Patrimoine mondial https://whc.unesco.org?cid=305&l=fr&action=list&searchDecisions=&search_decision=&search_focalpoint=&search_session_decision=78&search_status=&search_theme=&index=41&maxrows=20&mode=rss Centre du patrimoine mondial - décision du Comité 90 fr Copyright 2024 UNESCO, World Heritage Centre Thu, 19 Sep 2024 06:02:38 EST UNESCO, World Heritage Centre - Decisions https://whc.unesco.org/document/logowhc.jpg https://whc.unesco.org 25 BUR V.106-112 La Grande Barrière (Australie) V.106     Le Bureau a rappelé qu’à sa vingt-quatrième session, l'État partie avait été prié de présenter un rapport sur l'échouage d'un navire dans le périmètre du site du patrimoine mondial de La Grande Barrière en novembre 2000. L'État partie a transmis un rapport en  pièce jointe à une lettre du 19 avril 2001 envoyée à l’UICN pour étude et commentaires.

V.107     La Direction du Parc marin de La Grande Barrière (GBRMPA) a fait savoir que le navire avait causé des dommages sérieux mais localisés au récif de Sudbury. Le bateau a labouré un passage à travers le récif en détruisant une zone d'environ 1500 m2. Des débris et des blocs de rochers du récif poussés de chaque côté de l'avarie sur la coque ont créé un bourrelet de 5 à 10 mètres de large et d'un mètre de haut. Par la suite, une zone de 30.000 m2 a subi une contamination à des taux relativement bas due à la dispersion de particules de peinture marine antisalissures causée par le mouvement de l'hélice du bateau lors d'une tentative de renflouage. Le personnel de la GBRMPA et des représentants indépendants de la Malaysian International Shipping Company (MISC) ont mis en œuvre un programme de nettoyage fondé sur une méthodologie mutuellement approuvée dont les objectifs essentiels étaient de retirer le produit de protection de la coque dans l'environnement marin pour le ramener un niveau où il n'aura pas d'effets à long terme sur les communautés benthiques (spécialement les coraux) ; et de stabiliser partiellement le substratum du récif à l'endroit du principal impact pour faciliter la récupération naturelle de la zone.

V.108     La tentative de nettoyage a commencé le 9 janvier 2001 et s'est terminée le 27 mars 2001. Elle a été menée en deux phases. L'opération a pris plus longtemps que prévu étant donné la grande quantité de peinture marine antisalissures au tributylétain (TBT) profondément enterrée dans les sédiments, et du retard causé par le mauvais temps. La GBRMPA et les parties intéressées étudient actuellement un programme de suivi à long terme du site.

V.109     L'État partie a informé l'UICN qu'une étude des mesures en vue d'améliorer la sécurité des navires et la prévention de la pollution dans le périmètre de La Grande Barrière est menée par un comité directeur composé de l'Australian Maritime Safety Authority, du Département des Transports et des Services régionaux du Commonwealth, de la GBRMPA et du Département des Transports du Queensland. Les sessions de consultations du public ont commencé en février 2001. Le comité directeur doit rendre compte au Ministre des Transports et des Services régionaux le 29 juin 2001. La GBRMPA a entrepris un certain nombre de modifications législatives pour améliorer la sécurité à l'intérieur de La Grande Barrière à la suite de cet accident.

V.110     L'UICN signalait un rapport du Brisbane Institute sur l'apparition d'acantasthers – étoiles de mer tueuses – sur La Grande Barrière. Les professionnels du tourisme dépenseraient, paraît-il, 2 millions de dollars australiens par an pour tenter de supprimer les étoiles de mer de leurs sites de plongée, essentiellement en leur injectant une solution stérilisante. Il y avait également quelques preuves que d'importantes inondations pourraient avoir un rapport avec ces infestations, comme d'ailleurs l'augmentation du volume de sédiments des cours d'eau du Queensland qui se déversent dans La Grande Barrière. Les eaux polluées par l'azote qui se déversent dans le récif pourraient être un important facteur de croissance du phytoplancton qui constitue la nourriture de l'acantasther. Aucune législation effective n'est en place dans le Queensland pour traiter cette pollution agricole. Au début de 2001, le Premier Ministre du Queensland, M. Beattie, a annoncé que son gouvernement allait s'employer activement à protéger La Grande Barrière, en engageant un programme de recherche sur l'acantasther et son éradication. Les chercheurs qui étudient le récif souhaiteraient que l'on travaille davantage sur les liens entre le débordement des rivières, les niveaux de pollution et l'acantasther.

V.111     Le Délégué de l’Australie a déclaré que son Gouvernement s’était engagé à présenter une série de rapports sur cette aire de patrimoine mondial. L’État partie avait convenu de faire rapport sur ces questions à la vingt-sixième session du Bureau en 2002, notamment sur les domaines d’action prioritaires des recommandations ciblées de l’ACUIUCN dans le cadre de la soumission de rapports périodiques. De plus, le Délégué de l’Australie a informé le Bureau que le Premier Ministre adjoint et le Ministre des Transports et des Services régionaux allaient bientôt recevoir un rapport d’un comité directeur de haut niveau sur les mesures destinées à améliorer la sécurité de la navigation et sur des stratégies à adopter pour lutter contre la pollution.

V.112     Le Bureau a approuvé les mesures rapides prises par l'État partie pour nettoyer les impacts de l'accident survenu sur le récif de Sudbury et ses efforts pour réviser la législation à partir des leçons apprises lors des opérations de nettoyage, afin d'améliorer la sécurité de la navigation dans le périmètre du Parc marin de La Grande Barrière. Compte tenu de cet accident, le Bureau souligne l'importance du pilotage obligatoire des grands navires – spécialement ceux qui transportent des matières dangereuses – dans toute l'aire de patrimoine mondial. Le Bureau a noté la nécessité de stratégies de réponse effective pour limiter autant que possible les impacts environnementaux dans le cas d'accidents marins, par des consultations avec les principaux partenaires concernés – y compris les propriétaires traditionnels. Le Bureau s’est déclaré préoccupé des impacts possibles des restes de TBT sur les larves de corail dans la zone touchée et il a instamment demandé à l'État partie de finaliser le programme de suivi à long terme du site actuellement à l'étude. Le Bureau a invité l'État partie à tenir le Centre informé de l’avancement sur ces questions dans le cadre des rapports périodiques présentés par les États parties en 2000/2003.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5869 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.153-157 Parc national Nahanni (Canada) V.153     L'UICN a reçu des rapports de la Société pour la nature et les parcs canadiens - Section des Territoires du Nord-Ouest (SNAP-TNO) – confirmés par l'État partie – indiquant que la Canadian Zinc Corporation a présenté des demandes d'utilisation des terres au MacKenzie Valley Land and Water Board pour assurer une production future sur le site minier de Prairie Creek. La mine est située juste en amont du Parc national Nahanni, dans le bassin sud du versant de la rivière Nahanni, à environ 15 km au nord de la limite du site du patrimoine mondial. Bien que l'infrastructure de la mine soit en place depuis le début des années 80, la mine n'a jamais fonctionné. La Canadian Zinc Corporation a demandé un permis d'utilisation des terres pour effectuer un programme de prospection avec six ou sept forages et rétablir une route d'accès pour retirer un réservoir de carburant diesel stocké à 40 km du site minier.

V.154     Le site minier, comme le Parc national Nahanni, sont situés dans le bassin sud du versant de la rivière Nahanni, territoire traditionnel du peuple Déné des premières Nations Deh Choh (DFCN) – aire protégée proposée. La Bande Dénée de Nahanni Butte et les premières Nations Deh Cho ont exprimé le souhait de protéger l'ensemble du bassin sud du versant de la rivière Nahanni. Les DCFN vont négocier avec le Gouvernement pour retirer les terres du bassin versant de tout nouveau projet d'aménagement industriel. A l'automne 2000, les partisans de la Société pour la nature et les parcs canadiens - Section des Territoires du Nord-Ouest (SNAP-TNO) ont envoyé plus de 60 lettres. En conséquence, la demande de la Canadian Zinc Corporation a été soumise à une évaluation environnementale. Deux évaluations environnementales vont être effectuées, l'une pour le programme de forage, et l'autre pour la route d'accès et l'enlèvement du carburant. La CPAWS-NWT estime que la mise en place d'un important aménagement industriel dans le bassin versant et adjacent au Parc n'est pas compatible avec les valeurs de conservation de l'aire. Elle convient que le réservoir de carburant qui a fui et perdu un volume indéterminé de carburant doit être retiré de son emplacement actuel. Elle maintient cependant que plutôt que de rétablir une route longue de 40 km, comme l'a proposé la Canadian Zinc Corporation, il vaudrait mieux chercher des solutions de remplacement qui tiennent compte de l'environnement pour retirer le carburant.

V.155     L'État partie a également informé l'UICN que la compagnie North American Tungsten Ltd. étudie des plans de réouverture de la mine de tungstène de Cantung pour répondre à l'évolution du marché mondial du tungstène. Cette mine, fermée en 1986, est située sur la rivière Flat, affluent de la rivière Nahanni Sud, à environ 45 km en amont de la limite du site du patrimoine mondial. Cent trente-neuf nouvelles réclamations ont été récemment déposées à la compagnie. Une route praticable en tout temps a été réouverte pour accéder au site minier. Un grand programme de prospection sismique est également en cours d’élaboration et pourrait être proposé pour le bassin sud du versant de la rivière Nahanni dans un avenir très proche. L'État partie note que ces projets d'exploitation minière sont préoccupants pour lui et par rapport à son mandat de protecteur de l'intégrité écologique. Il va continuer à suivre l'évolution de la situation et à intervenir auprès du Mackenzie Valley Land and Water Board. Il compte également rechercher une limite définitive pour le Parc, permettant de mieux maintenir l'intégrité écologique ; cela se fera par le biais du processus de revendications territoriales du Deh Cho.

V.156     La Déléguée du Canada a informé le Bureau que cinq demandes de permis de la Canadian Zinc Corporation avaient été reçues par le Mac Kenzie Valley Resource Management Board. L’une concerne spécifiquement 60 sites de forage supplémentaires et l’autre se rapporte à des bassins de rétention de résidus miniers. Parcs Canada a renvoyé les deux premières demandes de permis pour une évaluation environnementale au deuxième degré auprès du Bureau d’évaluation d’impact environnemental. Parcs Canada a également entrepris de consolider ses relations avec les autres départements du Gouvernement fédéral et avec le Gouvernement des territoires du Nord. Cela a contribué au soutien élargi du renvoi de l’ensemble des demandes de permis à évaluer globalement et à une analyse des impacts cumulatifs. Il a été noté qu’avec les autres demandes, des discussions ouvertes avec les sociétés comme ARCIS ont abouti à l’amendement des activités sensibles. Le personnel continue à travailler en coopération avec les premières Nations Deh Cho et la discussion a été entamée au niveau interne pour s’orienter vers une définition des limites plus définitive.

V.157     Le Bureau a prié l'État partie de présenter avant le 15 septembre 2001 un rapport détaillé sur les impacts potentiels que ces projets pourraient avoir sur le site du patrimoine mondial.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5881 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.158-162 Volcans du Kamchatka (Fédération de Russie) V.158     Le Bureau a été informé du fait que l’UICN avait reçu un rapport récent soulignant de nouveau les menaces sur le site – y compris l'absence de gestion, la chasse et l'exploitation d'une mine d'or. Le Parc naturel Bystrinsky, l’un des cinq composants de ce site, continue à être la zone la plus menacée. Le Parc ne dispose pas de personnel. On rapporte que les feux de forêt consument tous les ans d'importantes parties du Parc. Le Parc a été divisé en 24 concessions de chasse – permises par les autorités locales mais non par l'administration du Parc ni par les populations autochtones locales, qui appartiennent pour la plupart à de grandes entreprises étrangères à la région. D'importantes modifications aux limites du site pour permettre l'exploitation d'une mine d'or sont également en cours de discussion.

V.159     Ce rapport récent a également souligné une nouvelle menace importante pour les valeurs naturelles du site. Il y a un an, des travaux ont commencé sur une route pour relier Esso – village situé dans le Parc naturel Bystrinsky – à Palana, dans la partie nord de la région du Kamchatka. Cette route va couper le Parc en deux et ouvrir de larges zones au braconnage et à la chasse. Il est peu probable que les Services des Parcs et des Forêts puissent contrôler les activités le long de cette route.

V.160     L'UICN note que le Parc naturel Bystrinsky est l'un des quatre parcs concernés par le projet PNUD/FEM intitulé « Démonstration de la conservation durable de la diversité biologique dans quatre aires protégées de l'oblast du Kamchatka en Russie ». Le PNUD/FEM a entrepris une phase de mise en place du projet sur un an et demi, avec la participation de nombreux partenaires concernés. Le projet lui-même, d'un montant de 13 millions de dollars EU, devrait être opérationnel en septembre 2001. L'un des objectifs de ce projet est d'aider le Parc naturel Bystrinsky à devenir un parc naturel durable. L'UICN travaille également à un projet intitulé « Les territoires du patrimoine mondial naturel en Russie et le tourisme écologique ».

V.161     Un membre du personnel du Bureau de l’UNESCO à Moscou a participé du 9 au 19 février 2001 à une mission intersectorielle dans la péninsule du Kamchatka sur le projet PNUD/FEM. Le rapport signale l'urgente nécessité de sensibiliser davantage les gouvernements locaux et les populations locales aux obligations inhérentes au patrimoine mondial. De plus, il fait remarquer que le Gouverneur du Kamchatka récemment élu favorise les activités minières comme moteur pour l'économie du Kamchatka.

V.162     Le Bureau a prié l'État partie de fournir avant le 15 septembre 2001 un rapport sur l'état de conservation du site, avec mention particulière des problèmes qui se posent dans le Parc naturel Bystrinsky. Le Bureau a noté que toute modification des limites de ce site exige une analyse complète des questions de biodiversité, des écosystèmes, des itinéraires migratoires et des questions liées aux peuples autochtones. Le Bureau a prié le Centre de prendre contact avec l'État partie pour obtenir une telle analyse et la rendre disponible pour étude par l'UICN car elle pourrait avoir d'importantes incidences sur l'intégrité de ce site.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5882 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.163-165 Montagnes dorées de l'Altaï (Fédération de Russie) V.163     Le Bureau a noté qu’aucune nouvelle information sur le projet routier n'a été reçue de l'Etat partie. Le Directeur du Bureau de l’UNESCO à Moscou a assisté à la réunion sur « Le développement socioéconomique de la République de l'Altaï et les perspectives de développement du système de transport dans le sud de la Sibérie » qui s'est tenue les 15 et 16 décembre 2000 à Gorno Altaisk. Il a fait remarquer qu'il fallait sensibiliser davantage les décideurs du gouvernement de l'Altaï aux obligations prévues par la Convention du patrimoine mondial. Il a de plus signalé que les projets routiers sont liés à un projet de gazoduc et que toutes ces propositions exigent une étude attentive de la part de l'UICN.

V.164     Lors d’une réunion entre le Directeur du Bureau de l’UNESCO de Moscou et le personnel du Centre, le 19 juin 2001, le Centre a été informé que le Gouverneur de la République de l’Altaï envisageait une étude de faisabilité des projets de route et de gazoduc.

V.165     Le Bureau a demandé de nouveau que l'État partie fournisse un rapport sur l'état de conservation du site, mentionnant plus particulièrement le projet de route et tout autre projet qui pourrait être à l’étude avant le 15 septembre 2001.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5883 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.166-167 Parc national de Doñana (Espagne) V.166     L’Observateur de l’Espagne a informé le Bureau que le suivi de la Conférence « Doñana 2005 » devait être organisé à Huelva du 26 au 28 novembre 2001 et que les invitations étaient d’ores et déjà lancées. Il a également fourni une documentation sur le projet qui a été mise à la disposition de tous les membres du Bureau. Il a indiqué que le projet Doñana 2005 représente le projet environnemental le plus ambitieux de l’Espagne pour améliorer la situation du site suite à la pollution minière et qu’un groupe technique et un comité scientifique ont été créés.

V.167     Le Bureau a félicité l’État partie d’organiser une réunion de suivi pour la conférence Doñana 2005 du 26 au 28 novembre 2001, avec le concours de la Convention de Ramsar, de l’UICN et de l’UNESCO. Le Bureau a recommandé à l’État partie d’accorder une attention particulière à cette conférence de suivi pour finaliser les accords sur la coordination administrative et scientifique qui s’imposent pour mettre en œuvre le projet Doñana 2005. La finalisation de l’accord a été notée le 3 mai 2001, à la réunion du Patronato de Doñana, comme une étape importante pour la mise en œuvre de ce projet.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5884 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.168-169 Ile de St Kilda (Royaume-Uni) V.168     Le Bureau a rappelé les recommandations du Comité du patrimoine mondial sur l’extension des limites du site du patrimoine mondial pour inclure l'aire marine voisine et réviser le plan de gestion. L'UICN a étudié une lettre de l'État partie datée du 26 octobre 2000, qui fait le point suivant sur l'avancement par rapport à ces recommandations : Extension des limites : une expertise maritime a été effectuée pour rassembler les données nécessaires pour documenter le cas de l'extension du site. Le Gouvernement britannique cherche à avancer des propositions d'extension du site avant juin 2002. Plan de gestion : il n'a pas été possible de commencer le travail sur un nouveau plan de gestion avant la définition des nouvelles limites. Ce travail devait commencer au début de 2001 et a peu de chances d'être achevé à temps pour qu’il en soit rendu compte à la vingt-cinquième session du Bureau. Si les nouvelles limites s'étendent au-delà de la limite des six milles nautiques, cela soulèvera des questions relevant du droit de la mer et régies par l'Organisation maritime internationale. L'État partie pourrait alors avoir besoin de l'assistance du Centre du patrimoine mondial. Le Gouvernement britannique a également placé un moratoire sur toutes les licences pétrolières plus proches de St Kilda que les licences déjà accordées.

V.169     Le Bureau a félicité l'État partie de l'avancement réalisé pour traiter les recommandations du Comité et il a prié l'État partie de fournir  avant le 15 septembre 2001 un nouveau rapport d'avancement sur la mise en œuvre des recommandations de la vingt-troisième session du Comité.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5885 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.170-194 Parc national de Kakadu (Australie) V.170     Après avoir noté que le site minier d’exploitation de l’uranium de Jabiluka (situé dans une concession minière entourée par le Parc national de Kakadu) est toujours en phase d'attente et de gestion de l'environnement, le Bureau a étudié des rapports reçus de l’Etat partie, de l’UICN, de la Corporation aborigène des Gundjehmi et de groupes de protection de l’environnement.

V.171     L’État partie a informé le Bureau que la concession minière de Jabiluka a été accordée en 1982, conformément à la législation du Territoire du Nord, pour une période de 42 ans. La législation australienne permet à la compagnie d’exploitation d’exécuter le projet de Jabiluka sous réserve d’un certain nombre de conditions juridiques contraignantes. L’exploitation minière à Jabiluka ne commencera qu’après diminution progressive des activités minières à Ranger, de façon à éviter que Jabiluka et Ranger soient en pleine production en même temps. Les estimations actuelles de l’activité restante à Ranger indiquent que l’exploitation minière pourrait commencer à Jabiluka entre 2008 et 2010. La compagnie a confirmé que l’exploitation ne commencera qu’après accord des propriétaires traditionnels, et pas avant 2008. Entre-temps, le Gouvernement australien continue à vérifier l’efficacité de la protection de l’environnement. De plus, le Gouvernement australien a accepté la recommandation du superviseur scientifique de l’ICSU préconisant de mener une étude officielle au moins tous les cinq ans.

V.172     Le Bureau a pris note des rapports signalant les premières apparitions de crapauds géants (Bufo marinus, espèce envahissante) dans le Parc national de Kakadu le 12 mars 2001 et la mise en place de stratégies palliatives contre leur développement à partir d’une étude d’évaluation des risques.

V.173     Le Bureau a noté qu’en raison de précipitations plus importantes que la moyenne au début de 2001, la compagnie minière a instauré un certain nombre de mesures pour améliorer les performances du Bassin provisoire de gestion de l'eau (IWMP) et s'assurer qu'aucune eau contaminée provenant du site de Jabiluka ne pénètre dans le Parc national de Kakadu. Ces mesures consistent notamment à réduire le captage de l'IWMP à une zone aussi petite que possible, à stocker l'eau dans les installations souterraines, et à mettre en œuvre le processus d'osmose inverse pour purifier l'eau de l'IWMP et permettre l'irrigation des zones à remettre en végétation sur le site.

V.174     Le Bureau a rappelé que le Comité à sa vingt-quatrième session à Cairns (2000) a demandé « que le Gouvernement australien affecte dès que possible des ressources permettant la réalisation de l'analyse du paysage et de l'écosystème, et du programme de suivi recommandé par l'ISP et l'UICN, ainsi que la nomination d'un spécialiste des ressources en eau au Bureau du superviseur scientifique ». Le Comité a également demandé au Gouvernement australien de créer un comité consultatif scientifique indépendant (ISAC) qui aurait « capacité de rendre compte ouvertement, en toute indépendance et sans restriction aucune ».

V.175     L’UICN a déclaré que malgré la faible probabilité d’une reprise des activités minières à Jabiluka avant bien des années, beaucoup de défenseurs de la nature et des intérêts des Aborigènes continuent à s’inquiéter de la situation à Kakadu et spécialement du traitement des eaux usées à Jabiluka. L’UICN a ajouté que l’État partie devait agir rapidement pour honorer les engagements pris à Cairns.

V.176     Le Délégué de l’Australie a indiqué que tous ses engagements envers le Comité concernant le Parc national de Kakadu se concrétisent. Il a informé le Bureau que des ressources avaient été allouées à la mise en œuvre d’une analyse du paysage et de l'écosystème et d’un programme de suivi. Le superviseur scientifique a mené des discussions avec les partenaires concernés, y compris les propriétaires traditionnels siégeant au Conseil de direction du Parc national de Kakadu, à l’Environmental Research Institute du superviseur scientifique (ERISS) et au Comité consultatif de recherche sur Kakadu pour traiter de la portée et du contenu du programme dont les objectifs seront les suivants :

  • se focaliser sur la conservation des valeurs de patrimoine mondial du Parc national de Kakadu ;
  • pouvoir différencier de possibles impacts liés à l’exploitation minière à l’échelle du paysage d’effets dus à d’autres causes ; et
  • documenter le rapport périodique de l’État partie en 2002.

V.177     Le Délégué de l’Australie a informé le Bureau qu’il est prévu que le programme complet débute pendant la saison humide de 2001-2002. Par ailleurs, le superviseur scientifique, avec l’appui des principaux partenaires concernés, a lancé en mars 2001 le premier projet du programme qui vise à décrire la répartition et faire un levé de l’étendue des principaux écosystèmes dans la région des Alligator Rivers.

V.178     Le Délégué de l’Australie a également annoncé au Bureau que le recrutement d’un spécialiste des ressources en eau au Bureau du superviseur scientifique est en cours. Il a mentionné par ailleurs les changements apportés à la composition et au rôle du Comité technique de la région des Alligator Rivers (ARRTC) pour répondre aux besoins recensés par le superviseur scientifique de l’ICSU dans ses recommandations sur la création d’un Comité consultatif scientifique indépendant (ISAC). Le président et la majorité des membres votants seront nommés après sélection par l’organisme le plus adapté représentatif de scientifiques et d’ingénieurs australiens, peut-être l’Académie des Sciences.

V.179     Il a aussi informé le Bureau que le superviseur scientifique a demandé l’avis des membres actuels de l’ARRTC – qui comprend des représentants du peuple aborigène de la région, sur des domaines de compétences qui devraient être couverts par les futurs nouveaux membres pour répondre aux recommandations du superviseur scientifique de l’ICSU. Cet avis a été transmis au Ministre de l’Environnement et du Patrimoine.

V.180     Le superviseur scientifique a également consulté ses homologues en Australie, de même que les Secrétariats de plusieurs institutions possibles afin de déterminer l’instance la plus appropriée pour sélectionner les membres de l’ARRTC nommés à titre indépendant. Il a recommandé au Ministre de retenir la Federation of Australian Scientific and Technological Societies (FASTS) comme étant l’organisme le plus approprié.

V.181     Suite à la demande du Ministre, la FASTS a lancé une vaste consultation auprès de ses membres pour sélectionner des chercheurs et des ingénieurs qualifiés en tant que membres de l’ARRTC remanié. Le 30 mai 2001, la FASTS a conseillé au Ministre de retenir les noms des 7 personnes dont elle recommande la nomination à l’ARRTC. Ces recommandations ont été acceptées en l’état. Les lettres de nomination sont sur le point d’être finalisées et la première réunion du nouveau comité est prévue en septembre 2001.

V.182     Le Bureau a rappelé que le Comité à sa vingt-quatrième session (Cairns, 2000) « a encouragé l'État partie et les propriétaires traditionnels mirrar à reprendre et poursuivre leurs efforts à travers un dialogue constructif, afin de mettre au point ensemble un processus aboutissant à la protection du patrimoine culturel de Kakadu ».

V.183     L’ICOMOS a souligné qu’il était important de tirer parti de l’ajournement des opérations de l’exploitation minière sur le site de Jabiluka pour approfondir le débat entre les propriétaires traditionnels mirrar et l’Etat partie.

V.184     Le Bureau a pris note des informations émanant de l’État partie concernant la reprise et la poursuite du dialogue avec les propriétaires traditionnels mirrar du site minier et les autres acteurs.

V.185     Le dialogue se poursuit entre l’État partie et les propriétaires traditionnels de la zone minière, mais un dialogue constructif est un processus à double sens qui exige de part et d’autre la volonté de communiquer. Un dialogue fructueux sur la protection de l’ensemble des valeurs culturelles du Parc national de Kakadu est largement entamé dans le contexte du Conseil de direction du Parc national de Kakadu, en présence des propriétaires traditionnels de tous les principaux clans. Ce processus explore les meilleurs moyens d’assurer la gestion et la protection des valeurs culturelles du Parc national de Kakadu.

V.186     Cinq jours de dialogue productif avec les propriétaires traditionnels de la corporation aborigène des Gundjehmi, ses dirigeants et son personnel, se sont déroulés en mars et en avril. Il y a eu aussi un débat de fond avec d’autres protagonistes tels que le Northern Land Council, l’Aboriginal Areas Protection Authority, la Compagnie et le Gouvernement du Territoire du Nord. La principale propriétaire traditionnelle et son personnel se sont ensuite entretenus avec le Ministre de l’Environnement et du Patrimoine et ont eu des échanges constructifs au cours desquels le Ministre a convenu de donner suite aux entretiens avec de hauts responsables.

V.187     Le Délégué de l’Australie a indiqué que son État partie continuera de rendre compte du dialogue avec les propriétaires traditionnels de manière ouverte et transparente. L'État partie a souligné que cette reprise du dialogue interne et de la coopération par toutes les parties est le meilleur moyen de faciliter un accord en vue d’assurer la protection permanente des valeurs culturelles de Kakadu.

V.188     Le Bureau a également noté les détails fournis par l’État partie sur le progrès permanent – dans le cadre de l'étude d'impact social régional de Kakadu (KRSIS) – des améliorations des conditions sociales et économiques (logement, services essentiels, éducation autochtone et soins de santé) de la population aborigène vivant dans la région de Kakadu (Annexe III – lettre de Environment Australia datée du 26 juin 2001).

V.189     Le Bureau a pris note du rapport de l’État partie concernant les premières apparitions de crapauds géants (Bufo marinus) dans le Parc national de Kakadu et le félicite de son approche.

V.190     Il a prié l'État partie de rendre compte régulièrement au Centre du patrimoine mondial des résultats des programmes de suivi et des activités de recherche sur cette question.

V.191     Le Bureau a prié l'État partie de soumettre un rapport avant le 15 septembre 2001 pour étude à la vingt-cinquième session extraordinaire du Bureau, signalant les progrès réalisés au niveau de l'analyse du paysage et de l'écosystème, du recrutement du spécialiste des ressources en eau et de la création d'un comité consultatif scientifique indépendant.

V.192     Concernant la décision de la vingt-quatrième session du Comité encourageant l'État partie et les propriétaires traditionnels mirrar à reprendre et à maintenir leurs efforts à travers un dialogue constructif, le Bureau a prié l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial régulièrement informé des progrès accomplis.

V.193     Suite à l’adoption de la recommandation par le Bureau, un représentant de la corporation aborigène des Gundjehmi a lu une lettre signé de la propriétaire traditionnelle principale, Mme Yvonne Margarula (voir Annexe IV).

V.194     Une réponse d’Environment Australia à la lettre de la corporation aborigène Gundjehmi a été diffusée et le Bureau a accepté qu’elle soit incorporée dans le procès-verbal de la réunion (Annexe V– lettre de M. Roger Beale datée du 27 juin 2001).

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5886 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.195-197 Sanctuaire historique de Machu Picchu (Pérou) V.195     Le Bureau a été informé qu’aucun rapport substantiel sur l’état de conservation du bien n’avait été soumis par l’État partie comme il avait été demandé à la vingt-quatrième session extraordinaire du Bureau. Le Bureau a cependant appris que le Gouvernement péruvien avait mis un terme au projet de téléphérique, bien que la confirmation finale du Gouvernement reste encore à venir.

V.196     Le Bureau a de nouveau souligné la nécessité de mettre en œuvre les recommandations faites par la mission UNESCO-UICN-ICOMOS de 1999, totalement approuvées par le Comité à sa vingt-troisième session. Il a reconnu que des progrès ont été faits dans la mise en œuvre de certaines d’entre elles et il a accueilli avec une satisfaction particulière la décision du Gouvernement péruvien de suspendre le projet de téléphérique. Cette décision devrait, selon le Bureau, ouvrir la voie pour entamer les études nécessaires à la définition de la capacité d’accueil du site et à la mise au point d’une approche bien étudiée de la gestion d’un flux de visiteurs en augmentation constante.

V.197     Le Bureau a prié l'UNESCO-UICN-ICOMOS d'organiser une mission sur le site pour avoir une vision claire du niveau de mise en œuvre de l'ensemble des recommandations de la mission de 1999. La mission devra également étudier (a) la politique d'utilisation du site à des fins commerciales, (b) la restauration du cadran solaire de l'Intihuantana et (c) la recherche en cours ou prochainement entreprise sur les risques de glissements de terrain. Le rapport de la mission devra être présenté à la vingt-sixième session du Bureau.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5887 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.198-202 Le Caire islamique (Egypte) V.198     Le Secrétariat a informé le Bureau du contenu des rapports reçus depuis la dernière session du Comité (Cairns, 2000), rapports qui avaient été rédigés par les deux consultants que le Centre avait engagés l’année dernière pour coordonner et conseiller les opérations de réhabilitation du Caire islamique.

V.199     Pour ce qui est de la réhabilitation urbaine, le Bureau a noté l’intention des autorités égyptiennes d’organiser un séminaire au Caire, en collaboration avec le Centre, pour étudier et débattre des projets, des stratégies et des études en cours, notamment pour la zone prioritaire d’Al-Muaiz Street. Parmi ces études figurent un vaste projet de réhabilitation du Caire islamique entrepris par l’Organisation générale d’aménagement du territoire (GOPP, Ministère du Logement) et un plan de réhabilitation des monuments de la ville que prépare actuellement le tout nouveau Centre d’études et de développement pour le Caire historique (CSDHC, Ministère de la Culture).

V.200     Les consultants du Centre du patrimoine mondial ont indiqué qu’un grand nombre de projets de restauration étaient exécutés par le Conseil suprême des Antiquités. Le Bureau a noté la préoccupation de l’ICOMOS concernant la nécessité d’assurer que les normes de conservation agréées soient intégralement respectées, étant donné l’importance particulière d’un grand nombre de ces monuments.

V.201     Le Bureau a recommandé que, dès l’achèvement des deux études qui doivent être préparées par le GOPP et le CSDHC, les autorités égyptiennes organisent, en étroite collaboration avec le Centre du patrimoine mondial, un séminaire ayant pour but d’examiner toutes les propositions existantes et de formuler des directives claires et concrètes pour un plan de réhabilitation de la zone d’Al Muaiz Street.

V.202     Le Bureau a également recommandé que la mission prévue d’un expert de l’ICOMOS, ait lieu le plus tôt possible pour suivre la mise en œuvre des travaux de conservation en cours dans la cité historique.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5888 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.203-205 Memphis et sa nécropole - les zones des pyramides de Gizeh à Dahchour (Egypte) V.203     Le Secrétariat a rendu compte au Bureau des éléments d’information reçus, selon lesquels certaines autorités locales envisagent toujours la construction d’un nouveau tronçon du grand boulevard circulaire du Caire à travers le plateau des Pyramides, malgré l’existence d’une nouvelle voie d’évitement reliant le boulevard circulaire à la route d’Alexandrie. L’attention du Bureau a également été attirée sur la nécessité de réglementer l’usage de la zone qui entoure les pyramides, sur laquelle empiètent des établissements humains et des activités commerciales.

V.204     Le Délégué de la Thaïlande a exprimé sa surprise concernant la nouvelle que, malgré l’accord conclu entre l’UNESCO et les autorités égyptiennes en 1998, la question fasse toujours l’objet de débat.

V.205     Le Bureau, rappelant l’accord conclu en 1998 entre l’UNESCO et les autorités égyptiennes, a réaffirmé qu’il est important d’empêcher tout empiètement sur le site tel que autoroutes, routes, canalisations d’eau et constructions dans la zone du patrimoine mondial protégée. Le Bureau a invité les autorités égyptiennes à développer et à adopter, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial, un plan de gestion intégré comprenant les mesures appropriées pour assurer la protection du site du patrimoine mondial de Memphis et sa métropole contre tout aménagement urbain indésirable et tout usage inapproprié.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5889 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.206-211 Thèbes antique et sa nécropole (Egypte) V.206     Le Secrétariat a fait part au Bureau des conclusions de la mission à Thèbes/Qurna que vient d’effectuer un expert de l’ICOMOS pour étudier le déplacement des habitants du village et la démolition ultérieure de leurs habitations. Il a été signalé que les problèmes qui se posent à Qurna sont d’une double nature. D’une part, il a été demandé à l’ICOMOS de clarifier l’ampleur des menaces que pose le village pour le patrimoine archéologique exceptionnel du site qui a justifié son inscription dans un premier temps et, d’autre part, d’évaluer la valeur culturelle et ethnologique dudit village.

V.207     L’ICOMOS a rappelé que la population locale a massivement pillé le site dans les années passées. Il a insisté sur le fait que les démolitions actuelles s’effectuent peu à peu sans aucun respect de la qualité des bâtiments. L’ICOMOS a également souligné le caractère sociologique du problème et a recommandé une solution où les résidents de la zone soient investis de la garde des bâtiments.

V.208     Le Bureau a pris note du rapport de l’expert de l’ICOMOS et a souligné la nécessité de diminuer la population du village de Qurna pour garantir un niveau de vie décent aux habitants qui souhaitent y demeurer en tant que gardiens officiels du site, pour mettre en valeur et préserver le caractère traditionnel des constructions contre les aménagements chaotiques en cours, et pour consigner et préserver les vestiges archéologiques éventuellement présents dans le sol contre les atteintes dues aux infrastructures et aux déchets urbains.

V.209     Le Bureau a recommandé aux autorités égyptiennes de stopper les démolitions aléatoires de maisons dans le village de Qurna et de demander l’assistance technique du Fonds du patrimoine mondial pour élaborer un Plan de gestion du site, conformément au mandat défini dans le rapport de l’ICOMOS.

V.210     Le Plan devra définir : 1) les zones archéologiques qui doivent être explorées et protégées ; 2) les maisons qui doivent être conservées et les conditions requises (matériaux de construction, gestion de l’eau, etc.) pour permettre à quelques habitants de continuer à vivre dans le village ; 3) les circuits de visite et l’utilisation des constructions qui seraient vacantes après évaluation d’importantes strates archéologiques potentielles ; et 4) le meilleur emplacement pour les fonctions et les activités qui ne sont pas compatibles avec la sauvegarde du site (commerces, etc.).

V.211     Le Bureau a, en outre, recommandé que la préparation de ce plan offre l’occasion d’améliorer la capacité locale en matière de gestion de site et de conservation urbaine.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5890 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.212-215 Pétra (Jordanie) V.212     Le Secrétariat a informé le Bureau du contenu du plan d’exécution pour le parc archéologique de Pétra élaboré par une équipe de l’US National Park Service grâce au financement d’un projet de la Banque mondiale. Ce plan d’exécution a été présenté à un groupe d’acteurs, dont l’UNESCO, lors d’un atelier organisé à Amman en janvier 2001. Un exemplaire de ce document a été demandé et obtenu par l’ICOMOS pour consultation.

V.213     Le Bureau a noté que ce plan d’exécution n’est pas la réplique du plan directeur préparé par l’UNESCO en 1996 pour Pétra, mais qu’il est plutôt destiné à offrir un cadre opérationnel pour sa mise en œuvre.

V.214     Le Bureau a pris note des observations du Secrétariat et a recommandé que l’actuel projet soit encore amélioré pour assurer la faisabilité du plan. Le Bureau a constaté, en particulier, que trois aspects du plan d’exécution devaient être traités : 1) le cadre institutionnel/législatif ; 2) la viabilité financière du Parc de Pétra et 3) la nécessité de développer une capacité locale et des ressources humaines suffisantes pour la mise en œuvre  du plan.

V.215     Le Bureau a remercié et félicité les autorités jordaniennes d’avoir élaboré un plan d’exécution pour Pétra, dont la mise en œuvre constituera un pas décisif vers une gestion et une politique de conservation saines du site. Le Bureau a recommandé que les autorités jordaniennes travaillent en étroite collaboration avec le Centre du patrimoine mondial pour s’assurer que la version finale du plan d’exécution de Pétra prenne en compte les observations précitées avant son adoption par l’Etat partie.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5891 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.216-219 Byblos (Liban) V.216     Le Secrétariat a informé le Bureau des recommandations formulées durant l’atelier organisé en novembre 1999 par le Centre, l’Université de Delft et l’Université libano-américaine. Cet atelier s’est tenu à la suite d’un autre atelier organisé par les mêmes instances et qui a eu lieu en avril 1999, tandis que le compte rendu n’a été publié que très récemment (avril 2001).

V.217     L’attention du Bureau a été attirée sur la nécessité pour ces recommandations d’être soigneusement évaluées et prises en compte par les autorités libanaises compétentes pour la sauvegarde du site, en étudiant particulièrement la possibilité d’étendre la zone tampon du site du patrimoine mondial, y compris les deux plages qui s’étendent au nord et au sud de la ville historique, évitant ainsi des aménagements urbains indésirables.

V.218     Le Bureau a noté qu’un vaste projet de patrimoine culturel actuellement exécuté par la Banque mondiale devrait être considéré comme une occasion exceptionnelle de mettre en œuvre une politique de gestion cohérente et durable sur le site.

V.219     L’ICOMOS a appuyé les recommandations formulées par les deux ateliers et a informé le Bureau qu’une mission technique doit se rendre à Byblos en août 2001. Le Bureau a recommandé que les résultats des deux séminaires organisés en 1999 soient diffusés et discutés par les parties concernées (Direction générale des Antiquités, ministère du Tourisme, municipalité de Byblos, projet de la Banque mondiale). Le Bureau a insisté sur la nécessité de prendre en compte les conclusions des ateliers susmentionnés pour définir les limites du projet de la Banque mondiale.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5892 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.220-222 Anciens ksour d’Ouadane, Chinguetti, Tichitt et Oualata (Mauritanie) V.220     Le Secrétariat a informé le Bureau des conclusions de la mission effectuée par un membre du personnel du Centre à Ouadane et Chinguetti en avril 2001 pour évaluer l’état de conservation et discuter avec les autorités nationales des mesures qui peuvent être prises pour leur sauvegarde. Le Bureau a noté que les travaux de restauration de la mosquée de Ouadane, financés au titre de la Convention du patrimoine mondial, avancent selon le calendrier établi et devraient s’achever d’ici la fin de l’été.

V.221     Le Bureau a noté les différents problèmes qui affectent gravement ces villes anciennes malgré les efforts louables des autorités nationales compétentes. Cela va des profonds bouleversements climatiques et socio-économiques à la pénurie de moyens financiers et de ressources humaines qualifiées. Le Secrétariat a informé le Bureau de son intention de développer un vaste projet de réhabilitation des quatre anciens ksour et de rechercher des fonds extrabudgétaires à cet effet. L’urgence d’une intervention a été expliquée, en outre, par le risque d’effets préjudiciables pour la conservation des anciens ksour résultant de la croissance rapide de l’industrie touristique dans cette zone fragile. Le Bureau et l’ICOMOS ont appuyé la stratégie proposée par le Secrétariat, notamment pour élaborer des plans de conservation urbaine et de développment pour les villes, avec des instruments juridiques et techniques pour faciliter une politique de réhabilitation et de réappropriation des vieilles maisons abandonnées.

V.222     Le Bureau a recommandé que des mesures urgentes soient prises par les autorités mauritaniennes, en étroite collaboration avec le Centre, pour mettre en place un cadre technique et institutionnel permettant l’adoption de politiques appropriées de gestion et de conservation des anciens ksour d’Ouadane, Chinguetti, Tichitt et Oualata. Ce cadre devrait intégrer les divers efforts nationaux et internationaux au sein d’une seule et unique stratégie cohérente de sauvegarde de ces sites exceptionnels et de renforcement des capacités des autorités nationales et locales qui en ont la responsabilité.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5893 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.223-226 Site de l’homme de Pékin à Zhoukoudian (Chine) V.223     Le Bureau a rappelé les recommandations de la mission commune de suivi réactif ICOMOS-ICCROM de septembre 1999 adoptées par le Bureau à sa vingt-troisième session extraordinaire et il a noté que l’État partie n’avait pas transmis d’informations concernant la mise en œuvre des mesures à court et à long terme pour la conservation et l’aménagement durables du site. Depuis, le Centre a reçu de nombreux rapports indépendants décrivant l’état de conservation alarmant du site, notamment dans la zone n° 1 et dans d’autres grottes où sont effectuées des fouilles. Le Centre a été récemment informé de la fermeture temporaire du musée du site en raison de restrictions budgétaires.

V.224     Le Délégué du Maroc a souligné l’importance de reconnaître les valeurs patrimoniales naturelles aussi bien que culturelles du site et il a suggéré d’entreprendre un examen scientifique complémentaire des restes humains et des strates géologiques. Le site est représentatif d’importantes périodes de l’ère quaternaire et il est donc important de considérer les restes humains par rapport à sa géomorphologie. Le Délégué de l’Australie a insisté sur l’importance culturelle du bien et a indiqué que son Gouvernement était prêt à renforcer la coopération régionale par des efforts communs dans le cadre du Point focal Asie-Pacifique pour améliorer la conservation du site.

V.225     L’ICOMOS a fait part d’un message électronique qu’il venait de recevoir de l’Etat partie ; celui-ci l’informait d’un récent appel lancé par l’Académie chinoise des Sciences qui avait abouti à une contribution financière d’environ 122.000 dollars EU d’un bailleur de fonds privé pour la conservation et l’aménagement de ce site. L’ICOMOS a été par ailleurs informé que l’Administration d’Etat du patrimoine culturel a annoncé qu’elle s’engageait à octroyer des fonds pour la conservation et la gestion du site du patrimoine mondial.

V.226     Compte tenu des informations toutes récentes reçues par l’ICOMOS, le Bureau a félicité l’État partie de ses efforts pour sauvegarder le site.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5894 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.227-232 Palais du Potala et monastère du temple du Jokhang, Lhasa (Chine) V.227     Le Bureau a examiné les conclusions de la mission de l’ICOMOS au palais du Potala et au monastère de Jokhang (26 février – 6 mars 2001) suite à la demande qu’il avait formulée à sa vingt-quatrième session extraordinaire. La mission de l’ICOMOS a été effectuée conjointement avec la mission d’évaluation de la proposition d’inscription de l’extension du site pour inclure le palais de Norbulingka.

V.228     L’attention du Bureau a été attirée sur l’aménagement urbain incontrôlé et l’extension des infrastructures touristiques qui se poursuivent, selon les dires, à l’intérieur et aux abords immédiats des zones de patrimoine mondial. Le Bureau a rappelé que la zone protégée de Shöl abrite de nombreux monuments historiques qui remplissaient des fonctions jadis intégrées du Potala et que de nombreux ajouts et modifications incompatibles ont été apportés dans le passé à différentes époques. Le Bureau a été informé que la zone de Shöl, auparavant occupée par des institutions et des particuliers, est maintenant régie par l’Administration du patrimoine culturel de la Région autonome du Tibet (RAT) qui a commencé à reloger les habitants avant d’entreprendre les travaux de réhabilitation des bâtiments.

V.229     Faisant allusion au transport récent d’une quarantaine d’objets provenant du palais du Potala, dont une statue de Maitriya en bronze et or de 3 mètres de haut, l’Observateur de la Chine a confirmé que ces trésors avaient été temporairement déplacés pour être présentés à l’exposition sur « Les trésors culturels du Tibet » qui se tient à Shangaï jusqu’au 25 octobre 2001. Une fois l’exposition terminée, ces objets seraient restitués au palais du Potala, conformément aux politiques nationales qui s’appliquent au patrimoine culturel mobilier.

V.230     En réponse à la préoccupation exprimée par les experts internationaux concernant le mauvais état des peintures murales du palais du Potala et l’insuffisance des installations de stockage nécessaires à la protection de milliers de livres sacrés sur le bouddhisme mahayana conservés depuis le VIIe siècle et de peintures sur soie Thanka du XIe siècle, le Bureau a été informé par l’Observateur de la Chine que l’Administration centrale du patrimoine culturel chinois appuierait pleinement l’organisation d’un atelier de formation sur la conservation des peintures murales sous réserve de la demande officielle émanant du Gouvernement de la Région autonome du Tibet.

V.231     Le Bureau a exprimé sa satisfaction pour les efforts accomplis par les autorités nationales et locales dans l’élaboration des plans de protection du palais de Potala et du temple Jokhang. Ces plans portent sur la conservation, l’entretien et le suivi du site ainsi que sur les programmes annuels destinés à mettre en valeur les activités religieuses, sur une utilisation optimale du personnel disponible et les fonds provenant des sources différentes, y compris les revenus reçus des entrées des visiteurs.

V.232     Le Bureau a remercié les autorités nationales et locales d’avoir facilité la mission de suivi réactif de l’ICOMOS au palais du Potala et au temple de Jokhang, à Lhasa. Notant sa préoccupation au sujet de l’état de conservation des divers éléments de ce site du patrimoine mondial, le Bureau s’est dit de nouveau prêt à considérer favorablement une demande d’assistance internationale de la Chine afférente à l’organisation d’un atelier de formation sur la conservation des peintures murales, avec le soutien de l’UNESCO et des organes consultatifs, au même titre que d’autres activités destinées à soutenir les efforts nationaux et locaux pour la sauvegarde des zones de patrimoine mondial de Lhasa. Le Bureau a demandé au Centre du patrimoine mondial d’élaborer un plan d’action, dans le contexte de la préparation des rapports périodiques, en étroite collaboration avec l’Etat partie, pour résoudre les problèmes de conservation et de gestion soumis à l’examen du Bureau et de lui en rendre compte en temps voulu.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5895 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.233-234 Sanctuaire shinto d’Itsukushima (Japon) V.233     Le Bureau a étudié les nouvelles informations transmises par l’État partie au Centre concernant les dégâts causés par le tremblement de terre de Geiyo le 24 mars 2001. Des dégâts mineurs ont été constatés sur les bâtiments suivants : Honsha-haraiden, Sessha-Haraiden, Sessha-Marodo-Jinja, Higashi-Kairou, Massha-Hokoku-jinja-Honden et Sessha Omotojinja-Honden. Les autorités responsables ont fait restaurer les parties endommagées de ces bâtiments en mai 2001 selon les normes internationales de conservation. Des dégâts mineurs aux murs en pierre de certaines zones ont été enregistrées et des préparatifs sont en cours pour épauler financièrement et techniquement la réhabilitation de ces secteurs durant l’année fiscale 2001. Le Centre a informé le Bureau qu’après évaluation des légers dégâts causés par le tremblement de terre de Geiyo et les mesures rapides de conservation prises par les autorités concernées, les valeurs de patrimoine mondial du site n’ont pas été affectées.

V.234     Le Bureau a exprimé sa profonde sympathie pour les habitants qui ont perdu des biens à la suite du grand tremblement de terre de Geiyo le 24 mars 2001, dans la région d’Hiroshima et d’Itsukushima. Le Bureau a pris note avec satisfaction du rapport soumis par l’État partie sur l’état de conservation du Sanctuaire shinto d’Itsukushima. En félicitant les autorités des mesures rapides prises pour réhabiliter les bâtiments endommagés dans l’enceinte du Sanctuaire, le Bureau leur a demandé d’informer le Centre de l’achèvement de la restauration.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5896 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.241-243 La vieille ville de Galle et ses fortifications (Sri Lanka) V.241     Le Bureau a été informé que le Directeur adjoint du Centre, qui a visité le site en avril 2001, a observé les besoins urgents en matière de conservation du principal bâtiment historique – l’église réformée hollandaise du XVIIe siècle –, dont il faut réparer la toiture et les vitraux pour empêcher les infiltrations d’eau de pluie. De plus, le Bureau a noté avec préoccupation la défiguration du tissu urbain historique préjudiciable à l’authenticité de cette ville caractérisée par ses traditions architecturales portugaise, hollandaise, anglaise, chinoise et indienne. L’ICOMOS a manifesté son plein accord avec les observations du Directeur adjoint du Centre. Il a ajouté qu’il y avait maintenant à Galle un Centre pour les études urbaines, dirigé par le Président de l’ICOMOS Sri Lanka, pour traiter des problèmes de Galle de façon urgente.

V.242     Le Bureau a étudié l’état de conservation du site, notant que le centre historique subissait d’importantes détériorations et déformations de son tissu culturo-historique en raison du manque d’entretien des monuments historiques et de l’absence de contrôle sur la construction. Le Bureau a demandé aux autorités srilankaises de renforcer le contrôle des permis de construire et des activités de construction dans la ville, et d’allouer des fonds à l’entretien des monuments historiques. Le Bureau a invité l’État partie à soumettre une demande d’assistance internationale pour mettre au point un programme de mesures correctives.

V.243     L’Observateur du Sri Lanka a attiré l’attention du Bureau sur les problèmes de conservation et de gestion des changements que rencontrent les autorités dans une ville vivante comme Galle. Il a souligné l’importance d’établir un plan spécifique de conservation et d’aménagement pour ce site du patrimoine mondial.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5899 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.244-245 Brasilia (Brésil) V.244     Le Centre du patrimoine mondial a informé le Bureau que l’État partie avait soumis un rapport substantiel qui répondait aux préoccupations concernant les pressions démographiques ressenties et leur impact sur les valeurs de patrimoine mondial.

V.245     Le Bureau a félicité l’État partie de sa vision claire des problèmes auxquels est confronté le site, ainsi que des mesures d’une portée considérables prises ou prévues pour les atténuer. Le Bureau a demandé à l’ICOMOS d’étudier le rapport dans le cadre de la mission de suivi ICOMOS/UNESCO demandée par la vingt-quatrième session extraordinaire du Bureau. Les résultats de la mission devront être présentés à la vingt-cinquième session extraordinaire du Bureau.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5900 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST
25 BUR V.246-247 Antigua Guatemala (Guatemala) V.246     Le Centre du patrimoine mondial a informé le Bureau qu’il avait reçu un rapport sur les dégâts causés par  le tremblement de terre qui a secoué l’Amérique centrale le 13 janvier 2001. Les secousses ont aggravé les dégâts déjà subis en 1976 et ont causé des dommages modérés mais ont augmenté le risque d’effondrement de certains bâtiments. Le Centre discute actuellement d’une demande d’assistance d’urgence avec l’Etat partie.

V.247     L’ICOMOS a fait part des résultats d’une mission d’experts qui a évalué l’impact d’un centre commercial sur les valeurs universelles du bien, ainsi que l’état général de conservation de ce dernier. L’organe consultatif a informé le Bureau que le projet de construction était définitivement suspendu mais il a mentionné des problèmes juridiques plus généraux et des pressions dues au tourisme et au développement. L’absence de zone tampon a également été soulignée. Les efforts de l’État partie pour traiter ces problèmes ont été salués. Le rapport complet sera soumis à l’État partie pour commentaires avant le 15 septembre 2001 et pour communication à la vingt-cinquième session extraordinaire du Bureau.

]]>
https://whc.unesco.org/fr/decisions/5901 wh-support@unesco.org Mon, 25 Jun 2001 00:00:00 EST