveau local, qui a ralenti leur mise en œuvre ;
  4. Note qu’en dépit de l’insuffisance des moyens financiers et logistiques adéquats dont dispose la Mission culturelle de Djenné, des ressources ont été allouées à la finalisation du Plan de conservation et de gestion avant fin 2017 et que des mesures se poursuivent pour la sensibilisation à la lutte contre le trafic illicite ;
  5. Exprime également son inquiétude suite à l’apparition de nouvelles dégradations dans le tissu urbain ancien du bien, après l’inondation provoquée par les pluies diluviennes en août 2016 ayant provoqué l’écroulement de certaines maisons monumentales, dont l’ancien Palais marocain, datant du 16e siècle ; et suite aux risques de dégradation et de pillage des sites archéologiques ;
  6. Encourage l’État partie à solliciter une demande d’assistance internationale au titre du Fonds du patrimoine mondial, afin de mettre en œuvre des actions prioritaires de réhabilitation de ces maisons monumentales endommagées ;
  7. Note avec appréciation le soutien apporté par l’Aga Khan Trust for Culture pour les mesures de conservation durables des berges du fleuve ;
  8. Exprime sa préoccupation sur la fragilité de la situation sécuritaire à Djenné qui n’a pas permis d’organiser la mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif demandée et réitère sa demande à l’État partie d’inviter, lorsque la situation sécuritaire sera stabilisée au Mali, cette mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif en vue d’évaluer l’état général de conservation du bien et les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives ;
  9. Note également que l’intérêt du soutien international pour le bâti s’est concentré essentiellement sur Tombouctou et appelle la communauté internationale à apporter son soutien à l’État partie, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, par tous les moyens possibles, pour la conservation et la protection du bien, notamment dans la mise en œuvre du Plan d’action pour la 2e phase de réhabilitation du patrimoine culturel du Mali ;
  10. Demande à l’État partie d’actualiser et de finaliser la liste des mesures correctives, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial, l’ICOMOS et l’ICCROM, avec un calendrier de mise en œuvre actualisé, ainsi qu’une proposition d’État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1erfévrier 2018, pour adoption par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  11. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  12. Décide de maintenir Villes anciennes de Djenné (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6974 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.29 Tombouctou (Mali) (C 119rev) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.6, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Félicite l’État partie pour les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives adoptées à sa 40e session, dans un contexte sécuritaire difficile dans le nord du Mali, et l’encourage à les poursuivre avec le soutien de ses partenaires ;
  4. Exprime sa préoccupation sur la fragilité de la situation sécuritaire à Tombouctou qui n’a pas permis d’organiser la mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif demandée afin d’évaluer l’état général de conservation du bien ;
  5. Demande à l’État partie d’actualiser et de mettre en œuvre le règlement d’urbanisme dans le périmètre inscrit, le tissu ancien et les zones tampons du bien, dans les meilleurs délais ;
  6. Appelle la communauté internationale à continuer d’apporter son soutien à l’État partie, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, par tous les moyens possibles, pour la conservation et la protection du bien ;
  7. Réitère sa demande à l’État partie d’inviter, lorsque la situation dans la région nord du Mali sera stabilisée, une mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif en vue d’évaluer l’état général de conservation du bien, et les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives ;
  8. Réitère également sa demande à l’État partie de finaliser, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial, l’ICOMOS et l’ICCROM, la proposition d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et un calendrier clair de mise en œuvre, et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1erfévrier 2018, pour adoption par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  9. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  10. Décide de poursuivre l’application du mécanisme de suivi renforcé pour le bien ;
  11. Décide également de maintenir Tombouctou (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6975 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.30 Tombeau des Askia (Mali) (C 1139) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.7, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Prend note des efforts déployés par l’État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives adoptées à sa 40e session, dans un contexte sécuritaire difficile dans le nord du Mali et l’encourage à les poursuivre avec le soutien de ses partenaires ;
  4. Exprime sa préoccupation sur la fragilité de la situation sécuritaire à Gao qui n’a pas permis d’organiser la mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif demandée afin d’évaluer l’état général de conservation du bien ;
  5. Exprime également son inquiétude sur les problèmes de dégradation de la nécropole de la mosquée des hommes du fait de l’érosion hydrique provoquée par de fortes pluies en août-septembre 2016; et encourage également l’État partie à solliciter une demande d’assistance internationale au titre du Fonds du patrimoine mondial, en faveur de la réhabilitation de cette nécropole ; 
  6. Note avec satisfaction l’octroi du statut de protection renforcée au Tombeau des Askia, au titre de la Convention de la Haye de 1954 sur la protection du patrimoine culturel en période de conflit et l’opportunité ainsi offerte pour renforcer les synergies sur le terrain entre les Conventions de 1954 et de 1972 ;
  7. Prenant note du recul de la participation communautaire à la conservation du site, demande à l’État partie de prendre des mesures pour favoriser cette dernière ;
  8. Appelle la communauté internationale à apporter son soutien à l’État partie, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, par tous les moyens possibles, pour la conservation et la protection du bien ;
  9. Réitère sa demande à l’État partie d’inviter, lorsque la situation sécuritaire dans la région nord du Mali sera stabilisée, une mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif en vue d’évaluer l’état général de conservation du bien, et les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives ;
  10. Demande également à l’État partie de finaliser, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial, l’ICOMOS et l’ICCROM, la proposition d’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et un calendrier clair de mise en œuvre, et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1erfévrier 2018, pour adoption par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  11. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  12. Décide de poursuivre l’application du mécanisme de suivi renforcé pour le bien ;
  13. Décide également de maintenir Tombeau des Askia (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6976 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST
41 COM 7A.31 Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) (C 1022) Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7A.8, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Accueille favorablement les progrès accomplis dans l’installation d’anneaux de toit dans le cadre de la reconstruction du Muzibu-Azaala-Mpanga, même si ces progrès ont été plus lents que prévu ;
  4. Accueille aussi favorablement les efforts accomplis par l’État partie pour engager des programmes de formation pour les jeunes artisans et encourage ces efforts, tout en notant qu’une haute priorité doit être donnée à la résolution des problèmes de trésorerie qui ont eu des retombées défavorables sur les ouvriers ;
  5. Accueille en outre avec satisfaction le travail initial entrepris sur le plan directeur et encourage également l’État partie à poursuivre ce travail, avec l’aide et les conseils des Organisations consultatives, selon un degré de priorité élevé au vu de la nécessité urgente de définir, justifier et coordonner les diverses activités de développement sur le bien qui demeurent pour l’heure distinctes et manquent de détails, et demande à l’État partie d’interrompre tout nouveau projet de développement (à l’exception de la reconstruction du Muzibu- Azaala-Mpanga) jusqu’à ce que le plan directeur ait été finalisé et approuvé ;
  6. Exprime son inquiétude quant au fait qu’aucun mécanisme de gestion des risques, englobant l’équipement anti-incendie, les pratiques de gestion des incendies et les mesures de sécurité et autres nécessaires pour réduire les risques, n’ait pas encore pleinement été développé, prie instamment l’État partie d’entreprendre ce travail dès que possible dans le cadre de la finalisation du plan de gestion, en veillant à ce que les solutions (en particulier en ce qui concerne l’éclairage et autres éléments visibles) respectent les aspects traditionnels du bien ; et espère que le projet extrabudgétaire japonais pourra rapidement reprendre afin de réunir toutes les conditions nécessaires à la réussite de la mise en œuvre de ces activités ;
  7. Note que l’examen technique de l’ICOMOS recommande que des modifications soient apportées au système de prévention des incendies afin d’en réduire les risques et en accroître l’efficacité, et demande également à l’État partie de fournir, dès que possible, des plans révisés qui tiennent compte de ces recommandations, pour examen par les Organisations consultatives ;
  8. Note de même les progrès accomplis à l’égard du plan de gestion révisé et demande en outre à l’État partie d’actualiser la structure organisationnelle pour prendre en compte le fait que Bureau du patrimoine du Buganda est gestionnaire du site, l’existence d’autres comités concernés par la gestion du bien et tout autre changement ayant été apporté à la structure, et d’inclure un plan de gestion du tourisme ;
  9. À la lumière d’une meilleure compréhension de la date d’achèvement des principaux travaux de reconstruction, recommande que des échéances révisées soient suggérées par l’État partie pour la réalisation des autres mesures correctives se rapportant à la réalisation et mise en œuvre du plan de gestion, l’élaboration du plan directeur et l’élaboration et mise en œuvre d’une stratégie de gestion des risques ;
  10. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  11. Décide de maintenir Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
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https://whc.unesco.org/fr/decisions/6977 wh-support@unesco.org Sun, 02 Jul 2017 00:00:00 EST